Item 151 : Infections broncho-pulmonaires communautaires Flashcards
Conditions d’âge entraînant l’hospitalisation d’un nourrisson atteint d’une bronchiolite (2)
Âge < 6 semaines
Prématurité < 34 SA
Critère de gravité alimentaire chez un nourrisson atteint d’une pathologie aiguë
Prise < 50% des rations alimentaires sur 24h
V/F : La présence de 3 épisodes de bronchiolites chez enfant de moins de 3 ans définit l’asthme
Faux => 2 épisodes avant un an si atopie ou 3 épisodes avant 1 an
Index cardio-thoracique N chez l’enfant
Nourrisson : 0.55
Enfant : 0.5
Signe radiologique en faveur d’une distension thoracique
Horizontalisation des côtes
Définition de la crise d’asthme sévère selon la FR et selon l’âge
2-5 ans : FR > 40/ min
5 ans : FR > 30/ min
Indication des anticholinergiques dans la PEC d’une crise asthme
Crise sévère pendant la 1ère heure
Indication des corticoïdes oraux dans la PEC d’une crise asthme (2)
Crise sévère => Systématique
Crise modérée => Le plus souvent
S de départ devant faire évoquer une infection à Légionelle devant une pneumopathie infectieuse (3)
Début progressif
Evolution vers une fièvre élevée > 40°C
Myalgies
V/F : Pas de transmission inter-humaine de la légionellose
Vrai => Pas d’isolement nécessaire
Caractéristiques bactériologiques de la légionellose
BGN intra-cellulaire
V/F : Dans 50% des pneumopathies à Légionelle, on a un tableau digestif associé
Vrai
V/F : La prescription de BDLA est CI avant 4 ans
Vrai
V/F : On considère que les EFR sont tout à fait indiqué pour toute pathologie sifflante après 6 ans avec une bonne participation à l’examen
Vrai
Signes d’orientation vers une légionellose en cas de pneumopathie (3)
Myalgies
Signes digestifs => Associés dans 50% des cas
Signes neurologiques
Anomalies biologiques en faveur d’une légionellose en cas de pneumopathie (4)
Cytolyse hépatique
Insuffisance rénale
Hyponatrémie
Rhabdomyolyse
V/F : Une auscultation pulmonaire N ne doit pas faire évoquer le diagnostic de bronchiolite (du moins en 1ère intention)
Vrai => Dans la bronchiolite, présence de sibilants/ crépitants
Définition de l’hyperlactatémie
Lactates > 2 mmol/ L
Définition d’un trouble de l’hématose
Valeur PaO2 non satisfaisante :
- Soit hypoxémie
- Soit valeur basse malgré oxygénothérapie importante
Moyens diagnostiques de légionellose en cas d’antigénurie négative (3)
PCR Legionella sur prlvmt respi
Culture Legionella (milieu spécifique) sur prlvmt respi
Sérologie Legionella : /!\ Long à obtenir
V/F : Devant une PAC grave, réalisation des 2 antigénuries même en cas de suspicion diagnostique en faveur de légionelle/ pneumocoque
Vrai => + Hémocultures et ECBC (si possible) au minimum
V/F : En cas de QT long dans le cadre d’une légionellose, arrêter les macrolides plutôt que les FQ
Vrai => Et ne surtout pas laisser les 2 en association
Moyens de transmission de la légionellose (3)
Contamination par inhalation d’aérosol d’eau contaminée :
- Réseaux d’eau chaude collectifs mal entretenus
- Climatisations/ Tours aéroréfrigérantes
- Système ttt d’air
V/F : Pas de contamination inter-humaine de légionellose
Vrai => Néanmoins tout de même MDO à ARS
Normes supérieurs des CPK
170 pour Femmes
195 pour Hommes
V/F : Pour imputer une IRA à une rhabdomyolyse, il faut CPK > 10N
Vrai => IRA par précipitation intra-tubulaire de myoglobine en cas d’élévation majeure des CPK
/!\ Néanmoins toute élévation des CPK = rhabdomyolyse
V/F : Une DEC peut-être à l’origine d’une HypoNatrémie (HIC)
Vrai => Par sécrétion d’ADH secondaire à l’hypovolémie induite par la DEC
Tb hydro-électrique le plus à risque de torsade de pointe
HypoK
Ttt de la torsade de pointe (2)
Supplémentation K : cause n°1
Isoprénaline : accélérer la FC
Eléments biologiques indiquant une hospitalisation en réanimation devant une pneumonie (5)
IRA Acidose sévère Thrombopénie < 100000/mm2 CIVD Leucopénie < 4000/mm3
V/F : Les pneumopathies à germes atypiques sont à risque de transmission inter-humaine
Vrai => Développement de micro-épidémies
V/F : Environ 30% des moins de 2 ans consultent au moins une fois par an pour bronchiolite
Vrai => Correspond à 400 000 - 500 000 consultations
Virus les plus souvent à l’origine de bronchiolites (2)
VRS : 30-70%
Rhinovirus : 20%
V/F : Coupe axiale = coupe transversale
Vrai => Et coupe coronale = coupe frontale
Examen paraclinique de 1ère intention en cas de suspicion de corps étranger bronchique
Radio de thorax de face
- En inspiration profonde/ forcée
- En expiration profonde/ forcée
V/F : On peut retrouver une déviation médiastinale en cas de corps étranger bronchique
Vrai => Conséquence d’une distension pulmonaire
Fréquence respiratoire en cas de corps étranger laryngé
Bradypnée (inspiratoire)
Principaux germes responsables de tableaux diarrhéiques cholériformes, toxiniques et non fébriles (2)
Choléra
S. aureus
Indications à la recherche de virus dans les selles (2)
Diarrhée de l’ID
Epidémie de diarrhées en collectivité
V/F : Un test spécifique de confirmation du caractère toxinogène est nécessaire pour porter le diagnostic de colite à C.difficile
Vrai => Dépistage par détection de la glutamine déshydrogénase (GDH) puis confirmation par un test spécifique = recherche de toxines
V/F : En cas de CD4 < 200 dans le cadre d’un VIH, indication à une prophylaxie de la toxoplasmose si la sérologie est positive
Vrai => ATBprophylaxie par cotrimoxazole
/!\ Si sérologie négative : RHD + contrôle annuel de la sérologie
V/F : Indication à une vaccination DTP tous les 10 ans chez les patients ID à partir de 25 ans
Vrai => Tous les 10 ans à partir de 65 ans en population générale
Principaux germes à l’origine d’une PAVM tardive (4)
Entérobactéries (dont groupe 3) +/- BLSE
Pseudomonas aeruginosa
SARM
Acinetobacter baumannii
V/F : Un pneumothorax peut survenir sous ventilation mécanique
Vrai => A l’origine d’une dégradation respiratoire sévère avec désaturation, P° pulmonaires trèas élevées et signes d’ICD (TJ +++)
C3G indiqué contre S. pneumoniae
Cefotaxime
/!\ Ceftazidime a mauvaise activité
V/F : Devant un épisode de DRA sans signe d’ICD, peu de risque d’EP grave/ pneumothorax compressif
Vrai => Idem pour décompensation cardiaque avec OAP
Définition d’un vomique
Présence d’un liquide marron intra-bronchique 2ndaire à la fonte purulente d’un foyer infectieux
=> Entraîne une dégradation respiratoire + signe d’ICD chez un patient avec une PAC sous ventilation mécanique
CAT devant un nodule pulmonaire indéterminé > 8 mm
TEP-TDM +/- prlvmt si +
/!\ Pas de TEP pour des tailles inférieures car nombreux faux négatifs pour nodules < 1 cm au TEP
V/F : Plus de 60% des patients ayant un syndrome métabolique ont un SAOS
Vrai
V/F : Plus de 60% des patients ayant une HTA résistante ont un SAOS modéré à sévère
Vrai
Examens à réaliser régulièrement dans le cadre du suivi d’une DICV (3)
TDM thoracique
EFR
Hémogramme
Principal effet de la dobutamine
B-1 adrénergique
V/F : L’Ac anti-monoclonal dirigé contre le VRS (Palivizumab) est utilisé en prophylactique (et non en thérapeutique)
Vrai => Chez les nourrissons à risque de morbi-mortalité élevée en cas de bronchiolite (prématurés, cardiopathies congénitales, maladies pulmonaires chroniques)
Examens utiles au diagnostic de coarctation aortique chez le nourrisson (2)
- Echo-doppler bidimensionnelle : rétrécissement aortique + hypertrophie de l’artère pulmonaire
- Angio TDM : coarctation aortique
Signes cliniques en faveur d’une coarctation aortique chez un nourrisson avec pouls fémoraux non perçus (5)
- Gradient tensionnel systolique entre le MS et MI > 20 mmHg
- Souffle systolique d’éjection au bord sternal sup G
- Difficultés et épuisement aux tétées
- Tachypnée et sueurs
- Hépatomégalie
Ttt disponibles dans le cadre d’une coarctation aortique du nourrisson (2)
- Perfusion de prostaglandine E1 en urgence pour rouvrir le canal artériel fermé (indication rare)
- Chirurgie/ Angioplastie par ballonnet avec ou sans pose de stent
V/F : Un mode de garde individuel avant 6 mois de vie est indiqué pour les enfants à risque sur le plan respiratoire
Vrai => Mesures de prévention concernant les infections respiratoires saisonnières
V/F : Indication à une hospitalisation dans le cadre d’une PAC chez un patient > 65 ans avec 1 FDR de gravité lié à son terrain (OH, tabac, comorbidité)
Vrai => Notamment en cas de comorbidité CV ou d’insuffisance d’organe chronique
/!\ Nécessité de 2 FDR liés au terrain chez le < 65 ans
V/F : Au cours de la pneumopathie à pneumocoque, l’opacité alvéolaire correspond à une condensation
Vrai => Opacité systématisée
V/F : Au cours d’une pneumopathie à pneumocoque, indication à une ATBthérapie par Augmentin chez le > 65 ans
Vrai => Voie PO pendant 7 jours
V/F : Les carcinomes à petites cellules sont des tumeurs volumineuses, localisées aux voies aériennes proximales et au médiastin
Vrai => Risque de compression extrinsèque de l’arbre bronchique et des syndromes de compression médiastinale
Définition de l’addiction oncogénique dans le cadre d’un cancer
Lorsqu’un seul oncogène est muté
V/F : Dans le DT1 de l’enfant, les auto-Ac n’ont pas un rôle pathogène direct
Vrai => Destruction des îlots B par destruction auto-immune liée à l’action de l’immunité cellulaire T
V/F : Dosage de FSH et de LH indiqué en cas de puberté précoce chez la fille
Vrai => Donc en cas d’un début de puberté < 8 ans
V/F : Le retard pubertaire simple est l’étiologie la plus fréquente de retard pubertaire du garçon
Vrai
V/F : Un caryotype est indiqué dans le bilan de 1ère intention du retard pubertaire chez la fille
Vrai => Recherche d’un syndrome de Turner
/!\ Pas d’indication chez le garçon
V/F : Pas de dosage à un instant T de la GH
Vrai => Car sécrétion pulsatile toutes les 7-8 minutes
/!\ Utilisation de test de stimulation/ freinage
V/F : Le craniopharyngiome se développe dans/ juste au-dessus de la selle turcique
Vrai
Durée incubation de la bronchiolite
2-8 jours
V/F : La simple présence de signe de lutte respiratoire ne constitue pas un critère de gravité de la bronchiolite
Vrai => Leur intensité constitue un facteur de gravité
Diagnostic à évoquer impérativement devant une dyspnée avec tachycardie et hépatomégalie chez le nourrisson
Myocardite aiguë
V/F : En cas d’hospitalisation d’une bronchiolite, indication systématique d’une radio de thorax
Vrai => En cas de bronchiolite sans signe de gravité, PEC en ambulatoire pas d’examen complémentaire indiqué
Principaux signes radios de la bronchiolite aiguë (3)
Distension thoracique
Atélectasie
Foyer de surinfection pulmonaire
V/F : En cas d’hospitalisation d’une bronchiolite, indication à un isolement gouttelette
Vrai => Gouttelette pour le VRS
Principaux germes responsables de surinfection de bronchiolite chez le nourrisson (3)
Pneumocoque
S. aureus
Strepto groupe A
=> Indication à un ttt par Amoxicilline ou Augmentin
V/F : Une bronchiolite aiguë avec DRA extrême peut nécessiter un recours à la VNI
Vrai => Dans ce cas, indication à une hospitalisation en USI/ réanimation
Rythme d’administration du Palivizumab
Commencement lors début présumé de la saison épidémique puis 1 injection/ mois pendant la période à risque d’infection par le VRS
Indications à la réalisation du Palivizumab (3)
- Enfants nés < 32 SA avec dysplasie pulmonaire si :
=> Âge < 6 mois au début de l’épidémie
=> Âge < 2 ans + nécessité d’un ttt à visée respiratoire dans 6 mois précédents - Enfants atteints d’une cardiopathie congénitale hémodynamiquement significative
Complication la plus fréquente de la pneumopathie de l’enfant
Pleurésie purulente
V/F : Seule la radio de thorax permet d’affirmer le diagnostic de pneumonie aiguë
Vrai => Suspecter devant une toux fébrile avec 1 des critères parmi les suivants :
- Augmentation FR
- Présence de signes de lutte
- Anomalies à l’auscultation pulmonaire
V/F : Un âge < 6 mois est un critère de gravité de pneumonie aiguë
Vrai
Caractéristiques de l’interrogatoire faisant évoquer une pneumonie à mycoplasme chez l’enfant (3)
Âge > 3 ans
Contexte épidémique : contage …
Mode d’évolution progressif
Principaux signes pouvant être associés à la pneumonie à mycoplasme (4)
- Conjonctivite
- Erythème polymorphe : 2nde cause derrière infection à HSV
- Myalgies
- Anémie hémolytique
V/F : L’antigénurie pneumocoque a peu d’intérêt avant l’âge de 5 ans
Vrai
Méthodes de recherche du mycoplasme, si celle-ci est indiquée (2)
PCR sur sécrétions nasopharyngées
Sérologie mycoplasme
Examens à réaliser sur le liquide pleural en cas de pleurésie purulente chez l’enfant (2)
Culture
Ag pneumococcique
+/- PCR ADNr 16S => Si culture négative
V/F : Réévaluation systématique de toute pneumonie aiguë de l’enfant à 48-72h du début du ttt
Vrai
V/F : Pas de recommandation d’isolement particulière en cas de pneumonie à mycoplasme
Vrai => Idem pour le pneumocoque, donc pas d’isolement dans la pneumonie de l’enfant
V/F : Devant toute pneumonie aiguë de l’enfant, indication à une ATBthérapie
Vrai
Profil de résistance du mycoplasme
Resistance naturelle aux B-lactamines
=> Sensibilité constante aux macrolides
Ttt de la pneumonie aiguë de l’enfant < 3 ans sans signe de gravité
Amoxicilline 80-100 mg/ kg/ jour pendant 7 jours
+/- acide clavulanate en cas d’absence de vaccination pour l’H. influenzae
Ttt de la pneumonie aiguë de l’enfant > 3 ans sans signe de gravité
- Evocateur pneumocoque : Amoxicilline 80-100 mg/ kg/ jour (max 3g/ jour) pendant 7 jours
- Evocateur mycoplasme : Macrolides
/!\ En cas de doute, privilégier l’Amoxicilline car le pneumocoque reste le germe le plus redouté
Germes à mettre dans le spectre de l’ATBthérapie en cas de pleurésie purulente chez l’enfant (2)
ATBthérapie forte dose par voie IV ciblant :
- Pneumocoque
- Staph doré
- Strepto A
V/F : En cas de pleurésie purulente, la fièvre peut-être présente pendant 7-10 jours
Vrai => Vs 24-48h pour pneumocoque et 3-5 jours pour pneumonies virales
V/F : La persistance de la fièvre lors de la réévaluation d’une pneumonie aiguë chez l’enfant, impose la réalisation d’une radio de thorax avec hémocultures et NFS-CRP
Vrai => Principal cause de persistance de la fièvre :
- ATBthérapie inadaptée
- Mauvaise compliance thérapeutique
- Pleuropneumopathie infectieuse/ abcès
- Dd
CAT en cas de fièvre persistance après 48-72h d’une ATBthérapie dans une pneumonie aiguë avec bilan de contrôle N
Changement ATB : Amoxicilline => Macrolides
V/F : Après une pneumonie aiguë, normalisation du cliché thoracique en 1 mois
Vrai => Au long cours, risque d’hyperréactivité bronchique résiduelle avec toux prolongée dans la pneumonie à mycoplasme