Item 242 : Adénome hypophysaire Flashcards
Principaux médicaments à l’origine d’une hyperprolactinémie (6)
Neuroleptiques Antidépresseurs Oestroprogestatifs Morphiniques Isoniazide Anti-émétiques
Définition du syndrome de Schmidt = Poly-endocrinopathie auto-immune de type 2
Insuffisance surrénale + 1 maladie parmi :
- Thyroïdite d’Hashimoto
- Maladie de Basedow
- DT1
Nerfs cheminant dans le sinus caverneux (3)
Nerfs de l’oculomotricité :
- III
- IV
- VI
V/F : En cas cas de Sd de Sheehan, il n’y a jamais de diabète insipide car la neuro-hypophyse est épargnée
Vrai => Existence d’un panhypopituitarisme en général irréversible
V/F : Un macroadénome corticotrope peut-être à l’origine d’une hyperprolactinémie
Vrai
V/F : On peut observer une perte de l’articulé dentaire au cours de l’acromégalie
Vrai
Caractéristiques du tableau d’apoplexie apophysaire (5)
Sd tumoral hypophysaire à début brutal avec :
- Céphalées violentes et photophobie
- Paralysie oculomotrice
- Ptosis et Diplopie
- Sd confusionnel/ Coma
- Insuffisance hypophysaire : Corticotrope +++
Définition d’un micro-adénome
Adénome < 10 mm de diamètre
V/F : Chez l’adolescente/ femme jeune, l’hypophyse peut-être un peu bombée vers le haut sans que cela ne corresponde à un adénome
Vrai => Grosse hypophyse de la femme jeune
V/F : L’hyperprolactinémie chez l’homme entraîne assez rarement une galactorrhée/ gynécomastie
Vrai => Car la glande mammaire a besoin d’œstrogènes pour se développer
V/F : Une hyperprolactinémie de déconnexion n’est pas à l’origine d’une prolactine > 200 ng/mL
Vrai => Dans ce contexte, évoquer un macroadénome à prolactine
Principale cause d’hyperprolactinémie
Mcdteuse
V/F : Une hyperprolactinémie peut-être secondaire à une hypothyroïdie
Vrai
Ttt de 1ère intention d’un macroadénome à prolactine
Agoniste dopaminergique
Ttt de 1ère intention d’une hyperprolactinémie de déconnexion
Chirurgie
Atteintes du squelette en cas d’acromégalie ancienne (3)
Cyphose dorsale
Sternum projeté en avant
Prognathisme
V/F : Un syndrome du canal carpien est en faveur d’une acromégalie en cas de tableau compatible
Vrai
Indications à un dépistage biologique de l’acromégalie
Au moins 2 comorbidités parmi :
- Asthénie
- Prise pondérale
- Sueurs
- Ronflements
- Syndrome du canal carpien
- DT2
- Arthralgies diffuses
V/F : L’acromégalie est une cause d’IC à débit augmenté
Vrai
Examens biologiques indiqués pour le diagnostic d’une acromégalie (2)
Dosage IGF1
Test de freinage de la GH lors d’une HGPO
V/F : Chez l’acromégale, la GH reste toujours > 0,4 ng/mL même en cas d’HGPO
Vrai
Pathologie endocrinienne à évoquer en cas de signe du Tabouret positif
Hypercortisolisme =>Amyotrophie des ceintures et abdomen
V/F : Les vergetures sont fréquentes en cas d’hypercorticisme
Vrai
Examens biologiques indiqués pour le dépistage d’un hypercorticisme (3)
Test de freinage minute à dexaméthasone
Cortisol libre urinaire
Cortisol à 00h
Première étape de l’enquête étiologique une fois le diagnostic d’hypercorticisme prouvée
Origine centrale ou périphérique ?
=> Dosage ACTH
Principales étiologies de pseudo-Cushing par hypercorticisme fonctionnel (4)
Stress intense
Dépression sévère
Psychoses
Alcoolisme
V/F : Un adénome hypophysaire ne s’accompagne jamais de diabète insipide
Vrai => Entraîne des insuffisances hypophysaires
V/F : L’apparition d’une acromégalie chez l’adulte n’est pas à l’origine d’un gigantisme
Vrai => Uniquement chez l’enfant
Test de référence pour le diagnostic d’un déficit corticotrope
Hypoglycémie insulinique
Tests plus simples que l’hypoGly insulinique, utilisés en routine pour la mise en évidence d’un déficit corticotrope (3)
Dosage cortisolémie le matin => Pas utile seul
Test au Synachtène (= ACTH) immédiat
Test à la Métopirone
Etat du bilan thyroïdien en cas de déficit thyréotrope
Diminution de la T4l
TSH N
Mise en évidence d’un déficit gonadotrope chez la femme non ménopausée (1)
Clinique
Examen biologique permettant la mise en évidence d’un déficit gonadotrope chez la femme ménopausée
Gonadotrophines équivalentes aux taux des femmes non ménopausées => Alors qu’elle devrait être élevées
Principales causes secondaires de diabète insipide néphrogénique (4)
Affection rénale
HyperCa
HypoK
Iatrogène : Lithium ++
Premier signe apparaissant chez l’homme en cas d’hyperprolactinémie
Tb sexuels
V/F : Risque d’ostéoporose à long terme chez l’homme en cas d’hyperprolactinémie
Vrai => Secondaire à l’hypogonadisme induit par l’hyperprolactinémie
V/F : On peut rencontrer un syndrome méningé au cours d’une apoplexie hypophysaire
Vrai
V/F : Pas d’indication à un ttt par fludrocortisone en cas d’insuffisance corticotrope d’origine centrale
Vrai => Car fonction minéralocorticoïde conservée au niveau surrénalienne
V/F : Les parathyroïdes P3 sont situées au-dessous des parathyroïdes P4
Vrai
V/F : Un ttt transitoire par Aspirine peut-être proposé en cas de thyroïdite de De Quervain
Vrai => Aspirine/ AINS à but anti-inflammatoire pour diminuer les douleurs
V/F : Dans le cadre d’une scintigraphie à l’iode 123, une fixation thyroïdienne à 2h aux alentours de 12% est N
Vrai
V/F : Le gène de la ménine est un gène suppresseur de tumeur
Vrai => Donc inactivé en cas de NEM1
/!\ A contrario, le gène RET est proto-oncogène et il est donc activé dans les NEM2
V/F : Les adénomes hypophysaires non sécrétants sont le plus souvent des adénomes gonadotropes
Vrai
V/F : La malignité des tumeurs hypophysaires est rare
Vrai
V/F : L’envahissement d’un sinus caverneux par un adénome hypophysaire ne permet pas d’obtenir la guérison de manière chirurgicale
Vrai
Zone atrophiée au niveau surrénalien en cas de déficit corticotrope central
Zone fasciculée
V/F : La réalisation d’un caryotype est indiqué en cas de déficit gonadotrope périphérique chez l’homme
Vrai => Recherche notamment d’un syndrome de Klinefelter
Rôle de la CRH
Stimule la libération d’ACTH par l’hypophyse
Tests indiqués en cas de hypercorticisme central avec IRM et TDM thoracique N (3)
=> Objectif de différenciation d’un adénome hypophysaire vs tumeur sécrétrice d’ACTH :
- Test au CRH
- Test au dDAVP (Minirin = ADH)
- Freinage fort à la dexaméthasone
/!\ Une réponse positive/ freinage est en faveur d’une maladie de Cushing
Test de dernier recours permettant de différencier un adénome hypophysaire et une sécrétion ectopique d’ACTH devant un hypercorticisme central
Cathétérisme des sinus pétreux
Ac retrouvé dans le cadre d’une maladie d’Addison
Ac anti-21-hydroxylase => Retrouvé dans 80-90% des cas au début de l’évolution de la maladie
V/F : La supplémentation androgénique ne rétablit pas la spermatogenèse dans le cadre d’une insuffisance gonadotrope centrale
Vrai => En effet, la spermatogénèse dépend d’une stimulation des cellules de Sertoli par la FSH
V/F : Chez un patient atteint d’acromégalie, il y a un risque augmenté de lithiase urinaire
Vrai => Car acromégalie accompagnée sur le plan biologique d’une hyperCaU et hyperphosphorémie
Pathologie recherchée par une scintigraphie au MIBG
Phéochromocytome/ Paragangliome/ Neuroblastome
V/F : La scintigraphie à l’octréotide est utile pour l’exploration des tumeurs neuro-endocrines
Vrai
Molécules inhibant la sécrétion de LH et FSH (2)
Prolactine
ACTH
Hormones sécrétées par la post-hypophyse (2)
/!\ La post-hypophyse est un prolongement de l’hypothalamus, et sécrète :
- Vasopressine
- Ocytocine
V/F : Les anomalies morphologiques ne régressent pas après traitement dans le cadre d’une acromégalie
Vrai
Examens du bilan ophtalmologique à réaliser devant un adénome hypophysaire (4)
- Examen ophtalmologique complet
- Etude du CV par périmétrie dynamique
- Exploration de l’oculomotricité + Test de Lancaster
- Acuité visuelle
Pathologies endocriniennes pouvant être responsable d’un SIADH (3)
- Hypothyroïdie : centrale ou périphérique
- Insuffisance surrénalienne
- Insuffisance corticotrope
/!\ Levée d’inhibition de l’ADH par le cortisol ou les hormones thyroïdiennes périphériques
Taille définissant un macroadénome hypophysaire
> 10 mm
V/F : Le déficit en GH est le plus fréquent des déficits hypophysaires
Vrai => Car il est présent dès qu’une, au moins, des autres hormones antéhypophysaires est déficiente
V/F : L’atteinte visuelle chiasmatique est le plus souvent d’apparition progressive
Vrai
Pathologie avec une résorption transépendymaire visible sur l’IRM cérébrale
HTIC importante
=> Résorption transépendymaire correspond au passage du LCR à travers la paroi des ventricules
V/F : Devant un macroadénome hypophysaire entrainant des signes visuels, il existe une urgence chirurgicale
Vrai => Chirurgie par “voie basse”, donc en passant par les voies naturelles = fosse nasale/ sinus sphénoïdal/ selle turcique
V/F : La chirurgie par voie haute (volet intracrânien) dans l’adénome hypophysaire n’est réservée qu’aux lésions sans portion intrasellaire significative
Vrai
V/F : Les agonistes dopaminergiques sont surtout efficaces en cas de d’adénome à prolactine (prolactinome)
Vrai => Privilégier la chirurgie (voie basse = naturelle) en cas de macroadénome non sécrétant avec hyperPRL de déconnexion
V/F : Un hématome post-opératoire serait spontanément hyperdense sur un scanner cérébral
Vrai => TDM sans PCI
V/F : La pneumencéphalie est systématique après toute chirurgie crânienne par craniotomie
Vrai => P° atmosphérique > P° i-c
V/F : Une chirurgie hypophysaire par voie nasale peut favoriser le SAOS
Vrai
V/F : Un SAOS peut entraîner des tb de la libido
Vrai
V/F : Les adénomes hypophysaires agressifs peuvent représenter jusqu’à 15% de toutes les tumeurs hypophysaires
Vrai => Agressives si :
- Croissance rapide
- Résistance aux traitements usuels
- Récidives multiples
Âge indiquant une PEC bariatrique en cas d’obésité non amélioré par un suivi nutritionnel seul
18-60 ans