boiterie Flashcards

1
Q

def boiterie

A

anomalie de la démarche qui devient asymétrique

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2
Q

Clinique: impotence fonctionnelle d’un membre avant l’âge de la marche

A
  • limitation douloureuse de la mobilité articulaire, avec parfois un aspect pseudo-paralytique du membre
  • position anormale permanente de l’articulation touchée: hanche fléchie en abduction, flessum du genou (blocage en flexion avec impossibilité d’extension)
  • refus d’appui sur le membre atteint lorsque l’on cherche à mettre le nourrisson en position debout
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3
Q

boiterie d’esquive

A

boiterie antalgique, caractérisée par une diminution de l’appui du côté pathologique douloureux et qui conduit ainsi à une inclinaison du tronc du côté sain

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4
Q

boiterie d’équilibration

A

(ou boiterie d’épaule)
se caractérise par une inclinaison de l’épaule du côté pathologique et du bassin du côté opposé, et traduit plus volontiers une atteinte neuromusculaire

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5
Q

à évoquer devant refus de la station assise

A

douleur rachidienne

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6
Q

que signifie une amyotrophie ?

A

chronicité de la boiterie

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7
Q

douleur ou un épanchement articulaire fébrile

A

arthrite septique

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8
Q

douleur métaphysaire fébrile

A

ostéomyélite aiguë

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9
Q

douleur rachidienne fébrile

A

spondylodiscite

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10
Q

signe de Gowers

A

patient qui est obligé de se servir, en plusieurs étapes, de ses mains et de ses bras pour passer de la position agenouillée à la position debout, en raison du manque de force des muscles des hanches et des cuisses

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11
Q

difficultés à la marche avec flessum de hanche (psoïtis) droite fébrile

A

évoquer une appendicite aiguë ou une pleuropneumonie aiguë

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12
Q

Examens systématiques

A

Biologie: NFS, CRP
Imagerie :
- radiographies du membre inférieur douloureux en insistant particulièrement sur le bassin de face et les hanches de profil (incidence de Lauenstein)
- échographie de hanche (surtout chez le nourrisson et le jeune enfant, et en cas de normalité des radiographies)

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13
Q

Examens ciblés en contexte fébrile

A
  • hémocultures
  • prélèvements bactériologiques locaux d’une porte d’entrée éventuelle
  • échographie
  • avis orthopédique pour ponction de pus sous AG (épanchement articulaire, abcès sous-périosté, moelle osseuse)
    Dans un 2nd temps: scintigraphie osseuse et/ou IRM osseuse
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14
Q

Intérêt de l’écho en contexte fébrile

A
  • recherche d’un épanchement intra-articulaire au niveau des articulations douloureuses
  • recherche d’une collection sous-périostée en cas de suspicion d’ostéomyélite
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15
Q

risque initial infection ostéo-articulaire

A

sepsis sévère à streptocoque du groupe A ou à S. aureus

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16
Q

risque à distance infection ostéo-articulaire

A

Séquelles orthopédiques:

  • destruction du cartilage articulaire et/ou nécrose de la tête fémorale dans les suites d’une arthrite septique
  • inégalité de longueur des os longs par stérilisation partielle ou totale du cartilage de croissance de l’os atteint dans les suites d’une ostéomyélite
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17
Q

Physiopath IOA

A

voie hématogène
infection soit directement de l’os (ostéomyélite aiguë) soit de la synoviale d’une articulation (arthrite aiguë)
Parfois, l’arthrite septique peut être secondaire à une ostéomyélite, il s’agit alors d’une ostéoarthrite

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18
Q

Localisations touchées par IOA

A

les membres inférieurs dans plus de 50 % des cas, en particulier les zones actives de croissance (tibia proximal et fémur distal)
“près des genoux, loin des coudes”

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19
Q

terrain IOA

A
  • enfant sain ++
  • risque augmenté chez l’enfant drépanocytaire, immunodéprimé ou chez le nouveau-né hospitalisé en soins intensifs lors de septicémie sur cathéter central ou sur chambre implantable
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20
Q

Principaux germes des infections ostéoarticulaires de l’enfant

A
  • à tout âge: Staphylococcus aureus
  • chez < 4 ans: Kingella kingae, ou plus rarement streptocoque de groupe A et pneumocoque
  • chez le jeune nourrisson (âge < 3 mois): streptocoque B et Escherichia coli
  • chez l’enfant drépanocytaire: Salmonella sp.
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21
Q

portes d’entrée à rechercher si IOA

A

cutanées (traumatisme, plaie, varicelle, furoncle) et ORL

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22
Q

Ostéomyélite aiguë: terrain

A

jeune enfant

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23
Q

Ostéomyélite aiguë: clinique

A
  • survenue brutale
  • fièvre jusqu’à 39–40 °C ± sepsis, ou tableau subaigu avec T° < 38,5 °C
  • localisation préférentielle près du genou loin du coude
  • appui douloureux sur le membre atteint
    ± gonflement et rougeur localisés (tardifs)
  • palpation métaphysaire douloureuse, douleur pseudo-fracturaire (si abcès sous-périosté)
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24
Q

Ostéomyélite aiguë imagerie à réaliser dans un 1er temps

A
  • radiographies osseuses initiales: normales

- échographie: recherche d’une complication: abcès sous-périosté

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25
Q

Ostéomyélite aiguë: confirmation diagnostique

A
  • scintigraphie osseuse au technétium: foyer d’hyperfixation métaphysaire
    et/ou IRM osseuse: zones d’hyposignal T1 et d’hypersignal T2 de la métaphyse
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26
Q

Ostéomyélite aiguë: intérêt de l’IRM osseuse

A
  • meilleur examen pour le diagnostic d’IOA
  • plus sensible et plus spécifique que la scintigraphie osseuse
  • permet le diagnostic des complications locales (abcès sous-périosté, thrombophlébite septique, arthrite septique associée)
  • mais demande de savoir la localisation précise + immobilité du patient
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27
Q

Tableau clinique habituel arthrite septique

A
  • survenue brutale
  • fièvre ± signes de sepsis
  • localisation préférentielle au genou et à la hanche
  • appui douloureux sur le membre atteint, gonflement de l’articulation
  • douleur à la mobilisation de l’articulation
  • épanchement articulaire (choc rotulien au genou)
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28
Q

Examens d’imagerie pouvant permettre de préciser le diagnostic d’arthrite septique

A
  • radiographies osseuses initiales:
    pas d’atteinte osseuse
    signes indirects d’épanchement: épaississement des parties molles, élargissement de l’interligne
  • échographie: épanchement intra-articulaire (surtout au niveau de la hanche)
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29
Q

Bio devant IOA

A
  • NFS, CRP, fibrinogène
  • 2 hémocultures à 10 minutes d’intervalle
  • prélèvement porte d’entrée
  • prélèvements bactériologiques profonds (ponction articulaire, ponction d’un abcès collecté, ponction osseuse métaphysaire) en urgence sous AG
30
Q

Prélèvement de liquide articulaire en faveur d’une arthrite septique

A

> 50 000 GB/mm3
85 % PNN altérés
présence de germes
culture sur flacon d’hémoculture aérobie +
PCR ARN16S ribosomal et/ou PCR spécifique (K. kingae)

31
Q

PeC ostéomyélite

A
  • hospitalisation
  • traitement de la douleur + immobilisation (plâtrée)
  • drainage d’un abcès sous-périosté si présent
  • antibiothérapie urgente, IV, probabiliste efficace sur S. aureus et K. kingae (germes les plus fréquents chez l’enfant)
    -> amoxicilline + acide clavulanique ou céfamandole
    ± gentamicine (en cas de sepsis sévère)
    puis relais per os
    4-6 semaines de traitement
32
Q

Délai relais per os

A

4-7 jours en moyenne

lors de la disparition de la fièvre et des douleurs et diminution franche de la CRP

33
Q

PeC arthrite septique

A
  • hospitalisation
  • traitement de la douleur + immobilisation
  • évacuation du pus et lavage de l’articulation
  • antibiothérapie urgente, IV, probabiliste efficace sur S. aureus et K. kingae (germes les plus fréquents chez l’enfant)
    -> amoxicilline + acide clavulanique ou céfamandole
    ± gentamicine (en cas de sepsis sévère)
    puis relais per os
    4-6 semaines de traitement
34
Q

Causes de boiteries non fébriles chez 1-3 ans

A
  • fracture sous-périostée du tibia (fracture en cheveu)
  • LCH
  • inégalité de longueur des membres inférieurs
  • tumeur (souvent hématologique à cet âge)
35
Q

Causes de boiteries non fébriles chez 3-10 ans

A
  • synovite aiguë transitoire de hanche (rhume de hanche)
  • ostéochondrite primitive de hanche
  • traumatisme (fractures)
  • tumeur (osseuse ou des parties molles, leucémie aiguë)
  • pathologie neuromusculaire
36
Q

Causes de boiteries non fébriles chez (pré)-ado

A
  • épiphysiolyse fémorale supérieure
  • traumatisme (entorses, fractures)
  • tumeur (ostéosarcome, sarcome d’Ewing, hémato)
  • pathologie rhumatismale
37
Q

Fracture sous-périostée du tibia terrain

A

entre l’âge de la marche et jusqu’à l’âge de 3 ans

38
Q

Fracture sous-périostée du tibia contexte

A

traumatisme à faible énergie en torsion du membre : simple chute de sa hauteur, pied pris entre les barreaux du lit

39
Q

Fracture sous-périostée du tibia évocation du diagnostic

A

devant une boiterie d’esquive récente non fébrile

40
Q

Fracture sous-périostée du tibia clinique

A

L’appui et la marche sont souvent possibles malgré la fracture de jambe (solidité du périoste). L’enfant peut parfois refuser simplement l’appui en faisant la « grue ».
L’examen clinique met en évidence une douleur à la torsion et à la palpation du membre.

41
Q

Fracture sous-périostée du tibia radio

A

trait de fracture fin à peine visible (« cheveu d’ange »)

parfois plus visible sur des clichés de 3/4

42
Q

Fracture sous-périostée du tibia diagnostic

A

confirmé 2 à 3 semaines plus tard lors de nouveaux clichés montrant l’existence d’une apposition périostée (correspondant à un début de cal osseux)

43
Q

Fracture sous-périostée du tibia PeC

A

immobilisation pendant 3–4 semaines si douleur

44
Q

synovite aiguë transitoire

A

= rhume de hanche

= arthrite réactionnelle

45
Q

SAT terrain

A

habituellement le garçon, entre les âges de 4 et 10 ans

46
Q

SAT contexte

A

le plus souvent l’hiver, au décours d’un épisode infectieux viral

47
Q

Tableau clinique habituel SAT

A
  • apyrexie ou fébricule (éliminer avant tout une IOA)
  • refus de marche, boiterie d’esquive récente (appui douloureux)
  • limitation douloureuse de la rotation interne et de l’abduction de la hanche, parfois flessum antalgique
48
Q

Examens paracliniques SAT

A
  • bilan inflammatoire: absence de syndrome inflammatoire
  • radiographies du bassin: normales, parfois signes indirects d’épanchement
  • échographie de hanche: épanchement intra-articulaire
49
Q

PeC SAT

A
  • mise au repos avec décharge
  • traitement antalgique
  • en cas de douleurs très intenses: mise en traction, ponction évacuatrice
50
Q

Suivi / pronostic SAT

A
  • évolution favorable en quelques jours
  • bilan radiographique de contrôle à 1 mois après l’épisode, afin d’éliminer le diagnostic d’ostéochondrite débutante
  • si persistance de la boiterie > 10 jours: scintigraphie pour éliminer une ostéochondrite
51
Q

ostéochondrite primitive de hanche

A

= maladie de Legg-Perthes-Calvé.

= nécrose ischémique du noyau épiphysaire fémoral supérieur

52
Q

OPH bilatérale

A

10% des cas

53
Q

OPH terrain

A

habituellement le garçon, entre les âges de 4 et 10 ans

54
Q

Tableau clinique habituel OPH

A
  • installation progressive et insidieuse de la boiterie
  • douleurs localisées à la hanche ou au genou (projetée)
  • amyotrophie quadricipitale homolatérale modérée en cas d’évolution depuis plusieurs semaines
  • limitation douloureuse de la rotation interne et de l’abduction de la hanche
55
Q

Examens paracliniques OPH

A
  • bilan inflammatoire: absence de sd inflammatoire
  • radiographie du bassin:
  • initialement: cliché souvent normal, parfois image en « coup d’ongle » (décollement) sous-chondral, plus facilement visible sur le profil
  • secondairement: condensation (stade de nécrose) puis fragmentation du noyau épiphysaire (revascularisation)
  • stade séquellaire: déformation en coxa plana ou coxa magna
56
Q

diagnostic de certitude OPH

A

Scintigraphie osseuse et/ou IRM osseuse avec injection de gadolinium mettant en évidence une hypoperfusion:

  • scintigraphie osseuse: hypofixation lacunaire plus ou moins étendue du noyau épiphysaire
  • IRM osseuse: hypersignal en T1 et hyposignal en T2
57
Q

complication OPH

A

reconstitution inadéquate de l’épiphyse fémorale (coxa magna), qui perdrait sa congruence avec l’articulation cotyloïdienne

58
Q

évolution OPH sous traitement

A

favorable en 12-18 mois (radio tous les 2-3 mois pendant toute la durée de la maladie)

59
Q

PeC OPH début

A
  • mise en décharge: traction axiale continue, fauteuil roulant, appareillage en abduction
  • surveillance radiologique tous les 2–3 mois pendant toute la durée de la maladie.
60
Q

PeC OPH au stade de fragmentation avec perte de congruence entre le cotyle et le noyau fémoral

A

ostéotomie de recentrage, qui peut être fémorale ou pelvienne

61
Q

Épiphysiolyse fémorale supérieure terrain

A

période de croissance pubertaire, favorisée par une surcharge pondérale

62
Q

EFS def

A

glissement de la tête fémorale en arrière, en bas et en dedans

63
Q

EFS aiguë (vs chronique)

A

symptômes durant moins de 3 semaines

> 3 sem

64
Q

atteinte bilatérale EFS

A

20% des cas, d’emblée ou pendant le suivi

65
Q

CaT si EFS bilatérale

A

rechercher une hypothyroïdie ou une insuffisance rénale

66
Q

Tableau clinique habituel: EFS forme stable

A
  • appui ou marche sans cannes possible
  • attitude spontanée en rotation externe du membre inférieur au repos et lors de la marche
  • douleurs inguinales, souvent projetées au niveau du genou
  • limitation douloureuse de la rotation interne et de l’abduction de hanche
  • signe de Drehmann: mouvement d’abduction et rotation externe automatique lors de la flexion de la hanche
67
Q

Tableau clinique habituel: EFS forme instable

A
  • impotence fonctionnelle complète et hyperalgique du membre inférieur
  • membre inférieur en rotation externe
68
Q

Examens paracliniques EFS

A
  • bilan inflammatoire: absence de sd inflammatoire
  • radiographie du bassin de face ET PROFIL
  • initialement: interprétation difficile, rechercher une diminution de hauteur de l’épiphyse ou un cartilage de croissance fémoral supérieur trop bien visible par rapport à l’autre côté
  • secondairement: glissement de l’épiphyse en dedans et en arrière, objectivé par la construction de la ligne de Klein, qui ne coupe plus le noyau épiphysaire
69
Q

PeC EFS

A

urgence chirurgicale:
- arrêt immédiat de l’appui: brancard ou béquilles
+/- échographie pour juger de la stabilité de l’épiphyse (épanchement = instabilité)
- intervention chirurgicale: fixation in situ de la tête fémorale par vissage +/- vissage controlatéral préventif en cas de squelette immature

70
Q

Complications EFS

A

nécrose de la tête fémorale
coxite laminaire
arthrose précoce