BIO / PHY - METABOLISME LIPIDES LIPOLYSE - MODULE 10 Flashcards
Différencier lipolyse intestinale, intravasculaire et adipocytaire
Au niveau intestinal : catabolisme des triacylglycérols alimentaires
Les triacylglycérols alimentaires sont digérés au niveau intestinal, sous l’action combinée des acides biliaires
et de la lipase pancréatique.
La lipase pancréatique agit sur les liaisons portées par les carbones 1 et 3 du glycérol → libération de
monoacylglycérol et de 2 acides gras, qui pourront être absorbés par les entérocytes.
Catabolisme des triacylglycérols au niveau intravasculaire
L’hydrolyse des triacylglycérols peut se dérouler au niveau vasculaire, lorsqu’ils sont dans les lipoprotéines
(chylomicrons et VLDL) : ils sont dégradés par la lipoprotéine lipase.
→ fournit des acides gras aux tissus consommateurs (muscles, coeur, rein, estomac) ou de stockage (tissu
adipeux).
Catabolisme des triacylglycérols au niveau adipocytaire : lipolyse du tissu adipeux
L’hydrolyse des triacylglycérols peut aussi se dérouler au niveau cellulaire. C’est le cas pour les adipocytes,
spécialisés dans la lipolyse.
Les adipocytes renferment une enzyme, la lipase hormonosensible, qui permet d’hydrolyser les
triacylglycérols en glycérol et 3 acides gras.
Identifier les différentes lipases, écrire les réactions chimiques qu’elles catalysent
Lipase pancréatique
Lipoprotéine lipase
Lipoprotéine hormonosensible
Présenter de façon détaillée les rôles du glucagon et de l’adrénaline dans toutes les étapes de la lipolyse
adipocytaire
Les adipocytes renferment une enzyme, la lipase hormonosensible, qui permet d’hydrolyser les
triacylglycérols en glycérol et 3 acides gras.
Son nom vient du fait qu’elle sert de point de régulation à la lipolyse adipocytaire, cette régulation étant
hormonale :
* le glucagon et l’adrénaline la stimulent en activant une kinase, qui phosphoryle la lipase
hormonosensible et la rend active → ces hormones sont donc lipolytiques (phase de jeûne,
thermogenèse ou effort musculaire) ;
* l’insuline l’inhibe, en activant une phosphatase, qui déphosphoryle la lipase hormonosensible et la
rend inactive → c’est le cas par exemple en phase postprandiale.
Citer le rôle des hormones thyroïdiennes
Les hormones thyroïdiennes, le cortisol et l’hormone de croissance stimulent également la lipolyse adipocytaire.
Les hormones thyroïdiennes permettent la synthèse cellulaire des récepteurs membranaires spécifiques pour l’adrénaline et le glucagon.
Identifier le devenir des produits d’hydrolyse
les acides gras libres provenant de la lipolyse peuvent être utilisés pour la production d’énergie ou le stockage lipidique, tandis que le glycérol peut être converti en glucose pour répondre aux besoins énergétiques de l’organisme.
Identifier les voies métaboliques lors de la phase de jeûne et les liens avec la lipolyse adipocytaire
Glycogénolyse : Au début du jeûne, le glycogène stocké dans le foie est dégradé par la glycogénolyse pour libérer du glucose. Le glucose est une source d’énergie importante, en particulier pour le cerveau.
Gluconéogenèse : Lorsque les réserves de glycogène sont épuisées, la gluconéogenèse prend le relais. Elle implique la conversion de certains acides aminés, du lactate et du glycérol en glucose. La gluconéogenèse a lieu principalement dans le foie et fournit du glucose pour maintenir les niveaux de sucre dans le sang.
Lipolyse adipocytaire : En réponse au jeûne, les hormones telles que l’adrénaline et le glucagon sont libérées, stimulant la lipolyse dans les adipocytes. Les triglycérides stockés sont décomposés en acides gras libres et en glycérol. Les acides gras libres peuvent être utilisés comme source d’énergie dans divers tissus, tandis que le glycérol peut être converti en glucose par la néoglucogenèse.
Cétogenèse : Les acides gras libres produits par la lipolyse peuvent également être convertis en corps cétoniques par le foie. Les corps cétoniques, tels que l’acétoacétate et le β-hydroxybutyrate, servent de source alternative d’énergie, en particulier pour le cerveau, pendant le jeûne prolongé.
Oxydation des acides gras : Les acides gras libres peuvent être acheminés vers les mitochondries des cellules pour subir l’oxydation des acides gras, générant de l’ATP pour répondre aux besoins énergétiques
Identifier les différents organes impliqués lors de ce contexte de jeûne.
Foie :
La glycogénolyse : Le foie dégrade le glycogène en glucose pour maintenir les niveaux de sucre dans le sang.
La gluconéogenèse : Le foie synthétise du glucose à partir de substrats non glucidiques tels que les acides aminés, le lactate et le glycérol.
La cétogenèse : Le foie convertit les acides gras en corps cétoniques (acétoacétate, β-hydroxybutyrate) utilisés comme source d’énergie, en particulier pour le cerveau.
Adipocytes (tissu adipeux) :
La lipolyse adipocytaire : Les adipocytes libèrent des acides gras et du glycérol en dégradant les triglycérides stockés.
Muscles :
L’oxydation des acides gras : Les muscles peuvent utiliser les acides gras comme source d’énergie lors de l’oxydation des acides gras.
Pancréas :
La sécrétion d’insuline est réduite, tandis que la sécrétion de glucagon est augmentée en réponse au jeûne. Le glucagon stimule la libération de glucose par le foie.
Reins :
Les reins jouent un rôle dans la gluconéogenèse en produisant du glucose à partir de certains acides aminés et de l’alanine.
Cerveau :
Le cerveau peut utiliser le glucose, les corps cétoniques et les acides gras comme sources d’énergie.
Tissus périphériques :
Divers tissus périphériques peuvent utiliser les acides gras libres produits par la lipolyse comme source d’énergie