Item 148 : Méningites et méningo-encéphalites Flashcards
Personnes pour qui une antiobioprophylaxie par Rifampicine est indiquée (2)
Par rapport à la personne infectée :
- Contact > 1h avec distance < 1m
- Personnes vivants sous le même toit
Définition du signe de Kernig
L’impossibilité de fléchir les cuisses sans fléchir les genoux
Définition du signe de Brudzinski
Une flexion involontaire des membres inférieurs à la flexion de la nuque
V/F : Le hoquet CI la réalisation d’une PL avant d’avoir fait un TDM cérébral
Vrai => Signe d’engagement
Principale cause de méningite chez le patient splénectomisé
Pneumocoque
V/F : Entre 15 et 24 ans, 90% des méningites sont secondaires à une infection par le méningocoque
Vrai
Germe à l’origine d’une méningite avec le pronostic le plus grave
Pneumocoque : 50-90% des cas
Première cause de méningite bactérienne chez le nourrisson
Haemophilus influenzae => Idem chez l’enfant < 6 ans non vacciné
Cas où la corticothérapie n’est pas indiquée dans la méningite (2)
ID
ATB déjà débutée
Principale séquelle des méningites à pneumocoque
Surdité
V/F : Une hypogammaglobulinémie IgM oriente vers un asplénisme
Vrai => Avec thrombocytose et corps de Jolly érythrocytaire
V/F : 72% des sd post-PL se résolvent dans les 7 jours en l’absence de ttt
Vrai => Pas de blood patch en 1ère intention, uniquement antalgiques de palier 1
ATB à bonne diffusion osseuse (8)
Fluoroquinolone Rifampicine Acide fusidique Clindamycine Cyclines/ Daptomycine à forte dose
V/F : Les méningites à pneumocoques ne sont pas contagieuses
Vrai => Pas d’isolement ni d’ATBprophylaxie
Caractéristiques du LCS en cas de méningite carcinomateuse (3)
Protéinorachie élevée > 1 g/ L
Hypoglycorachie
Formule lymphocytaire
Isolement nécessaire en cas de méningite à méningocoque
Isolement respiratoire goutelette
V/F : Le syndrome de Gayet-Wernicke peut se rencontrer chez les patients dénutris ou qui vomissent beaucoup +++
Vrai => En plus des OH chroniques
Indications à la réalisation d’un TDM cérébral de contrôle après la PEC initiale (PL/ ATB) d’une méningite purulente (4)
- Abs d’amélioration/ évolution défavorable après 48-72h d’ATBthérapie
- Méningite à germe inhabituel => Non méningo/ pneumo
- Atcd de TC/ suspicion de brèche ostéo-méningée
- Méningite à pneumocoque compliquant une sinusite/ otite/ mastoïdite/ sans porte d’entrée retrouvée
Ac à rechercher en cas de suspicion d’encéphalite auto-immune (3)
- Ac anti-neuronaux = Ac anti-Hu
- Ac anti-canaux potassiques voltage dépendant = Ac anti-VGKC
- Ac anti-NMDA
Agents bactériens responsables de méningites bactériennes chez le nouveau-né < 3 mois (4)
Strepto groupe B
E. coli
Méningocoque
Listeria
Localisation principale de l’atteinte de la méningite tuberculeuse
Basilaire
Glycorachie N
Glycorachie > 2/3 Gly sanguine
Topographiedes tumeursdu système nerveux central chez l’adulte entre sous-tentoriel/ sus-tentoriel/ médullaire
85 %siègent au niveau sus-tensoriel
10 %siègent au niveau sous-tensoriel
5 %siègent au niveau médullaire
Caractéristiques cliniques de la méningite carcinomateuse (4)
- Sd méningé souvent en arrière-plan
- Atteinte pluriradiculaire
- Atteinte des nerfs crâniens => Facial, oculomoteurs et auditif
- Manifestations encéphalitiques fréquentes
V/F : Toute néoplasie cérébrale irradiée apparaît avec des calcifications
Vrai
PEC des sujets contacts à une méningite à Haemophilus (2)
Antibioprophylaxie par rifampicine PO
Vaccination si sérogroupe B
1ère cause de méningite aigüe lymphocytaire
Entérovirus => 1ère cause virale de méningite
/!\ Premier entérovirus est : Echovirus
V/F : 10 % des patients ayant présenté un AIT vont présenter un AVC
Vrai
V/F : 30 % des patients ayant un AVC sont précédés d’un AIT
Vrai
Localisation de la zone de Broca
Pied de la 3ème circonvolution frontale
Localisation de la zone de Wernicke
Temporale postérieur
S en lien avec une atteinte de l’artère cérébrale antérieure (2)
/!\ Différent de l’atteinte d’une artère du territoire antérieur
- Déficit moteur à prédominance crurale
- Sd frontal
Indications à la réalisation d’un TDM avant la PL en cas de suspicion de méningite chez un enfant (2)
- Signe de localisation ou d’engagement
- Crise épileptique partielle/ généralisée chez > 5 ans
- Crise épileptique partielle chez < 5 ans
Ttt en cas de méningo-encéphalite lymphocytaire en attendant la documentation bactériologique/ virologique via la PL (2)
Aciclovir IV
Amoxicilline IV
V/F : Tout polytraumatisé doit toujours être considéré comme un traumatisé rachidien jusqu’à preuve du contraire
Vrai => Donc transport en décubitus dorsal dans ce contexte
Diagnostic à évoquer devant un pneumopéritoine
Perforation d’organe creux
=> Par ordre de fréquence : grêle > colon > duodénum > estomac
Diagnostic à évoquer devant une inflammation cutanée dans les suites d’une morsure (chien/ chat)
Pasteurellose => D’autant plus que la durée d’incubation est courte
V/F : Pasteurella est un BGN commensal de la cavité buccale des chiens/ chats
Vrai
ATB probabiliste de la pasteurellose
Augmentin
=> Amoxicilline si identification microbiologique
V/F : Pasteurella est habituellement sensible à l’amoxicilline
Vrai
V/F : Clostridium tetani est un bacille Gram positif anaérobie
Vrai
Ttt en cas de morsure par un animal atteint de la rage (2)
Vaccination antirabique en plusieurs injections
Ig spécifiques anti-rabique
Taux de mortalité tous âges confondus de la méningite à pneumocoque
30%
Mécanisme d’action de la Ceftriaxone
Inhibe la synthèse de la paroi bactérienne
Délai maximale pour introduire une corticothérapie en association aux C3G dans le cadre d’une méningite
12h après le début de l’antibiothérapie
V/F : Une ATBthérapie par ceftriaxone IV est un facteur de colonisation digestive par des entérobactéries BLSE
Vrai
V/F : Le vaccin contre la grippe saisonnière en France contient 4 souches de virus grippal
Vrai
V/F : L’effacement des bords du coeur est un signe de gravité radiologique de la MMH
Vrai => Pathologie évoquée devant présence un microgranité bilatéral avec un bronchogramme aérique chez l’enfant prématuré avec DRA
V/F : L’interféron alpha dans le LCR peut être augmenté en cas d’encéphalite à HSV/ VZV
Vrai => Avec hyperlymphocytose du LCR
V/F : L’EEG est un examen essentiel au diagnostic d’encéphalite
Vrai => Peut permettre de montrer très précocement des anomalies en cas d’encéphalite
V/F : Une IRM cérébrale est toujours indiquée lorsqu’on suspecte une épilepsie symptomatique
Vrai => Notamment pour préciser la topographie des lésions séquellaires éventuelles
Posologie d’Aciclovir recommandée dans l’encéphalite herpétique de l’enfant
500 mg/ m2/ 8h par voie IV pendant 15-21 jours
Résultats du LCR en faveur d’une encéphalite en cas de tableau clinique évocateur (3)
Hyperprotéinorachie : > 0,4 UI/ L
Hypercytorrachie : > 5 éléments/ mm3
LCR N
/!\ Anomalies peuvent survenir seulement au bout de plusieurs jours (4 à 6) et demeurer discrètes
Ttt de référence de l’épilepsie-absence de l’enfant
Ethosuximide
=> Valproate de sodium peut être utilisé en 2nde intention
V/F : Devant une infection néonatale bactérienne précoce, indication à adjoindre des aminosides à l’ATBthérapie de base
Vrai => Par exemple dans la méningite à E. coli, ttt par C3G IV + Aminosides IV
V/F : Dans l’épilepsie-absence, les crises sont facilement entraînées par une hyperpnée
Vrai
V/F : La récidive d’une crise convulsive dans le cadre d’une crise hyperthermique la classe en complexe
Vrai
V/F : Indication à une PL chez le nourrisson < 9 mois en cas de convulsion fébrile quelque soit le tableau fébrile associé
Vrai => Crainte d’une méningite purulente importante
Eléments de mauvais pronostic de la méningite bactérienne (6)
- Retard à la mise en route d’un traitement ATB bactéricide ;
- Âge : nourrisson
- Germe causal = pneumocoque ;
- Gravité du tableau neurologique initial
- Existence d’un collapsus associé => Choc septique
- Faible réaction cellulaire/ Hypoglycorachie/ Hyperprotéinorachie
Posologie des C3G dans la méningite à pneumocoque
300 mg/ kg/ jour pendant 10-14 jours
V/F : La négativité de la PCR HSV dans le LCR après 96h permet d’exclure une encéphalite herpétique et d’arrêter le traitement par aciclovir
Vrai => Donc indication à une nouvelle = PCR HSV doit sur une seconde PL à 96h du début des signes en l’absence de diagnostic étiologique
1ère cause de méningo-encéphalite
HSV1
1ère cause de méningite
Entérovirus
Indications à une imagerie cérébrale de contrôle dans un contexte de méningite (4)
- Evolution clinique défavorable à 48-72h
- Méningite à germe inhabituel autre que pneumocoque ou méningocoque
- Atcd TC/ suspicion brèche
- Méningite à pneumocoque 2ndaire otite/ sinusite/ mastoïdite ou sans porte d’entrée retrouvée
/!\ Indications différentes pour la PL de contrôle
Indications à une PL de contrôle dans un contexte de méningite (3)
- Evolution clinique défavorable à 48-72h
- CMI pneumocoque < 0.5 (Méningite à PSDP)
- Méningite à germe atypique, autre que méningocoque, pneumocoque, listeria ou haemophilus
ATB débutée en cas de méningo-encéphalite à liquide claire (2)
Considérée comme herpétique ou listérienne et donc association :
- Aciclovir IV
- Amoxicilline IV
ATB débutée en cas de méningo-encéphalite à liquide claire (2)
Considérée comme herpétique ou listérienne et donc association :
- Aciclovir IV
- Amoxicilline IV
Indications à une imagerie cérébrale avant la PL dans la suspicion de méningite chez l’enfant avec signes épileptiques (2)
- Crise épileptique partielle/ généralisée après 5 ans
- Crise épileptique partielle avant 5 ans
Germe le plus fréquent entre 2 et 12 mois dans les méningites bactériennes
Pneumocoque
=> Ensuite entre 1 et 24 ans : prédominance méningocoque
Sérogroupe prédominant pour les méningites à méningocoques
B : 2/3 des cas
Principal germe des méningites bactériennes du nourrisson < 2 mois
Streptocoque groupe B
/!\ E. coli arrive en 2ème
Diagnostic à évoquer systématiquement devant un nourrisson fébrile geignard et hypotonique
Méningite
Nombre de cellules du LCR entraînant un liquide trouble
> 200/ mm^3
Caractéristique Gram de Listeria
BGP
V/F : En cas d’examen du LCR négatif chez l’enfant, indication à réaliser une PCR pneumocoque et méningocoque dans le LCR
Vrai => Egalement indication au test immunochromatographique BinaxNOW : détection pneumocoque très sensible
Données en faveur de l’origine bactérienne d’une probable méningite (4)
Liquide purulent
Hypoglycorachie franche : < 0.4 * Gly plasmatique
Hyperprotéinorachie > 0,8 g/ L
SIB franc : augmentation PNN, CRP et PCT
V/F : Posologie des C3G dans les méningites à pneumocoque > à celle des méningites à méningocoque
Vrai => Dose plus élevés et durée également
/!\ On parle de doses méningées dans la méningite à pneumocoque
V/F : Indication à un ttt antiépileptique en prévention secondaire dans la méningite
Vrai => Pas de bénéfice démontré en prévention primaire
Rythme de surveillance par audiométrie/ PEA/ audiogramme conventionnel après une méningite de l’enfant aS
J15 épisode aigu
Puis tous les 3 mois pendant 1 an
Indication à une imagerie rochers et labyrinthique après une méningite chez l’enfant
Hypoacousie précoce
/!\ Consultation en ORL associée aux imageries
Principale interaction médicamenteuse de la Rifampicine
COP
Âge de survenue préférentielle des méningite à entérovirus
Entre 5 et 14 ans
=> Surtout dans un contexte épidémique
Origine probable d’une méningite en cas d’interféron alpha augmenté dans le LCR
Virale
Dosage utile dans le LCR pour éliminer une origine bactérienne devant une probable “méningite décapitée”
PCR ARN 16S => Positive dans les étiologies bactériennes
V/F : Indication à une imagerie cérébrale systématique en cas de signes d’encéphalite
Vrai => Avec IRM cérébrale
/!\ Indication également à un EEG qui peut montrer : aspect ralenti avec ondes lentes périodiques/ pointes-ondes fronto-temporales
V/F : On peut avoir le développement d’une méningo-encéphalite secondaire à un épisode viral
Vrai => On parle d’ADEM (= encéphalite post-infectieuse/ inflammatoire)
/!\ Ttt les plus efficaces : Anti-inflammatoires, notamment corticoïdes
V/F : Prescription d’Aciclovir en urgence devant un tableau d’encéphalite
Vrai => Et pendant 96h au minimum : Le temps de 2 PCR HSV dans LCR négative avec 48h minimum entre les 2 PCR
Aspects EEG fortement évocateur d’encéphalite (2)
- Aspect ralenti
- Ondes lentes périodiques/ Pointes-ondes fronto-temporales
Durée de ttt de l’encéphalite herpétique chez l’enfant
Aciclovir IV 500 mg/ m^2/ 8h pendant 15-21 jours