item 300 : tumeurs estomac Flashcards
épidémiologie tumeurs estomac
- Incidence globale en baisse, mais reste fréquent et grave = 2e cause de mortalité mondiale par cancer.
Survie 5 ans = 15%
- Zone à haut risque = Asie, Amérique du Sud et Centrale ; et zone à bas risque = Europe de l’Ouest, Amérique Nord
- En France : 5e cancer le plus fréquent, 3ème cancer digestif, 6500 nouveaux cas/an.
Age moyen = 70 ans, prédominance masculine (1,7) rare avant 50ans ++
Incidence en augmpour les K proximales (cardia) et diffuses (linite), diminution pour les K distales et ADK.
types histologiues tumeurs estomac
- Tumeur épithéliale maligne : adénocarcinome (90%)
- Tumeur épithéliale bénigne : polype hyperplasique, adénome ou polype glandulo-kystique
- Autres : tumeur endocrine, lymphome malin non hodgkinien (de MALT), tumeur stromale = GIST)
Classification histologique de Lauren
- ADK de type intestinal glandulaire (90%) : sujet âgé +++ tumeur différenciée, peu agressive
- ADK de type diffus (10%) à prédominance de cellules indépendantes muco-sécrétantes (dont les linites) : sujet jeunes, cellules peu différenciées, + frqt chez femme
FDR cancers estomac (4 catégories)
cliniques lors d’un cancer de l’estomac + syndrome paranéoplasique
= Longtemps asymptomatique, signes d’appel peu spécifiques et souvent tardif
- AEG
- Syndrome ulcéreux / syndrome dyspeptique / douleur épigastrique
- Syndrome obstructif : dysphagie si au niveau du cardia vs vomissements si au niveau du pylore
- Complication : - Hémorragie digestive : anémie microcytaire ferriprive, méléna ou hématémèse - Péritonite : par perforation gastrique
- Métas : ganglion de Troisier, hépatique, pulmonaire, ovarienne (Krukenberg), carcinose péritonéale
- Syndrome paranéoplasique : fièvre, MTEV, acanthosis nigricans, anémie hémolytique, dermatomyosite, glomérulonéphrite extra-membraneuse (GEM), neuropathie périphérique
diagnostic paraclinique
EOGD +++
5-8 biopsies sur les anomalies de relief muqueux, atteignant si possible la sous-muqueuse :
- Siège de la lésion et étendue : antre (40%), corps (fundus : 20%), grosse tubérosité (20%), cardia (< 2 cm de la jonction œsogastrique : 20%)
- Distance par rapport au cardia et au pylore
- Aspect macroscopique : ulcéro-végétante, végétante (intestinale), ulcérée, infiltrante (diffus selon la classification de Lauren)
- Statut MSI : systématique –> Linite gastrique : infiltration tumorale plus profonde, muqueuse épaissie, hypertrophie des plis gastriques, biopsies en puits ( /!\ Se = 50%) +/- échoendoscopie
Bilan d’extension + stade TNM
ttt curatif cancer estomac (chir/endoscopique/néo-adju)
Traitement chirurgical
= Exérèse complète de la tumeur avec curage ganglionnaire (≥ 25 ganglions analysés)
- Si localisé à l’antre + type intestinal : gastrectomie subtotale (des 2/3 ou des 4/5) avec anastomose gastrojéjunale
- Autres localisations + diffus: gastrectomie totale avec anse grêle montée en Y
Traitement endoscopique
- Techniques : Mucosectomie ou dissection sous-muqueuse - Indication : ADK intestinal limité à la muqueuse (Tis ou T1a), ou lésion précancéreuse (bas grade ou haut grade)
Chimiothérapie néo-adjuvant
= Chimiothérapie péri-opératoire (pré- et post-opératoire) si résécable : docétaxel + 5FU + oxaliplatine + Acide folique (4 cures pré et 4 cures post)
- Indication : proposée à tout malade de stade ≥ II (T2 et/ou N+)
Traitement adjuvant (ne pas savoir pour les ECNi) = Radio-chimiothérapie (5FU) post-opératoir
suivi cancer estomac
Surveillance pendant 5 ans après traitement curatif, avec :
- Examen clinique : tous les 3-6 mois pendant 1-3 ans puis tous les 6 mois jusqu’à la 5ème année et annuellement ensuite
- Imagerie : écho abdo + RP ou TDM TAP
Gastrectomie subtotale
- Endoscopie de surveillance du moignon après 10-15 ans (risque de cancérisation)
Gastrectomie totale
- Dumping syndrome +++ - Anémie carentielle : supplémentation IM en vitamine B12 1 IM/6mois
- Autre : syndrome du petit estomac, diarrhée chronique (section du n. vague), œsophagite (reflux biliaire), dénutrition, ulcère anastomotique
caract linites gastriques
= ADK peu différencié, constitué de cellules indépendantes (en « bague à chaton ») envahissant les couches gastriques profondes sans les détruire, associé à un stroma fibreux
- 10% des cancers gastriques : sujet plus jeune, à prédominance féminine, de mauvais pronostic +++
- Extension : principalement lymphatique et péritonéale
Cliniques:
- Souvent révélé par un AEG avec amaigrissement ± signes d’occlusion haute PC
- Endoscopie : gros plis rigides sans lésion ulcéro végétante, insufflation complète de l’estomac impossible, biopsies (en puits, répétées) souvent négative
- TDM TAP : aspect figé et rétréci de l’estomac - Echo-endoscopie : épaississement de la paroi gastrique prédominant au niveau sous-muqueux
PEC - Exérèse chirurgicale : _rarement curative Très peu chimiosensible /!_
types de lymphomes gastriques primitifs
Lymphome gastrique du MALT = Petites cellules de bas grade de malignité : lié à l’infection chronique à H. pylori, d’évolution très lente
- Souvent peu symptomatique
- Endoscopie + biopsie : lésions pseudo-inflammatoires ou tumorales - Régression du lymphome dans 70% des cas après éradication de H. pylori
Lymphome gastrique à grandes cellules = De haut grade de malignité : mais rare
def tumeurs stromales tumeurs estomac
GIST : gastro-intestinal stromal tumor
= Tumeur mésenchymateuse maligne, rare : situé souvent au niveau de la couche musculeuse
quand surviennent les tumeurs endocrines de l’estomac
=dérivés de cellules ECL, cellules endocrines sécrétant l’histamine, localisé dans la partie profonde des glandes de la muqueuse fundique
- Sur une maladie de Biermer ou atrophie chronique : multiples, de petite taille, d’évolution lente, MT exceptionnelle
- Hypergastrinémie secondaire (Biermer) ou primaire (gastrinome, duodénal, pancréatique, ou ZollingerEllison)
- Sporadique (très rare) : carcinome peu différencié, de mauvais pronostic