Convulsions / Epilepsie Flashcards

1
Q

convulsions def

A

manifestations motrices d’une crise épileptique

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Q

Causes principales de convulsions chez le nourrisson et l’enfant

A
  • causes occasionnelles: crise fébrile (+++) ou pathologie aiguë neurologique
  • récidivantes sans cause identifié: épilepsie
  • > la + fréquente: crise fébrile
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3
Q

Prévalence crises fébriles

A

3-5%

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4
Q

épilepsie def

A

maladie neurologique chronique caractérisée par la répétition de crises épileptiques non provoquées, traduisant l’hyperexcitabilité d’une population neuronale

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5
Q

prévalence de l’épilepsie

A

0.5% des enfants

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6
Q

épilepsies de bon pronostic prévalence

A

majorité des épilepsies de l’enfant (60 % environ)

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7
Q

crise épileptique def

A

manifestation clinique résultant de la décharge synchrone anormale d’une population de neurones

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8
Q

Cause de l’hyperexcitabilité neuronale dans l’épilepsie

A

secondaire soit:

  • à une modification durable de la neurotransmission (augmentation de l’excitation ou diminution de l’inhibition)
  • à une modification durable des propriétés intrinsèques des neurones (potentiel de repos, seuil de décharge).
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9
Q

évoquer le diagnostic de crise épileptique devant

A

tout phénomène moteur paroxystique, avec ou sans perte de conscience

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10
Q

Tableaux de crise

A
  • crises généralisées tonicocloniques
  • crises cloniques
  • crises toniques
  • crises atoniques
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11
Q

crises généralisées tonicocloniques

A
  • rares avant l’âge de 1 an
  • phase tonique de contraction musculaire soutenue avec pause respiratoire, suivie d’une phase clonique de secousses rythmiques des membres
  • en post-critique, la respiration est bruyante, il existe une hypotonie et une confusion
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12
Q

crises cloniques

A

débutent d’emblée par des secousses rythmiques, avec ou sans perte de conscience

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13
Q

crises toniques

A

contraction tonique des membres, avec révulsion oculaire et trismus

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14
Q

Diagnostics différentiels des convulsions

A
  • frissons: à l’ascension thermique ou en cas de décharge bactérienne
  • trémulations
  • myoclonies du sommeil: survenant à l’endormissement
  • spasmes du sanglot
    syncopes vagales convulsivantes
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15
Q

trémulations

A

fins tremblements des extrémités disparaissant à l’immobilisation forcée

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16
Q

spasme du sanglot

A

séquence pleurs/apnée/cyanose en cas de colère ou peur

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17
Q

syncopes vagales convulsivantes

A
  • au décours d’un traumatisme ou en cas de contrariété
  • mouvements anormaux
  • effets secondaires possibles de certains médicaments
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18
Q

Urgence reliée à la convulsion en elle-même

A
  • durée de convulsion > 15 minutes
  • signes respiratoires: bradypnées, irrégularités respiratoires, apnées, cyanose, encombrement bronchique
  • signes hémodynamiques: tachycardie, temps de recoloration cutanée allongé, marbrures, extrémités froides, pouls périphériques mal perçus
  • signes neurologiques: focaux durables, troubles de conscience prolongés, crise prolongée ou récidivante à court terme (état de mal convulsif)
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19
Q

Urgence reliée à la cause de la convulsion

A
  • contexte infectieux: sepsis, purpura fébrile, cris geignards, syndrome méningé, signes encéphalitiques
  • autres contextes sévères: pâleur, hématomes multiples, coma, intoxication médicamenteuse
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20
Q

pâleur conjonctivale

A

oriente vers un HSD aigu ou SHU

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21
Q

Indications glycémie capillaire

A

si terrain de diabète ou coma

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22
Q

Si crise + fièvre

A

PL au moindre doute

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23
Q

Indications imagerie en urgence

A

signes neurologiques focaux durables ou troubles de la conscience persistants, même en cas de crise focale

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24
Q

Enquête paraclinique systématique en cas de convulsions sans fièvre

A

EEG systématique à 48h

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25
Enquête paraclinique chez < 1 an
- recherche de désordres ioniques ou métaboliques | - scanner cérébral à la recherche d’un processus expansif intracrânien (par exemple hématome sous-dural aigu)
26
Causes de convulsions + fièvre
``` – Avant tout : • crise fébrile • infection neuroméningée – Plus rarement : • neuropaludisme • abcès cérébral • thrombophlébite cérébrale • SHU ```
27
Causes de convulsions sans fièvre
``` – Avant tout : • traumatisme crânien, HSD • 1re crise d’épilepsie – Plus rarement : • troubles hydroélectrolytiques (natrémie, calcémie) • causes métaboliques (surtout âge < 1 an) • hypoglycémie, hyperammoniémie • AVC • tumeurs • SHU ```
28
Causes d'épilepsie du nourrisson
– Syndrome de West – Épilepsie myoclonique bénigne – Syndrome de Dravet
29
Crises fébriles prévalence et terrain
2-5% des enfants antécédents familiaux ++ 1-3 ans ++
30
crise fébrile def
crise convulsive occasionnelle fébrile survenant chez un nourrisson ou un enfant âgé le plus souvent de 1 à 3 ans dont le développement psychomoteur est normal, en dehors de toute atteinte infectieuse (ou non) du SNC
31
Crise fébrile simple
-survenant entre 1 et 5 ans - brève (< 15 min) - 1 seul épisode sur 24h - crise généralisée - sans déficit post-critique - sans antécédents neuro, avec examen neuro normal AUCUN DES CRITERES DE CRISE COMPLEXE
32
Hospitalisation des crises fébriles complexes
systématique
33
TTT crise fébrile simple
pas de traitement spécifique
34
Examen complémentaire dans la crise fébrile simple
aucun
35
Critères de crise fébrile complexe
- < 1 an - longues (≥ 15 min) - plus d'1 épisode sur 24h - à début localisé - présence d'un déficit post-critique - présence d'antécédents neuro - examen neuro anormal
36
Def crise fébrile complexe
présence d'un seul critère de crise complexe | absence d'un des critères de crise simple
37
Contexte orientant vers une méningo-encéphalite herpétique
crise convulsive fébrile focale (ce d’autant qu’il existe des anomalies neurologiques intercritiques)
38
PeC suspicion de méningo-encéphalite herpétique
- traitement probabiliste en urgence par aciclovir (Zovirax®) 500 mg/m2/8 h IV - examen du LCR avec dosages de l’interféron-α et de l’antigène viral HSV par PCR - EEG: tracé ralenti avec ondes lentes périodiques - IRM cérébrale: hypersignaux souvent bilatéraux et asymétriques des lobes temporaux en pondération T2 et FLAIR
39
syndrome hémolytique et urémique clinique
- diarrhée ± sanglante avec fièvre - syndrome anémique (pâleur) - HTA - insuffisance rénale aiguë volontiers anurique
40
Enquête paraclinique SHU
- bilan bio: thrombopénie de consommation et anémie hémolytique mécanique (présence de schizocytes sur le frottis sanguin) - examen des selles par PCR: toxine de E. coli O157H7
41
Syndrome de West âge de début
entre les âges de 2 et 12 mois (habituellement vers l’âge de 6 mois)
42
Sd de West def
épilepsie grave du nourrisson caractérisée par la triade diagnostique caractéristique: - spasmes en flexion (surtout) et en extension (parfois), survenant par salves - stagnation ou régression psychomotrice - hypsarythmie sur l’EEG
43
EEG hypsarythmie
= activité désorganisée | ondes lentes et pointes multifocales diffuses et asynchrones de grande amplitude, disparition de l’activité de fond
44
Cause du syndrome de West
souvent symptomatique d’une affection neurologique acquise ou congénitale - rechercher une sclérose tubéreuse de Bourneville, une malformation cérébrale, une fœtopathie infectieuse, des séquelles d’anoxie périnatale ou d’infections neuroméningées, une anomalie métabolique, une anomalie chromosomique
45
2 types épilepsie myoclonique du nourrisson
bénigne et sévère
46
épilepsie myoclonique bénigne du nourrisson
myoclonies brèves généralisées, souvent provoquées par un bruit ou une stimulation tactile (caractère réflexe), survenant chez un nourrisson dont le développement psychomoteur est normal
47
syndrome de Dravet
épilepsie myoclonique sévère du nourrisson
48
épilepsie myoclonique sévère du nourrisson
convulsions avec et sans fièvre, hémicorporelles ou généralisées, survenant de manière trop précoce (avant l’âge de 1 an), trop prolongées et trop fréquentes
49
PeC en cas de convulsions persistantes ou récidivantes < 10 min
Mmettre en condition l’enfant : - assurer la liberté des voies aériennes - mettre en position latérale de sécurité - monitoring cardiorespiratoire, constantes (avec température) Administrer une benzodiazépine si les convulsions n’ont pas cédé après 5 minutes d’évolution, par ex. : diazépam (Valium®) 0,5 mg/kg (max. : 10 mg) en intrarectal
50
Indications benzodiazépine
convulsions > 5 min
51
PeC convulsions persistantes au terme de 10 minutes (soit 5 minutes après la première administration de benzodiazépine)
Une seconde dose de benzodiazépine doit être administrée, de préférence par voie IV en milieu hospitalier : clonazépam (Rivotril®) 0,05 mg/kg IVL ;
52
PeC en cas d'échec de la 2nde dose de benzodiazépine
phénytoïne (Dilantin®) ou phénobarbital (Gardénal®) par voie IV, au mieux en unité de réanimation infantile
53
état de mal épileptique def
crises continues ou par la succession de crises sans amélioration de la conscience sur une période de 30 minutes.
54
état de mal épileptique (en pratique)
crises continues ou subintrantes durant au moins 5 minutes, motivant alors l’administration d’antiépileptiques
55
risque principal crise fébrile
récidive (20-30%)
56
Suivi crise fébrile simple
aucun -> bénin
57
Suivi crise fébrile complexe
avis neuro pour examens paracliniques éventuels
58
Education des parents si survenue d’une crise fébrile à domicile
- 0,5 mg/kg de diazépam par voie intrarectale doit être administrée si celle-ci n’a pas cédé au terme de 5 minutes - si persistance: appel secours
59
Facteurs de risque de récidives des crises fébriles
- âge < 1 an | - antécédents familiaux de crises fébriles ou d’épilepsie chez un parent au premier degré
60
Facteurs de risque de survenue d’une épilepsie ultérieure
- caractère complexe des crises fébriles - anomalie neurodéveloppementale préexistante (retard psychomoteur) - antécédents familiaux d’épilepsie
61
crises généralisées tonicocloniques clinique
- début brutal - perte de connaissance et chute si l’enfant est en position verticale - succession de phases: * une phase tonique de 10 à 20 secondes * une phase clonique de 30 secondes à 2 minutes * une phase de relâchement musculaire (avec perte d’urine fréquente) * une phase post-critique de quelques minutes à 2–3 heures, avec amnésie complète de la crise.
62
Crises épileptiques généralisées 3 types
- crises généralisées tonicocloniques - absences - myoclonies massives
63
Absences: caractéristiques
- survenue de manière pluriquotidienne - début et fin brusques - marquées par une suspension brève de la conscience (2 à 20 secondes), avec interruption des activités en cours
64
myoclonies massives: clinique
sursaut brutal et chute secondaire à une contraction brève de la musculature axiale, sans rupture de contact, avec récupération rapide
65
Crises épileptiques partielles (ou focales)
- signes focaux (moteurs, sensitifs, sensoriels…) stéréotypés, suivis d’un déficit post-critique, en rapport avec la région cérébrale en cause - peuvent être secondairement généralisées
66
Crises épileptiques partielles simples
en l’absence de modification de la conscience
67
Crises épileptiques partielles complexes
en cas d’altération de la conscience (d’emblée ou secondairement)
68
Indications de l'IRM cérébrale
- épilepsies partielles non idiopathiques - épilepsies associées à un retard psychomoteur et à des signes neurologiques focaux - épilepsie comportant des critères de gravité ou mal contrôlée par un traitement bien conduit
69
def phase tonique
contraction soutenue des 4 membres avec arrêt respiratoire
70
def phase clonique
secousses rythmiques et synchrones des 4 membres | avec parfois morsures de la langue
71
Clinique absence
Le regard de l’enfant est fixe, avec parfois des myoclonies de faible intensité des paupières et des globes oculaires. L’enfant reprend ensuite son activité où il l’avait arrêtée. Elles peuvent être déclenchées par l’hyperpnée.
72
types de causes d’épilepsie
- épilepsies structurales, en rapport avec une anomalie morphologique cérébrale (malformation, lésion acquise…) - épilepsies métaboliques, en rapport avec une anomalie innée du métabolisme - épilepsies génétiques, où l’anomalie génétique est directement responsable de l’épilepsie (anciennement épilepsie idiopathique) - les épilepsies de cause inconnue
73
4 grands types d’épilepsie
- épilepsie généralisée génétique - épilepsie généralisée structurale ou métabolique - épilepsie partielle (ou focale) génétique - épilepsie partielle (ou focale) structurale ou métabolique
74
Épilepsie-absence de l’enfant épidémio
5-10% des épilepsies de l'enfant
75
Épilepsie-absence de l’enfant âge
débute vers l’âge de 5–7 ans, et disparaît souvent avant l’adolescence
76
Tableau clinique épilepsie-absence de l’enfant
absences pluriquotidiennes, favorisées par l’hyperpnée (déclenchement aisé d’une absence en consultation par une épreuve d’hyperpnée) Le seul type de crise observée est l’absence
77
Examen paraclinique systématique épilepsie-absence de l’enfant
EEG en crise: bouffées de pointes-ondes généralisées, synchrones à 3 cycles/s, de début et fin brutaux
78
Épilepsie myoclonique juvénile terrain
début à l'adolescence | ATCD familiaux d'épilepsie
79
Épilepsie myoclonique juvénile
- épilepsie fréquente et bénigne - myoclonies survenant surtout au réveil, favorisées par le manque de sommeil ou la prise d’alcool - diagnostic retardé car les myoclonies sont banalisées par l’enfant
80
éléments de l'anamnèse devant faire rechercher une épilepsie myoclonique juvénile
survenue d’une crise généralisée tonicoclonique dans les 2 heures suivant le réveil
81
Épilepsie myoclonique juvénile EEG
- bouffées de pointes-ondes - favorisées par la stimulation lumineuse intermittente - la réalisation le matin après une privation de sommeil peut favoriser l’enregistrement
82
Épilepsie myoclonique juvénile pronostic
bon dès l'institution du traitement
83
Épilepsie à pointes centrotemporales épidémio
15-20% des épilepsies de l'enfant
84
Épilepsie à pointes centrotemporales terrain
de 3 à 13 ans (en moyenne 10 ans) | ATCD familiaux d'épilepsie
85
Épilepsie à pointes centrotemporales clinique
phénomènes sensitivomoteurs de la région buccofaciale (avec hypersalivation et arrêt de la parole), survenant en pleine conscience le plus souvent en fin de nuit, avec généralisation secondaire possible
86
Épilepsie à pointes centrotemporales EEG
- pointes-ondes amples centrotemporales ou rolandiques unifocales - aspect particulier en ondes biphasiques (augmentation de leur nombre au cours du sommeil)
87
Épilepsie à pointes centrotemporales pronostic
- excellent, avec guérison constante avant l’âge de 15 ans | - traitement non systématique
88
Indications à traitement antiépileptique au long cours dès la première crise
crise survenant dans un contexte de retard psychomoteur, ou s’intégrant au sein d’un syndrome épileptique défini
89
TTT épilepsie généralisée génétique au long cours, 1ère intention
valproate de sodium
90
TTT épilepsie partielle structurale avec ou sans généralisation secondaire au long cours, 1ère intention
carbamazépine
91
CaT an l’absence de contrôle des crises malgré un traitement bien conduit,
- dosage sanguin de l’antiépileptique en cas de doute sur l’observance - contrôler l’EEG - modifier le traitement antiépileptique si nécessaire (épilepsie généralement sévère) - réenvisager le diagnostic initial et proposer éventuellement d’autres explorations - discuter l’indication d’une intervention chirurgicale en cas d’épilepsie partielle structurale