Item 153 : Infections ostéo-articulaires Flashcards
Signes radiographiques en faveur d’une infection de prothèse (5)
- Présence d’un séquestre : liseré clair et étendu autour du matériel
- Zones d’ostéolyse floues et mal définies
- Réaction périostée extensive circonférentielle
- Présence de gaz intra-articulaire
- Mobilisation/ Fracture du matériel d’ostéosynthèse
Pathogène le plus souvent responsable d’infection de prothèse ostéoarticulaire
Staphylocoque à coagulase négative
ATB à bonne diffusion osseuse (5)
Rifampicine Cyclines FQ Acide fusidique Clindamycine
V/F : On retrouve souvent des rachialgies S au cours d’une spondylodiscite
Vrai
V/F : Un refus de rester assis oriente cliniquement vers une spondylodiscite
Vrai
V/F : Un flessum clinique est souvent retrouvé à l’examen clinique d’une arthrite septique
Vrai
Germe le plus fréquent au cours des IOT de l’enfant < 6 ans
Kingella kingae
Germe le plus fréquent au cours des IOT de l’enfant
Staph aureus : 50% des cas
/!\ Le plus fréquent chez < 6 ans est Kingella kingae
Caractéristiques extra-articulaires en faveur d’une arthrite septique à gonocoque (2)
Atteinte des gaines ténosynoviales des mains/ pieds
Pustulose péri-articulaire
Durée du ttt par Colchicine lors d’une première poussée de crise de goutte avec introduction d’Allopurinol
6 mois => Et introduction d’Allopurinol 2 semaines après le début du ttt par Colchicine
Intérêt du seuil thérapeutique de l’acide urique à 360 µmol/ L dans le cadre d’une goutte
Seuil de saturation du plasma en urate de sodium à 35°C
=> Donc si ce seuil est atteint et conservé il n’y aura pas de nouveaux dépôts de cristaux d’urate de sodium et ceux en place seront dissous
V/F : La consommation de bière augmente la c° sanguine en acide urique
Vrai => Cas aussi des bières sans alcool et des alcools forts
ATB strictement CI en association à la Colchicine
Macrolides et apparentés (lincosamides)
V/F : Pas d’arthropathie microcristalline en pédiatrie
Vrai => Donc pas de recherche de cristaux en cas de ponction articulaire
ATBthérapie en cas d’IOT à Kingella kingae
Amoxicilline
V/F : La synovite aiguë transitoire touche préférentiellement les garçons
Vrai => Entre 3 et 8 ans
Principales causes de carence martiale chez le nourrisson (3)
Syndrome de malabsorption
Alimentation lactée exclusive prolongée
Diverticule de Meckel (par saignement chronique)
Lieu d’injection du vaccin BCG
Intra-dermique
V/F : Chez l’enfant, des arguments pour une MICI sans retard de croissance staturo-pondéral oriente vers une RCH plutôt que vers un Crohn
Vrai => Car pas de malabsorption dans la RCH (a noter que retard de croissance quand même possible dans la RCH mais de manière moins marquée)
V/F : Les staphylocoques blancs rencontrés en pathologie sont classiquement plus résistants aux antibiotiques que les staphylocoques dorés
Vrai
V/F : La modification conformationnelle de la protéine virale gp120 permet au VIH de se fixer aux corécepteurs CXCR4 ou CCR5
Vrai
Signes physiques permettant d’affirmer la présence d’un épanchement intra-articulaire du genou (2)
Disparition des méplats
Choc rotulien
V/F : Les calcifications des parties molles de la goutte sont radiotransparentes
Vrai => Donc la plupart du temps, radio N dans le cadre d’une goutte
V/F : L’injection intra-articulaire de corticoïdes est très efficace dans le cadre d’une arthropathie microcristalline
Vrai => /!\ Strictement CI tant qu’une infection (arthrite septique ++++) n’a pas été éliminé
Principal mécanisme de l’hyperuricémie à l’origine de la goutte
Diminution de l’excrétion rénale d’acide urique (Génétique, vieillissement, IRC, iatrogène avec les diurétiques notamment)
=> Cause dans 90% des cas
Causes rares de goutte à évoquer en absence d’hyperuricémie (2)
Déficit enzymatique
Syndrome lymphoprolifératif/ myéloprolifératif
Indications à un ttt prolongé d’une spondylodiscite (2)
Ttt de 6-12 mois (vs 6 semaines) :
- Tuberculose
- Brucellose
V/F : On observe rarement des signes généraux en cas de tumeur osseuse primitive
Vrai => Signes généraux seraient plus en faveur d’une arthrite inflammatoire ou infectieuse
Examen complémentaire de 1ère intention pour le diagnostic de la maladie des griffes du chat
Sérologie B. henselae
Ttt indiqué pour la maladie des griffes du chat
Azithromycine
V/F : Les macrolides sont des inhibiteurs enzymatiques
Vrai
V/F : Les macrolides peuvent être prescrit chez la femme enceinte
Vrai => Quel que soit le terme de la grossesse
/!\ Notamment pour le ttt de la toxoplasmose via spiramycine
V/F : Une sérologie henselae négative n’élimine pas le diagnostic de maladie des griffes du chat
Vrai
V/F : Une infection de prothèse peut être tardive et aigu à la fois
Vrai => Précoce si apparition des S < 3 mois depuis la pose de la prothèse et tardive si > 12 mois
/!\ Infection prothèse aigu si S durent depuis < 4 semaines, indépendamment de la date de la pose de prothèse et sinon chronique si > 4 semaines
Indication à changer les pièces mobiles d’une prothèse en cas d’infection
En cas d’infection de prothèse précoce
/!\ Donc infection < 3 mois après la pose de la prothèse
V/F : Aucun examen utile au diagnostic d’infection de prothèse aiguë
Vrai => D’autant plus si infection précoce (par rapport à la date d’opération)
V/F : Pas de bursite possible après la pose d’une prothèse articulaire
Vrai => Car retrait de la membrane synoviale
/!\ Crise de goutte et de chondrocalcinose possible
V/F : Pas de sur-risque de poussée de PR durant la grossesse
Vrai => Mais risque augmenté au cours du post-partum
V/F : La survenue d’une PR est favorisée par la présence du HLA-DR4
Vrai
V/F : Au sein de la synovite rhumatoïde, les macrophages présentent des peptides antigéniques aux LT
Vrai
V/F : Les LB sont activés par les LT CD4+ au sein de la synovite rhumatoïde
Vrai
V/F : Les LB activés se différencient en plasmocytes qui produisent du facteur rhumatoïde
Vrai
Examen d’imagerie indiqué dans le bilan de suivi du ttt d’une spondylodiscite
Radiographies du rachis à 3 mois pour :
- S’assurer de l’absence de progression structurale
- Discuter le retrait du corset
/!\ Pas d’indication à une nouvelle IRM, car signes persistants au minimum pendant 1 an
V/F : On retrouve fréquemment des entérobactéries, et notamment E. coli au cours des spondylodiscites infectieuses
Vrai => Egalement souvent staph ou strepto
V/F : Une IRM typique peut suffire à poser le diagnostic de spondylodiscite infectieuse
Vrai => Mais nécessité de ponction biopsie vertébrale tout de même pour culture et recherche du germe si hémocultures négatives
V/F : La raideur du rachis s’observe aussi bien dans les pathologies mécaniques qu’inflammatoires
Vrai
V/F : En l’absence de critères de gravité du sepsis, l’ATBthérapie d’une spondylodiscite ne doit être initiée qu’après documentation
Vrai => Hémocultures en 1ère intention et prélèvements biopsiques disco-vertébraux en cas de négativité des hémocultures
V/F : Analyse biochimique non réalisable sur une biopsie disco-vertébrale
Vrai => Réalisation d’un examen direct, culture bactérienne, anatomopathologie et recherche de mycobactéries
/!\ Pour augmenter la rentabilité de la biopsie, celle-ci doit concerner disque et corps vertébral avec idéalement 3 biopsies dans chaque site
V/F : Indication à des hémocultures après la ponction disco-vertébrale
Vrai
V/F : Dans la spondylodiscite, indication à un repos au lit tant que persiste la douleur
Vrai
V/F : La prescription de rifampicine nécessite la surveillance du bilan hépatique
Vrai
V/F : Le risque de déséquilibre des AVK sous rifampicine est majeur
Vrai
V/F : Devant une infection de site opératoire à J14 d’une chirurgie pour fracture ouverte, la principale cause est une contamination par la plaie/ per opératoire
Vrai
Mesures permettant de réduire le risque de syndrome des loges devant une fracture déplacée (2)
- Immobilisation : Stabilise les fragments qui déchirent les chairs et réduit l’hémorragie osseuse et musculaire
- Chirurgie : Permet évacuation d’un possible hématome + une stabilisation au long cours
V/F : Seule une biopsie osseuse positive permettra de confirmer le diagnostic d’ostéite
Vrai => Toutefois, un contact osseux à l’examen de la plaie au stylet a une bonne VPP d’ostéite