Leucémie aiguë lymphoblastique Flashcards

1
Q

épidémio

A

Les leucémies aiguës sont les cancers les plus fréquents de l’enfant (30 %)
Les LAL représentent environ 80 % des leucémies aiguës de l’enfant.
350 à 400 nouveaux cas par an en France (LAL)

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Q

def leucémie aiguë

A

proliférations malignes de précurseurs de cellules sanguines bloqués à un stade précoce de leur différenciation (blastes)

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3
Q

2 types leucémies aiguës

A
  • leucémies aiguës lymphoblastiques (LAL)

- leucémies aiguës myéloïdes (LAM)

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4
Q

pic de fréquence LAL

A

2 à 5 ans (principal pic) et adolescence

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5
Q

types de LAL

A
  • proliférations lymphoïdes de cellules immatures de la lignée B (75%)
  • proliférations de la lignée T (20%)
  • très rares proliférations de cellules lymphoblastiques B matures: leucémies de Burkitt
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6
Q

leucémies de Burkitt

A
  • proliférations de cellules lymphoblastiques B matures
  • très rare
    = leucémie L3 ou B4 selon la classification
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7
Q

Signes cliniques d’appel

A

signes d’insuffisance médullaire (anémie, thrombopénie, neutropénie) + manifestations du Sd tumoral

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8
Q

Manifestations d’insuffisance médullaire

A
  • anémie: asthénie, pâleur, éventuelle dyspnée
  • thrombopénie: syndrome hémorragique cutanéomuqueux, purpura pétéchial, ecchymoses diffuses ou dans des sites inhabituels, épistaxis, gingivorragies, hématurie, sang dans les selles
  • neutropénie : fièvre prolongée, angine récidivante ou ne cédant pas aux antibiotiques, aphtose
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9
Q

physiopath du sd tumoral

A

par prolifération leucémique dans la moelle osseuse, les organes hématopoïétiques secondaires et les organes lymphoïdes

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10
Q

Manifestations du syndrome tumoral

A
  • douleurs osseuses
  • hépatomégalie, splénomégalie, adénopathies périphériques, amygdalomégalie, gros testicule
  • gêne respiratoire voire syndrome cave supérieur en cas de syndrome tumoral médiastinal
  • signes neurologiques périphériques (compression médullaire sur tassement vertébral voire envahissement tumoral) ou centraux (témoins d’une atteinte neuroméningée)
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11
Q

hémogramme (NFS-plaquettes)

A
  • forme hyperleucocytaire avec blastose sanguine d’importance variable
  • forme pancytopénique sans blastes
  • parfois normal, ce qui n’élimine pas le diagnostic
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12
Q

Confirmation diagnostique

A

par le myélogramme:

-> cyto médullaire au microscope: > 20 % de cellules blastiques

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13
Q

Résultats du myélogramme

A
  • cyto médullaire au microscope: > 20 % de cellules blastiques
  • examen immunohistochimique: coloration négative par la myéloperoxydase et les estérases
  • identification de la LAL dans la classification FAB (L1, L2, L3) selon la taille et régularité des cellules
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14
Q

Examens complémentaires

A
  • NFS, plaquettes
  • myélogramme avec immunophénotypage sur cellules médullaires en suspension en cytométrie de flux, caryotype hématologique médullaire, examen en biologie moléculaire
  • examen du LCR
    +/- imagerie selon clinique
  • bilan préthérapeutique: prétransfu ++
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15
Q

syndrome de lyse

A

hyperuricémie, hyperkaliémie, hypocalcémie, hyperphosphorémie

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16
Q

immunophénotypage sur cellules médullaires en suspension en cytométrie de flux

A
  • confirmation du caractère hématopoïétique de la prolifération (CD34)
  • caractère B : présence d’antigènes de la lignée B parmi CD10, CD19, CD20, CD22, CD79a
  • caractère T : présence d’antigènes de la lignée T parmi CD2, CD3, CD4, CD7, CD8
  • un ou plusieurs marqueurs myéloïdes peuvent avoir une expression « aberrante »
17
Q

caryotype hématologique médullaire

A
  • ploïdie des cellules blastiques (normoploïdie: 46 chromosomes, hypoploïdie : < 46, hyperploïdie : > 46)
  • possibles anomalies structurales : délétions, inversions péricentriques, duplications, translocations
    ± compléments de lecture par des techniques de fluorescence par hybridation in situ (FISH)
18
Q

examen en biologie moléculaire sur myélogramme

A
  • recherche de transcrits de fusion (ETV6-RUNX1, BCR-ABL, PBX-E2A, MLL-AF4…)
  • marqueur(s) moléculaire(s) pour le suivi de la maladie après rémission complète cytologique (RC)
19
Q

intérêt examen initial du LCR

A

recherche d’un envahissement neuroméningé initial (présence de blastes lors du décompte cellulaire, et sensibilisation par technique de concentration Cytospin ®)

20
Q

Principes thérapeutiques d’une LAL de l’enfant

A
  • correction d’une urgence symptomatique
  • prévention et/ou prise en charge d’un syndrome de lyse tumorale: hyperhydratation, hyperdiurèse, uricolytiques
  • polychimiothérapie séquentielle intensive
  • prévention ou traitement des localisations neuroméningées: injections intrathécales de chimiothérapie, voire radiothérapie cérébrale
21
Q

polychimiothérapie séquentielle intensive

A

inclue des corticostéroïdes, de l’asparaginase, un alcaloïde de la pervenche, du méthotrexate, de l’aracytine ± alkylants et anthracycline

22
Q

intensité de la polychimiothérapie

A

fonction des caractéristiques immunophénotypiques, cytogénétiques et moléculaires de la maladie au diagnostic initial ainsi que de la corticosensibilité évaluée à J8 du traitement puis de la chimiosensibilité évaluée à différents temps précoces de la maladie

23
Q

durée totale du traitement

A

24 à 30 mois dont 6–8 mois de traitement intensif intraveineux et 18–24 mois de traitement d’entretien essentiellement par voie orale

24
Q

pronostic

A

meilleur que celui des LAL de l’adulte

guérison > 80%

25
Q

Facteurs de mauvais pronostic au stade initial

A
  • hyperleucocytose si > 50 000/mm3
  • envahissement neuroméningé,
  • immunophénotype T, de moins bon pronostic que B
  • âge : pronostic sombre chez les enfants d’âge < 1 an, moins bon pronostic chez les adolescents
26
Q

Pronostic selon la réponse au traitement

A
  • corticosensibilité à J8
  • obtention de la rémission cytologique en fin d’induction
  • décroissance rapide de la maladie résiduelle (mesurée par PCR ou cytométrie de flux)