Gingivostomatite herpétique Flashcards
agent causal
virus à ADN de la famille Herpesviridae : HSV 1 ou 2
HSV 1 vs HSV 2
- HSV1 est classiquement relié aux infections herpétiques de la partie supérieure du corps (notamment orofaciale)
- HSV2 à la partie inférieure du corps (même si cette distinction doit être nuancée)
primo-infection
premier contact infectant muqueux ou cutané, symptomatique ou non
durée d’incubation après contact infectant
5-7 jours
Immunité induite par la maladie
immunité mais partielle, n’empêchant pas les réactivations
Réactivations
périodes de réplication virale, séparées par des périodes de latence, survenant soit sous la forme de récurrences cliniques, soit par excrétion virale asymptomatique
transmission
contact direct avec un sujet excrétant du virus, par voie cutanée ou génitale (lésions) mais aussi par excrétion virale asymptomatique (salive)
contagiosité
- maximale dans les premières heures de constitution des vésicules et décroît ensuite
- au décours d’une primo-infection orale, la durée de contagiosité par excrétion virale varie de 8 à 20 jours
Epidémio
- primo-infection entre les âges de 1 et 4 ans
- environ 80 % des enfants d’âge ≥ 5 ans ont des anticorps anti-HSV1, ce qui n’évite pas les réactivations
Tableau clinique
- prodromes : fièvre élevée et dysphagie (avec risque de déshydratation)
- éruption ulcéreuse et douloureuse buccogingivale diffuse
- signes associés : adénopathies sous-maxillaires, hypersialorrhée, haleine fétide
description lésions
vésicules rapidement rompues et laissant place à des ulcérations muqueuses ou des croûtes cutanées
siège lésions
langue, palais, gencives, muqueuse buccale et lèvres
Evolution lésions
confluence en plaques érosives muqueuses recouvertes d’une membrane grisâtre, avant disparition
Complications
- liées au terrain: immunodéprimé, dermatite atopique (syndrome de Kaposi-Juliusberg)
- liées à l’association à des atteintes viscérales: méningite, encéphalite, hépatite
diagnostic de gingivostomatite aiguë
clinique
Indication réalisation d’examens complémentaires de confirmation
dans les formes sévères (terrains à risque) ou compliquées
Examens biologiques de confirmation possibles
- identification par culture virale sur un prélèvement de lésion
- sérologie inutile au diagnostic lorsque les lésions cliniques sont évocatrices
Mesures thérapeutiques forme simple
- ambulatoire et symptomatique
- veiller à ce que l’enfant s’hydrate et s’alimente suffisamment
- traitement de la douleur doit être par antalgiques de palier 1 voire 2
- traitement local sans intérêt démontré
TTT formes sévères ou compliquées
- hospitalisation
- un traitement antiviral par aciclovir (Zovirax®) peut être recommandé
- voie IV peut être utilisée lorsque l’alimentation est impossible
Traitement par aciclovir
Efficacité liée à la précocité de l’administration par rapport au début des symptômes (24–48 h), pour une durée de 5 à 10 jours
Mesures préventives
- L’éviction scolaire n’est pas obligatoire.
- La fréquentation d’une collectivité à la phase aiguë de la maladie n’est cependant pas souhaitable.
- Une information sur le caractère transmissible de cette infection doit être donnée aux parents, notamment en cas de contact avec un enfant ayant une dermatite atopique en poussée.
- Il n’existe pas à ce jour de vaccin dirigé contre ce virus.
herpès labial récidivant
Après guérison de la primo-infection, peuvent survenir des récurrences dans le même territoire malgré la présence d’anticorps : bouquet de vésicules à la jonction de la peau et de la muqueuse buccale et sur le bord des lèvres
Risque si contamination avec un enfant ayant une dermatite atopique
syndrome de Kaposi-Juliusberg