Troubles du sommeil Flashcards
Principale cause SAOS chez l’enfant
hypertrophie amygdalienne et/ou adénoïdienne
Durées idéales de sommeil selon l’âge
0–2 mois 10–19
2–12 mois 9–10 (nuit) + 3–4 (siestes)
1–3 ans 9,5–10,5 (nuit) + 2–3 (siestes)
3–5 ans 9–10
6–12 ans 9–10
13–18 ans Besoin 9–9,5 (durée réelle 7,0–7,5)
structure de sommeil def
répartition des différents stades de sommeil
Stades de sommeil
- sommeil « non-REM » avec 4 stades à partir de l’âge de quelques mois :
stades 1 et 2 : sommeil léger,
stades 3 et 4 : sommeil profond ; - sommeil « REM » (sommeil paradoxal) = “Rapid Eye Movement”
trouble du sommeil def
phénomène perturbant le cycle du sommeil et susceptible d’entraîner des conséquences chez l’enfant
dysomnies def
perturbation de la quantité, de la qualité ou des horaires du sommeil.
On y classe les insomnies et troubles du rythme circadien ainsi que les hypersomnies.
parasomnies def
phénomènes anormaux survenant lors du sommeil
On y classe les cauchemars, les terreurs nocturnes, ou encore le somnambulisme.
Signes évocateurs de troubles du sommeil chez l’enfant
- difficultés à l’endormissement ou au maintien du sommeil, pleurs nocturnes ;
- réveil difficile, réapparition ou persistance de siestes après l’âge de 6 ans ;
- endormissement en classe, agitation ou irritabilité, troubles de l’humeur
Examen clinique
complet à la recherche d’un pathologie organique, dont examen ORL et neuro et recherche d’un toxisyndrome témoignant d’une prise de médicaments ou de toxiques
Enquête paraclinique
La polysomnographie est l’examen de référence (non systématique)
Recommandé dans certains troubles respiratoires du sommeil, dans les insomnies chroniques sévères (fort retentissement diurne) ou après échec de prise en charge, dans les hypersomnies centrales (narcolepsie, hypersomnie idiopathique ou récurrente), dans les parasomnies atypiques ou se traduisant par un comportement dangereux.
Etiologies des insomnies du nourrisson et du jeune enfant
- mauvaise adaptation éducative de la part des parents : conditionnement anormal à l’endormissement (rituel du coucher), prise alimentaire nocturne, insuffisance de limites.
- comportements non pathologiques: peur du noir et le désir de dormir avec les parents, transitoires.
- causes médicales bénignes : coliques du nourrisson, erreurs alimentaires, ou non bénignes: rhinite et asthme, diabète
- insomnie idiopathique durable
Etio insomnies du grand enfant et de l’adolescent
Sd de retard de phase
dépression
Sd de retard de phase
- conséquence d’un coucher et d’un lever trop tardifs
- conditionné par des facteurs environnementaux et sociaux (activités scolaires et parascolaires, pression scolaire, diminution de la surveillance parentale)
Hypersomnie idiopathique
Elle se caractérise par une somnolence diurne excessive sans attaque de sommeil ni accès de cataplexie, sans hallucinations hypnagogiques ni paralysie du sommeil
chez le > 10 ans
Narcolepsie
accès de sommeil, cataplexie, hallucinations hypnagogiques et paralysies du sommeil
commence le + souvent avant 25 ans
Autres causes d’hypersomnies
- prises de toxiques
- SAOS
cauchemars
Les cauchemars surviennent chez l’enfant âgé de 3 à 6 ans, durant le sommeil paradoxal. L’enfant est réveillé par des rêves angoissants. Il n’y a pas d’amnésie au décours.
terreurs nocturnes
Les terreurs nocturnes surviennent chez l’enfant prépubère, avec un réveil brutal quelques heures après l’endormissement. L’enfant est retrouvé en train de crier, avec une peur intense non apaisée par les parents. Il a une amnésie totale de l’épisode le lendemain matin.
Somnanbulisme
Le somnambulisme survient le plus souvent chez le garçon âgé de 7 à 12 ans, au cours de la première moitié de nuit. L’enfant se lève et déambule, a parfois une activité plus complexe toujours identique, puis se recouche. Il a une amnésie totale de l’épisode le lendemain matin.
PeC mauvaise adaptation éducative parentale
écoute empathique et conseils sur l’hygiène du sommeil
+/- appui psychologique
Modifications physiologiques de la respiration pendant le sommeil
Au niveau de la commande de la respiration :
- diminution de l’activité inspiratoire
- baisse de la sensibilité des chémorécepteurs périphériques
Au niveau musculaire :
- relâchement des muscles dilatateurs des voies aériennes supérieures
- diminution de l’activité des muscles inspiratoires intercostaux
- préservation de l’activité du diaphragme
Au niveau pulmonaire :
- diminution de la capacité résiduelle fonctionnelle
- augmentation des résistances des voies aériennes
- majoration des inégalités des rapports ventilation-perfusion
Conséquences des modifications physiologiques de la respiration pendant le sommeil
- augmentation d’environ 5 à 10 mmHg du CO2
- diminution d’environ 2 à 3 % de la SpO2
Évolution du tissu lymphoïde adéno-amygdalien au cours de l’enfance
Les infections récidivantes des voies aériennes sont associées à une hypertrophie progressive des tissus lymphoïdes des VAS que sont les végétations adénoïdes, les amygdales palatines et linguales.
L’hypertrophie des tissus lymphoïdes culmine entre les âges de 3 et 6 ans -> pic de fréquence SAOS
Rôle hypertrophie des tissus lymphoïdes dans SAOS
contribue à obstruer les voies aériennes supérieures, surtout lorsque l’enfant dort en décubitus dorsal du fait de la chute des amygdales et du relâchement des structures musculaires du pharynx pendant le sommeil.