PHYSIOPATH - BASES - MODULE 1 Flashcards

1
Q

Physiopathologie

A

La physiopathologie est la discipline de la biologie qui traite des dérèglements de la physiologie, c’est-à-dire du fonctionnement anormal de l’organisme.
Elle étudie les mécanismes responsables des signes cliniques et/ou paracliniques au cours d’un processus pathologique dont le traitement est médical, chirurgical et/ou diététique.
L’étude physiopathologique d’une maladie permet donc, non seulement de mieux en comprendre les signes cliniques et paracliniques, mais aussi d’envisager les mécanismes par lesquels un traitement pourrait rétablir les fonctions normales de l’organisme.

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2
Q

Etiologie

A

étude des causes d’une maladie.

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3
Q

Pathogénie

A

Pathogénie : étude des mécanismes entraînant le déclenchement et/ou l’évolution d’une maladie.

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4
Q

Etiopathogénie

A

Etiopathogénie : étude des mécanismes qui font, qu’à partir d’une cause identifiée, il y a déclenchement et/ou évolution d’une maladie.

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5
Q

Epidémiologie

A

Épidémiologie : discipline qui se rapporte à la répartition, à la fréquence et à la gravité des états pathologiques dans une population donnée

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6
Q

Prévalence

A

Prévalence : nombre de personnes atteintes d’une maladie à un moment donné dans une population définie.

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7
Q

Incidence

A

Incidence : nombre de nouveaux cas d’une maladie dans une période donnée pour une population définie.

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8
Q

Sex ratio

A

Sex ratio : rapport entre le nombre d’hommes et de femmes atteints d’une même maladie.

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9
Q

Sémiologie

A

Sémiologie : étude des signes cliniques et/ou paracliniques d’une maladie, ce qui permet d’orienter le diagnostic puis l’évolution d’une pathologie. Le recueil des signes se fait par l’examen clinique et paraclinique du patient.

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10
Q

Signes cliniques

A

Signes cliniques : manifestations d’une pathologie identifiées par le médecin lors de l’examen clinique

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11
Q

Syndrome

A

Syndrome : étymologiquement, syndrome signifie « conjonction » ou « réunion d’éléments distincts ».
C’est un ensemble de symptômes et/ou de signes cliniques et paracliniques, qui se produisent simultanément.

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12
Q

Comorbidités

A

Comorbidités : désigne la présence de maladies et/ou divers troubles aigus ou chroniques s’ajoutant à la maladie initiale (par exemple : avoir un diabète et de l’hypertension, avoir un diabète et être infecté par la Covid-19). À noter que ces maladies “secondaires” peuvent être directement dues à la première ou ne pas avoir de liens apparents avec celle-ci. Le diabète est une maladie présentant une forte comorbidité : il est fréquent que d’autres maladies y soient associées.

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13
Q

Diagnostic

A

Diagnostic : démarche par laquelle le médecin détermine la pathologie dont souffre le patient, permettant de proposer un traitement. Pour cela il recueille les éventuels symptômes exprimés par le patient, les signes cliniques et paracliniques. Il recherche les causes de l’affection (étiologie).

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14
Q

Pronostic

A

Pronostic : estimation du devenir d’un patient.

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15
Q

Préfixes

A

Préfixes Signification Exemples
adéno
glande
angio
vaisseau
brady
lent
coelio
cavité abdominale
laparo
abdomen
odyno
douleur
algie
douleur
ectasie
dilatation
ectomie
ablation, exérèse
émèse
vomir
ite
inflammation
mégalie
grand, augmentation de volume
métrie
mesure
oxie
oxygène
pathie
maladie
pénie
déficience, carence
pepsie
digestion
phagie
manger
plasie
croissance du nombre de cellule d’un organe
rrhée
écoulement
tomie
coupe, incision, ouverture
trophie
croissance du volume d’un organe
stomie
abouchement d’un conduit naturel vers l’extérieur
adénopathie (maladie de glandes) || adénocarcinomes (cancer épithélial glandulaires)
angiogénèse (développement des vaisseaux)
bradytardie
coloscopie
celioscopie
cholécystite (inflammation de la vesicule biliaire) || cholérèse (synthèse de la bile)
coproculture
dyspnée || dyspagie (gène à la déglutation) || dysgusie (fonction anormale du goût)
endométrie
hyperthyroide || hyperglycémie || hyperphagie (manger en trop grande quantité)
Hypothermie
intramusculaire
extracorporel
polyurie (volume des urines plus important que la normale - diabete)
laporothomie (incision dans l’abdomen)
microangiopathie
macroangiopathie (maladie des gros vaisseaux - artheriosclérose)
(maladie des petits vaisseaux)
odynophagie (gène de la déglutition)
précharge (volume du sang dans le coeur à la fin du remplissage)
postcharge (pression que l’on doit vaincre pour ouvrir la valve sigmoide)
tachycardie
antalgie : contre la douleur
cholectectasie (méga colon)
gasectomie || oesophagectomie
hématémèse (ulcère, cancers)
natrémie
protéinurie || glycosurie || cétonurie (synthèse de cc trop importante)
échographie
péritonite || pancréatite
oncologie
phmétrie (pour les personnes avec des reflux)
angiome
hépathomégalie
hypoxie (dans les tissus)
colopathie
insulinoénie || sarcopénie (cq de la dénutrition)
dyspepsie
hyperphagie
dysplasie || hyperplasie (obésité)
hypertrophie
abdoplastie || angioplastie || valvuloplastie
dispnée
hémoragie
aénorhée
coloscopie
laprotomie
gastrostomie || iléostomie

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16
Q

Objectif Interrogatoire

A

Recueillir des info

17
Q

Obj examen clinique

A
  • l’élaboration du diagnostic ;
  • la prescription d’un traitement médical et d’éventuels examens complémentaires.
18
Q

Obj examen paracliniques

A

*d’affirmer ou d’infirmer le diagnostic clinique, ou de l’établir ;
* de mettre en place un traitement ;
* de surveiller l’évolution d’une pathologie, l’efficacité du traitement et les éventuels effets secondaires.

19
Q

Différents examens biologiques

A

glycémie, glycosurie, hémoglobine glyquée (HbA1c) ;
* bilan lipidique : aspect du sérum, LDL et HDL-cholestérol, cholestérol total, triglycéridémie ;
* ionogramme : natrémie, kaliémie, calcémie, bicarbonatémie, phosphatémie, magnésémie ;
* bilan martial : fer sérique, ferritine, transferrine ;
* bilan rénal : urémie, créatininémie, clairance de la créatinine, uricémie, protéinurie ;
* dosage des protéines de l’inflammation : protéine C réactive (CRP), fibrinogène ;
* dosage des protéines plasmatiques : albuminémie, préalbuminémie, taux de prothrombine (TP) ;
* dosage des enzymatiques plasmatiques : transaminases, Gamma GT, phosphatases alcalines ;
* électrophorèse des protéines plasmatiques ;
* bilirubinémie ;
* bilan thyroïdien : TSH.

20
Q

Examens biochimiques et intérêt

A

Ils permettent la recherche et le dosage de substances (ions, molécules), de cellules ou de micro-organismes, dans différents milieux :
* les liquides biologiques de l’organisme : sang, urine, lymphe, liquide céphalorachidien, liquide d’ascite ;
* les expectorations ;
* les matières fécales.
Ces examens nécessitent donc un prélèvement. Ils permettent d’établir un bilan biologique

21
Q

Justifier l’utilisation de bandelettes urinaires

A
22
Q

NFS & intérêt

A

C’est l’analyse quantitative (numération) et qualitative des éléments figurés du sang :
* érythrocytes ou hématies ou globules rouges ;
* leucocytes ou globules blancs ;
* thrombocytes ou plaquettes.
On mesure également :
* la concentration sanguine en hémoglobine ;
* le volume globulaire moyen (VGM) ;
* la concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine (CCMH) ;
* le taux de réticulocytes ;
* la vitesse de sédimentation (VS).

23
Q

Différents examens microbiologiqes

A

Ils permettent d’identifier le micro-organisme responsable d’une maladie infectieuse. Il peut donc s’agir d’un examen bactériologique, virologique, parasitologique ou mycologique. Cet examen peut concerner :
* le sang : hémoculture ;
* les matières fécales : coproculture ;
* les urines : uroculture ;
* le liquide d’ascite ;
* les crachats (expectorations).
L’antibiogramme permet de mettre en contact le germe avec différents antibiotiques pour tester sa sensibilité et choisir un traitement adapté.

24
Q

antigène, anticorps, complexe immun, auto-anticorps, sérologie, séroconversion

A
25
Q

Examen cytobactériologique des urines

A

L’examen cytobactériologique des urines est un examen étudiant l’urine d’un patient. Il est fréquemment utilisé pour diagnostiquer une infection urinaire.
Il détermine la numération des hématies et des leucocytes, la présence ou non de germes (leur type et leur profil de résistance aux antibiotiques) et la présence de cristaux.

26
Q

Examen anatomapathologique + intérêt

A

Ils permettent d’observer au microscope les lésions d’un tissu consécutives à une pathologie, puis de poser un diagnostic de certitude dans beaucoup de pathologies.

27
Q

3 examens à enregistrement graphique + intérêt

A

Il s’agit d’enregistrer l’activité mécanique ou électrique de différents organes
*Électrocardiogramme (ECG) : enregistrement graphique de l’activité électrique
.Permet de surveiller l’activité électrique du cœur, aidant à diagnostiquer les troubles du rythme cardiaque, les maladies coronariennes et d’autres affections cardiaques.

*Épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) : enregistrement graphique des volumes respiratoires par spirométrie ;
. Évalue la fonction pulmonaire en mesurant la capacité respiratoire, aidant au diagnostic et à la gestion des maladies pulmonaires telles que l’asthme, la BPCO et la fibrose pulmonaire.

*Écho-Doppler : une technique qui utilise des ondes sonores pour visualiser le cœur et les vaisseaux sanguins tout en évaluant le flux sanguin à l’intérieur de ces structures.
.permet de visualiser le flux dans les vaisseaux sanguins.

28
Q

Différents examens d’imagerie médicale

A

L’imagerie médicale comprend toutes les méthodes qui permettent de visualiser l’intérieur de l’organisme

29
Q

Endoscopie + intérêt

A

La fibroscopie ou endoscopie est un examen qui consiste à introduire un tube souple appelé fibroscope ou endoscope, constitué de fibres optiques, avec une source de lumière et un système de visualisation directe (caméra).
Cet examen peut être utilisé pour effectuer un diagnostic, un prélèvement et/ou un traitement

30
Q

Radiographie + intérêt

A

L’imagerie indirecte est basée sur les différences de perméabilité des tissus pour certains agents physiques :
* rayons X : radiographie, scanner (ou tomodensitométrie), densitométrie osseuse ;
* ultrasons : échographie, Doppler ;
* isotopes radioactifs : scintigraphie ;
* résonance magnétique nucléaire : IRM (imagerie par résonance magnétique
La radiographie utilise les rayons X émis par une source radioactive extérieure à l’organisme. Les rayons X traversent facilement la matière molle et sont absorbés par la matière dense (les os par exemple). Ils ont également la capacité d’imprimer les plaques photographiques blanches. La plaque est noircie lorsque les rayons se projettent dessus et reste blanche lorsque la progression des rayons est arrêt

30
Q

ASP

A

Un abdomen sans préparation ou ASP est une radiographie de l’abdomen. Cet examen est dit « sans préparation », car il ne nécessite aucune injection ou intervention préalable. Il permet de rechercher des signes d’occlusion ou de perfusion intestinale, de calculs des voies biliaires ou des voies urinaires

31
Q

Scanner + IRM + intérêt

A

Scanner et IRM sont deux techniques d’imagerie médicale qui permettent d’obtenir des vues en 2D et 3D de l’intérieur du corps. Ils ont des différences à l’origine d’indications spécifiques selon l’âge du patient, la région anatomique explorée ou la pathologie recherchée. Ils n’apportent pas les mêmes informations mais sont complémentaires.
Le scanner ou tomodensitométrie consiste à mesurer l’absorption des rayons X par les tissus puis, par traitement informatique, à numériser et reconstruire des images 2D ou 3D des structures anatomiques. Pour acquérir les données, on emploie la technique d’analyse tomographique ou “par coupes”, en soumettant le patient au balayage d’un faisceau de rayons X.

Le scanner permet de visualiser une modification de volume ou une anomalie de structure : tumeur, sténose, anévrisme, kyste, ganglion, etc. Il permet par exemple de déceler une lésion cérébrale, un rétrécissement des artères coronaires ou une hémorragie. Le scanner peut aussi être utilisé en chirurgie pour renseigner le médecin sur les zones où l’intervention est envisagée, ainsi qu’en cancérologie pour diagnostiquer une tumeur et contrôler la réponse à la chimiothérapie. L’appareil comporte un aimant de grande puissance, d’où le terme “magnétique”. La technique consiste à faire vibrer les noyaux d’hydrogène qui composent les tissus de l’organisme. En vibrant, ils émettent des signaux qui vont être captés puis transformés en images.
L’IRM apporte une visualisation particulièrement précise du cerveau, des articulations, des tissus mous, de la colonne vertébrale, des organes digestifs. Elle peut notamment détecter des tumeurs, lésions infectieuses, des maladies inflammatoires (comme la sclérose en plaques), des hernies, des lésions musculaires, tendineuses ou ligamentaires.

32
Q

Scintigraphie + intérêt

A

La scintigraphie est un examen de médecine nucléaire qui nécessite l’injection intraveineuse d’une très faible dose d’un produit radioactif qui se fixe sur l’organe à explorer. Une caméra enregistre ensuite le rayonnement émis par l’organe.

Une capacité à fournir des informations fonctionnelles en plus des images anatomiques. Cela signifie qu’elle permet de voir comment certains organes ou tissus fonctionnent, pas seulement à quoi ils ressemblent.

33
Q

Echographie + intérêt

A

le médecin passe une sonde sur la peau, contre l’organe qu’il veut visualiser. La sonde émet des ultrasons qui traversent plus ou moins les tissus et sont renvoyés sous forme d’échos. L’échographe permet d’explorer les viscères (foie, rate, pancréas, vésicule, vessie, reins), l’appareil génital (ovaires, utérus, prostate) et le coeur.

34
Q

Echographie Doppler + intérêt

A

L’échographie dite Doppler permet d’explorer le système vasculaire. Elle est indiquée pour des examens exploratoires dans les maladies cardiovasculaires.

L’échographie Doppler peut fournir des informations précieuses sur la vitesse, la direction et la régularité du flux sanguin, ce qui aide les médecins à évaluer la santé des vaisseaux sanguins et à planifier les traitements appropriés.

35
Q

Invasif & non invasif

A
  • Invasif : Implique l’insertion d’instruments ou de dispositifs à l’intérieur du corps, comme la chirurgie ou le cathétérisme.
  • Non invasif : Ne nécessite pas d’insertion d’instruments dans le corps, telles que l’imagerie médicale ou les tests sanguins externes.
36
Q

Elements du dossier médical + intérêt

A

Selon la HAS, le dossier du patient permet de recueillir et de conserver les informations d’ordre administratif, médical et paramédical d’un sujet accueilli dans un établissement de santé. Il contient l’ensemble des documents relatifs au patient et à son état de santé :
* Données administratives et socio-professionnelles, personnes à prévenir
* Date d’entrée et de sortie
* Coordonnées du médecin traitant
* Données anthropométriques
* Résultats des examens cliniques et complémentaires
* Traitements médicamenteux et diététiques
* Chirurgies
* Comptes rendus médicaux
* Lieu de sortie (domicile, maison de convalescence, autre établissement de soin).
Il peut être en version papier ou numérique. C’est un outil de suivi médical permettant d’assurer une continuité des soins. Il peut aussi servir de preuve (en cas d’assignation d’un médecin devant la justice par exemple) et d’outil épidémiologique, d’enseignement ou de recherche.

37
Q

Secret médical + personne ayant accès au dossier médical

A

Application en médecine du secret professionnel, c’est à dire de l’interdiction de révéler une information dont on est dépositaire.
Légalement, le dossier médical est la propriété du patient, qui doit donc, s’il le souhaite, avoir un accès à tout moment à son dossier.
Le contenu du dossier est accessible à l’ensemble de l’équipe soignante.
Mis à part le patient et l’équipe soignante, aucune autre personne n’a accès au dossier médical, sauf en cas de mise sous tutelle ou sous curatelle.

38
Q
A