PeC nouveau-né Flashcards

1
Q

principales causes de mortalité et de morbidité périnatale

A

Prématurité et retard de croissance intra-utérin (RCIU)

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Q

nouveau-né def

A

enfant âgé de moins de 28 jours

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3
Q

Contenu du dossier obstétrical

A

Les antécédents familiaux et particulièrement ceux de la mère (gynéco-obstétricaux et médicaux, notamment affections chroniques susceptibles de retentir sur la santé de l’enfant, sérologies, groupe sanguin), le suivi de la grossesse, les échographies, le terme (= âge gestationnel), les éventuelles anomalies dépistées par un diagnostic anténatal, l’état clinique de la mère (dont signes d’infection) et le monitoring cardiaque fœtal durant l’accouchement

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4
Q

Personnel nécessaire pour accouchement

A

Chaque naissance nécessite la présence d’au moins une personne entraînée (sage-femme ou pédiatre) aux premiers gestes de prise en charge, et s’occupant uniquement de ce nouveau-né (une personne par enfant en cas de naissances multiples).

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5
Q

Synthèse des soins systématiques du nouveau-né à terme dans un premier temps

A

– Clampage et section du cordon
– Évaluation de la vitalité de l’enfant (score d’Apgar à 1, 5 et 10 minutes)
– Placement sur le ventre de la mère, séchage soigneux, bonnet (prévention de l’hypothermie)
– Mise au sein dans la première heure de vie si la mère souhaite allaiter

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6
Q

Synthèse des soins systématiques du nouveau-né à terme (dans un 2nd temps, avant départ de la salle de naissance)

A

– Examen clinique initial, qui sera répété au cours du séjour en maternité
– Vérification de la perméabilité des choanes, de l’anus et de l’œsophage
– Mesure des paramètres de naissance (TN, PN, PCN) et consignation dans le carnet de santé
– Soins du cordon et vérification de la présence de 2 artères et 1 veine ombilicales
– Désinfection oculaire par collyre antibiotique (prévention de la conjonctivite à gonocoque)
– Administration de 3 mg vitamine K1 per os (renouvelée dans la 1re semaine de vie), ou par voie IV si facteurs de risque particuliers (prévention de la maladie hémorragique du nouveau-né)
– Mise en place de bracelets d’identification

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7
Q

choanes

A

orifices postérieurs internes des cavités nasales qui s’ouvrent à l’arrière du palais dans le rhinopharynx

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8
Q

Score d’Apgar: paramètres

A

5 paramètres notés 0, 1 ou 2

  • Battements cardiaques
  • Mouvements respiratoires
  • Tonus musculaire
  • Coloration
  • Réactivité à la stimulation
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9
Q

Score d’Apgar: normes

A

> = à 7

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10
Q

Prévention de l’hypothermie

A

L’enfant doit naître dans une atmosphère chaude (≈ 24 °C), et bénéficier d’un séchage soigneux avec un linge propre stérile. Le nouveau-né normal est ensuite placé en peau à peau sur la poitrine de sa mère ; si son état nécessite des soins urgents, il est placé sur une table radiante.

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11
Q

dépistage de l’atrésie des choanes

A

effectué à l’aide d’un miroir placé devant la narine (présence de buée = choane perméable) et ne nécessite pas le passage systématique d’une sonde.

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12
Q

test à la seringue

A

injecter rapidement de l’air dans une sonde orogastrique à la recherche d’un bruit aérique au niveau du creux épigastrique et qui permet d’éliminer une atrésie de l’œsophage
n’est plus systématique dans de nombreuses maternités (mais effectué uniquement sur signes d’appel)

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13
Q

soins du cordon ombilical

A

pose d’un clamp, la section avec ciseaux stériles et désinfection de la zone de section (à la chlorexidine alcoolique), la vérification de la présence de 2 artères et de 1 veine ombilicales, puis la protection par une compresse stérile

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14
Q

Indications antibioprophylaxie conjonctivale

A

recommandée, notamment en cas d’antécédents et/ou de facteurs de risque d’IST (grossesse non ou mal suivie) chez les parents

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15
Q

prévention de la maladie hémorragique du nouveau-né

A

administration per os de 2 mg de vitamine K1 à la naissance et au 3e jour de vie. En cas d’allaitement maternel exclusif, le relais à la même dose sera hebdomadaire

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16
Q

Situations risquant de compromettre l’adaptation à la vie extra-utérine: liées à la mère

A

– HTA gravidique sévère, HTA chronique
– Toxicomanie, médicaments dépresseurs respiratoires, anesthésie générale
– Diabète, maladie chronique (anémie, cardiopathie congénitale cyanogène)
– Infection maternelle
– Grossesse non suivie

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17
Q

Situations risquant de compromettre l’adaptation à la vie extra-utérine: liées au foetus

A
– Grossesse multiple et syndrome transfuseur-transfusé
– Prématurité < 35 SA
– RCIU, oligoamnios
– Certaines malformations congénitales
– Anasarque
– Chorioamniotite
– Allo-immunisation Rhésus
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18
Q

Situations risquant de compromettre l’adaptation à la vie extra-utérine: liées à l’accouchement

A

– Asphyxie périnatale, anomalies du rythme cardiaque fœtal
– Présentation anormale, procidence du cordon
– Rupture prolongée des membranes, travail prolongé ou rapide
– Hémorragie anténatale (placenta prævia, décollement placentaire)
– Liquide amniotique méconial
– Accouchement par forceps, ventouse, césarienne

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19
Q

Anasarque

A

Œdème généralisé du tissu cellulaire sous-cutané avec épanchement dans les cavités séreuses

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20
Q

À sa naissance, un enfant peut être placé sur la poitrine de sa mère si toutes les conditions suivantes sont remplies

A
  • il est à terme ;
  • il crie ou respire ;
  • il a un tonus musculaire normal.
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21
Q

Manoeuvres de réanimation à effecteur en l’absence de mouvements respiratoires efficaces, cyanose et/ou bradycardie

A
  • aspiration rhinopharyngée
  • stimulation (séchage, frottage du dos, chiquenaudes sur les plantes des pieds)
  • ventilation en pression positive au masque (sauf en cas d’inhalation méconiale ou de hernie diaphragmatique : intubation première)
  • en l’absence d’amélioration : intubation trachéale et ventilation sur tube ;
  • massage cardiaque externe en cas de persistance d’une bradycardie malgré une ventilation efficace, voire administration d’adrénaline.
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22
Q

Examens cliniques à réaliser chez nouveau-né

A
  • examen clinique complet en salle de naissance

- examen clinique obligatoire avant le 8e jour de vie (certificat du 8e jour)

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23
Q

Température

A

La température axillaire doit être prise à chaque examen.
La définition de la fièvre est la même que chez tout enfant, soit une température supérieure ou égale à 38 °C. Une fièvre à cet âge est une urgence diagnostique, et nécessite de débuter une antibiothérapie probabiliste

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24
Q

Mensurations de naissance moyennes

A

Un nouveau-né à terme pèse en moyenne 3 500 g, a une taille de 50 cm et un PC de 35 cm

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25
Mensurations de naissance normales
poids compris entre 2 500 et 4 200 g tailles comprises entre 46 et 52 cm PC entre 32 et 36 cm
26
Qu'observer à l'inspection ?
- coloration - tonus musculaire - Sd dysmorphique
27
Coloration cutanée normale
La coloration est un excellent reflet du fonctionnement des appareils cardiovasculaire et respiratoire. La peau du nouveau-né est généralement rose vif voire rouge, à l’exception des extrémités qui peuvent garder un aspect cyanique dans les heures qui suivent la naissance (acrocyanose).
28
Tonus musculaire normal du nouveau-né
Au repos, l’enfant est en flexion des quatre membres. La gesticulation spontanée est symétrique, les mouvements sont harmonieux. Le cri est clair et vigoureux. Le nouveau-né normal est vigilant, actif, tonique, capable d’interactions visuelles et auditives.
29
fréquence cardiaque au repos
La fréquence cardiaque au repos (en l’absence de pleurs) varie entre 120 et 160 par minute
30
pression artérielle
environ 60/30 mmHg (pression artérielle moyenne entre 40 et 45 mmHg).
31
temps de recoloration cutanée
Le temps de recoloration cutanée (évalué au niveau du thorax) doit être strictement inférieur à 3 secondes.
32
perception plus faible voire absence des pouls fémoraux
évoquer une coarctation de l’aorte
33
auscultation du crâne
L’auscultation du crâne, au niveau de la fontanelle antérieure, recherche un souffle vasculaire qui doit faire évoquer une malformation artérioveineuse.
34
Éléments de l'examen cardio-vasculaire
- fréquence cardiaque au repos (en l’absence de pleurs) - pression artérielle (mesure non systématique en l’absence de pathologie) - temps de recoloration cutanée 4 - palpation des pouls, notamment fémoraux - recherche d’un souffle cardiaque systolique - auscultation du crâne, au niveau de la fontanelle antérieure, à la recherche d'un souffle vasculaire
35
Respiration normale du nv-né
La respiration normale est nasale, silencieuse, régulière, parfois périodique, sans signes de lutte respiratoire
36
bruit inspiratoire (stridor) isolé et bien toléré chez le nv-né
peut témoigner d’une laryngomalacie et régresse au cours de la première année de vie
37
fréquence respiratoire au repos
entre 40 et 60 par minute
38
Auscultation pulmonaire du nv-né
- murmure vésiculaire symétrique - sans bruit surajouté au-delà des premières heures de vie - râles humides possibles à la naissance au moment de la résorption du liquide pulmonaire
39
Crise génitale
- secrétions muqueuses épaisses et métrorragies (pseudomenstruation). - une hypertrophie mammaire (dans les deux sexes) avec parfois secrétions lactées pendant quelques jours, - L'évolution de la crise génitale se fait spontanément vers la régression en quelques jours
40
Examen abdominal normal du nv-né
- abdomen souple, souvent un peu météorisé. - foie est souvent palpable et peut dépasser le rebord costal de 1 à 2 cm. - pôle inférieur de la rate et les reins peuvent être parfois perçus. - diastasis des muscles droits banal - présence d’une hernie ombilicale ne justifie d’aucun traitement, la fermeture de l’anneau s’effectuant spontanément avant l’âge de 2 ans.
41
Examen de l'appareil urinaire
- absence de globe vésical - heure de la première miction (doivent être émises avant 24 heures de vie) - qualité du jet urinaire chez le garçon (une miction en goutte à goutte évoque une malformation urétrale)
42
méconium def
premières selles du nouveau-né
43
Méconium normal
Épais et collant, de couleur noirâtre, il est normalement émis avant 36/48 heures de vie.
44
Contenu cordon ombilical
2 artères et une veine
45
chute du cordon ombilical
délai variable, en moyenne vers le 10e jour | Une chute retardée (au-delà de 1 mois de vie) peut faire rechercher un déficit immunitaire.
46
hernie inguinale du nv-né cause
- pathologie fréquente, notamment chez le prématuré | - liée à la persistance du canal péritonéovaginal
47
hernie inguinale du nv-né clinique
tuméfaction intermittente, impulsive aux pleurs ou aux autres efforts de poussée, réductible et indolore
48
hernie inguinale du nv-né contenu
- contenu intestinal ++ | - chez la fille de < 1 ans: ovaires
49
hernie inguinale du nv-né PeC
- hernies de l'ovaire: pas de réduction forcée en raison du risque de traumatisme et de torsion d’annexe - opération dans tous les cas - opération en urgence si étranglement - possibilité théorique de guérison spontanée
50
Examen des organes génitaux externes
- absence d’anomalie de la différenciation sexuelle | - palpation des testicules dans les bourses
51
cryptorchidie
testicules non palpables ils migrent normalement durant l’embryogenèse le long du canal péritonéovaginal, pour atteindre le scrotum en fin de grossesse
52
Ttt cryptorchidie
traitement chirurgical en cas de persistance à l’âge de 1 an
53
hydrocèle
tuméfaction scrotale transilluminable | non pathologique
54
Ttt hydrocèle
Non pathologique, elle régresse spontanément
55
Etat du prépuce
rarement rétractable dans les premières années de vie, en raison d’adhérences balano-préputiales et d’une étroitesse de l’orifice préputial (ou phimosis congénital).
56
phimosis
impossibilité à décalotter le gland
57
PeC phimosis
physiologique ++ Le décalottage ne doit pas être forcé (risque de paraphimosis et phimosis cicatriciel). Régression spontanée de la plupart des phimosis congénitaux. Une prise en charge n’est justifiée qu’en cas de persistance du phimosis à un âge avancé, ou avant en cas de complications (paraphimosis, infections urinaires répétées).
58
paraphimosis
blocage du prépuce sur le pénis, derrière le gland
59
Peau du nouveau-né à terme
- rose voire érythrosique - recouverte dans les premières heures de vie du vernix caseosa - desquamation modérée possible au cours des premiers jours, notamment chez les nouveau-nés post-termes
60
vernix caseosa
Enduit blanc graisseux et adhérent, visible surtout dans les plis
61
Examen cutané du nv-né
Recherche: - d'un ictère - d'oedèmes - d'un lanugo - de grains de milium - d'un érythème toxique - d'un livedo - d'une tache mongoloïde - d'un ou plusieurs angiomes plans
62
Oedèmes physiologiques à la naissance
au niveau des paupières, du dos des mains et des pieds et du pubis ou du scrotum. Ils régressent en quelques jours.
63
lanugo
fin duvet, présent au niveau du front, du dos et des épaules. Il disparaît en quelques jours.
64
grains de milium
microkystes sébacés punctiformes blancs, siégeant sur le nez et la face
65
érythème toxique
éruption maculopapuleuse voire pustuleuse transitoire survenant le plus souvent entre H12 et J4.
66
livedo
aspect marbré par immaturité de la vasorégulation périphérique visible au niveau des membres et du thorax
67
tache mongoloïde
placard bleu ardoisé siégeant dans la région lombosacrée | elle s’atténue en général dans les premières années de vie
68
terrain tâche mongoloïde
Fréquente dans les populations originaires d’Asie et du pourtour méditerranéen
69
Angiomes plans
tâches lie de vin de la glabelle, des paupières, du nez et de la nuque s’atténuent en quelques mois, sauf celui de la nuque qui peut persister jusqu’à l’âge adulte
70
hémangiome
- apparaissant après quelques jours de vie - en relief et de coloration rouge vif ou dermique profond - évolution marquée par une phase de croissance (6 à 10 mois) puis une involution spontanée sans séquelles.
71
Examen du crâne
- palpation fontanelles et sutures - recherche bosse sérosanguine - recherche céphalhématome
72
sutures principales
- la suture sagittale d'orientation antéro-postérieure sépare les 2 os pariétaux - la suture coronale ou transversale antérieure croise perpendiculairement la suture sagittale. Elle sépare les os frontaux en avant des os pariétaux en arrière - la suture occipito-pariétale ou lambdoïde sépare l'écaille occipitale des 2 os pariétaux
73
fontanelles def
Les sutures forment à leurs croisements des fontanelles
74
fontanelle bregmatique
= grande fontanelle, ou fontanelle antérieure est située au croisement des sutures sagittale, métopique et coronale se comble vers 18 mois
75
fontanelle bregmatique
= grande fontanelle, ou fontanelle antérieure est située au croisement des sutures sagittale, métopique et coronale forme losangique se ferme entre les âges de 8 mois et 18 mois
76
fontanelle lambdatique
= petite fontanelle, fontanelle occipitale ou fontanelle postérieure située à la jonction de la suture occipito-pariétale et de la suture sagittale palpable dans les 2 ou 3 premières semaines de vie se comble vers l'âge de 2 mois
77
Palpation normale fontannelle
souples, ni déprimées ni bombées
78
Palpation normale sutures
bord à bord, mobiles, mais elles peuvent se chevaucher dans les premiers jours de vie
79
bosse sérosanguine
- souvent observée - collection sous-cutanée, molle, mal limitée, chevauchant les sutures - se résorbant en 2 à 6 jours
80
céphalhématome
- plus rare - collection sous-périostée, limitée par les sutures - pouvant évoluer vers la calcification en 4 à 6 semaines
81
examen du cou
- apprécier ses mobilités passive et active: torticolis ? - palpation des muscles sternocléidomastoïdiens à la recherche d'un hématome - recherche masse anormale ou orifice cutané
82
Caractériser un torticolis
réductible ou non
83
présence d’un kyste et/ou d’une fistule au niveau cervical
évoque la persistance de résidus des fentes branchiales ou du tractus thyréoglosse
84
examen des oreilles
Préciser leur niveau d’implantation et l’aspect des pavillons et des conduits auditifs
85
Examen ORL: du nez
possible déviation de la cloison nasale transitoire
86
examen de la bouche
dépister une fente (vélo-)palatine ou une brièveté du frein de langue
87
examen des yeux
- aspect des conjonctives, des iris et des pupilles - symétrie des reflets pupillaires - réflexe photomoteur présent - présence des lueurs pupillaires à l'ophtalmoscope - examen du fond d'oeil pour éliminer cataracte précoce ou rétinoblastome
88
asymétrie des reflets pupillaires
strabisme peut être modéré et intermittent examen ophtalmologique si persistance au-delà du 3e mois
89
Modalité recherche lueur pupillaire
A l'ophtalmoscope | éclairage non éblouissant de la pupille et observation à distance (50-70cm) de la lumière réflechie
90
Interprétation lueur papillaire
- normal: rouge - orangé, de la même couleur pour les deux yeux car réflexion sur le fond d'oeil - image non parfaitement rouge ou uniforme si trouble du milieu
91
Examen neurologique
tonus passif et actif, automatismes primaires
92
Caractéristiques du comportement global d’un nouveau-né
- éveil calme facile à obtenir, une réactivité à la stimulation vive, avec cri franc - capacité à être consolé facilement (se calmant à la voix, s’apaisant dans les bras ou à la succion) - motricité spontanée riche, symétrique et harmonieuse, avec une bonne ouverture des mains, des mouvements indépendants des doigts - réflexes ostéotendineux présents et symétriques
93
Examen oculomoteur
- poursuite oculaire (ses yeux et sa tête suivent le déplacement d’un objet contrasté – comme une cible noir/blanc – placé à environ 30 cm) - cligne des paupières à la lumière
94
Examen ostéoarticulaire
- palpation du rachis sur toute sa hauteur - examen de la région lombo-sacrée à la recherche d'un spina bifida - intégrité morphologique des membres, bon fonctionnement et souplesse des articulations - examen des hanches à la recherche d'une dysplasie des hanches - lésions traumatiques perpartales
95
Signes suspects de spina bifida
Présence d'un lipome sous-cutané, d’une touffe de poils, d’une fossette sacrococcygienne profonde et/ou avec pertuis ou encore d’une déviation du sillon interfessier
96
CaT si suspicion clinique de spina bifida
échographie médullaire
97
spina bifida
anomalie de fermeture du tube neural
98
syndactylie
accolement de deux doigts ou orteils
99
polydactylie
doigts surnuméraires
100
malpositions des pieds
- fréquentes et bénignes - déformations simples, réductibles (pathologie posturale secondaire aux contraintes utérines) - pieds varus, clinodactylie - à distinguer des déformations rigides (non réductibles)
101
clinodactylie
chevauchement des orteils
102
Malformations des pieds
déformations rigides (non réductibles), malformatives, comme les pieds bots varus équins
103
Signes de dysplasie de hanche
limitation et asymétrie de l’abduction des cuisses, asymétrie des plis fessiers, mise en évidence d’une instabilité de hanche par les manœuvres de Barlow et/ou d’Ortolani
104
Manoeuvre d'Ortolani modalité
= manoeuvre du ressaut : en décubitus sur une table d'examen dur l’examinateur lui empoigne les 2 genoux, le pouce sur la face interne des cuisses et le majeur sur le grand trochanter. La hanche et le genou sont fléchis à 90°. - adduction puis abduction
105
Manoeuvre d'Ortolani interprétation
- mettre les hanches en adduction en poussant légèrement avec le pouce sur la cuisse vers le dehors et en imprimant une pression douce sur le genou dans l’axe du fémur -> ressaut qui correspond à la sortie de la tête fémorale en dehors du cotyle = ressaut de sortie - mise en abduction de la hanche -> ressaut qui correspond à la réintégration de la tête fémorale dans le cotyle = ressaut d’entrée
106
luxation congénitale de hanche
Déplacement de la tête fémorale en haut et en arrière de l’acétabulum
107
différentes formes de LCH
- luxable - luxée réductible - luxée non réductible
108
Manœuvre de Barlow
= manoeuvre de piston (+ sensible) - examen séparé des 2 hanches, une main fixant le bassin avec le pouce sur la symphyse pubienne et le majeur sur le sacrum; l’autre main maintient le membre à examiner de la même façon que pour la manœuvre d’Ortolani. - mouvement antéro-postérieurs - recherche de ressauts
109
Clinique paralysie du plexus brachial
asymétrie de la gesticulation spontanée des membres supérieurs
110
Causes de purpura de la face/du vertex d'origine mécanique
à la suite d’une extraction difficile, d’une circulaire serrée du cordon ou encore d’une présentation par la face.
111
âge gestationnel
en semaines d’aménorrhée révolues déterminé avant la naissance (critères obstétricaux) à l’échographie de 10–12 SA (précision de 3 à 5 jours près), ou à défaut grâce à la date des dernières règles (imprécise dans 20 à 30 % des cas)
112
norme âge gestationnel
Nouveau-né à terme: entre 37 et 41 SA
113
Evaluation de la maturité d'un enfant à la naissance
critères morphologiques et de l’examen neurologique
114
Critères morphologiques de maturité
Regroupés dans le score de Farr: Aspect de la peau (transparence, couleur, texture), des oreilles (forme, fermeté/cartilages), du tissu mammaire et des mamelons, des plis plantaires (présents ou non) et des organes génitaux externes
115
critères neurologiques de maturité
réponses aux manœuvres de l’examen neurologique : tonus passif et actif (capacité d’extensibilité et de contractilité des muscles), succion et grasping
116
Progression du tonus d'un nouveau-né
dans le sens caudo-céphalique
117
Appréciation du tonus passif
- analyse de la posture spontanée, retour en flexion après extension des membres supérieurs par l’examinateur - signe du foulard - examen des angles (fig. 1.4) : angle poplité ≤ 90° (angle d’extension passive de la jambe sur la cuisse) ; angle de dorsiflexion du pied entre 0 et 20° (flexion du pied sur la jambe) ; angle talon-oreille ≤ 90° (mouvement de rapprochement du talon vers le visage) ; angle des adducteurs entre 40 et 70° (mouvement d’abduction des hanches).
118
posture spontanée normale
en quadriflexion (prépondérance des fléchisseurs)
119
signe du foulard
quand l’examinateur rapproche une main vers l’épaule controlatérale, le coude ne dépasse pas la ligne médiane
120
angle poplité N
≤ 90° (angle d’extension passive de la jambe sur la cuisse)
121
angle de dorsiflexion du pied N
entre 0 et 20° (flexion du pied sur la jambe)
122
angle talon-oreille N
≤ 90° (mouvement de rapprochement du talon vers le visage)
123
angle des adducteurs N
entre 40 et 70° (mouvement d’abduction des hanches).
124
Appréciation du tonus actif
- manœuvre du tiré-assis | - redressement global
125
manœuvre du tiré-assis
- l’enfant est en décubitus dorsal, on l’amène en position assise en tirant sur ses bras, la tête se maintient dans l’axe du corps, puis fléchit en avant lorsque le tronc atteint la ligne verticale - teste la réponse motrice des muscles fléchisseurs du cou (tiré) puis des extenseurs du cou (assis) - la tête est normalement maintenue dans l’axe pendant quelques secondes, la réponse est symétrique
126
redressement global
maintenu en suspension ventrale (thorax soutenu par les mains de l’examinateur), le nouveau-né redresse ses membres inférieurs puis son tronc et sa tête pendant quelques secondes
127
automatismes primaires def
= réflexes archaïques | = réactions motrices propres aux premiers mois de vie
128
Présence ou absence des réflexes archaïques
- tous présents chez le nouveau-né à terme. - leur absence est toujours pathologique - leur présence ne témoigne pas pour autant de l’intégrité du système nerveux central - disparaissent habituellement entre 2 et 4 mois de vie.
129
Liste des automatismes primaires x6
``` – Succion – Points cardinaux – Agrippement (grasping) – Réflexe de Moro – Allongement croisé – Marche automatique ```
130
Succion
elle est intense, rythmée, sans fatigue ni changement de teint
131
Points cardinaux
la stimulation des commissures labiales entraîne la rotation de la tête et l’ouverture de la bouche du nouveau-né, qui cherche ainsi à téter
132
Agrippement (grasping)
la stimulation de la paume des mains (ou de la plante des pieds) entraîne une flexion spontanée des doigts (ou des orteils) et l’agrippement du doigt de l’examinateur
133
Réflexe de Moro
Une extension brutale de la nuque entraîne une extension des 4 membres, une ouverture des mains, ± suivies d’un cri
134
Allongement croisé
La stimulation de la plante d’un pied, le membre inférieur étant maintenu en extension, entraîne le retrait (la flexion) puis l’extension du membre inférieur controlatéral
135
Marche automatique
Chez un nouveau-né soutenu au niveau du tronc en position debout et penchée en avant, le contact des plantes des pieds avec la table d’examen entraîne un réflexe de retrait en alternance des membres inférieurs donnant une impression de marche
136
Dépistage sanguin néonatal modalités
= ancien Guthrie test - réalisé de manière systématique à 72 heures de vie, en général avant la sortie de la maternité - déposer sur un papier buvard nominatif 8 à 10 gouttes de sang (ponction veineuse de préférence, ou au niveau du talon)
137
Maladies dépistées par le Guthrie x6
- Phénylcétonurie - Hypothyroïdie congénitale - Hyperplasie congénitale des surrénales - Mucoviscidose - Drépanocytose - Déficit en MCAD
138
Phénylcétonurie
Maladie génétique autosomique récessive, liée à un déficit en phénylalanine-hydroxylase, enzyme permettant la transformation de la phénylalanine en tyrosine
139
Clinique phénylcétonurie
retard psychomoteur sévère
140
marqueur utilisé pour le dépistage de phénycétonurie
dosage sanguin de la phénylalanine, suspect si élevé
141
PeC phénylcétonurie
prescription d'un régime alimentaire spécifique, permettant un apport quotidien suffisant mais non excessif en phénylalanine (200 mg/j), pendant 8 à 10 ans au moins, avec reprise nécessaire en période périconceptionnelle chez la jeune femme
142
Hypothyroïdie congénitale
Maladie liée à une sécrétion insuffisante de L-thyroxine par la thyroïde, soit par dysgénésie thyroïdienne, soit par trouble de l’hormonogenèse thyroïdienne (hypothyroïdies avec glandes en place)
143
Différents types de dysgénésie thyroïdienne
athyréose, ectopie, hypoplasie | l’ectopie est la dysgénésie thyroïdienne la plus fréquente
144
Clinique hypothyroïdie congénitale
- retard psychomoteur important - ostéodystrophie avec retard de croissance et nanisme sévère En période néonatale: - ictère prolongé - constipation - hypotonie - difficulté à la succion - fontanelles larges (en particulier la postérieure) - hypothermie - macroglossie
145
marqueur utilisé pour le dépistage d'hypothyroïdie congénitale
dosage sanguin de la TSH, suspect si élevé (ne dépiste pas les hypothyroïdies centrales)
146
CaT si TSH élevé
Bilan biologique (T4L et TSH), échographie et scintigraphie de la thyroïde
147
PeC hypothyroïdie congénitale
- prescription quotidienne substitutive à vie de L-thyroxine qui doit être débutée le plus tôt possible après le dépistage (la TSH doit être normalisée en quelques semaines) - suivi très régulièrement la première année de vie puis tout au long de la croissance
148
Hyperplasie congénitale des surrénales
maladie génétique autosomique récessive, liée dans sa forme la plus fréquente à un déficit enzymatique en 21β-hydroxylase, à l’origine d’un défaut de synthèse de cortisol et d’aldostérone, et indirectement d’une production exagérée de testostérone
149
Clinique hyperplasie congénitale des surrénales
- en période néonatale: tableau d’un syndrome de perte de sel avec vomissements, déshydratation et troubles métaboliques (hyponatrémie, hyperkaliémie, acidose) - chez les filles: la production excessive de testostérone se manifeste par une virilisation des organes génitaux externes visible dès la naissance (hyperplasie du clitoris, fusion des grandes lèvres) - plus tard, accélération de la croissance osseuse sous l’action de l’excès de testostérone, conduisant à une taille élevée au cours de l’enfance mais petite à l’âge adulte
150
marqueur utilisé pour le dépistage de l'hyperplasie congénitale des surrénales
dosage sanguin de la 17-OH progestérone, suspect si élevé
151
PeC hyperplasie congénitale des surrénales
- prescription quotidienne à vie d’hydrocortisone (glucocorticoïde) et de fludrocortisone (minéralo-corticoïde) - éducation thérapeutique concernant la maladie, le traitement et son adaptation en fonction d’événements spécifiques (stress, infection, intervention chirurgicale) (doubler voire tripler les doses)
152
Mucoviscidose
maladie génétique autosomique récessive, liée à une anomalie de la protéine CFTR, responsable d’une viscosité excessive des sécrétions muqueuses.
153
Clinique mucoviscidose
- peut être symptomatique dès la naissance: iléus méconial) - manifestations respiratoires (bronchite chronique) et digestives liées à l’insuffisance pancréatique externe (diarrhée chronique, retard staturo-pondéral, dénutrition) plus tardives
154
marqueur utilisé pour le dépistage de la mucoviscidose
dosage sanguin de la trypsine (TIR [trypsine immunoréactive]), suspect si ≥ 65 mg/L
155
CaT si hypertrypsinémie
analyse génétique effectuée (consentement écrit des parents indispensable), à la recherche des mutations les plus fréquentes (notamment F508del)
156
Déficit en MCAD
= déficit en acyl-coenzyme A déshydrogénase des acides gras à chaîne moyenne - anomalie la plus fréquente de la bêta-oxydation mitochondriale des acides gras, processus biochimique indispensable pour le métabolisme énergétique de l’organisme - maladie autosomique récessive liée à des mutations du gène ACADM
157
Physiopath déficit en MCAD
défaut d’utilisation des acides gras responsable d’une hypoglycémie de jeûne dès que la néoglucogenèse est insuffisante pour couvrir les besoins énergétiques
158
Clinique déficit en MCAD
- malaises hypoglycémiques hypocétosiques | - risque de mort subite par trouble du rythme cardiaque et un risque de séquelles neurologiques sévères (gravité +++)
159
Méthode dépistage déficit en MCAD
mesure de l’octanoyl-carnitine (C8) par spectrométrie de masse
160
Autres dépistages à ne pas oublier chez le nouveau-né
LCH, otoémissions acoustiques (surdité congénitale), anomalie de l'examen visuel
161
Situations à risque chez le nv-né
– Prématurité – Hypotrophie, RCIU (retard de croissance intra-utérin) – Pathologies ou traitements maternels pouvant retentir sur la santé du nouveau-né : diabète, prééclampsie, infections, pathologies psychiatriques, certains traitements
162
Situations pathologiques du nv-né
– Infection (néonatale) – Détresse respiratoire néonatale – Certains ictères – Asphyxie périnatale (improprement appelée « souffrance fœtale aiguë ») – Malformations congénitales diagnostiquées en anténatal ou lors du 1er examen à la naissance (cardiopathie, hernie de coupole diaphragmatique, malformations pulmonaires, défects de la paroi abdominale, anomalies de fermeture du tube neural, etc.)
163
prématurité
terme de naissance inférieur à 37 SA
164
prématurité moyenne, voire tardive
naissance entre 32 et 36 SA + 6 j
165
grande prématurité
naissance entre 28 et 31 SA + 6 j
166
prématurité extrême
naissance entre 22 SA et 27 SA + 6 j
167
limite de viabilité
terme ≥ 22 SA ou un poids ≥ 500 grammes
168
prématurité induite
= prématurité consentie | résultant d’une décision médicale d’arrêter la grossesse avant son terme pour une pathologie maternelle ou fœtale
169
prévalence prématurité
7–8 % des naissances
170
prévalence naissances avant 28 SA
0,5 % des naissances
171
Causes maternelles de prématurité spontanée
– Facteurs de risque de MAP : • antécédents d’accouchement prématuré • multiparité • conditions socio-économiques défavorables, travail pénible • tabagisme, prise de toxiques • âge maternel < 18 ans ou > 35 ans – Causes générales : • infections (urinaires, cervico-vaginales) • maladie chronique (diabète, HTA, pathologie thyroïdienne) – Causes locorégionales : • malformations utérines (distilbène syndrome), fibromes • béance cervico-isthmique
172
MAP
Menace d'Accouchement Prématuré
173
Distilbène
DES ou diéthylstilbestrol est un oestrogène de synthèse son exposition in utero est à l'origine de malformations génitales, troubles de la fertilité, complications de la grossesse
174
Causes ovulaires de prématurité spontanée
``` – Causes fœtales : • grossesses multiples • anomalies chromosomiques et malformations fœtales à l’origine d’un hydramnios – Causes annexielles : • chorioamniotite • rupture prématurée des membranes • hydramnios ```
175
hydramnios
excès de liquide amniotique pendant la grossesse
176
Cause maternelle de prématurité induite
– Prééclampsie avec signes de gravité – Hématome rétroplacentaire – Placenta prævia hémorragique – Décompensation de pathologie générale (HTA, diabète)
177
Causes foetales de prématurité induite
– RCIU sévère – Allo-immunisation Rhésus – Asphyxie fœtale (quelle qu’en soit la cause)
178
Risques et complications liés à l’immaturité générale
Thermique – Hypothermie Immunitaire – IMF et infections nosocomiales Métabolique – Anémie – Hypoglycémie, hypocalcémie
179
Risques et complications liés à l’immaturité d'organes
Cérébrale – Hémorragies intraventriculaires – Leucomalacie périventriculaire – Apnées Pulmonaire – Maladie des membranes hyalines – Apnées – Dysplasie bronchopulmonaire Cardiaque – Persistance du canal artériel Digestive – Entérocolite ulcéronécrosante – Difficultés d’alimentation Hépatique – Ictère – Hypoglycémie Ophtalmique – Rétinopathie du prématuré
180
Physiopath difficultés d'alimentation chez le nv-né
dues à l’immaturité de la succion-déglutition avant 34 SA et des capacités de la motricité digestive
181
Facteur favorisant la rétinopathie du prématuré
hyperoxie
182
Maladie des membranes hyalines
- secondaire à un déficit en surfactant, conduisant à un collapsus alvéolaire. - d’autant plus fréquente que l’enfant est immature (80 % avant 28 SA)
183
Clinique MMH
tableau clinique de détresse respiratoire aiguë, sans intervalle libre par rapport à la naissance, avec geignement expiratoire
184
Radio thorax
Petit volume pulmonaire et un syndrome alvéolaire bilatéral, avec bronchogramme aérien
185
Physiopath apnées du prématuré
secondaires à une immaturité de la commande respiratoire du SNC
186
Prévention des apnées chez le prématuré
administration quotidienne de caféine, systématique avant 32 SA
187
Persistance du canal artériel
absence de fermeture fonctionnelle du canal artériel, situé entre la branche gauche de l’artère pulmonaire et l’aorte. Il se ferme normalement par vasoconstriction dans les premiers jours de vie.
188
Diagnostic persistance d'un canal artériel
- évoqué au décours de la phase aiguë d’une MMH devant des signes cliniques d’aggravation respiratoire, ou encore devant l’existence d’un souffle systolique continu ou d’une hyperpulsatilité des pouls fémoraux. - confirmé par écho-Doppler cardiaque
189
Dysplasie bronchopulmonaire
- Altération de la croissance alvéolaire liée à l’immaturité pulmonaire et aggravée par des facteurs comme la ventilation assistée et l’hyperoxie - définie par la persistance d’une oxygénodépendance (ou de la nécessité d’un soutien ventilatoire) à 36 SA d’âge corrigé
190
Conséquences de l’immaturité digestive
- immaturité de la coordination succion-déglutition-respiration: alimentation par sonde gastrique jusqu’aux alentours de 35 SA d’âge corrigé - immaturité des fonctions digestives et du péristaltisme: progression prudente des rations alimentaires et nutrition parentérale de complément prolongée chez les enfants les plus immatures
191
Entérocolite ulcéronécrosante
pathologie d’origine multifactorielle potentiellement gravissime, caractérisée par une nécrose ischémo-hémorragique plus ou moins étendue des parois du côlon et/ou du grêle, pouvant se compliquer de perforation
192
Prévalence ECUN
1 à 5 % des prématurés
193
Tableau ECUN
Tableau occlusif et septique sévère, des rectorragies et une pneumatose des anses intestinales à l’ASP
194
PeC ECUN
- urgence digestive médico-chirurgicale - ttt de 1ère intention: antibiothérapie + repos digestif avec aspiration gastrique et alimentation parentérale exclusive prolongée - prise en charge chirurgicale par stomie de dérivation dans les formes compliquées et/ou sévères
195
Leucomalacie périventriculaire
lésions de nécrose de la substance blanche périventriculaire, qui évoluent vers une gliose et/ou des cavitations
196
gliose
prolifération des cellules gliales avec occupation progressive d'une zone endommagée au niveau du système nerveux central dans le but de former une cicatrice astrocytaire
197
facteurs de risques leucomalacie périventriculaire
- rupture prématurée des membranes (RPM) | - chorioamniotite
198
Prévalence leucomalacie périventriculaire
5 à 10 % des grands prématurés
199
Clinique leucomalacie périventriculaire
- peu de traduction clinique en période néonatale | - facteur de risque majeur de séquelles neurodéveloppementales à long terme
200
Diagnostic leucomalacie périventriculaire
- porté par l’échographie cérébrale transfontanellaire: hyperéchogénicités de la substance blanche périventriculaire évoluant vers des cavités - IRM cérébrale pour préciser l’étendue des lésions
201
risque de décès entre 24 et 27 SA
30%
202
risque de décès entre 28 et 31 SA
< 10%
203
Types de séquelles de la prématurité
- séquelles motrices (diplégie spastique le plus souvent) - troubles neuromoteurs mineurs (troubles de coordination, de la motricité fine) - séquelles cognitives et troubles des apprentissages - troubles du comportement - séquelles neurosensorielles : surdité, troubles visuels sévères, troubles de la réfraction et strabisme - séquelles respiratoires, essentiellement pendant les 2 premières années de vie - troubles de la croissance staturo-pondérale.
204
PeC des prématurés de moins de 32 SA
- corticothérapie anténatale - transfert in utero vers un centre spécialisé dans la prise en charge de la grande prématurité (type 3) - hospitalisation en unité spécialisée (réa ou USI) - mise en incubateur - en cas de pathologie respiratoire, ventilation mécanique (le moins longtemps possible) et administration de surfactant exogène puis/ou ventilation non invasive - nutrition entérale sur sonde gastrique jusqu'à 34–36 SA - nutrition parentérale précoce sur VVP ou cathé c - hygiène rigoureuse du personnel soignant - antibiothérapie en cas d’infection - participation des parents aux soins, peau à peau, soutien de la relation parents-enfant.
205
Suivi des prématurés de moins de 32 SA
- monitoring cardiorespiratoire, surveillance clinique et biologique, et à intervalles réguliers échographies transfontanellaires, électroencéphalogrammes, fonds d’œil - suivi à long terme régulier (croissance, développement psychomoteur, fonction pulmonaire) jusqu’à la scolarisation au CP, et si nécessaire prise en charge en CAMSP - début du calendrier vaccinal à partir de 2 mois d’âge chronologique - évaluation du développement psychomoteur en tenant compte de l’âge corrigé pendant 2 ans
206
âge chronologique
âge réel de l'enfant, calculé à partir de sa date de naissance
207
âge corrigé
âge que l'enfant aurait s'il était né à terme ou date prévue d’accouchement = Age réel - nombre de semaines de prématurité
208
prise en charge des facteurs de risque de menace d’accouchement prématuré
- arrêt de travail et repos précoce des grossesses à risque - traitement d’une pathologie maternelle chronique, d’une infection urinaire ou vaginale intercurrente - cerclage précoce en cas de béance cervico-isthmique, tocolyse en l’absence de suspicion de chorioamniotite - administration d’une corticothérapie anténatale de maturation pulmonaire si menace sévère
209
tocolytique
médicament qui diminue les contractions utérines, utilisé essentiellement dans les menaces d'accouchement prématuré
210
Principaux facteurs de risque de mortalité et/ou de séquelles
- âge gestationnel faible (< 28 SA) - existence d’un RCIU associé - absence de corticothérapie anténatale - naissance dans une maternité sans service de réanimation néonatale/néonatologie avec transfert post-natal de l’enfant - complications néonatales nombreuses - présence d’une hémorragie intraventriculaire sévère ou d’une leucomalacie périventriculaire - croissance post-natale médiocre - bas niveau d’étude maternel
211
RCIU
ralentissement de la croissance fœtale évaluée au cours du suivi échographique (biométries fœtales, rapportées à des courbes de référence pour l’âge gestationnel)
212
restriction de croissance fœtale
tient compte du potentiel génétique de croissance (fonction de l’âge et des mensurations de la mère)
213
RCIU dysharmonieux
= ou asymétrique - le plus fréquent (80 %) - concerne essentiellement le poids (périmètre abdominal), la croissance céphalique est conservée - témoin d'une altération de la croissance survenant plus tardivement, plus fréquemment d’origine vasculaire
214
RCIU harmonieux
= symétrique = homogène - concerne tous les paramètres biométriques (périmètre crânien, taille, poids) - témoin d’un processus pathologique survenant précocement au cours de la grossesse - de moins bon pronostic (origine constitutionnelle et anomalies génétiques fréquentes)
215
hypotrophie
- mensurations à la naissance (poids et/ou taille) inférieures à − 2 DS (= 2,7e percentile) des courbes de référence, pour l’âge gestationnel et le sexe - recouvre les enfants constitutionnellement petits, dont les capacités de croissance sont intactes, et les enfants ayant une véritable restriction de croissance
216
Facteurs de risque de RCIU d'origine maternelle
``` – Antécédents de RCIU – Conditions socio-économiques défavorables – Primiparité – Age maternel < 18 ans ou > 40 ans – Malformation utérine ```
217
Causes maternelles générales de RCIU
– HTA gravidique et prééclampsie (reliées à l’insuffisance placentaire) – Pathologies chroniques : néphropathie ou cardiopathie, pathologie dysimmunitaire, anémie sévère – Tabagisme, prise de toxiques (alcool) – Carence alimentaire sévère
218
Causes ovulaires foetales de RCIU
– Grossesses multiples – Anomalies chromosomiques – Foetopathies infectieuses (CMV, toxoplasmose, rubéole, syphilis)
219
Causes ovulaires annexielles de RCIU
– Insuffisance, infarctus ou thrombose placentaires | – Pathologies du cordon (nœud, artère ombilicale unique)
220
Fréquence de RCIU idiopathiques
20 à 30 % des cas
221
Principales complications néonatales de RCIU
- asphyxie périnatale: risque d’encéphalopathie anoxo-ischémique et d’inhalation de liquide amniotique méconial - hypothermie et troubles métaboliques (hypoglycémie, hypocalcémie) - polyglobulie: risque augmenté de thrombose vasculaire et d’ictère - surmortalité et augmentation du risque de morbidité respiratoire et digestive (ECUN)
222
Principales complications à long terme du RCIU
- augmentation du risque d’anomalies neurodéveloppementales, surtout en cas de mauvaise croissance du périmètre crânien - absence de rattrapage de croissance et retard de croissance persistant (10 à 15 %) - augmentation du risque de syndrome métabolique (diabète, obésité) et d’HTA à l’âge adulte
223
prévention du RCIU
- identification des facteurs de risque de RCIU - surveillance régulière des biométries fœtales (écho-Doppler des 2e et 3e trimestres, voire plus en cas de facteurs de risque) - éviction des toxiques (alcool, tabac, toxicomanie) - prévention des embryofœtopathies infectieuses - dépistage et traitement de l’HTA gravidique - prise en charge d’éventuelles pathologies maternelles +/- un traitement par aspirine à dose antiagrégante entre 15 et 35 SA en cas de RCIU vasculaire
224
PeC d’un nouveau-né hypotrophe non prématuré
- prévention de l’hypothermie (mise en incubateur) - prévention de l’hypoglycémie: nutrition entérale précoce +/- complément par voie intraveineuse - une surveillance clinique et biologique.
225
Seuil nécessitant nutrition IV chez nouveau-né hypotrophe non prématuré
poids de naissance est inférieur à 1 800–2 000 g
226
Rattrapage habituel chez enfants hypotrophes
avant la fin de la deuxième année de vie en cas d’hypotrophie asymétrique, avec une croissance rapide du PC
227
Ttt hypotrophe avec retard statural persistant
hormone de croissance
228
principaux facteurs pronostiques associés à un risque de morbidité et de séquelles neurodéveloppementales accru chez le bb avec RCIU
- prématurité associée - caractère harmonieux du RCIU - complications néonatales (asphyxie, hypoglycémie), - certaines causes de RCIU: génétiques, infectieuses, alcoolisation fœtale - anomalies de la croissance post-natale (surtout PC)
229
Conséquences hyperglycémie maternelle sur la grossesse
En périconceptionnel/ 1er trimestre de grossesse: - risque de malformations congénitales graves (SNC, cœur, squelette) - risque prématurité et mort fœtale in utero augmenté En fin de grossesse surtout: - risque de macrosomie (poids > + 2 DS) à l'origine d'une augmentation du risque de complications obstétricales: dystocie des épaules, lésions du plexus brachial, fracture, asphyxie périnatale
230
dystocie des épaules
blocage des épaules au-dessus du détroit supérieur lors de l'accouchement
231
Conséquences hyperglycémie maternelle sur le nouveau-né au cours des premiers jours de vie
- risque élevé d’hypoglycémie néonatale par hyperinsulinisme, d’hypocalcémie, de polyglobulie et d’ictère +/- cardiomyopathie hypertrophique avec parfois insuffisance cardiaque - risque de détresse respiratoire, notamment de MMH
232
Conséquences hyperglycémie maternelle sur l'enfant au long terme
risque accru d’obésité et d’intolérance au glucose
233
points essentiels du traitement maternel du diabète pendant la grossesse
Régime, insulinothérapie (contre-indication des antidiabétiques oraux) et autosurveillance par glycémie capillaire des objectifs glycémiques
234
Diabète gestationnel def
état d’intolérance au glucose survenant pendant la grossesse chez une femme sans antécédent de diabète préalablement
235
Diabète gestationnel prévalence
4% des grossesses
236
Dépistage diabète gestationnel
- par hyperglycémie provoquée par voie orale | - proposé entre 24 et 28 SA, parfois plus tôt en cas de facteurs de risque
237
Complications du diabète gestationnel
mêmes complications qu’un diabète préalable à la grossesse, à l’exclusion des malformations congénitales (sa survenue est postérieure aux étapes d’organogenèse)
238
PeC diabète gestationnel
- Régime - autosurveillance par glycémie capillaire des objectifs glycémiques - insulinothérapie réservée aux échecs du régime exclusif
239
Contexte herpès néonatal
- sur herpès génital maternel | - en l’absence d’antécédent, la primo-infection maternelle étant souvent asymptomatique
240
Virus dans l'herpès néonatal
HSV2 le plus souvent
241
mode de contamination herpès néonatal
-le plus souvent, contact direct avec les sécrétions cervico-vaginales maternelles pendant l’accouchement - plus rares : passage transplacentaire in utero, période post-natale
242
risque de contamination maximal herpès néonatal
en cas de lésion maternelle évolutive : primo-infection dans le mois précédant l’accouchement, récurrence dans les 7 jours précédant l’accouchement
243
Formes cliniques herpès néonatal
trois formes cliniques principales de gravité croissante : cutanéo-muqueuse, neurologique, et systémique
244
Latence des signes cliniques d'herpès néonatal
Chez un nouveau-né asymptomatique à la naissance, les signes cliniques sont retardés (entre le 5e et le 12e jour de vie)
245
forme cutanéomuqueuse herpès néonatal: clinique
éruption cutanée vésiculo-pustuleuse, des ulcérations de la muqueuse buccale, et une kérato-conjonctivite
246
forme neurologique herpès néonatal: clinique
tableau de méningo-encéphalite, avec des troubles du comportement, des convulsions, et une méningite lymphocytaire
247
forme systémique herpès néonatal: clinique
tableau d’infection sévère avec atteinte multiviscérale notamment hépatique, cardiaque, neurologique et cutanée
248
CaT suspicion clinique d’herpès génital en cours de grossesse
examens virologiques (culture)
249
CaT constatation en début de travail de lésions évocatrices d’herpès chez la mère
prélèvements chez elle (lésions cervico-vaginales) et chez le nouveau-né (prélèvements oculaires et pharyngés à J2 et J3 de vie) pour détection d’antigènes (immunofluorescence) et/ou culture
250
CaT si nouveau-né suspect d’atteinte herpétique
- toute lésion cutanéomuqueuse doit être prélevée pour culture - mise en évidence du génome viral par PCR (Polymerase Chain Reaction) dans le LCR et le sang, associée au dosage d’interféron-α
251
PeC primo-infection maternelle ou récurrence pendant la grossesse herpès génital
traitement maternel par aciclovir ou valaciclovir + désinfection oculaire chez le nouveau-né (aciclovir en collyre)
252
PeC lésions herpétiques maternelles au début du travail, rupture des membranes <6h
césarienne recommandée
253
PeC lésions herpétiques maternelles au début du travail, rupture des membranes >6h
césarienne inutile
254
PeC suspicion d’herpès néonatal
traitement précoce par aciclovir IV sans attendre la confirmation virologique
255
PeC herpès néonatal confirmé
traitement par aciclovir IV pendant au moins 14 (formes cutanéomuqueuses) à 21 jours (formes neurologiques et systémiques)
256
Prévalence de l'hépatite B chez les femmes enceintes
1%
257
Transmission VHB
- à l’accouchement essentiellement (contact avec du sang maternel) - risque de transmission augmenté si positivité de l’Ag HBe avec ADN VHB détectable
258
Conséquence contamination VHB
- pas d’embryofœtopathie | - 80 à 90 % des nouveau-nés développent une hépatite B chronique
259
dépistage VHB
- recherche d’Ag HBs | - obligatoire au 6e mois de grossesse
260
prévention de la transmission du VHB à l’enfant
- sérovaccination dès la naissance, avant H12 de vie : administration intramusculaire d’Ig anti-HBs et 1ère dose de vaccin contre le VHB. - poursuite du schéma vaccinal avec une injection à 1 et 6 mois de vie - recherche de l’antigène HBs et titrage des anticorps anti-HBs à partir de l’âge de 9 mois, et si possible 1 à 4 mois après la dernière dose vaccinale - pas de césarienne prophylactique ou toilette antiseptique
261
Allaitement et VHB
Le VHB est excrété dans le lait maternel mais l’allaitement maternel est autorisé après sérovaccination car l’enfant est protégé.
262
Prévalence hépatite C chez femmes enceintes
1%
263
Transmission VHC
- à l’accouchement essentiellement (contact avec du sang maternel) - risque de transmission augmenté en cas de charge virale VHC élevée ou de co-infection par le VIH
264
Conséquence contamination VHC
- pas d’embryofœtopathie | - la majorité des nouveau-nés développe une hépatite C chronique
265
Dépistage VHC
- pas obligatoire - recommandé en cas de situation à risque: transfusion avant 1990, toxicomanie, infection par le VIH, entourage d’une personne VHC +, origine asiatique - souvent proposé lors de la 1re consultation.
266
Prévention transmission VHC
programmation de la grossesse à un moment où la charge virale est indétectable pas d'autres solutions: la ribavirine tératogène est contre-indiquée pendant la grossesse
267
PeC enfant exposé au VHC
- surveillance biologique: PCR VHC à 2 et 6 mois, sérologie à 15–18 mois mais pas de bilan à la naissance) - traitement antiviral des enfants infectés
268
allaitement maternel et VHC
pas contre-indiqué (non associé à une incidence plus grande d’infection chez le nouveau-né)
269
Nb grossesses par an de femmes séropositives pour le VIH en France
1 500
270
Conséquence infection VIH sur enfant
- risque de contamination, notamment en fin de grossesse et au cours de l’accouchement - pas d’embryofœtopathie.
271
TME
transmission mère-enfant
272
Objectif traitement préventif TME
éviter la transmission du VIH grâce à un contrôle précoce de la charge virale maternelle, si possible indétectable au moment de l’accouchement
273
Risque TME si traitement préventif
0,3 % lorsque la charge virale maternelle à l’accouchement est inférieure à 50 copies/mL
274
Dépistage VIH
- pas obligatoire - systématiquement proposé lors de la 1re consultation obstétricale - proposé à nouveau au 3e trimestre de grossesse dans les milieux à risque et/ou si une autre IST coexiste
275
TTT VIH chez une femme recevant un traitement avant la grossesse
le poursuivre s’il est efficace et bien toléré (hormis l’efavirenz qui est contre-indiqué)
276
allaitement maternel et VIH
strictement contre-indiqué dans les pays développés
277
Calendrier vaccinal et exposition au VIH
débuté normalement dans les premiers mois de vie, à l’exception des vaccins vivants tels que le BCG qui doit être reporté jusqu’à confirmation de l’absence d’infection
278
TTT VIH femme enceinte
traitement antirétroviral (trithérapie associant deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et un inhibiteur de protéase) débuté au plus tard à 24 SA
279
PeC VIH pendant la grossesse si charge virale supérieure à 400 copies/mL
- césarienne systématique - perfusion de zidovudine (AZT) à la mère pendant l'accouchement - traitement prophylactique par zidovudine (AZT) per os pendant 4 semaines pour le nouveau-né ou traitement renforcé (bi ou trithérapie si risque de TME élevé)
280
Situations à risque de TME élevé
pas de traitement maternel durant la grossesse, charge virale élevée de la mère à l’accouchement
281
Surveillance après l'accouchement de grossesse avec mère VIH +
- promotion du lien mère-enfant dans un contexte d’anxiété maternelle - dépistage des signes cliniques ou biologiques éventuels de toxicité à court, moyen et long terme des antirétroviraux auxquels le nouveau-né aura été exposé pendant la grossesse (suivi en consultation pendant au moins 2 ans)
282
Diagnostic de non-contamination ou d’infection à VIH
- Techniques d’isolement viral par biologie moléculaire (PCR ADN VIH ou la RT-PCR ARN VIH plasmatique) - sérologie pas possible car les enfants ont les anticorps anti-VIH de leur mère jusqu'à 15-18 mois - à J3, M1, M3 et M6 - nécessité de 2 prélèvements négatifs en dehors de la période de prophylaxie néonatale pour affirmer la non-contamination
283
% femmes enceintes non immunisées contre la toxoplasmose
50%
284
Prévalence primo-infection au cours de la grossesse chez femmes non immunisées
1-2%
285
Contamination de l'enfant toxo
toxoplasmose congénitale par passage transplacentaire de Toxoplasma gondii
286
Atteinte foetale dans la toxo congénitale
- plus sévère si précoce (1er trimestre : tératogenèse, avortement spontané) - plus fréquente si tardive
287
Clinique toxoplasmose congénitale
- atteinte neuro-oculaire prédominante: microcéphalie, hydrocéphalie obstructive, calcifications intracrâniennes, choriorétinite - peut être asymptomatique
288
Diagnostic toxo congénitale asymptomatique
au fond d’œil et à l’échographie transfontanellaire à la naissance
289
Dépistage statut sérologique toxo
Obligatoire lors de la 1re consultation prénatale, puis tous les mois jusqu’à l’accouchement en cas de sérologie négative
290
Prévention séroconversion toxo
- recommandations hygiéno-diététiques: consommation de viande bien cuite, lavage des légumes et fruits consommés crus, éviction du contact avec les chats - pas de vaccin
291
PeC primo-infection toxo maternelle confirmée
- traitement prophylactique systématique de la mère par spiramycine (Rovamycine®) en attendant les résultats du diagnostic de contamination fœtale - si pas de preuve de contamination foetale à l'amniocentèse, traitement prophylactique maternel maintenu jusqu’à la fin de la grossesse avec un suivi échographique régulier (car risque de FN)
292
diagnostic d’atteinte fœtale toxo
par amniocentèse après 18 SA et au moins 4 semaines au décours de la séroconversion
293
PeC toxoplasmose congénitale prouvée
- traitement curatif précoce par pyriméthamine (Malocide®) et sulfadiazine (Adiazine®) jusqu’à la fin de la grossesse - suivi échographique régulier pour déceler les signes de fœtopathie dont la présence justifie une interruption médicale de grossesse
294
PeC toxoplasmose congénitale prouvée et grossesse non interrompue
- traitement curatif pendant au moins 1 an | - suivi post-natal (neurologique, ophtalmologique)
295
% des femmes enceintes non immunisées contre la rubéole
Environ 10 %
296
Nb de cas de rubéole pendant la grossesse en France/an
moins de 40
297
Transmission rubéole au foetus pendant la grossesse
par passage viral transplacentaire, important en cas de rubéole maternelle avant 18 SA
298
rubéole congénitale def
embryofœtopathie associant un RCIU et une atteinte neurosensorielle (surdité, microcéphalie, retard psychomoteur), cardiaque (malformations) et oculaire (microphtalmie, cataracte, rétinite)
299
dépistage du statut sérologique rubéole
obligatoire lors de la 1re consultation, avec un contrôle vers 20 SA en cas de sérologie négative
300
prévention du risque fœtal de contamination rubéole
- vaccination des femmes non immunisées en âge de procréer et celle des enfants dans le cadre du calendrier vaccinal - vaccination des femmes non immunisées en post-partum (le vaccin vivant atténué est contre-indiqué au cours de la grossesse)
301
CaT si séroconversion maternelle rubéole
diagnostic anténatal de rubéole congénitale par amniocentèse au moins 4 semaines après la séroconversion
302
CaT si contamination foetale rubéole
- pas de traitement | - surveillance échographique mensuelle à la recherche d’anomalies évocatrices +/- IMG possible si atteinte foetale
303
% des femmes enceintes non immunisées contre la varicelle
5%
304
Nb cas par an en France de varicelle en cours de grossesse
700
305
dépistage du statut sérologique varicelle
pas obligatoire
306
diagnostic de varicelle maternelle
devant une éruption vésiculeuse prurigineuse avec éléments d’âges différents après une phase d’incubation silencieuse de 15 jours
307
risque pour le fœtus primo-infection maternelle varicelle
- dépend du terme - avant 20 SA: risque de varicelle congénitale (2%) - après 20 SA: risque d'embryopathie faible
308
Varicelle congénitale clinique
- RCIU | - atteinte cutanée, oculaire, neurologique et squelettique
309
varicelle néonatale contexte
varicelle maternelle en fin de grossesse, dans les 5 jours précédant ou les 3 jours suivant l’accouchement
310
varicelle néonatale: clinique
- entre le 5e et le 10e jour de vie - éruption cutanée généralisée +/- ulcéronécrotique ou hémorragique - atteinte pulmonaire et neurologique (méningo-encéphalite)
311
prise en charge d’une femme enceinte en contact avec un sujet varicelleux
vérification de son statut immunitaire (anamnèse, dosage du taux d’IgG antivaricelle)
312
prise en charge d’une femme enceinte séronégative en contact avec un sujet varicelleux
- discussion sur l'administration IV d’immunoglobulines spécifiques anti-VZV (Varitec®, disponible en ATU) - pas de vaccination contre VZV (contre-indiquée)
313
prise en charge d’une femme enceinte atteinte de varicelle <24SA
- surveillance échographique mensuelle seule, à la recherche de signes d’embryofœtopathie (ponction de liquide amniotique inutile en l’absence de signes échographiques suspects) - traitement antiviral par aciclovir IV chez la mère pendant 8–10 jours aux alentours du terme
314
varicelle maternelle survenant entre 5 jours avant l’accouchement et 3 jours après celui-ci
- isoler le nouveau-né - ttt par aciclovir IV (20 mg/kg/8 h) - discussion sur l’administration IV d’immunoglobulines spécifiques anti-VZV (en ATU)
315
variation de la prévalence de l’infection bactérienne néonatale
élevée mais significativement réduite depuis les mesures de prise en charge périnatale et notamment depuis la généralisation de l’antibioprophylaxie des infections néonatales précoces à streptocoque B
316
Différents types d'infection bactérienne néonatale
- infections bactériennes primitives: infections maternofœtales + infections néonatales tardives primitives - infections secondaires (nosocomiales), survenant en cours d’hospitalisation
317
mode de contamination IMF
- voie transmembranaire (chorioamniotite) avec ou sans rupture des membranes - voie ascendante (depuis la filière génitale) lors de l’accouchement - plus rarement la voie hématogène transplacentaire
318
bactéries les plus fréquemment en cause IMF
streptocoque du groupe B (SGB), puis Escherichia coli
319
Escherichia coli le + redoutable
Sérotype capsulaire K1, responsable de méningites néonatales et de septicémies
320
Critères anamnestiques majeurs de suspicion d’IMF bactérienne
– Tableau évocateur de chorioamniotite – Jumeau atteint d’une IMF – Température maternelle avant ou en début de travail ≥ 38 °C – Prématurité spontanée < 35 SA – Durée de rupture de la poche des eaux (RPDE) ≥ 18 h – Rupture prématurée des membranes (RPM) > 12 h avant début du travail – En l’absence d’antibioprophylaxie maternelle complète : • antécédent d’IMF à SGB lors d’une grossesse précédente • portage vaginal de SGB chez la mère • bactériurie à SGB pendant la grossesse chez la mère
321
Critères anamnestiques mineurs de suspicion d’IMF bactérienne
– Durée de rupture de la poche des eaux ≥ 12 h mais < 18 h – Prématurité spontanée < 37 SA et ≥ 35 SA – Fièvre maternelle en fin de travail – Tachycardie fœtale, anomalies du rythme cardiaque fœtal ou mauvaise adaptation néonatale inexpliquées – Liquide amniotique (LA) teinté ou méconial
322
CaT si présence d'un critère de suspicion d'IMF
surveillance clinique rapprochée pendant les 24 premières heures de vie, des prélèvements bactériologiques voire un bilan biologique sanguin
323
Clinique IMF
- pas de signe clinique spécifique - toute anomalie clinique doit faire suspecter une IMF : troubles de la régulation thermique signes hémodynamiques signes respiratoires signes neurologiques signes digestifs signes cutanés, diminution de la mobilité spontanée ou douleur à la mobilisation d’un membre
324
troubles de la régulation thermique faisant suspecter une IMF
fièvre (≥ 38 °C, rare en pratique), hypothermie (< 35 °C), | modification de la température de régulation (si enfant en incubateur)
325
signes hémodynamiques faisant suspecter une IMF
teint gris, pâleur, marbrures, | tachycardie, TRC ≥ 3 s, hypotension artérielle
326
Signes respi faisant suspecter une IMF
geignements, signes de lutte respiratoire inexpliqués, | tachypnée, apnées et accès de cyanose
327
Signes neuro faisant suspecter une IMF
hyporéactivité, somnolence, troubles de la conscience, irritabilité, troubles du tonus, convulsions, bombement de la fontanelle
328
Signes digestifs faisant évoquer une IMF
difficultés alimentaires, mauvaise prise de poids, | hépatomégalie, splénomégalie, ballonnement abdominal
329
Signes cutanés faisant évoquer une IMF
purpura, éruption cutanée de tous types, ictère (précoce, prolongé), omphalite
330
Omphalie
infection du cordon ombilical chez le nouveau-né
331
Examens à pratiquer chez un nouveau-né suspect d’IMF
- hémoculture systématique avant toute antibiothérapie, culture ≥ 48 h + sérotypage SGB et E. coli - bilan inflammatoire: NFS et CRP (ayant habituellement peu d’intérêt avant 12 heures de vie), procalcitonine au sang du cordon - ponction lombaire (chez un enfant stable, sans retarder l’antibiothérapie) en cas de signes généraux ou de sepsis, de signes neurologiques, de positivité des hémocultures -ECBU si infections néonatales tardives
332
TTT nouveau-né suspect d'IMF
Antibiothérapie probabiliste à large spectre par voie IV en urgence: bêtalactamines (amoxicilline ou céfotaxime) + gentamycine si possible adapté par la suite 8j IV pour les infections systémiques 15-21j pour les méningites
333
Indications au ttt du nouveau-né asymptomatique mais avec critères anamnestiques de suspicion d’IMF
- 2 indications formelles à AB immédiate: chorioamniotite maternelle et IMF chez le jumeau - Sd inflammatoire + FdR indiquent à l'AB - sinon bilan biologique sanguin et décision d’antibiothérapie différés à H12
334
dépistage du portage vaginal de SGB
recommandé en systématique à partir du terme de 34 SA
335
Prévalence du portage vaginal de SGB
10 %
336
Indications antibioprophylaxie per-partum de la mère
- dépistage vaginal positif du SGB - antécédent d’infection à SGB - bactériurie à SGB en cours de grossesse - rupture prolongée des membranes (> 12 h) - de fièvre maternelle (> 38 °C) pendant le travail
337
Modalités antibioprophylaxie per-partum
pénicilline G ou amoxicilline IV
338
PeC nouveau-né asymptomatique suspect d'IMF avec protocole SB appliqué
Pas de ttt Pas d'examens complémentaires obligatoires Surveillance 48h
339
PeC nouveau-né asymptomatique suspect d'IMF avec protocole SB non appliqué ou dans un délai < 4h
TTT selon les critères d'IMF
340
Causes de détresse respiratoire néonatale: pathologies de l’adaptation
– Retard de résorption du liquide pulmonaire (= tachypnée transitoire = détresse respiratoire transitoire) – Inhalation de liquide amniotique méconial – Maladie des membranes hyalines – Hypertension artérielle pulmonaire persistante
341
Autres causes de détresse respiratoire néonatale
– Infections – Épanchements pleuraux gazeux (pneumothorax, pneumomédiastin) ou liquidiens (chylothorax congénital) – Cardiopathies congénitales malformatives, insuffisance cardiaque – Malformations thoraciques et ORL : • hernie de coupole diaphragmatique • atrésie de l’œsophage • atrésie des choanes, autres malformations ORL – Maladies neuromusculaires
342
Trois causes principales de détresse respiratoire néonatale
retard de résorption du liquide pulmonaire, maladie des membranes hyalines, inhalation de liquide amniotique méconial toujours évoquer une infection
343
Caractérisation de la détresse respiratoire
- polypnée : FR > 60/min ; - signes de lutte respiratoire : intensité appréciée par le score de Silverman - cyanose : généralisée, intense ou modérée (en général reconnue pour une SpO2 < 85 %) - signes de gravité : pauses respiratoires (épuisement), troubles hémodynamiques
344
Score de Silverman
``` 5 critères notés 0, 1 ou 2 Battement des ailes du nez Balancement thoraco-abdominal Tirage intercostal Entonnoir xiphoïdien Geignement expiratoire ```
345
Principes de prise en charge de toute détresse respiratoire néonatale
- libération des voies aériennes supérieures (désobstruction rhinopharyngée) - oxygénothérapie et/ou pression positive expiratoire au masque ou sur tube - pose d’une voie d’abord veineux - mise en route rapide du traitement étiologique - transfert dans une structure adaptée (réanimation ou soins intensifs néonatals)
346
PeC formes les plus sévères de détresse respiratoire néonatale
- ventilation mécanique par voie endotrachéale (conventionnelle ou à haute fréquence) - traitement inhalé par NO en cas d’HTAP associée
347
Objectifs PeC DR néonatale
éviter deux risques: l’hypoxie prolongée (risque de séquelles notamment cérébrales) et l’hyperventilation (hyperoxie et hypocapnie, délétères pour les poumons, le cerveau et la rétine)
348
lait le plus adapté pour la croissance et le développement du nourrisson
lait maternel pour 6 mois au moins
349
Avantages de l’allaitement maternel pour le bb
- véritable modèle nutritionnel et être adapté constamment aux besoins physiologiques de l’enfant (modification de sa composition avec le nycthémère, le moment de la tétée, l’âge de l’enfant et son terme) ; - diminuer le risque infectieux (gastroentérites, otites, infections respiratoires) ; - prévenir l’obésité, les maladies atopiques (asthme, dermatite atopique), et diminuer le risque cardiovasculaire ; - favoriser les interactions mère-enfant ; - avantage socio-économique
350
Avantages de l’allaitement maternel pour la mère
diminuer le risque de diabète de type 2, de cancer du sein et de l’ovaire, de faciliter une perte de poids progressive après la grossesse, de diminuer la réponse au stress et d’améliorer le bien-être et l’estime de soi
351
bonne position du nouveau-né pour l'allaitement
ventre de l’enfant contre celui de la mère, avec oreille, épaule et hanche alignées
352
Délai avant début de l'allaitement
- le + court possible pour faciliter une lactation efficace. - première tétée favorisée dans l’heure qui suit la naissance
353
prise correcte du sein par l’enfant
bouche grande ouverte et langue vers le bas
354
succion efficace
rythme lent et régulier, déglutition audible
355
rythme et durée des tétées chez le nouveau-né à terme bien portant
allaitement à la demande avec une moyenne de 8 à 12 tétées par jour les premières semaines ; ensuite, les nourrissons espacent spontanément les tétées.
356
Témoins du succès de l’allaitement
- satisfaction de l’enfant - mictions abondantes (au moins 5-6 couches lourdes/j) - selles pluriquotidiennes - prise pondérale de 200–250 g par semaine
357
perte de poids physiologique au cours de la première semaine de vie
- 7,5 % du poids de naissance (doit être < 10 %) | - poids de naissance doit être repris avant J10 de vie
358
Supplémentation pendant allaitement
- prévention du risque de maladie hémorragique: vitamine K (2 mg par semaine per os) pendant toute la durée de l’allaitement maternel exclusif - supplémentation en vitamine D (800 à 1 000 UI/j)
359
CaT si difficultés de succion de l’enfant
utilisation temporaire d’un tire-lait
360
Cause insuffisance de lait
conduite inappropriée de l’allaitement (tétées inefficaces et/ou trop peu nombreuses) à l’origine d’une diminution du transfert de lait au nourrisson et de la sécrétion lactée
361
CaT si insuffisance de lait
- conseils et soutien - mises au sein plus fréquentes +/- utilisation temporaire d’un tire-lait.
362
Cause douleurs et crevasses des mamelons
friction anormale du mamelon avec la cavité buccale de l’enfant en relation avec un mauvais positionnement
363
engorgement
tension très douloureuse des seins contemporaine de la montée de lait avec œdème résultant d’une stase capillaire et lymphatique, qui devient pathologique lorsqu’elle s’accompagne de fièvre, douleur et gêne à l’écoulement du lait
364
CaT si engorgement
préconiser l’expression du lait (manuelle ou à l’aide d’un tire-lait) qui réduit la stase lactée, suivie d’une tétée pas de restriction hydrique ou bandage des seins
365
lymphangite
inflammation du sein pouvant évoluer vers une infection
366
Clinique lymphangite
- habituellement unilatéraux - simple inflammation localisée d’un segment du sein avec rougeur, douleur et augmentation de la chaleur locale - jusqu'à un aspect de cellulite avec peau d’orange (mastite) +/- signes généraux (fièvre ou symptômes pseudo-grippaux)
367
PeC lymphangite simple
- drainage du sein efficace (tétées sans restriction de durée ni de fréquence, extraction manuelle ou avec un tire-lait) - ne pas suspendre l'allaitement (risque d'abcès du sein)
368
Indications de ttt antibiotique dans la lymphangite
- mastite infectieuse (confirmée si possible par mise en culture du lait avec antibiogramme) - symptômes graves d’emblée - lésion du mamelon visible - symptômes ne s’améliorent pas en 12–24 heures
369
véritables contre-indications permanentes à l’allaitement maternel
- infection maternelle par le VIH (pays industrialisés) - cardiopathie ou néphropathie sévère chez la mère, - certains médicaments sans alternative thérapeutique (antimitotiques, immunosuppresseurs, lithium, antituberculeux) - galactosémie chez l’enfant.
370
PeC Ictère au lait de mère
ne pas interrompre l’allaitement maternel | sans gravité
371
Suivi médical enfant
- mensuel pendant les premiers mois de vie - biannuel jusqu’à au moins 2 ans - poursuivi durant toute l’enfance.
372
prévention de la mort inattendue du nourrisson
- lit du nouveau-né dans un endroit calme et non enfumé, éloigné des sources de chaleur et des fenêtres, avec une température de 19 °C - enfant couché sur le dos et non surcouvert - matelas ferme, éviter les couffins non rigides, les oreillers, les couettes, et préférer les surpyjamas (turbulettes) - ne pas le faire dormir dans le même lit qu’un adulte (co-sleeping)
373
Contenu ordonnance de sortie de maternité
- prescription d’un régime précis par alimentation lactée allaitement maternel ou allaitement artificiel : 1 cuillère-mesure dans 30 mL d’eau - supplémentations vitaminiques recommandées : vitamine D vitamine K en cas d’allaitement maternel exclusif ; - soins du cordon ombilical jusqu’à sa chute (entre J8 et J15) : application locale quotidienne de solution antiseptique, séchage spontané, sans occlusion