Hypersensibilités Flashcards

1
Q

allergie def

A

réaction immunologique excessive et anormale au contact d’une substance étrangère (allergène)

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2
Q

épidémio allergie chez l’enfant

A

concerne 30% des enfants

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3
Q

Asthme et allergie

A

L’asthme et l’allergie sont de mécanismes physiopathologiques différents ; l’allergie est un facteur de non-contrôle de l’asthme.

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4
Q

Hypersensibilité def

A

capacité à présenter des signes reproductibles, allergiques et non allergiques, lors de l’exposition à un stimulus bien défini, pour une dose qui n’entraîne pas de réaction chez le sujet normal

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5
Q

Hypersensibilité non allergique def

A

quand le mécanisme immunologique n’est pas prouvé

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6
Q

Hypersensibilité non allergique ex

A

des réactions à l’aspirine, des fausses allergies alimentaires par excès de consommation de produits riches en amines vasoactives, de l’intolérance au lactose…

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7
Q

4 types de réactions immunologiques décrites par Gell et Coombs

A
  • type I ou hypersensibilité IgE médiée ;
  • type II (réactions cytotoxiques) ;
  • type III (réactions Arthus-type) ;
  • type IV (réactions retardées des cellules T).
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8
Q

Hypersensibilité allergique IgE médiée atopique

A

tendance personnelle ou familiale à produire des IgE en réponse à une petite dose d’allergènes, en général des protéines, et à développer des signes typiques comme asthme, rhinoconjonctivite, eczéma, anaphylaxie (transmission génétique)

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9
Q

Hypersensibilité allergique IgE médiée non atopique

A

réactions IgE médiées survenant lors des piqures d’insectes (hyménoptères) ou lors de la prise de médicaments

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10
Q

hypersensibilité allergique non IgE médiée

A

réactions de types II à IV de la classification de Gell et Coombs

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11
Q

Exemples d’hypersensibilité allergique non IgE médiée

A
  • dermatite de contact, maladie cœliaque, ou certains eczémas (médiation cellulaire) ;
  • œsophagite à éosinophiles provoquée par des aliments ;
  • pneumopathies d’hypersensibilité
  • certaines entérocolites (mécanisme inconnu).
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12
Q

Physiopath pneumopathies d’hypersensibilité

A

Inhalation de moisissures ou déjections d’oiseaux -> production d’IgG, IgA, IgM -> pneumopathies d’inhalation

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13
Q

Quand évoquer l’allergie ?

A
  • Signes ORL et respiratoires récidivants (rhinites, obstruction nasale, laryngites, sinusites, toux, asthme non contrôlé)
  • Signes cutanés (urticaire aiguë, oedème, eczéma)
  • Signes ophtalmologiques récidivants (conjonctivite, kératite)
  • Signes digestifs récidivants (non spécifiques: vomissements, diarrhées, constipation, douleurs abdominales) (évocateurs: éviction spontanée d’un aliment, syndrome oral)
  • Signes généraux (anaphylaxie, anaphylaxie induite par l’exercice physique, retard de croissance pondérale)
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14
Q

Sd oral

A

prurit vélopalatin, œdème localisé des lèvres ou urticaire péribuccale, dysphagie

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15
Q

Epidémio allergie alim

A

5 et 7 % chez l’enfant

5 % de ces enfants ont des manifestations graves (choc anaphylactique)

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16
Q

Evolution allergie alim

A
  • dépend de l’aliment en cause : l’allergie au lait de vache disparaît dans l’année qui suit (> 80%), l’allergie à l’œuf disparaît fréquemment avant l’âge de 6 ans (52–80 %), l’allergie à l’arachide disparaît rarement (22 % des enfants), les allergies aux oléagineux, aux poissons et aux crustacés persistent
  • FdR d’autres manifestations allergiques (respiratoires+++)
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17
Q

Allergènes respiratoires les + fq

A

Acariens de la poussière de maison, pollens de graminées, de bétulacées, de cyprès (sud de la France), d’ambroisie (région lyonnaise), chat, chien, moisissures (Alternaria), blattes (grandes villes)

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18
Q

Allergie aux acariens de la poussière de maison

A
  • le plus fréquent, ubiquitaire et universel
  • allergie perannuelle (allergène dans les déjections de ces arachnoïdes)
  • symptômes récurrents le matin au réveil (rhinite, toux sèche), ou nocturnes
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19
Q

Réservoir principal acariens

A

literie

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20
Q

Favorisant la prolifération des acariens

A

chauffages domestiques, la faible luminosité, la présence d’animaux, les tapis

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21
Q

Freinant la prolifération des acariens

A

l’aération, la lumière et la chaleur naturelle du soleil, et par le lavage des textiles, couettes, sols

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22
Q

Variation allergies aux pollens

A
  • saisonniers selon le calendrier de floraison, variable d’une région à l’autre (consulter le relevé pollinique): graminées à la fin du printemps et en période estivale, le bouleau au début du printemps, le cyprès en hiver
  • d’une année à l’autre: diminue lorsqu’il pleut, augmente lorsqu’il y a du soleil, du vent
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23
Q

Caractéristiques allergies chat et chien, rongeurs, chevaux

A
  • augmentation des symptômes avec les contacts
  • variation selon race de l’animal
  • la possession d’un chat dès la naissance protège vs allergies au chat
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24
Q

Sources d’allergies aux moisissures en habitat

A

appartements insalubres ou humides, serres

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25
Q

Sources d’allergies aux moisissures en extérieur et intérieur

A

Aspergillus sp présent dans la poussière de maison, fréquent lors de travaux, et pendant l’automne (feuilles mortes).

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26
Q

Aspergilloses bronchopulmonaires chez l’enfant

A

Les aspergilloses bronchopulmonaires allergiques sont exceptionnelles chez l’enfant (sauf mucoviscidose).

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27
Q

Sources d’allergies aux moisissures à prédominance extérieure

A

Alternaria (spores) en période estivale

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28
Q

trophallergènes

A

Allergènes alimentaires

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29
Q

principaux trophallergènes chez l’enfant et variations

A

Le lait de vache est l’allergène est le plus fréquent chez le nourrisson ; l’arachide chez l’enfant.
Puis, on retrouve : l’œuf, les fruits, le kiwi, les poissons, les fruits à coque, les crustacés, le blé, moutarde, lentilles, etc.
Les allergies aux protéines végétales augmentent avec l’âge, les allergies aux protéines animales diminuent avec l’âge.

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30
Q

allergies aux médicaments

A
  • bêtalactamines, AINS, paracétamol
  • rares chez l’enfant
  • allergies aux antibiotiques diagnostiquées par excès
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31
Q

Différencier la sensibilisation de l’allergie

A

TC + et IgE peuvent être +
si pas de signes cliniques -> sensibilisation
si signes cliniques -> allergie

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32
Q

ATCD familiaux et allergie

A

La présence d’atopie chez les parents (dermatite atopique, rhinite saisonnière, allergie prouvée) est pertinente : si les 2 parents ont des manifestations allergiques, le risque est de 65 % dans leur descendance, si 1 seul des parents est allergique, le risque est de 30 %

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33
Q

Fausses allergies

A

manifestations compatibles avec une réaction IgE médiée (éruption, prurit, syndrome oral) mais dues à l’ingestion d’aliments riches en tyramine (gruyères, chocolats) ou en histamine (tomates, fraises)

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34
Q

Tests cutanés

A
  • test épicutané par prick
  • test intradermique
  • patch tests
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35
Q

Tests diagnostiques

A
  • tests cutanés
  • éosinophilie
  • tests biologiques de dépistage (tests sériques)
  • IgE spécifiques
  • épreuve d’éviction-réintroduction
  • test de provocation
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36
Q

Test épicutané par prick

A

test diagnostique de 1re intention de l’allergie IgE médiée pour les pneumallergènes et trophallergènes

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37
Q

Méthode

Test épicutané par prick

A
  • pratiqués par prick (lancette en plastique), avec des extraits d’allergènes qui peuvent être de fabrication pharmaceutique (extraits) ou avec le produit natif
  • nombre d’allergènes variables
    Il y a systématiquement :
  • un test de contrôle de la réactivité de la peau (témoin positif à l’histamine par dégranulation des mastocytes) ;
  • un témoin négatif pour éliminer un dermographisme facilitant des faux positifs
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38
Q

Interprétation

Test épicutané par prick

A

après un délai de 10–20 minutes.
Apparition d’une papule: témoin d’une réactivité de la peau (l’érythème associé n’est pas suffisant).
Diamètre de 3 mm: significatif,
> 5 mm bien corrélé avec l’allergie clinique

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39
Q

Conditions de réalisation

Test épicutané par prick

A
  • antihistaminiques doivent être arrêtés depuis 7 à 21 jours selon les molécules
  • pas de limite d’âge inférieure
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40
Q

Tests intradermiques

A
  • test diagnostique de l’allergie IgE médiée.
  • utilisés dans l’exploration des allergies aux médicaments et aux hyménoptères.
  • doivent être réalisés dans un environnement médicalisé avec une surveillance adaptée
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41
Q

Méthode

Patch tests

A

La substance à tester est déposée sous un dispositif occlusif pendant 48 heures.
La lecture se fait 24 heures après le retrait du patch.
Le test est à l’évidence positif s’il reproduit une lésion d’eczéma franche.

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42
Q

Indications

Patch test

A
  • utilisés dans l’exploration des allergies de contact (cosmétiques, métaux), pour lesquelles il existe des batteries standardisées
  • discutés mais non recommandés dans les allergies alimentaires ou digestives non IgE médiées ;
  • inutiles dans l’exploration des allergies IgE médiées.
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43
Q

Hyperéosinophlie

A

Une éosinophilie supérieure à 400/mm3 reste un argument pour l’origine allergique des troubles, mais ce test manque de spécificité et de sensibilité.
L’hyperéosinophilie est aussi retrouvée en cas de parasitose, de stress, de prise médicamenteuse, voire d’infection virale.

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44
Q

Tests biologiques de dépistage de l’allergie

A

tests unitaires vis-à-vis d’allergènes mélangés dans le même réactif (pneumallergènes, ou trophallergènes) ou sur le même support sans identification de l’allergène. La réponse est binaire : positive ou négative.

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45
Q

Dosage des IgE totales

A
  • ne peut pas être utilisé comme test de dépistage de l’atopie
  • ne sont pas spécifiques de l’atopie (peuvent être élevées dans des maladies de système, des déficits immunitaires, des parasitoses)
46
Q

Indications de dosage des IgE totales

A
  • à l’argumentation du diagnostic d’atopie, essentiellement chez l’enfant < 3 ans ; les taux sont alors élevés (> 20 × l’âge en année)
  • à l’adaptation de la dose à administrer d’omalizumab (anti-IgE monoclonal)
47
Q

Dosage des IgE spé dans l’allergie respi

A

leur dosage n’est pas obligatoire pour confirmer le diagnostic si le test épicutané par prick du pneumallergène est fortement positif. Il est souvent réalisé avant la mise en place d’une désensibilisation.

48
Q

Dosage des IgE spé dans l’allergie alim

A

dosage est systématique pour les allergies alimentaires. Certains taux seuils prédictifs d’allergie vraie ont été rapportés pour des trophallergènes mais restent discutés.

49
Q

2 types d’IgE spécifiques

A
  • ceux dirigés contre les composants naturels (ex. : bouleau) ;
  • ceux dirigés vis-à-vis de composants moléculaires de l’allergène, dits recombinants (ex. : pour le bouleau, BetV1 qui est une PR10, BetV2 qui est une profiline).
50
Q

IgE recombinants

A
  • déterminent des protéines allergéniques (épitopes), partagées par des allergènes de différentes familles
  • éclairent les réactions allergiques croisées (ex. : bouleau et de nombreux fruits ou légumes) et permettent de classifier pour un même produit des allergènes majeurs avec des réactions potentiellement sévères, et des allergènes mineurs avec des réactions légères
  • la relation clinico-biologique reste variable
51
Q

biopuces à allergènes

A

Méthode de dosage de IgE spécifiques qui mesurent avec seulement 20 μL de sérum les IgE spécifiques de 112 allergènes recombinants ou naturels purifiés, issus de 45 sources allergéniques

52
Q

Indication épreuve d’éviction-réintroduction

A
  • suspicion d’allergie non IgE médiée.
  • dans l’allergie alimentaire avec une éviction de 4 semaines de l’aliment suspect
  • « gold-standard » dans l’allergie aux protéines de lait de vache non IgE médiée
53
Q

Test de provocation

A

Il consiste à exposer l’organe cible à l’allergène présumé responsable des manifestations et à mesurer la réponse au niveau de cet organe.

54
Q

test de provocation orale

A

Test diagnostique de référence pour l’allergie IgE médiée alimentaire ou médicamenteuse

55
Q

test de provocation orale

Méthode

A

le patient ingère des quantités croissantes de l’aliment selon une procédure établie (plusieurs heures), à intervalle de temps régulier, avec une augmentation quantitative pour atteindre une dose cumulée ;
l’objectif est de provoquer des signes cliniques d’allergie

56
Q

test de provocation orale

Conditions de réalisation

A

le risque anaphylactique impose son déroulement en hospitalisation de jour, dans un environnement adapté et sécurisé pour le patient ; la surveillance est au minimum de 2 heures après la fin de l’ingestion

57
Q

test de provocation orale

indications

A
  • si la relation de cause à effet est certaine entre l’aliment et les signes cliniques IgE médiés, le test de provocation permet de déterminer un seuil de tolérance pour une induction de tolérance
  • PAS si les signes cliniques mettent en jeu le pronostic vital (anaphylaxie systémique) et l’allergène alimentaire est identifié: le test de provocation orale est inutile voire dangereux ; cette règle n’est pas toujours vraie pour les médicaments (cohaptène)
58
Q

test de provocation inhalée

A

en cas de manifestations respiratoires, on expose le nez ou les bronches à des concentrations croissantes de l’allergène, le test est positif si le patient a une obstruction bronchique ou nasale ou des signes cliniques, parfois une augmentation de l’éosinophilie nasale

59
Q

Allergènes à tester chez < 3 ans

A
  • les pneumallergènes domestiques : acariens, chat, chien, pollens de graminées
  • et certains trophallergènes : lait de vache, œuf (blanc), arachide, soja, morue, noisette
60
Q

Allergènes à tester chez > 3 ans

A
  • les pneumallergènes domestiques : acariens, chat, chien, pollens d’arbres, de graminées, d’herbacées (ambroise, armoise, plantain), moisissures (Aspergillus, Alternaria, Cladosporium) ;
  • les autres allergènes dont les blattes selon l’interrogatoire et les particularités locorégionales.
61
Q

Prévention primaire de l’allergie

A
  • pas de régime chez la femme enceinte ;
  • allaitement maternel pendant 4 à 6 mois, sans exclusion chez la femme allaitante
  • ne pas appliquer de topique à base de protéines chez le nouveau-né et nourrisson ;
  • en cas d’utilisation de lait artificiel ou en complément de l’allaitement maternel, le choix du lait est fonction du risque atopique : en présence d’un terrain familial atopique (asthme, eczéma, rhinoconjonctivite allergique, allergies alimentaires chez l’un des parents ou l’un des membres de la fratrie), un lait HA ayant fait la preuve de son efficacité doit être prescrit ; dans les autres cas, aucune mesure particulière n’est nécessaire
  • diversification entre les âges de 4 à 6 mois de vie en gardant du bon sens, mais sans différer l’introduction d’un quelconque aliment ;
  • pas d’éviction préventive systématique des animaux de compagnie ;
  • pas d’éviction préventive systématique de la crèche.
62
Q

Indication désensibilisation (=immunthérapie)

A
  • monosensibilisé ou lorsqu’un allergène est dominant
  • si la composante allergique des manifestations cliniques est au premier plan
  • si l’éviction de cet allergène est impossible (ex. : graminées, acariens)
  • si la pression thérapeutique pour le contrôle des symptômes est importante
63
Q

Modalités désensibilisation

A
  • chez le > 5 ans
  • souvent pour les pneumallergènes
  • saisonnière / perannuelle
  • sublinguale ++ mais existe aussi en injectable
64
Q

Mesures physiques pour diminuer l’exposition aux allergènes domestiques

A

aération quotidienne des pièces, housses antiacariens pour les matelas, acaricides et élimination des acariens morts (aspirateur).

65
Q

Traitements médicamenteux

A
  • Antihistaminiques H1 de seconde génération
  • traitements des pathologies actives à cause de l’allergie (asthme, rhinite, eczéma), une composante est l’inflammation générée par l’allergie (corticoïdes topiques, inhalés) ;
  • anti-IgE monoclonaux (omalizumab, Xolair®)
66
Q

Antihistaminiques H1 de seconde génération

A
  • ils limitent les manifestations liées à la dégranulation des mastocytes
  • ils s’administrent par voie orale, ou par voie topique (ex. : gouttes ophtalmiques)
67
Q

Anti-IgE monoclonaux

A
  • omalizumab, Xolair

- indication: asthme sévère allergique non contrôlé à partir de l’âge de 6 ans.

68
Q

anaphylaxie

A

Syndrome clinique associant de manière variable des signes respiratoires (dyspnée et bronchospasme) et/ou circulatoires (tachycardie, hypotension, collapsus) et le plus souvent des signes cutanéomuqueux (urticaire, œdème, grave lorsqu’il touche le larynx). D’autres signes (douleurs abdominales, diarrhée, vomissements) peuvent être associés.

69
Q

mortalité anaphylaxie

A

1,5%

70
Q

facteurs de risque associés à la gravité des manifestations dans l’anaphylaxie

A
  • un événement antérieur d’anaphylaxie peu sévère ou non pris en compte ;
  • le patient asthmatique ;
  • certains allergènes : fruits à coque, lait de vache, venins d’hyménoptères ;
  • le patient sous bêtabloquant (rare chez l’enfant).
71
Q

Délai apparition symptômes anaphylaxie

A

<2h

72
Q

Signes cutanéomuqueux (très fréquents) anaph

A

– Prurit généralisé (palmoplantaire)
– Flush
– Urticaire
– Œdème de la face ou de la langue, muqueuses, conjonctives, extensif

73
Q

Signes cardiovasculaires anaph

A

– Malaise, perte de connaissance, sensation de mort imminente
– Collapsus cardiovasculaire

74
Q

Signes respiratoires anaph

A

– Voies aériennes supérieures : œdème laryngé, pharyngé, luette, se manifestant par une dysphagie, dysphonie, dyspnée laryngée
– Voies aériennes inférieures : bronchospasme, tachypnée, asthme

75
Q

Signes gastro-intestinaux anaph

A

– Nausées, vomissements

– Douleurs abdominales

76
Q

TTT urgence anaph

A
  • adrénaline
  • libération des voies aériennes supérieures ;
  • bronchodilatateurs de courte durée d’action indispensables en cas de bronchospasme (l’adrénaline ne suffit pas) ;
  • remplissage vasculaire en cas de collapsus.
77
Q

Prescription adré

A
  • à la dose de 0,01 mg/kg par voie IM ;
  • si stylo auto-injectable à disposition : 0,15 mg de 15 à 25 kg, 0,30 mg si > 25 kg ;
  • peut être répétée ;
  • la voie IV continue (0,001 mg/kg/h) est réservée en cas d’échec de la voie IM (réanimation).
78
Q

Traitements des manifestations anaph peu sévères

A

antihistaminiques en première intention avec une surveillance étroite

79
Q

Surveillance post anaph

A

au minimum de 6 heures en milieu hospitalier, dépendant de l’évolution et de la gravité initiale

80
Q

Réaction anaphylactique: orientation diagnostique

A
  • Préciser la chronologie de la réaction
  • Réaliser un dosage sanguin de la tryptase le plus tôt possible après avoir débuté le traitement d’urgence etun 2e échantillon 1 à 2 heures après le début de l’épisode sans dépasser 4 heures.
  • Orientation vers une consultation d’allergologie
81
Q

Mesures préventives d’une nouvelle anaph

A
  • prescription d’une seringue auto-injectable d’adrénaline au domicile, enseignement de son utilisation ;
  • éviction du ou des allergènes suspectés.
  • carte d’allergique remise par le professionnel de santé avec informations
  • projet d’accueil individualisé chez l’enfant: trousse d’urgence comprenant anti-H1 et stylo auto-injectable d’adrénaline associé à un plan d’action à l’école
82
Q

APLV IgE-médiée

A
  • manifestations quasi immédiates après l’ingestion de lait ou laitage ;
  • répétition des signes en cas de poursuite du lait ou laitage, disparition sous régime d’éviction ;
  • confirmation par les tests cutanés en prick et dosage des IgE spécifiques pour le lait de vache (F2) et différentes protéines du lait (F76, F77, F78) ; en cas de négativité, la clinique prime.
83
Q

APLV non IgE-médiée

A
  • manifestations digestives ou cutanées traînantes sans lien évident avec l’ingestion de lait ou laitage ;
  • disparition des signes sous régime d’éviction de 2 à 4 semaines, réapparition lors d’une réintroduction ;
  • aide possible de l’atopy patch test au lait de vache : une franche positivité est très en faveur du diagnostic ;
    dans tous les cas, le diagnostic devra être confirmé par l’épreuve d’exclusion-réintroduction ou test de provocation orale.
84
Q

PeC APLV

A

Régime d’éviction du lait et des laitages, ainsi que de tout produit contenant des protéines du lait de vache, au moins jusqu’à l’âge de 9–12 mois
Expliquer les règles d’étiquetage aux parents
Éduquer à la gestion d’une réaction allergique (trousse d’urgence)

85
Q

PeC APLV si allaitement maternel

A
  • le poursuivre de manière exclusive si possible
  • en cas de persistance des signes sous allaitement, évoquer une allergie via le lait de mère nécessitant alors soit un régime pour la mère (exclusion du lait et des laitages avec supplément en calcium) soit le passage à un lait spécifique
86
Q

PeC APLV si allaitement artificiel (1ère intention)

A
  • formule à base d’un hydrolysat extensif des PLV ayant fait la preuve de son efficacité (une préparation couplée à des probiotiques LGG semble accélérer la guérison),
  • alternatives possibles : formule à base de protéines de soja (âge > 6 mois et après avoir établi la tolérance clinique), formule à base de protéines de riz hydrolysées
87
Q

PeC APLV si allaitement artificiel (2ème intention)

A

formule à base d’acides aminées en cas d’échec de l’hydrolysat extensif, dans certaines formes d’allergie comme la gastro-entérocolo-proctite IgE médiée avec retard de croissance, l’eczéma atopique sévère, les symptômes survenant sous allaitement exclusif

88
Q

Produits à base de lait sur étiquettes (à enseigner aux parents)

A

caséinate, caséine, lactalbumine, lactoglobuline, lactoprotéines, sérum albumine, lactose, protéines lactées

89
Q

Planification du suivi en cas de réaction IgE médiée

A
  • refaire des tests en prick et des IgE vers l’âge de 12 mois, ou après 6 mois de régime d’éviction ;
    en cas d’évolution favorable des tests, faire un test de provocation par voie orale au lait « cru » en milieu hospitalier
  • en cas d’évolution défavorable, refaire l’enquête vers l’âge de 18–24 mois ; en fonction des résultats discuter un test de provocation par voie orale au lait « cru » ou aux produits à base de lait cuit en milieu hospitalier
90
Q

Planification du suivi en cas de réaction non-IgE médiée

A
  • s’assurer vers l’âge de 9–12 mois qu’il n’y ait pas eu un passage à une forme IgE médiée par prick et/ou IgE spécifiques (10 à 15 % des cas) ;
  • en cas de passage à une forme IgE médiée, faire un test de provocation par voie orale au lait en milieu hospitalier ;
  • en cas a priori de réaction toujours non IgE médiée, réintroduction progressive possible au domicile mais un test de provocation par voie orale au lait en milieu hospitalier demeure préférable
91
Q

Evolution APLV

A

La tolérance est le plus souvent acquise entre 12 et 18 mois. La guérison est observée dans 85–90 % des cas à l’âge de 3 ans.
Dans l’allergie IgE médié: rechercher d’autres manifestations atopiques associées, possibilité du développement d’autres allergies alimentaires

92
Q

Persistance APLV avec l’âge

A

mise en place d’un régime facilitant l’acquisition de la tolérance aux protéines du lait

93
Q

“Rhume des foins”

A

allergie respiratoire aux pollens de graminées

94
Q

Clinique “rhume des foins”

A
  • épisodes d’éternuements, hydrorrhée, obstruction nasale, prurit nasal souvent associé à un prurit oculaire, avec petit fébricule si les signes sont intenses,
  • plus en extérieur, par beau temps avec un peu de vent, avec saisonnalité nette
95
Q

Diagnostic “rhume des foins”

A

Clinique + test cutané positif pour l’extrait de graminées

96
Q

Apprécier durée des manifestations de rhume des foins

A

Rhinite intermittente si moins de 4 jours par semaine ou moins de 4 semaines par an, sinon rhinite persistante

97
Q

Apprécier intensité des manifestations de rhume des foins

A

réveils, gêne dans le sommeil et dans l’activité ; permet de classer l’allergie en légère ou sévère.

98
Q

Examens complémentaires dans le rhume des foins

A
  • EFR indispensable pour rechercher un asthme cliniquement muet
99
Q

PeC rhume des foins en période d’exposition

A
  • traitements médicamenteux : antihistaminiques par voie générale, traitements locaux par antihistaminiques ou corticoïdes
  • conseils généraux : renforcer le traitement avant les expositions intenses et inévitables aux pollens + éviter de rouler en voiture fenêtre ouverte, éloigner l’enfant au moment de la tonte de l’herbe
100
Q

PeC rhume des foins au décours de la saison pollinique

A

discuter une désensibilisation en fonction de l’intensité des signes et de leur ancienneté, à commencer avant la saison et poursuivre pendant la saison

101
Q

Clinique réaction immédiate aux médicaments

A

IgE médiées, survenant dans les 2 heures qui suivent la prise médicamenteuse

102
Q

Clinique réactions non immédiates aux médicaments

A

-> exanthèmes maculopapuleux, éruptions urticariennes, toxidermies potentiellement sévères (syndrome de Stevens-Johnson, pustulose exanthématique aiguë généralisée, nécro-épidermolyse toxique et DRESS [Drug-induced Reaction with Eosinophilia and Systemic Symptoms])Di
Toutes ces manifestations non immédiates sont souvent concomitantes à une infection dont l’agent causal (virus) peut jouer le rôle de co-haptène, rendant l’établissement de la responsabilité du médicament souvent difficile ou non reproductible

103
Q

Clinique pseudo-maladie sérique (réaction aux médicaments)

A

fièvre, arthralgies et urticaire après un délai de 5 à 10 jours

104
Q

Diagnostic allergie médicamenteuse

A

analyse détaillée de l’histoire clinique, sur les tests cutanés et sur les tests de provocation-réintroduction

105
Q

Ttt allergie médicamenteuse

A

Eviction du médicament et des molécules croisées

106
Q

Diagnostic réactions peranesthésiques

A

aux curares +++
histoire clinique, le prélèvement pour un dosage de tryptase lors de l’accident, puis au décours des tests cutanés intradermiques à concentration croissante selon une procédure standardisée et un dosage d’IgE

107
Q

hyménoptères

A

abeilles, bourdons, guêpes, frelons

108
Q

Evolution de l’allergie aux hyménoptères

A

souvent spontanément favorable chez l’enfant, limite l’indication de la désensibilisation

109
Q

TTT réactions locales bénignes aux piqures d’hyménoptère

A

Traitement local: désinfection, dermocorticoïdes, antihistaminiques per os

110
Q

CaT allergie aux hyménoptères

A

enquête allergique pour prouver la sensibilisation IgE médiée et discuter d’une désensibilisation débutée en milieu hospitalier par une technique accélérée, poursuivie tous les mois pour une durée minimale de 3 ans