Psychocutané Flashcards
Classification des conditions psychodermatologiques (4)
Troubles psychiatriques primaires (pas de maladie cutanée sous-jacente)
Troubles psychiatriques secondaires (résultat d’une maladie cutanée)
Prurit et dysesthésie psychogéniques (plainte purement sensitive sans évidence de maladie cutanée ou médicale sous-jacente)
Troubles psychophysiologiques (maladie cutanée primaire exacerbée par facteurs émotionnels)
Troubles psychiatriques primaires avec manifestations dermatologiques (4)
Schizophrénie et troubles psychotiques
Délire de parasitose
TOC et apparentés
Trouble de dysmorphie corporelle
Trichotillomanie
Trouble d’excoriation (skin-picking)
Acne excoriée
Body-focused repetitive behavior
Troubles somatoformes et apparentés
Dermatite factice
Autres
Auto-mutilation non suicidaire
Bronzage excessif
Sous-types de body-focused repetitive behavior (11)
Lip licking (DCI, infection bactérienne ou à levure secondaire)
Lip picking ou biting (érosions ou ulcérations multiples, HSV récidivant)
Morsure des joues (fibrome de morsure, morsicatio buccarum)
Manipulation des cuticules (paronychies, irrégularités de la surface des ongles)
Onychophagie (paronychies, dystrophies unguéales, hémorragies sous-unguéales)
Onychotillomanie (paronychies, dystrophies unguéales, hémorragies sous-unguéales)
Dystrophie canaliculaire du pouce ou habit tick deformity (lignes de Beau multiples avec dépression centrale proéminente)
Thumb sucking ou autre doigt (macération de la peau, dermatite, infections bactériennes ou à levure secondaires)
Rhinotillexomanie ou nose picking (érosions, infections bactériennes secondaires)
Trichotillomanie
Trouble d’excoriation (skin picking)
Distinction entre tic et body-focused repetitive behaviors
Spectre
Body-focused repetitive behaviors
Continue malgré tentatives répétées d’arrêter
Altération du fonctionnement (social ou travail)
Détresse (perte de contrôle, honte)
Critères DSM5 pour trouble délirant (3)
Délire ≥1 mois
Pas de bris du fonctionnement ou de comportements étranges sauf les impacts directs du délire
N’est pas causé par les effets d’une substance, d’un médicament, d’une condition médicale ou d’un autre trouble psychiatrique
Traitements délire de parasitose
Pimozide : 1 mg (ad 4-6 mg/jour)
Antipsychotiques atypiques
risperidone : 1-2 mg/jour
olanzapine : 5-10 mg/jour
aripiprazole : 10-15 mg/jour
*tenter sevrage après 4-6 mois de traitement
Traitements anxiété aigue (1+)
Benzodiazépines
Clonazepam : 0.5-2 mg die à bid prn
Lorazepam : 0.5-2 mg q 6-8h prn
*viser < 4 semaines vu risque de dépendance
*sevrage à l’arrêt
Traitements anxiété chronique (4+)
Azapirone anxiolytic
Buspirone : 15 mg divisé en 3 doses, augmentation de 5 mg q 2-3 jours ad max 60 mg
ISRS
Débuter à dose minimale efficace, augmentation q 1-2 semaine (si aucune réponse à 6-8 semaines, changer de classe)
fluoxétine : 10–20 mg/jour, ad 40 mg/jour
paroxétine : 10–20 mg/jour, ad 40 mg/jour
sertraline : 25–50 mg/jour, ad 200 mg/jour
escitalopram : 5–10 mg/jour, ad 30 mg/jour
citalopram : 10–20 mg/jour, ad 40 mg/jour
TCA
Doxépine : 10–25 mg HS initialement, augmenter q 1–2 semaines à dose thérapeutique
25–150 mg HS ad 300 mg en doses divisées
ISRN (sérotonine–norépinephrine)
Venlafaxine, extended release : 37.5–75 mg par jour ad 225 mg par jour
*délai d’action 2-4 semaines
*pas de dépendance
*ISRS ont E2 GI et dysfonction sexuelle (citalopram et escitalopram allongent QT)
*ISRS doivent être sevrés lentement (dysphorie, étourdissements, GI)
*TCA ont E2 gain de poids, anomalies conduction cardiaque, HTO, effets anticholinergiques (doxépine sédation)
Traitements dépression (2+)
ISRS
Débuter à dose minimale efficace, augmentation q 1-2 semaine (si aucune réponse à 6-8 semaines, changer de classe)
fluoxétine : 10–20 mg/jour, ad 40 mg/jour
paroxétine : 10–20 mg/jour, ad 40 mg/jour
sertraline : 25–50 mg/jour, ad 200 mg/jour
escitalopram : 5–10 mg/jour, ad 30 mg/jour
citalopram : 10–20 mg/jour, ad 40 mg/jour
TCA
Doxépine : 10–25 mg HS initialement, augmenter q 1–2 semaines à dose thérapeutique
25–150 mg HS ad 300 mg en doses divisées
*ISRS ont E2 GI et dysfonction sexuelle (citalopram et escitalopram allongent QT)
*ISRS doivent être sevrés lentement (dysphorie, étourdissements, GI)
*TCA ont E2 gain de poids, anomalies conduction cardiaque, HTO, effets anticholinergiques (doxépine sédation)
Traitements psychose (1+)
Pimozide : 1 mg/jour, augmenter de 1 mg q 1-2 semaines ad réponse optimale (4-6 mg/jour)
Antipsychotiques 2e génération
Risperdone : 1-2 mg/jour, ad 4 mg/jour
Olanzapine : 5-10 mg/jour, ad 2o mg/jour
Aripiprazole : 10-15 mg/jour
*pimozide doit être sevré lentement (symptômes dyskinésie si sevrage rapide)
*pimozide associé avec allongement QT, toxicité cardiaque, effets extrapyramidaux (dyskinésie tardive), interactions Rx (macrolides, inhibiteurs protéase, antifongiques azolés, jus de pamplemousse)
*pimozide ECG de base recommandé
*antipsychotiques 2e génération E2 gain de poids, effets métaboliques, sédation, effets extrapyramidaux, prolongation QT
Contre-indications anticholinergiques (5)
Glaucome
Rétention urinaire
Iléus paralytique
Mégacolon toxique
Myasthénie grave
Effets secondaires des antipsychotiques de 2e génération (7)
Effets anticholinergiques (clozapine > olanzapine, quetiapine)
constipation et rétention urinaire
sécheresse muqueuse (xérophtalmie, xérostomie)
insomnie
palpitations
HTA
Sédation et somnolence (quetiapine, olanzapine, clozapine > risperidone, lurasidone)
Allongement du QT
Prolactine augmentée (risperidone > olanzapine)
Gain de poids (clozapine, quetiapine, olanzapine > risperidone)
Effets métaboliques (clozapine, olanzapine > quetiapine, risperidone)
Effets extrapyramidaux (aripiprazole, clozapine, lurasidone, olanzapine, risperidone)
DRESS (olanzapine)
Effets secondaires du pimozide (8)
Anticholinergique
Allongement du QT
Toxicité cardiaque
Prolactine augmentée
Gain de poids
Effets extrapyramidaux (dyskinésie tardive)
Dyskinésies si sevrage rapide
Interactions Rx
Macrolides
Inhibiteurs protéase
Antifongiques azolés
Jus de pamplemousse
Critères DSM5 pour trichotillomanie (4)
Arrachement récurrent des poils ou cheveux résultant en alopécie
Tentatives répétées de diminuer ou cesser le comportement
Détresse significative ou perte de fonction en lien avec arrachage des cheveux
Pas de condition médicale sous-jacente expliquant l’arrachage des cheveux
Manifestations cliniques trichotillomanie (6)
Alopécie dans zone bien définie, géométrique
Cheveux ou poils de longueur variables dans la zone alopécique (distribution irrégulièrement irrégulière)
Clipped hair square (si coupe zone affectée très près du cuir chevelu, auront repousse égale)
Hémorragies folliculaires
Trichoscopie
V sign (2 cheveux brisés à la même hauteur dans le même follicule)
Points noirs
Flame hairs (wavy hair residues)
Coiled hairs
Hémorragies périfolliculaires