gynécologie/obstétriques Flashcards

connaître les détails

1
Q

Risque pour bébé dune pemphigoïde gravidique

A

Hypotrophie foetale Prématurité

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2
Q

que permet d’identifier l’échographie pelvienne dans l’endométriose

A

adénomyose

les complications de l’endométriose (hématosalpinx,sténoses urétrales)

endométriome ovariens

nodules d’endométrioses pronfonds

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3
Q

les trois types de maternité existant

A

type I : classique sans unité néonat

Type II : avec unité néonat et soin intensif

Type III: Type 2 + unité de réanimation néonat

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4
Q

signe de Noble

A

Lors d’un toucher vaginaux, si la personne est enceinte, le doigt dans les culs de sac latéraux bute contre le contour evasé de l’utérus

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5
Q

examens biologiques obligatoires 1er trimestre obstétrique

A

groupes sanguins ABO, R, K, RAI

recherche rubéole (à répéter jusqu’à 18 SA si immunité non acquis), syphilis, toxoplasmose (à répéter tous les mois) si immunité non acquis)+- VIH

recherche Ag HBs

recherche sucre et albumine dans les urines

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6
Q

quand doit-on faire la première echographie obstétricale

A

entre 11 et 13SA + 6 jours

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7
Q

a partir de quand peut-on proposer le génotypage du rhésus foetal à partir du sang maternel ?

A

11 SA

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8
Q

signes fonctionnels et physiques à prendre en charge au 2ème trimestre de la grossesse

A

3V CHOC DCA

varices

vergetures

varices vulvaire

chloasma

hemorroïdes

oedème des MI

constipation

douleurs pelviennes : cystite, candidose

crampes

anémie

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9
Q

congé maternité en fonction d’enfant(s) à naître et nonmbre d’enfants deja à charge

A

A naitre à charge congé prénatal postnatal

1 0 ou 1 6sem 10 sem

1 2 ou plus 8 sem 18 sem

2 12sem 22 sem

3 ou plus 24sem 22sem

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10
Q

consultation type au 8ème mois d’un suivi obstétricale

A

examen clinique habituel : poids, PA, HU, BDC

toxoplasmose si nég

BU pour dépistage bactériurie asympto

RAI si Rh- ou transfu antérieure

prélévement vaginal pour recherche strepto B

Vit D 100 000 UI (7-8ème mois)

consult anesth

discussion congé maternité

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11
Q

A partir de quand entend-on les BDC foetaux

A

10ème SA

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12
Q

MAX déclaration de grossesse

A

Avant 14 semaines = avant 16SA

2 formulaires CAF et 1 assurance (CPAM)

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13
Q

definition et ttt grossesse molaire

A

Terrain : Asie du Sud-Est
GROSSESSE MÔLAIRE
Rare
Clinique :

Signes sympathiques de grossesse très intenses
Gros utérus
Augmentation importante des hCG
Echographie :
- Masse hétérogène, floconneuse, contenant de
multiples petites vésicules « aspect tempête de neige »
- 2 gros ovaires polykystiques
- Absence de cavité ovulaire ou dembryon

Traitement : Aspiration (contrôle échographique) +
Anatomopathologie

Contrôle : Baisse des hCG jusquà négativation
Complications ( hCG ou stagnation) : Môle invasive - Chorio-carcinome

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14
Q

médicaments responsables de folliculites médicamenteuses

A

DERMOCORTICOÏDE - CORTICOÏDE - Androgènes - Progestatifs de synthèse - CONTRACEPTIF OESTROPROGESTATIF
 ANTIEPILEPTIQUE - ANTITUBERCULEUX - Vitamine B12 - Halogènes - Sels de lithium
 AZATHIOPRINE - CICLOSPORINE - Anticorps monoclonaux et anti-kinases : anti-EGFR

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15
Q

caractéristique mégalérythème épidémique

A

parvovirus B19

Âge : 5 à 10 ans

Contagion : RESPIRATOIRE, pendant la phase pré-éruptive  Fréquente : printemps +/- familiale ou collective
Incubation : 14 jours

Clinique :
Fièvre modérée ou absente
 Mégalérythème « en guirlande ou dentelle » ou en carte de géographie du visage ou des membres
joues puis érythème « en gant et en chaussette »
Arthralgie (grand enfant)

Durée : quelques heures à quelques jours

Complication :
Enfant ou immunodéprimé : Anémie aiguë par envahissement viral des érythroblastes médullaires
Femme enceinte (T2) : Anasarque - Myocardite - Insuffisance cardiaque - Infection chronique
post-natale

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16
Q

maladies retrouvant des érythèmes morbiliformes

A
  • magalérythème épidémique
  • MNI
  • rougeole

-Fièvre boutonneuse
méditerranéenne
Rickettsia Conorii

-Entérovirus
Virus coxsackie
Echovirus 9

  • adénovirus
  • hépatite B
  • dengue (flavivirus)
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17
Q

axe hyopotalamo-hypophyso-GONADIQUE

A
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18
Q

symptomes cliniques andropause

A

troubles de l’érection/libido

troules neuro : baisse attention, mémoire, asthénie, dépression

boufféesn V-M

sarcopénie; ostéoporose; ostéopénie; baiss pilosité; gynécomastie; atrophie cutanée; atrophe testiculire; syndrome métabolique

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19
Q

dosage à faire lors de suspicionn andropause

A

testostérone totale + biodisponible(= libre + liée à l’albu)

(:8h-1h du matin À JEUN, confirmé :

Testostérone totale < 2,3 ng/mL(8nmol/L)

ou
Testostérone totale 2,3-3,5 ng/mL MAIS

x Testostérone biodisponible < 0,7 ng/mL et testostérone libre calculée <0.07

+

en 2nd intention: LH/FSH; prolactinémie: dosage TSH

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20
Q

C.I absolues et relatives à un ttt contre andropause

A

absolue: cancer du sein, prostate et ATCD délinquance sexuelle
relative: polyglobulie; hématocrite > 55%; thrombose; risque de rétention aigue d’urine sur adénome de prostate sympto; SAOS

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21
Q

système neurologique impliqué dans la miction (3)

A

orthosympathique : hypogastrique/noradrénaline/recepteur alpha1 et B3/ fermeture du col + inhib destrusor

parasympt: pelvien/Ach/ recep muscarinique/contraction destrusor

S2/S3/S4

somatique: pudendal/Ach/recep nicotinique/contraction;relaxation du sphincter

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22
Q

1/ examen pour exploration bio/morpho du bas appareil urinaire

2/examen pour exploration fonctionnelles du cycle mictionnel

A

1/ ECBU +++/ cytodiagnostic urinaire/echographie/ glycémie à jeun/ urétrocystoscopie

2/ calendrier mictionnel+++/pad-test des 24h(quantité perte d’urine)/ débimétrie/bilan urodynamique (calcul pression +++)

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23
Q

qu’est ce que le test au bleu (miction/urine)

A

en cas de suspicion de fistule vésico-vaginale, remplissage vésical avec du sérum physologique et du bleu de méthylène de façon rétrograde pour identifier l’orifice

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24
Q

deux principaux mécanismes d’IU d’effort chez la femme

A

hypermobilité cervico-urétrale (corriger par manoeuvre de soutènement du col et de l’urètre)

insuffisance sphinctérienne (non corrigé par manoeuvre de soutènement)

Homme : liée à une forme d’insuffisance sphinctérienne (due à cystoprostactémie; prostactémie, chirur de désobstruction, irradiation)

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25
étiologies des troubles de la miction
HBP Syndrome de Fowler (trouble relaxation myogène chez la femme jeune + ovaire polykystiques) asynchronismes vésicosphinctérien sténose de l'urètre cancer de la prostate caillotage/calcul de l'urètre
26
physiopath HBP
hyperplasie glandulaire et stromale au sein de la zone de transition de la prostate le + souvent asymptolatique et latente (sympto dans 30 %des cas) histo : adénomyofibrome anatomiquement : nodules au sein de la zone de transition de la prostate : augment Vol° prostate - obstruction sous-vésicale (hypertrophie détrusorienne/rétention aigue d'urine) - syndrome d'hyperactivité vésicale
27
types de troubles mictionnels dans l'HBP (remplissage, mictionnelle, post-mictionnelle)
1/ pollakiurie diurne et nocturne, urgenturie, nycturie, incontinence urinaire 2/retard initiation miction, dysurie, jet faible, interruption miction, jet haché, miction par poussée abdo 3/gouttes retardataires, sensation de vidange vésicale incomplète
28
facteurs de risque de progression d'une hypertrophie bénigne de la prostate
age \>60ans taux de PSA sérique \> 1,6 ng/ml vol° prostatique \> 31 mL
29
complications aigues et chroniques HBP
aigues : IRA; RAU; infections; hématurie chroniques: lithiases vésicale de stase; rétention vésicale chronique; IRC obstructive; hernie de l'aine
30
bilan initial clinique et paraclinique pour HBP
score IPSS : évaluation symptomatique calendrier mictionnel débimétrie évaluation séxualité toucher rectal ECBU PSA créatinémie échographie
31
germes plus plus pathigènes dans les infections urinaires chez l'adulte
E.coli S.Saprophyticus (entérocoque, staphylocoque et psudomonas)
32
que faut-il évoquer chez la femme en cas de leucocyturie sans germe après ECBU ?
- infection urinaire décapité par ATB - vaginite - urétrite - syndrome de la vessie douloureuse (cystite interstitielle) - tuberculose urogénitale - période périmenstruelle (hématurie associée) - corps étranger dans l'appareil urinaire
33
causes de cystites aigue récidivantes
relations sexuelles boissons insuffisante mictions rares constipation ménopause
34
A quoi sert la canneberge dans infections urinaires chez l'adulte
prévention des cystites récidivantes à E.coli à la dose de 36mg/l
35
que recherche t-on lors de l'exploration du parenchyme rénal lors d'une pyélonéphrite aigue grave
obstacle avec dilatations des cavités pyélocalicielles foyer de néphrite : hypodensité triangulaire à base externe au temps sécrétoire, pathognomonique ++ abcès rénal phlegmon périnéphritique
36
principal complications des infections urinaires masculines (=prostatite)
réntetion d'runies épididymite aigue voir abcès scrotal abcès prostatique sepsis grave passage à la chronicité
37
indications d'hospitalisations: 1/ des pyélonéphrites 2/ des infections urinaires masculines (prostatite)
1/ PNA hyperalgique; doute diagnostic; vomissement rendant impossible un ttt par voie orale; conditions socio-économique défavorables 2/signe de gravité; rétention aigue d'urine; immunodépression grave
38
définition hématurie microscopique
\> 10 000 éléments/mL ou 10 hématies/mm3
39
quand réalise-t-on une ponction biopsie rénale
en cas de suspicion de néphropathie glomérulaire de mie de Berger d'altération rapide et récente de la fonction rénale
40
examens complémentaires à réaliser devant une hématurie en 1ère intention
ECBU (mesure quantitative, qualitative (recherche de cylindres et hématies déformées, et bactériologique) protéinurie des 24h (en dehors des épisodes d'hématuie macroscopique (peuvent être liées) évocateur d'une atteinte glomérulaire si \> 0,5g/24h) écho réno-vésicale -(prostatique) créatinémie
41
définition maladie de Berger
glomérulonéphrite à dépôts mésengiaux d'Ig A: cause la plus fréquente des hématuries macroscopiques glomérulaires récidivantes surtout chez hommes jeunes
42
bilan devant une hématurie microscopique isolée
= bilan de 1er intention ne eprmet pas d'orienter vers une cause - bilan de 1er intention d'une hématurie (ECBU, créatinémie, écho, protéinurie des 24h) complété par : cytologie urinaire, uroscanner, cytoscopie +++
43
Caractéristiques chancre syphilis
Retenir les caractéristiques classiques suivantes : - unique - centimétrique - à fond propre, rosé; - induré : c'est le seul caractère sémiologique vraiment évocateur. Il se traduit par l'impossibilité de plisser entre deux doigts la surface de l'ulcération qui ne fait qu'un bloc avec l'induration sous-jacente; - indolore (différent de l'herpès) Aucune de ces caractéristiques n'est cependant pathognomonique. Un chancre syphilitique doit systématiquement être évoqué devant toute ulcération muqueuse aiguë (génitale, orale ou anale).
44
Caractéristiques gonocoque
Le gonocoque, Neisseria gonorrhoeae, est un diplocoque encapsulé, cytochrome oxydase-positif, immobile et asporulé, Gram-négatif, intra- ou extracellulaire. Bien connaitre les caractéristiques bactériologiques des principales bactéries responsables d'IST. \*
45
caractéristiques infections gonocoques
femme : souvent asymptomatique (60%) : leucorrhées jaunes, verdatres, purulentes +- urétrite ou skénite si ascension : endométrite/salpingite evolution : pyosalpinx, abcès tubo-ovarien; périhépatite/ stérilité tubaire homme : urétrite, épididimyte, prostatite : hématurie,brûlures mictionnelles, dysuries, écoulementd purulents, douleurs éjaculatoires, douleurs scrotales, ténesme rectal
46
diagnostic différentiel syphilis
herpes aphtose génitale dans mie de Behcet chancre mou lymphogranulomateuse vénérienne ou mie de Nicolas Favre
47
stades de syphilis
primaire: ADP + chancre secondaire : atteinte C-M, fièvre, arthralgies, ADP (6S à 6M) tertiaire : cutanée, neurologique, CardioV (plusieurs années après contage) latente: précoce si \<1an; tardive si \>1an
48
principales csq des IST
Aigues : abcès pelviens (pyosalpinx, abcès tubo-ovarien), pelvipéritonite, périhépatite avec aspect en cordes de violon (gonocoque et chlamydia) chronique: algies pelviennes chroniques, salpingite chronique, stérilité tubaire, GEU, récidive
49
caractéristiques infections trichomonas
IST leucorrhées verdatres, mousseuses, spumeuses, abondantes, nauséabondes spéculum: vagin est rouge, col fambroisé prurit variable pas d'intérêt à réaliser une culture ( faire examen direct microscope +++)
50
diagnostic différentiel salpingite
appendicite aigue pelvienne infection urinaire GEU autres algies pelviennes sigmoidite diverticulaire
51
types de GEU possible
au niveau tubaire : pavillonaire, ampoulaire, interstitielle, cornuale ovarienne abdominale/intraligamentaire cervicale cicatrice de césarienne
52
en cas de suspicion de GEU, quels dosages doit-on faire
B HCG +++ HemoCue si signes cliniques ou écho de gravité bilan préopératoire bilan pré-MTX (NFS, TP/TCA, BR et BH) prévention Ig anti-D si groupe sanguin rhésus négatif
53
diagnostics différentiels GEU
si B HCG + : GIU; fausse couche spontanée, môle hydatiforme si - : kyste hémorragique du corps jaune; autres causes de saignements; salpingite, torsion d'annexe
54
C.I MTX dans GEU
patients symptomatiques suspicion de rupture tubaire tubaire avec act cardiaque écho masse \> 4cm B HCG \> 10 000 UI/L état hémodynamique instable thrombo \< 50 000 leuco \< 2 000 Hb\< 9 g/dl créat \< 30 mL/min atteinte hépatique sévère troubles de la coag
55
tout types d'HPV confondu, à combien est le risque d'infection dans les 2-5 ans après le début de l'activité sexuelle
40-80%
56
Avec quel matériel fait-on les frottis vaginaux
spatule d'Ayre (endocol) cytobrosse/endobrosse
57
indications d'une colposcopie
d'emblée en cas d'anomalies cytologiques évoquant un carcinome, une néoplasie de HG ou BG ou des atypies pavimenteuses ne permettant pas d'exclure une néoplasie de HG pour cytologiques mineurs : si test HPV + score Bethesda 2001 : colopscopie sauf si atypies malpighiennes indéterminée (faire HPD avant) et atypies glandulaires (HPV avant et si \> 45ans : exploration utérine)
58
déroulement examen colposcopique
1/ sans préparation : visualiser les vaisseaux/lux verte 2/ test à l'acide acétique : oedème tissulaire/coag superficielle/ blanchiment de l'épithélium malpighien anormal, repérage jonction 3/ test de Schiller : application de lugol, coloration brune, intensite proportionnelle en glycogène/ ne se colore pas : muqueuse atrophique, immature, dysplasique, ulcère
59
types de lésions bénignes du col utérin
principalement : néoplasie intraépithéliale cervicale et adénocarcinome cervicites : douleur pelvienne, métrorragies post coitales, leucorrhées louches voire malodorantes; muqueuse rouge inflammatoire voir ectropion polypes : tumeur muqueuse/ si méopausée : vérification de la cavité utérine fibromes : tumeur bénignes accouchée par le col endométriose cervicale : sous un épithélium malpighien normal/ taches de goudron bleutées
60
signes cliniques tumeurs malignes du col utérin
métrorragies provoquées ou spontanées leucorrhées rosées si formes évoluées : douleur type névralgie crurale ou obturatrice; oedèmes de MI; symptomes vésicaux (cystite, hématurie, pollakiuries) ou rectaux (ténesmes, épreintes) douleur lombaires par compression urétrale
61
classification FIGO cancers du col utérin
Stade I Le carcinome de Stade I est strictement limité au col utérin. Stade IA: Cancer invasif identifié par examen microscopique uniquement. L’invasion est limitée à l’invasion stromale mesurée ne dépassant pas 5mm en profondeur et 7 mm en largeur. Stade IA1: L’invasion mesurée dans le stroma ne dépasse pas 3 mm en profondeur et 7 mm en largeur. Stade IA2: L’invasion mesurée dans le stroma est comprise entre 3 et 5 mm en profondeur et ne dépasse pas 7 mm en largeur. Stade IB: Soit les lésions cliniques sont limitées au col, soit les lésions infracliniques sont plus importantes que dans le Stade IA. Toute lésion macroscopiquement visible même avec une invasion superficielle est classée cancer de Stade IB. Stade IB1: Lésions cliniques de taille ne dépassant pas 4 cm. Stade IB2: Lésions cliniques de taille supérieure à 4 cm. Stade II Le carcinome de Stade II s’étend au-delà du col, mais sans atteindre les parois pelviennes. Il affecte le vagin, mais pas au-delà de ses deux tiers supérieurs. Stade IIA: Pas d’atteinte paramétriale évidente. \<4cm Stade IAB: Atteinte paramétriale évidente, mais la paroi pelvienne n’est pas touchée. \>4cm Stade III Le carcinome de Stade III s’est étendu à la paroi pelvienne. A l’examen rectal, il n’existe pas de zone non envahie par le cancer entre la tumeur et la paroi pelvienne. La tumeur touche le tiers inférieur du vagin. Tous les carcinomes provoquant une hydronéphrose ou un rein muet, sont des cancers de Stade III. Stade IIIA: Pas d’extension à la paroi pelvienne, mais atteinte du tiers inférieur du vagin. Stade IIIB: Extension à la paroi pelvienne, hydronéphrose ou rein muet. Stade IV Le carcinome de Stade IV s’est étendu au-delà du petit bassin ou a envahi la muqueuse de la vessie et/ou du rectum. Stade IVA: Extension de la tumeur aux organes pelviens adjacents. Stade IVB: Extension aux organes distants
62
indications thérapeuthiques selon stade tumeur col utérin
si micro-invasif IA1 \<1mm: conisation, en cas d'emboles positifs, ttt est celui de IA2 IA2: ttt est celui de IB1 si invasif : IA2 et IB1: lymphadénectomie pelvienne première: - si N+ : lympha para-aortique et radiochimio concomitante - si N- : hystérectomie totale élargie si lésion \< 2cm IB2 à III : radiochimio concomitante + crurie +- chir complémentaire
63
principaux facteurs de risque tumeurs du corps utérin
facteurs génétiques ( syndrome de Lynch +++ augmente risque de 60%) obésité (androide) vie génitale : nulliparité, ménarche précoce, ménopause tardive contraception orale: effet protecteur (mauvaise effet sur col utérin glandulaire) THS de la ménopause mal conduit patientes sous tamoxifène diabète T2/ HTA régime alimentaire : /!\ viandes, oeufs, haricots blancs, graisses ajoutées, sucres
64
signes cliniques cancers corps utérin
metrorragies ménorragies pyorhée écoulements séreux (hydrorrhée) signes fonctionnels liées à une métastase
65
types de tumeurs bénignes de l'ovaire
kystes fonctionnels: kystes folliculaires ou kystes corps jaune/lutéaux kystes organiques : épithéliales (cystadénomes)/germinales/stromales
66
physiopathologie cancer de l'ovaire
théorie de la cicatrisation post ovulatiuon OU origine tubaire des cellules néoplasiques drainage lymphatique : pelviens et lomboaortique rare dissémination hématogène : poumon, foie, cerveau
67
facteurs de risque du cancer l'ovaire
mutations de gènes : BRCA 1 ou 2 avant 60ans plus rarement syndrome de Lynch fcts qui augmentent le nombre de cycles : nulliparité, règles précoces, ménopause tardive, l'âge fécondation in vitro avec clomifène tabac, exposition à l'amiante, ttt hormonal aux oestrogènes ceux qui diminuent : contraception ORALE, grossesse, allaitement, ligatures des trompes AUCUN DEPISTAGE
68
critère échographique dans tumeurs de l'ovaire : - kyste fonctionnel - kyste organique - en faveur d'une malignité
- uniloculaire, liquidien pur, \<7cm chez une patiente non ménopausée - \> 7cm, vascularisation, présence de cloisons, paroi épaissie, contours irréguliers, contenu hétérogène - végétations endo ou exokystiques, ascite, adénopathies, masse pelvienne associée
69
complications tumeurs bénignes de l'ovaire
-torsions annexielle : jystes dermoides +++; douleur brutale, non soulagé par antalgiques, nausées, vomissement, défense abdominale ovaire tumorale ascensionné +++ ttt: coelioscopie pour détorsion et kystectomie avec risque d'annexectomie - hémorragie intrakystique : douleur brutaleavec masse latéro-utérine douloureuse mais NON ascensionné/ à l'écho : hyperéchogène (=saignement récent) ttt : juste des antalgiques - rupture de kyste ; douleurs paroxystique et brutale, spontannément résolutive : lame d'épanchement liquidien dans le cul de sac recto utérin - compression organes voisins (/!\ penser à systématiquement recherchée une THROMBOPHLEBITE pelvienne par écho doppler une compression vasculaire en cas de volumineuse masse)
70
marqueurs tumoraux à doser pour cancer de l'ovaire
CA 125 : spécifique CA19.9 HE4 ACE si suspicion de tumeur germinale : LDH + B hCG + alpha FR Score ROMA: prend en compte CA125, HE4, et aspect échographique
71
stadification des tumeurs précoces de l'ovaire
exploration abdominopelvienne complète hystérectomie avec annexectomie curages pelviens et lomboaortiques omentectomie biopsies péritonéales et cytologies
72
surveillance cancer de l'ovaire
examen clinique + marqueurs (si éevés initialement) : 3fois/an pendant 2 ans puis 2 fois/an pendant 3 ans. (aucun examen radio) Si présence de BRCA 1 ou 2 : suivi dès 30 ans; examen gynécologique et mammaire 2 fois/an et examen radio 1fois/an : écho + dosage marqueur CA125 en cas de mutation, possibilité de faire annexectomie dès 40ans pour BRCA1 et 45ans pour BRCA2
73
définitons tumeurs ovariennes borderline ou frontières
entre lésions bénignes et malignes âge de survenue \< aux tumeurs malignes, excellent pronostic IRM pelvienne (séquence diffusion et perfusion) Cœlioscopie Analyse histologique : confirme le diagnostic STADIFICATION: - Exploration complète de la cavité péritonéale - Biopsies péritonéales multiples et cytologie péritonéale - Kystectomie ou annexectomie UNI ou BI-latérale péritonéaux - Omentectomie (grand épiploon) infraclinique - Appendicectomie si forme mucineuse - Absence de curage ganglionnaire 20 à 40% des cas : associée à une localisation extra-ovarienne : implants éléments pronostics : type histologique et surotut présence ou non d'implants invasif
74
Syndrome de Demons-Meigs
association d'une tumeur BENIGNE de l'ovaire + épanchement pleural + ascite
75
rôles progestatifs de la progestérone
Action progestative La fonction essentielle de la progestérone est de préparer l’utérus à la nidation puis au maintien de la gestation. Au niveau de l’endomètre, elle entraîne un arrêt des mitoses provoquées par les estrogènes et l’apparition d’un aspect sécrétoire, dit « de dentelle utérine », avec vacuoles remplies de glycogène. L’endomètre est de loin le tissu le plus riche en récepteurs à la progestérone. Au niveau du myomètre, elle a une action antagoniste vis-à-vis des estrogènes se traduisant par une diminution de la contractilité utérine. Au niveau du col utérin, elle supprime la glaire cervicale induite par les estrogènes. Au niveau des trompes, elle pourrait ralentir le transit de l’oeuf. Au niveau des seins, elle agit en synergie avec les estrogènes et les hormones hypophysaires pour induire le développement des acini et inhiber, après une stimulation transitoire, les mitoses épithéliales provoquées par les estrogènes
76
définition score de Higham
évaluation objective de la quantité des saingments : MENORRAGIES on parle de ménorragies pour un score de Higham \> 100
77
principales étiologies des ménométrorragies
PALM COEN polypes,adénomyose,léiomyome,malignité et hyperplasie coagulopathie, ovulatoire (dysfonction), endométriale (cause), iatrogène, non autrement précisé
78
indications à faire un IRM pelvienne lors des ménométrorragies
en 2nd intention suspicion de cancer de l'endomètre kyste ovarien suspect ou indeterminé à l'échographie évaluer la cavité utérine si impossibilité par hystéroscopie
79
def oligospanioménorrhée
cycles \>45jours avec en général des menstruations de faible abondance
80
score de Ferriman et Galwey
mesurer objectivement la pilosité chez les femmes \> 6 diagnostic d'hirutisme
81
test à la dydrogestérone
administration de 10-20 mg/j pendant 7 à 10j par voie orale. =TEST AU PROGESTATIF : hémorragie de privation : + si les règles surviennent dans les 5 jours suivant l'arrêt deu progestatif si - : hypofonctionnement sévère
82
syndrome des ovaires polykystiques
5-10% des femmes en âge de procréer excès de follicules en croissance **consensus de rotterdam** : oligo/anovulation; hyperandrogénie clinique et/ou biologique; échographie : 12 follicules ou \> 10mL (AMH augmenté)/ LH,FSH,oestradiol NORMAUX différentiel : bloc 21-hydroxylase +++
83
principales étiologies insuffisance ovarienne primaire
idiopathique 80% +++ Syndrome de Turner PEAI anomalies liées à l'X prémutation de FMR1 (seulement 25% auront une aménorrhée secondaire brutale ++ donc progressif ou primaire) FSH élevé \>25 UI/L +++et aménorrhée \>4M
84
syndrome pré-menstruel
30-40% des femmes caractère cyclique hyperoestrogénie relative +++ : oedème / mastodynies isolées avec seins parfois tendus et douloureux/ congestions pelviennes; ballonnement abdominal/ irritabilité; anxiété; syndrome depressif forme psychiatrique : syndrome dysphorique prémenstruel
85
principales voies métaboliques impliquées dans le cancer rénal
inactivation du gène VHL induisant la stimulation d'une néoangiogenèse tumorale survenue d'un shift métabolique se traduisant par le métabolisme préférentiel du glucose en lactate indpdmt de la disponibilité en oxygène
86
fctr de risque cancer rénal
tabac obésité HTA génétique : mie de Van Hipper Lindau insuffisance rénale transplantation rénale exposition environnementale : trichloréthylène
87
principales formes histologiques cancer rénale
CRCC: cancer rénal à cellules claires 85% CRTP: tubulaire type 1 et 2 : 14% chromophobes classification pour CRCC et CRTP : grade tumoral ISUP
88
types et caractéristiques des tumeurs bénignes rénales
onchocytome : femme ++ cicatrice stellaire centrale visible sur les examens angiomyolipome : 3 composantes (adipeux, musculaire et vasculaire) femme ++ rare 0,2% petit et isolé mais parfois volumineux et multiples (penser alors à sclérose tubéreuse de Bourneville) risque principal : saignement donc ttt si \>4cm
89
bilan biologique cancer rénal
1er : NFS + créat/DFG si tumeur métastatique : LDH/ BH/ phosphatase alcaline/ calcémie/ coag/ plaquettes
90
classification de Bosniak
Au TDM +++ pour classification des tumeurs rénales KYSTIQUES I Densité hydrique - Homogène - Limite régulière à paroi visible - Pas de rehaussement après injection - Abstention thérapeutique II ATYPIQUE - Cloisons fines - Fines calcifications pariétales - Kystes hyperdenses - Pas de rehaussement après injection II F FOLLOW-UP - Cloisons nombreuses et fines - Paroi légèrement épaissie - Calcifications pariétales et cloisons régulières - Kystes hyperdenses III KYSTE SUSPECT 50% malin - Cloisons nombreuses et épaisses - Paroi épaisse - Limites irrégulières - Contenu dense - Rehaussement après injection IV CANCER à forme KYSTIQUE 95% malin - Paroi épaisse - Végétation ou nodule mural - Rehaussement de la paroi ou végétation après injection Kyste rénale simple (Bosniak I) Kyste tumoral (Bosniak IV) en gros : II pas de réhaussement juste cloison/ca2= III : réhaussement IV: végétations
91
critères de malignité kyste tumeur rénale
présence de cloisons épaissiement des parois et cloisons calcifications réhaussement des parois et des cloisons présence de végétation intrakystiques
92
fctrs de risques tumeurs testiculaire
ATCD familial ou personnel au 1er ° cryptorchidie dysgénésie testiculaire : atrophie, infertilité, hypospadias maladie syndromique : Down, Klinefelter ectopie testiculaire
93
marqueurs utilisés dans les tumeurs testiculaires
Alpha FP : 1/2 vie : 5-7 jours, produite par les tumeurs vitellines et les carcinomes embryonnaires HCG totale : systématiquement sécrété par le choricarcinome et dans 10-20% des cas pour les séminomes/ 1/2 vie : 24-36h LDH : non spécifique car corrélées au turn-over cellulaire
94
Seuil de viabilité foetale
à partir de 22SA et/ou poids de naissanc \>= 500g
95
conditions IVG
grossesse \< 12S ou 14SA +++ pour les efrmmes étrangères, aucune limite de durée ou de régularité de séjour frais de prise en charge intégralement pris en charge
96
population concernée par ménopause
10 millions de femmes, survient vers 50-52 ans 15-20% prendront un THM mais 50% l'arrêteront dans les 2 ans
97
valeur FSH et E2 si besoin de confirmation pour ménopause
FSH \> 20 UI/L et E2 \< 20 pg/l
98
csq cliniques de la ménopause
BVM (65% des cas) troubles de l'humeur; insomnie; perte de mémoire; trouble libido; dyspareunie; modif voix atrophie vagin; vulve; col troubles urinaires : dysurie, IU; impériosité mictionnelle perte poil/cheveux dans les zones riches dpdt des oestrogènes; et augmentation dans les zones riches en androgènes augmentation poids arthralgies et douleurs ligamnetaires
99
risques de la ménopause
ostéoporose athérosclérose coronarienne
100
C.I absolues et relatives du THM
absolues: cancer su sein, ATCD patho thrombotique artérielle ou veineux ; lupus,porphyrie, tumeur hypophysaire; HTA graves, hyperlipidémies graves et hépatique sévère relatives: myome, endométriose, mastopathies bénignes à risque, fct de risque CV, cholestase
101
principaux effets bénéfiques du traitement de la ménopause
diminution BVM; troubles de l'humeur et atrophie vaginale diminution ostéoporose diminution cancer du colon diminution de risque CV : contesté mais actuellement conseillé d'introduire le ttt dans les 5 ans après le début de la ménopause diminution possible de la maladie d'Alzheimer
102
principales complications du THM
maladies thromboemboliques veineuse cancers hormonodpdt : sein/endomètre; nécessité de disposer d'une mammographie \<1an avant instauration ttt cancer non hormono(col; ovaires): en discussion
103
surveillance ménopause avec THS
examen clinique à 3M, puis tous les 6-12M TG, glycémie, frottis, cholestérol tous les 3ans en absence de risque particulier mammographie tous les 2ans entre 20-74ans DMO ne doit pas être répété avant 2-3ans
104
étiologies de douleurs pelviennes aiguës de la femme secondaires à la présence d'un fibrome
nécrobiose aiguë torsion myome sous-séreux pédiculé accouchement d'un myome sous-muqueux par le col utérin
105
A partir de quand est visible à l'échographie l'embryon et son activité cardiaque
5,5 - 6 SA
106
orientation diagnostic en faveur d'un avortement spontané
sang rouge, franches avec caillots et débris douleurs pelviennes médiannes, intermittentes comme des règles disaprition récente des signes sympathiques de grossesse col utérin mou, perméable au doigt cul de sac libres et mobilisation utérine indolore à l'écho : sac ovulaire bien visible mais anormal (embryon sans activité, sans écho embryonnaire, contours irréguliers, aplatin plus petit que prévu)
107
orientation diagnostic d'une GEU
FDR: tabac, ATCD de stérilité, DES, salpingiten chirurgie tubaire hémorragies noirâtres et peu abondantes abdomen douloureux de façon latéralisée avec ou sans défense signes de mauvaises tolérance hémodynamique évoquant une GEU rompu utérus moins gros que prévu, col tonique et ferme, masse latéro-utérine latéralisée douloureuse àl'écho : utérus vide, anormal si \> 5,5SA (ou B HCG\>15000) masse latéro utérine inscontante mais avec sac ovulaire typiqueavec un embryon et act cardiaque, image en cocarde avec une couronne échogène masse hétérogène non spé ou épanchement dans le cul de sac recto-utérin
108
orientation diagnostic d'une GIU évolutive
signes sympathiques de grossesse hémorragies isolées sans douleurs souvent récidivantes sac ovulaire intra-utérin d'aspect conforme à l'âge gestationnel hémorragies en rapport avec un hématome décidual
109
def avortement spontanés à répétition
survenue d'au moins 3 avortements spontanés consécutifs avant 14 SA
110
orientation diagnostic en faveur d'un placent praevia
hémorragie abondante, sang rouge et coagulable souvent associée à des contractions utérines, mais sans douleurs permanentes retentissement maternel en fonction de l'abondance des hémorragies utérus souple (en dehors des contractions) et indolore RCF normal FdR :multiparité; ATCD de curetage, chir utérine ou césarienne placenta inséré bas
111
orientation diagnostic d'un hématome rétroplacentaire
contexte vasculaire : tabac, cocaïne, HTA, \>35ans, primipare,prééclampsie) hémorragies peu abondantes, noirâtres, incoagulable douleurs utérines brutales, permanentes retentissement maternel sévère et sans rapport avec l'abondance contracture utérine permanente et douloureuse act cardiaque foetale non perçue dans les formes complètes
112
quand fait on une césarienne dans un placenta praevia et dans un hématome rétroplacentaire
- si le placenta recouvre l'orifice interne du col - si l'enfant est encore vivant
113
facteurs de risques des hémorragies du post-partum
dans 50 des cas rien n'est retrouvé épisiotomie ou déchirure périnéale importante naissance par forceps ou ventouse placenta praevia utérus cicatriciel ATCD hémorragies du post-partum travail déclenché travail très rapide et prolongé hyperthermie macrosomie, hydramnios, grossesse multiple absence d'injections utérotoniques fibromes
114
définition HTA gravidique et prééclampsie
- HTA \>20SA jusque là normotendue, sans protéinurie associée et disparaissant \<6S post accouchement modéré si PAS 140-159 et PAD 90-109 sévère si \> 160 ou/et \> 110 -avec protéinurie (\>300mg/ 24h ou rapport P/C \>30 mg/mmol)
115
complications maternelles de la prééclampsie
maternelles : HELLP syndrome CIVD HRP crise d'éclampsie plus rarement : IR chronique, rétinopathie H, hémorragie cérébroméningé foetales : RCIU MFIU prématurité induite pour sauvetage maternel ou foetale
116
orientation diagnostic clinique en faveur d'une hypertension gravidique avec sévérité
ATCD de la patiente: complications obstétricales liées à des formes graves d'HTA lors de précédentes grossesses signes d'HTA: céphalées, phosphènes et acouphènes, barre épigastrique PAS \> 160 ou/et PAD \> 110 mmHg réflexes ostéo vifs, diffus et polycinétiques protéinurie massive à la bandelette foetal : diminituon mouvements actifs; hauteur utérine inférieur à la normale
117
exploration foetale devant dépistage et surveillance RCIU
échographie: analyse biométrique foetale analyse doppler de l'artère ombilicale et des courbes biométriques (patho si diastole faible ou nulle et biométriques \< 3ème percentile) enregistrement cardiotocographique : à faire \>26SA
118
médicaments prohibés dans le ttt médical hypertenseur lors d'une grossesse
régime sans sel diurétiques (aggrave hypovolémie) IEC (foetotoxiques) ARA2 (foetotoxiques) béta bloquants à éviter
119
définition menace d'accouchement prématuré
association de modifications cervicales et de contraction sutérines régulières et douloureuses \< 37SA +++ Soit entre 22SA et 36SA + 6 jours (non viable \< 22SA; grave entre 22-27; grand préma entre 27-32SA et modéré entre 32-37 SA) Principales causes de mortalité et de morbidité foetale
120
fcts de risques maternels/foetales et gynécologiques de menace d'accouchement prématuré
maternels: \<18ans; \> 35ans tabac; toxiques; bas niveau Socio-E; grossesses rapprochées; troubles psy; traumatisme abdominal métrorragies 2-3ème trimestre infectieux: urinaires vaginales chorioamniotite et/ou rupture des mb obstétricales: ATCD d'accouchement prématuré ou avortement tardif causes utérines/col : diminution compétence du col, diminution taille cavité utérine en dehors de la grossesse; augmentation distension utérine (grossesses multiples, hydramnios, macrosomie foetale)
121
fibronectine foetale
A doser dans sécrétions vaginales si suspicion risque d'accouchement (MAP)
122
Etiologies à penser en 1er devant fièvre et grossesse
pyélonéphrite ( 2% des femmes; le plus fréquent) litériose (rare mais 25% de pertes foetales) chorioamniotite, rarement fébrile cholécystite, appendicite
123
situation autorisant une prise en charge à domicile devant la fièvre chez une femme enceinte
si bénigne avec mie clairement identifiée: grippe, agstro absence de contractions utérines mouvement foetaux et un rythme cardiaque foetal normaux (hospit immédiaté si suspi pyélo, chorioamniotite, fièvre d'apparence bénigne mais mal expliqué, appendicite, cholécystite)
124
facteurs favorisants une infection urinaire pendant la grossesse
mécaniques : compression de la vessie par l'utérus gravide --\> mauvaise vidange et rédisu post-mictionnel compression et étirement des uretères qui peut favoriser un reflux (surtout droit) hormonaux : progestérone diminue tonus sphincter et le péristaltisme oestrogène augmente hyperhémie --\> favorise adhérence à l'urothélium chimique : alcalinisation glycosurie physiologiques augmentation de la pullution microbienne vulvopérinéale autres: uropathies diabète maternel ATCD d'infections urinaires
125
germes incriminés dans les infections urinaires de la grossesse
BGN : E.Coli (75%); Proteus mirabilis; Klebsiella pneumoniae; Serratia; Enterobacter CGP: Staph aureus, enterocoque, Strepto B
126
Résistance E.coli aux ATB chez la femme jeune
25-45% à l'amoxicilline et Bactrim 5% des cas C3G et Fluoro
127
caractéristiques colonisation urinaire gravidique
complique 2-10% des grossesses peut évoluer vers cystite ou PNA bactériurie asymptomatique avec seuil \> 10.10 5 UFC/mL
128
diagnostic cystite aigue gravidique
1-2% des grossesses peut se compliquer d'une PNA ou MAP pollakiurie, brûlure mictionnel, pesanteur pelvienne, hématurie, urines troubles, contraction utérines et en l'absence de : fièvre, frissons, douleur lombaire spontanée, douleurs à la palpation des fosses lombaires et d'anomalies biologique (pas d'anomalies biologiques dans cystite) seuil leucocyturie \> 10.4 bactériurie \> 10.4 sauf E.coli (et staph sapro)\>10.3
129
taux de prématurité en france
7.4% sur l'ensemble des naissances et 6.6% des naissances vivantes
130
facteurs de risques de prématurité
131
physiopathologie des prématurités spontanées
- inflammation/infection amniochoriale - surdistension utérine - béance cervico-isthmique
132
indication progestérone micronisée vaginale pendant la grossesse
formellement indiquée chez les patientes sans ATCD d'accouchement prématuré avec un col \<20mm découvert en échographie entre 16-22SA +++ (peut aussi être envisagé (ou un cerclage) si \<3 AP/FCT)
133
étiologies du retard de croissance I-U
134
une hauteur utérine inférieure aux normes peut correspondre à
erreur de terme oligoamnios isolé ou associé à un RCIU enfant petit pour l'âge gestationnel faux postif de l'examen clinique
135
dimensions corps foetales à connaître
bi-acromial : 12cm bi-trochantérien : 9cm bi-iliaque: 8cm sterno-dorsal: 9.5 cm sacro-pubien: 7.5cm
136
tuniques de l'utérus au moment de l'accouchement
séreuse :c'est le péritoine muqueuse: transformée en caduques pendant la grossesse musculeuse (ou myomètre): faisceaux de fibres musculaires lisses disposées en assises circulaires externes et interne de part et d'autre de la couche plexiforme(+++) : sa rétraction permet de réduire les hémorragies de délivrance : phénomène d eligature vivantes
137
def accouchement dystocique
accoucnement qui entraîne des difficultés ou des impossibilités d'accouchement par voie basse
138
Les 4 étapes du travail lors d'un accouchement normal
- début du travail jusqu'à la fin de la dilatation du col de l'utérus ( 6 à 18h chez primipare et 2-10h chez multipare) - fin dilatation à naissance de l'enfant ( 6 à 18h chez primipare et 2-10h chez multipare) - naissance de l'enfant à délivrance (=expulsion placenta) (5-30min) -de la délivrance à stabilisation des constantes maternelles (2h)
139
Score de Bishop
score qui permet d"évaluer la maturation du col selon des critères lors de l'accouchment (dilatation, effacement du col, consistance, position du col et positionnement présentation foetale)
140
la plus fréquentes des présentations foetales lors de l'engament
OIGA (57%) ++ OIDP (33%)
141
physiologie suites des couches normales (post grossesse)
sous l'influence des CU, l'utérus diminue de volume (peut être douloureux chez multipare = tranchées ++)) : retrouve sa taille en 2-3M orifice interne du col se ferme vers le 10ème jour et l'externe vers le 15-20ème jour En l'absence d'allaitement et de ttt OP, le retour des couches survient vers le 45ème jour (de 6 à 12S) --\> en cas d'allaitement : 4-6M
142
contraception chez la femme en post-partum
143
composition lait maternel
eau +LACTOSE - Protéine soluble : α-lactoglobuline - Protéines : Lysozyme - Immunoglobuline - Lactoferrine - Acides gras essentiels : Acide linoléique - Triglycérides à chaîne longue - Pauvre en caséine (-) 1er allaitement : COLOSTRUM * Immunoglobulines A - Glycoprotéines - Oligosaccharides * Cellules immunitaires - Immunoglobulines - Lysozymes * Lymphocytes - PNN - Macrophages -Pauvre en graisses Nb : +++ pauvre en Viy D : supplémentation systématique
144
complications de l'allaitement
engorgement crevasse mastite abcès du sein
145
bénéfices allaitement pour mère et enfants
mère : diminution dépression post partum; diminution HTA/DTA/dyslipidémies diminution obésité ; DIMINUTION cancer du sein et ovaire enfant : diminution : des infections classiques (diarrhée, otites, respiratoires) des leucémies pédiatriques de l'allergie et de l'asthme de la mort subite du nourrisson de malocclusion dentaire probablement du risque de diabète et d'obésité AUGMENTATION intellgience
146
toxiques ou infections C.I pour l'allaitement
tabac: ou sinon attendre 2h avant la mise au sein alcool : moins de passage dans le lait mais /!\; si impossible, attendre 2h drogues prohibés ++ mie C.I l'allaitement : VIH HTLV 1-2 (congélation détruit le virus) nécessitant une suspension temporaire : Varicelle/Zona (par contact direct du coup poissibilité d'extraire le lait) Tuberculose PAS de C.I : mais nécessite précaution de contact infections courantes herpès CMV HBV :vaccination +++ HCV
147
Examen à réaliser devant une endométrite du post partum
Les examens à réaliser sont : Bilan sanguin : - NFS / CRP - Ionogramme - Hémocultures (si \>38,5°C) - Prélèvements vaginaux et des lochies +++ - ECBU - Echographie pelvienne TDM abdomino-pelvienne en cas de suspicion de thrombophlébite de la veine ovarienne ou en cas d'évolution défavorable de l'endométrite IRM pelvienne en cas d'évolution défavorable de l'endométrite
148
def lochies
écoulement vaginal physiologique sanglant du post-partum. Normalement de couleur clair/translucide/indolore
149
principales causes de fièvre dans les suites du post-partum
endométrite aigue (dans les 3-5 jours) pyélonéphrite aigue thrombophlébité des MI ou pelvienne complications de l'allaitement (montée laiteuse à J3 mais diag d'élimination) infection cicatre d'épisiotomie ou de césarienne
150
principales causes d'hémorragie génitale dans les suites du post-partum
atonie utérine (50% des hémorragies) rétention placentaire endométrite hémorragique retour de couche hémorragique (hémorragie 2nd --\> anomalie transitoire de la réceptivité aux oestrogènes) autres : faux anévrysmes; fistule A-V; choriocarcinome; coagulopathie
151
définitions hémorragies précoce et tardive du post-partum
précoce : \< 24h et \> 500 mL (physio si \< 500 mL) (atonie utérine, rétention placentaire, plaie de la filière génitale) tardive : \> 24h et jusqu'à 12S (0,5-2%) post-accouchement
152
signes cliniques endométrite
précoce, 3-5j post accouchement fièvre modérée, douleurs pelviennes peu douloureuses, lochies abondantes et malodorantes possibles hémorragies utérus mal involué mais avec stagnation utérine (mou et douloureux+++)
153
FdR de l'endométrite aigue post accouchement
rupture prématuré des membranes accouchement dystociques manoeuvres endo-utérines (délivrance artificielle, révision utérine) chorioamniotite rétention placentaire
154
Facteurs favorisant l'atonie utérine isolée dans les suites du post-partum
multiparité accouchement dystocique surdistension utérine (grossesse multiple, macrosomie, hydramnios) rupture prématurée des membranes travail court ou long malformation utérine utilisation récente de tocolytiques âhe maternel élevé
155
déf rétention placentaire
rétention intra-utérine partielle de placenta : persistance de fragments cotylédonaires ou membranaires favorise l'atonie et/ou l'endométrite complications : synéchies utérines +++ (ttt : révision utérine +- résection hystéroscopique; si hémorragie importante : tamponnement intra-utérin ou embolisation des artères utérines)
156
fréquence des tumeurs vésicales en France
5ème cancer en fréquence
157
FdR des tumeurs vésicales
- tabac - carcinogènes industriels (expos professionnel ++): hydrocarbures aromatiques polycliques (goudrons, huiles et brais de houille, suie, métallurgie) amines aromatiques (colorants, caoutchouc, plastinurgie) - inflammation/irritation vésicale : bilharziose vésicale, sondage chronique, irradiation pelvienne, exposition chimio (cyclophosphamide) - ATCD à risque : ATCD de tumeur du bas ou du haut appareil urinaire, Syndrome de Lynch
158
signes cliniques tumeurs vésicales
+++ diag et découverte rarement fortuite, souvent sur des points d'appel+++ hématurie macroscopiques (80%) signes irritatifs vésicaux (pollakiurie, urgenturie, brûlures mictionnelles) 20% si extension : douleurs pelviennes, douleurs lombaires (par obstruction mécanique), AEG, douleurs osseuses +- pulmonaires
159
examen à réaliser lors de tumeurs vésicales
cytologie urinaire : mais si - n'élimine pas le diag cytoscopie/fibroscopie : fait référence/ fais après vérification absence d'infections (ECBU), optionnelle si suspicion importante cancer après TDM/écho RTUV : résection doit être endoscopiquement complète, suffisamment profonde, respecter les méats urétéraux si ils ne sont pas envahis bilan urothélial : URO-TDM pour TVNIM et TVIM TDM abdominopelvien : pour bilan locorégional si TVIM TDM thoracique : pour bilan à distance (si + : scinti osseuse et TDM cérébral)
160
stade tumoral tumeurs vésicales
jusqu'à T1, on parle de TVNIM Ta : papillaire sans infiltration chorion Tis: carcinome in situ (haut grade ++) T1 : atteinte chorion A partir de T2, on parle de TVIM T2 : atteinte muscle T3: atteint graisse T4: atteinte organe
161
stratification du risque des TVNIM (faible, intermédiaire, élevé, très élevé)
faible : Ta, bas grades, \<3cm, unifocale, sans ATCD de TV intermédiaire: Ta, de bas grade, aucun critère de Haut/Très haut risque élevé: au moins 1 critère parmis : pT1 ou haut grade ou CIS très élevé: association des 3 critères suivants : pT1 ; haut grade ; et soit CIS soit multifocal soit \>3cm soit envahissement lymphovasculaire soit localisation urétrale
162
definiton RTUP syndrome
complication possible lors de la chirurgie de la prostate la RTUP monopolaire nécessite du glycocolle; il peut entraîner un syndrome de réabsorption du liquidie d'irrigation : surcharge volémique + hyponatrémie de dilution signes avant courreur : troubles visuels, céphalées, hypotension, bradycardie, douleurs thoraciques FdR : opération \> 60 min + saignement peropératoire abdondant
163
indications à une chirurgie d'emblée lors d'une HBP
HBP + IR obstructive ou RAU avec échec d'un sevrage de la sonde ou lithiase vésicale ou IU par regorgement
164
indications à faire une biopsie de l'endomètre
chez toute patient \> 45ans ou en cas de fdr de cancer de l'endomètre effectuer à la pipelle de Cornier après éventuellement une hystéroscopie diagnostic (possible de faire biopsie dirigées lors d'une hystéroscopie diagnostic) /!\ biopsie généralement faite à l'aveugle, ne peut éliminer une cancer de l'endomètre si normal
165
2 examens à ne pas réaliser devant des métrorragies
frottis cervico-utérin (faussé par la présence de sang) hystérosalpingographie
166
définition indice de Pearl
L'outils le plus utilisé est l'indice de Pearl qui est le nombre de grossesses survenues chez 100 femmes exposées pendant 1 an exprimé en pourcentage années/femme
167
mécanisme d'action des COP
action antigonadotrope du composé progestatif principalement (amplié par oestrogène) modif glaire cervical : épaisse et moins abondante (progestatif) atrophie de l'endomètre
168
C.I des COP
cancer du sein et du col de l'utérus dyslipidémies, diabète mal équilibré ou compliqué, HTA, migraine avec aura, tabagisme important, thrombophilie biologique hépatiques et biliaire (ATCD de lithiase) pathologies hormonodpdt vis à cis des progestérones ou oestrogènes
169
E.I des COP
risque thromboembolique veineux augment HDL, TG, cholestérol total HTA (5% des cas) tabac migraine obésité et surpoids mineurs : troubles du cycle (au début), nausées vomissement, mastodynies, troubles de l'humeur, trble libido, troubles cutanés
170
effets bénéfiques des COP
diminution cancer : ovaire/colon,rectum/endométre amélioration dysménorrhées, ménorragies fonctionnelles et de l'acné
171
types de DCI pour contraception progestatifs en fonction de la voie d'administration
orale : lévonorgestrel ou désogestrel sous cutané : étonogestrel intra utérine : lévonogestrel
172
C.I et E.I des microprogestatifs
C.I : cancer du sein, kyste fonctionnels à répétition, pathologies hépatiques évolutives, ATCD de GEU, pathologies dpdt progestatif E.I: troubles du cycle menstruel, spotting, aménorrhée dystrophies ovariennes --\> climats d'hyperoestrogénie : mastodynies, acnée, hyrutisme, kystes fonctionnels ovariens GEU
173
C.I et E.I MACROprogestatif
C.I: pathologies hépatiques évolutives, cancer du sein, progestérone dpdt E.I: troubles cycles menstruel, spotting ou aménorrhée effet antigonadotrope --\> hypo-oestrogénie : diminution libido, sécheresse vaginale, troubles de l'humeur
174
C.I DIU
anomalies de la cavité utérine ATCD d' IGH dans les 3 derniers mois ATCD de GEU hémorragies génitales non diagnostiquées ttt immunoS ou cortico au long cours maladie de Wilson (dispositif en cuivre) valvulopathies avec risque d'endocardite
175
types de contraception d'urgence
fortes doses de lévonorgestrel (1.5mg) en prise unique dans les 72h : en vente livre et gratuite pour les mineures acétate d'ulipristal (30mg) en prise unique dans les 120h; nécessite prescription médicale DIU en cuivre dans les 5j
176
quel est le délai d'oublie MAXIMAL pour une pillule oestroprogestatif, et pour une pilule au microprogestatif
OP : MAX 12h progestatif : MAX 3h
177
conditions droits à l'anonymat IVG
si hospitalier : possibilité de garantir anonymat si médecine de ville : seulement possible pour les mineures
178
étapes des consultations pour une IVG
1ere consultation: formulation de la demande, information par le med ou la SF, attestation de 1ère consultation, proposition entretien social (obligatoire pour les mineures+++)/ prescription écho + grpe sanguin 2ème consultation: vérif datation grossesse, examen général + gynéco, choix de la méthode d'IVG avec la aptiente, confirmation écrite, sérum anti-D, RDV anesthésiste si chir
179
jusqu'à quand peut on réaliser une IVG en dehors d'un établissement de santé ?
jusqu'à 7SA (et 9SA dans un établissement de santé pour faire IVG médocs, 14SA pour IVG chir)
180
mécanisme d'action mifépristone et misoprostol
mifépristone: miffee, mifégyne stéroïde de synthèse ayant des fortes propriétés antiprogestérones (affinité pour récepteur 5 fois plus forte) entraîne une nécrose déciduale (provoque détachement et expulsion) et stimule sécrétion des prostaglandines endogènes, ouvre et ramollit le col misoprostol : analogue des PGE1, stimule contraction utérine par liaison aux récepteurs spécifiques dans le moymètre et entraîne expulsion de l'oeuf
181
C.I mifépristone et misoprostol
1/ allergie, ins surrénalienne chronique, ttt corticostéroïde chronique, porphyrie héréditaire et asthme sévère non équilibré (prudence si : Corticothérapie au long cours Troubles de l'hémostase Diabète insulinodépendant Insuffisance rénale Insuffisance hépatique, Malnutrition) 2/ allergie au misoprostol, aux prostaglandines
182
méthode médicamenteuse IVG C.I
trouble de la coagulation anémie profonde DIU en place patiente isolée, ne comprenant pas les infos...
183
complications des IVG
douleurs (ibupro seul ou para + codéine ou para + ibu) hémorragies échec décès infection ( prophylaxie si chir; si \< 25 ans : doxycicline ou aziathioprine, si \> 25 : méthronidazole) mécanique : perforation utérine ou déchirure cervicale 2nd : malformation artérioveineuse utérine (persistance de tissu ovulaire, défaut de résorption de la vascu) **_A long terme_**: GEU, fausse couche spontanée ( sauf si nouvelle grossesse \<3M après IVG); infertilité; anomalies de placentation; accouchement prématuré; cancer du sein; augmentation troubles psy
184
contraception post-IVG
**OP ou progestative orale** : immédiat au décours de la chir; le même jour ou le lendemain après prise misoprostol **Anneau vaginal (oestrogènes):** 5 jours après chir dans la semaine après misoprostol **implant (progestatif):** pose le jour de l'IVG chir pose le jour de la prise du médoc **DIU** : immédiat si chir dans les 10 jours si médocs
185
définition infertilité
abence de grossesse après plus de 12M de rapports sexuels réguliers sans contraception 1 couple/5 (et seulement 4%parmis eux sui sont stériles)
186
causes et fdr d'infertilité chez la femme
age \> 35ans IMC (\> 30 ou \< 18) tabac (aug temps de conception, GEU, FCP, placenta praevia, HRP, rupture précoce des membranes, HRP) SPOK, aménorrhée hypotalamiques,hyperprolactinémie
187
causes et fdr d'infertilité chez l'homme
chaleur tabac, alcool exposition professionnel
188
bilan de 1ère intention chez une femme lors d'une consultation pour infertilité/stérilité
exploration ovulation : courbe de T°/ progestéronémie au 22ème jour/ si dysovulation : dosage TSH, prolactine, et si signe dysovulation + d'hyperandrogénie : SDHEA, 17 OH progestérone, testostérone exploration réserve folliculaire LH/FSH/oestrogène et 2nd intention AMH écho : \<5 follicules antraux /!\ exploration appareil génital féminin : hystérosalpingographie (1ère partie de cycle), échographie par voie endovaginale (2-3ème jour ou 2ème partie de cycle) hystérosonographie (echo + 3D + sérum physio ou PdC) 2nd intention : coelioscopie ou hystéroscopie
189
bilan de 1ère intention chez un homme lors d'une consultation pour infertilité/stérilité
spermogramme (contrôle à3M en cas d'anomalies): après 3-5 j d'abstinence +- spermoculture si infectieux ou ATCD infectieux
190
différents paramètres du sperme montrant des anomalies
hypospermie : Vol° \< 1,5 mL oligospermie : \< 15 M/mL ou \< 35M/éjaculat azoospermie : obstructive ou non obstructive asthénospermie : \< 32% de spz mobiles tératospermie : \< 4% de spz normaux nécrospermie : \< 58% de spz vivants
191
caractéristiques des lésions précancéreuses du col utérin
lésions intra-épithéliales cervicales : désorganisation architecturale et trouble de la différenciation haut grade ou abs grade si HG : 30-50 % de chance de dvlpr cancer dans les 30ans si absence de ttt (en moyenne 5-19 ans et plus tôt si HPV16) adénocarcinomes in situ représente 1% des lésions précancéreuses survient chez les femmes de 25-30, 10-20ans avant les lésion invasifs du col 50 % sont des lésions de l'épithélium malpighien et 90% sont HPVinduits (surtout HPV18)
192
caractéristiques cervicites
douleur pelvienne (à la mobilisation) métrorragies post-coïtales leucorrhées louche voire malodorantes muqueuse exocervicale rouge, inflammatoire voir un ectropion qui saigne au contact glaire cervicale louche exceptionnelle : ulcération indurée et fragilen voir bourgeon irrégulier et hémorragique qui peut donner chancre syphilitique ou tuberculose du col ttt: ovules ATB ou antiseptiques locaux AINS et antalgiques si besoin
193
types histologiques tumeurs malignes du col utérin
80-90% sont des carcinomes épidermoïdes dvlpés à partir de l'épithélium malpighien de l'exocol 10-20% sont des adénocarcinomes à partir de l'épithélium cylindrique très rares: sarcomes, lymphomes, mélanomes, tumeurs 2nd
194
aspect macroscopiques des tumeurs col utérin lors de l'examen au speculum
formes asymptomatiques : normal ou rouge d'apparence banale (faire colposcopie) accomapgné de symptomes : formes bourgeonnantes (volume variable, fragiles et saignent au contact); formes ulcérées( irrégulières, souvent nécrotique, aspect de cratère, lésions indolores, base indurée et saigne au contact) formes évoluées: bourgeonnante et nécrotique
195
épidémiologie cancer col et corps utérin
col : 2 ème cancer dans le monde (11ème en francfe); 3 000 nv cas/an / cancer en régression 40% de femmes non dépistées corps :4ème en incidence en france (5ème en mortalité) cancer en augmentation/ femme ménopausée surtout survie relative à 5ans tout stade confondu : 76%
196
types histologiques cancer du corps utérin
type 1 : le plus fréquent, ADENOCARCINOME grade 1 : \< 5% de c indifférenciées grade 2 : 6-50% de c indifférenciées grade 3 : \>50% de c indifférenciées types 2 : carcinomes à cellules claires, carcinosarcome(entité différente des sarcomes), carcinomes papillaire-séreux
197
données imagerie échographie dans le cancer du corps utérin
mesure de l'épaisseur de l'endomètre est plus précise en transvaginal - si muqueuse \<4mm probabilité cancer très faible VPN +++
198
Fdr cancer du col de l'utérus
infection chronique à HPV oncogène tabac contraception orale (glandulaire) déficit immunitaire (VIH+++) absence de dépistage : condition socio-économique défavorisées : facteur principal
199
Leïmyome définition
Leïmyome : tumeur musculaire lisse bénigne fréquente Nodule bien limité, peut faire saillie dans la cavité endométriale (intra-cavitaire), siéger dans le myomètre (intra-mural) ou à la surface (sous-séreux ou pédiculé). Ils sont appelés communément fibromes utérins (mais attention ce ne sont pas des tumeurs fibroblastiques).
200
Terminologie du système Bethesda pour les FCU :
- LSIL : Lésion de bas grade - HSIL : Lésion de haut grade - ASC-US: atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée - ASC-H : atypies des cellules malpighiennes ne permettant pas d'exclure une lésion de haut grade
201
étiologies utérines des tuméfactions pelviennes
fibrome utérin cancer de l'endomètre sarcome/léiomyosarcome adénomyose grossesse
202
définiton fibrom utérin
soit sous-muqueux (types 2-5), soit interstitiel ( 3-4) soit sous-séreux (5-6-7, le plus fréquent) la plus fréquente des tumeurs de l'utérus 20-30% des femmes \>35ans en sont atteintes 50% sont asymptomatiques
203
signes cliniques et complications fibrome utérin
1/ ménorragies (+++), métrorragie (rarement isolé, ménométrorragies), dysménhorrée, syndrome de masse pelvienne (pesanteur et compression des organes de voisinage) 2/ - hémorragiques (+++ sous muqueux surtout si présence d'DIU) --\> anémie microcytaire hyposidérémique - douleur (nécrobiose aseptique : douleur/ fièvre 38-39/ métrorragies sang noir/ image en cocarde avec hyperéchogénicité centrale à l'écho) +- torsion d'un fibrome sous séreux pédiculé - mécaniques : rétention urines; faux besoins; thrombose/ OMI; névralgies sciatalgies/obtruratrice; urétéro-hydronéphrose; colique ou pyélonéphrite - transformation maligne : incertain - gravidique : stérilité/avortement (surtout si sous-muqueux); nécrobiose avec AP et risque prématurité; localisation praevia, présentation dystocique
204
étiologies ovariennes de tuméfaction pelvienne
kystes organique (20% malin) ou fonctionnel (folliculaire/lutéique) torsion hémorragie intrakystique rupture kystique infection ovarienne (abcès) : 2nd à tableau pelvipéritonite ou ponction échoguidée (hyperthermie, hyperleuco, contractures pelviennes) comrpession d'organes pelviens (rare) obstétricales (gros kyste dans cul de sac de douglas --\> obstacle praevia) cancer endométriose
205
étiologies tubaires de tuméfaction pelvienne chez la femme
hydrosalpinx bloc d'adhésion post-infectieux kyste vestigial ou mésosalpinx
206
indications chirurgicales à un fibrome utérin
utérus myomateux associé à des métrorragies fonctionnels résistant au ttt médical, surtout en cas de retentissement général (anémie, transfusions) myomes comprimant les organes de voisinage avec retentissement ( urinaire ++) myomes sous-séreux pédiculés tordus ou en nécrobiose, responsable de douleurs pelviennes
207
critères de bénignité à lécho/IRM d'un kyste ovarien bénin
image uniloculaire (ou pluriloculaire mais cloison très fine \< 3mm) absence de zone solide paroi fine vascularisation périphérique kyste \<7cm absence d'ascite si critère de bénignité : contrôler à 3M pour s'assurer qu'il ne s'agit aps de kyste fonctionnel. Si présent après 3M : surement kyste organique
208
âge puberté précoce/avancé/normal et retardé chez la fille
précoce \< 8ans avancée : 8-10 ans apparition normal des seins 10-11ans et sécrétion vaginale 18-24M après retardé si absence de dvlppmt mammaire \> 13ans et aménorrhée primaire \> 15ans
209
âge puberté précoce/avancé/normal et retardé chez le garcon
précoce \< 9ans avancé 9-11ans aug Vol testiculaire 11.5 (\> 4mL et/ou \> 3mm) retardé \> 14ans
210
étiologies des pubertés précoces
central : tumoral : hamartome, gliome, astrocytome, kyste arachnoïde non tumoral : idiopathique, radiothérapie, hydrocéphalie, traumatisme ovarienne (rare) : Sd de McCune-Albrigh kyste ovarien, tumeur granulosa testiculaire (rare) : testotoxicose : mutation récepteur LH; tumeur testiculaire sécrétant HCG exogène : prise androgènes, oestrogènes surrénalienne : bloc 21 hydroxylase chez la fille, tumeur surrénalienne
211
étiologies des pubertés retardées
central: IR, IC, Ins respi, mie de Crohn, mie coeliaque Sd de Kallman de Morsier (avec perte odorat) ou acquis (sans perte d'odorat) adénome corticotrope, adénome prolactine, craniopharyngiome, méningiome ovarienne: Turner +++ chimio/radiothérapie testiculaire: Klinefelter; chimio-radiothérapie
212
def cystanométrie
études pressions intravésicales lors d'un remplissage progressif de la vessie par du sérum physiologique étudie la sensibilité et recherche de contractions detrusoriennes en cours de remplissage (pathologique)
213
def sphinctométrie
consiste à mesurer la pression tout au long de l'urètre la pression maximale mesurée (PCUM : pression de clôture urétrale maximale) représente la force de contraction du sphincter urétral une PCUM \< 30 cmH2O définie une insuffisance sphinctérienne
214
les différents types de prolapsus génital due à une hernie des organes pelviens à travers le vagin
rectum : rectocèle vessie: cystocèle cul de sac de douglas : élytrocèle utérus : hystéroptose
215
examen de référence pour les salpingites
coelioscopie mais réservé qu'aux cas d'incertitude diagnostic ou en labsence d'amélioration après ttt jsutifié à distance dans bilan d'infertilité
216
signes directs échographique d'atteinte tubaire (trompes)
épaississement (\>5mm) aspect en roue dentelée
217
principaux germes pathogènes en cause dans les IST
HPV VIH HSV chlamydia trachomatis neisseria gonorrhoeae treponema pallidium (syphilis)
218
caractéristiques leucorrhées physiologiques
desquamation vaginale : laiteuse, opalescente, peu abondante glaire cervicale :J8-J15 +++ glande annexe : Skene, Bartholin
219
Test à la Potasse
prvlmt vaginaux sur lame + Potasse 10% lyse les corps cellulaires et permet de mieux voir les éléments mycosiques + dégage odeur de poisson pourri = anaérobies + Gardnerella Vaginalis : vaginose bactérienne
220
écosystème vaginal , flore dominante
Bacille de Doderlein diminution avant puberté et après la ménopause aérobies diminuent avant et après les règles DIU : augmente anaérobies
221
principaux pathogènes salpingite
IST : chlamydia, gonocoque, lycoplasma genitalium pathogènes opportunistes : Staph, strepto B, entérocoques, entérobactéries (E.coli, Klebsiella), anaérobies
222
Quelles formes de syphilis sont contagieuses
syphilis primaire, 2nd ou latente précoce
223
caractéristique du Syndrome de Fitz Hugh Curtis
péri-hépatite et péritonite localisée de l'hypochondre Droit faisant suite à une salpingite soit gonococciques soit chlamydia diag évoqué par écho ou TDM et diag de certitude : laparo ou coelioscopie
224
critère d'une chirurgie pour les GEU
en urgence si un des critères suivant : - instabilité hémodynamique - défense pelvienne - hémopéritoine à l'échographie en l'absence d'un des critères, chir si : B HCG \> 5000 UI/L et/ou patient algique
225
types de prélèvement à faire pour recherche d'infections pendant la grossesse
vaginal : systématique entre 34-38SA pour strepto groupe B si signes de vulvo-vaginites si MAP, rupture prématurée des membranes ou suspicion chorioamniotite endocarvical : si suspi IST, signes de cervicite, infection urinaire ou leucocyturie à ECBU négatif
226
critères pour faire ATB prophylaxie du portage strepto groupe B par péni durant le travail (grossesse)
SI dépistage : en cas de diagnostic de portage de SGB en cas de bactériurie à SBG au cours de la grossesse en cas d'ATCD d'infection néonatale à SGB si allergie : macrolides ou C3G En l'absence de dépistage : si accouchement \< 37SA ou durée de rupture des membranes \> 12h ou T°\>38° au cours du travail
227
infections responsables de foetopathies
syphilis CMV toxoplasmose Parvovirus B19 rubéole varicelle
228
sévérité des lésions de la toxoplasmose en fonction du stade de la grossesse
1er trimestre : foetopathie/ embryopathie 2ème: foetopathie ou infra clinique (sérologies +) 3ème : infra clinique ou chorirétinite (25%)
229
signes cliniques chez la mère et risque congénitaux foetus si infections listériose
maternels : syndrome pseudo-grippal symptomes gastro-intestinaux (nausées vomissement) méningites/douleurs lombaires/ congénitaux: cyanose/apnée/ détresse respi/troubles de la conscience à la naissance méningite bactérienne purulente (3ème après E.coli et SGB) mort périnatale
230
aliments à éviter contre listériose
fromages à pâte molle poissons fumés/ graines germées crues (soja, luzerne) prodiots de charcuterie cuite consommés en l'état (rillette, paté, jambon...) coquillage crus, surimi, tarama
231
risques foeto-maternel du à la varicelle
embryofoetopathie : risque 2-2,5% surtout avant 20SA penumopathie varicelleuse maternelle varicelle néonatale
232
conséquences transmission materno-foetal CMV
10% auront infection prénatal sévère : RCIU, microcéphalie, calcifications intracrâniennes, anasarque) 10%: ( en apparence sain mais) séquelles neurosensorielles 80ù : asymptomatique
233
quelle est l'infection materno-foetale la plus courante
CMV (herpès virus ubiquitaire) / 1ère cause d'infection congénitale, 1ère cause non héréditaire de perte auditive neurosensorielle et de retard mental dans la petite enfance
234
tableau clinique rubéole congénitale évolutive enfant
retard de croissance purpura thrombopénique HMG SMG ictère convulsions anomalies radiologiques osseuses
235
crtières césarienne prophylactique en cas d'herpès
si accouchement survenant dans le mois après primo-infection et si la poche des eaux n'est pas rompu \> 6h si accouchement survenant dans les 8j après récidive infection et poche des eaux n'ont rompu \> 6h présence de lésions vulvaires ou périnéales à l'entrée en salle de travail et si la PDE n'est pas rompue depuis plus de 6h
236
protocole sérovaccination du nouveau né de mère HBs+
\< 12ème heure de vie M0/M1/M6
237
facteurs de risque transmission VIH materno-foetal
maternel : patiente immunoD, charge virale élevée, diminution du taux de LTCD4 obstétricaux: rupture prématurée des mb, décollement placentaire, AP, chorioamniotite allaitement infections associées
238
critères indiquant la perfusion de zidovudine dans accouchement avec mère VIH +
absence de ttt ARV pendant la grossesse prématurité \<34SA métrorragies actives chorioamniotite (gestes C.I : électrodes ou pH au scalp, tocométrie interne)
239
Quand doit être administré acide folique pour la grossesse
Idéalement, l'acide folique doit être administrée par rapport à une grossesse dès le désir de grossesse et jusqu'à 8 semaines de développement soit 10 semaine d'aménorrhée, à la dose de 0,4 mg/j, hors ttt inducteur (antiépiletiques ++) "Prévenir des anomalies de fermeture du tube neural (jusqu’à 8 semaine de développement) par supplémentation en folates à raison de 400 μg/jour" HAS
240
signes fonctionnelles/physiques à prendre en charge au 1er trimestre de la grossesse
nausées hypersalivation anorexie; boulimie hypersomnies tension mammaire
241
signes sympatiques de grossesse
tension mammaire retard des règles somnolence fatigue pollakiurie nausées voir vomissement au spéculum : col violacé, glaire cervicale coagulée voire absente
242
A partir de quand une grossesse est-elle visible à l'échographie
5SA
243
caractéristiques des 3 échographies à faire durant la grossesse
NON OBLIGATOIRES mais recommandées+++ écho T1 : 11 - 13 SA + 6jours : datation nombre/vitaité/date + estimation terme (LCC + BIP)/ clarté nucale/ localisation écho T2 : 20-24SA morphologie : biométrie, malformation, place placenta, liquide amniotique, vitalité foetale écho T3 : 32 SA croissance: biométrie, présentation et vitalité foetale
244
signes cliniques (physiques/fonctionneles) à prendre en charge au cours du 3ème trimestre de la grossesse
le SOL de PP est 3C et 1PD INNé sciatalgie/OMI/lombalgie pyrosis/prurit crampes/contractions utérines/compression du nerf médian palpitation/dyspnée insomnie nocturne
245
causes possibles d'avortements spontanés à répétition
malformation utérine lupus, SAPL (préventif : aspirine faible dose + HBPM) endométrite chronique causes génétiques causes immunologiques : absence d'Ac cytotoxiques antilymphocytaires paternels causes hormonales et métaboliques incconues
246
causes d'hémorragies au 1er trimestre lors d'une GIU évolutive
lyse jumellaire hématome déciduale insertion throphoblastique basse
247
hospitalisation vers une maternité de typé adapté au terme lors d'une MAP
si \> 34SA: type I si 32-34SA et \> 1500g : type IIa si \< 32SA et \>1500g : type IIb si \< 32SA et/ou \< 1500g : type III
248
C.I à la tocolyse lors d'une menace d'accouchement prématurée
anomalies cardiaques foetale rupture des membranes (C.I relative: en cas d'âge gestationnel précoce, une tocolyse peut être indiquée en présence de contractions utérines) infections materno-foetale (chorioamniotite) métrorragies importantes
249
signes évocateurs d'une chorioamniotite
ATCD d'accouchement prématuré tabac HYPERTHERMIE écoulement épais ou teinté, leucorrhée suspecte contractions utérines douloureuses pertes vaginales liquidiennes diminution mvmt acitf foetal et tachycardie complications : leucomalacie ventriculaire, septicémie, mort foetale
250
germes dépourvues de nitrate reductase (infections urinaires)
CG+ : staph, strepto, entérocoque BGN aérobies : pseudomonas, acinetobacter
251
étiologies d'incontinence urinaire par urgenturie et du syndrome clinique d'hyperactivité vésicale (SCHV) (4 groupes)
idiopathique (urothélium (sensor de la vessie là où le besoin naît) ou centres neurologiques supérieures ou anomalie voie efférente/muscle vésical hyperexcitable) psychologiques causes locales (obstruction; IS; /!\ si infection;cancer, calcul : ce n'est PLUS un SCHV) troubles neurologiques centraux **symptomes** : urgenturie +- Incontinence U +- pollakiurie +- nycturie
252
C.I sonsage vésical
sténose urétrale traumatisme de l'urètre, notamment en cas de polytraumatisme postatite aïgue sphincter urinaire artificiel
253
C.I cathétérisme sus-pubien
(indications en cas d'échec ou de C.I au sondage vésical) absence de globe vésicale pontage vasculaire extra-anatomique en région sus-pubienne ATCD de cancer de la vessie hématurie macroscopique (risque de cancer méconnu et risque d'obstruction) troubles de l'hémostase cicatrice de laparotomie (C.I relative : s'assurer avec une écho qu'il n'y ait pas de anse digestive intercalée entre la vessie et la paroi)
254
complications RTUP
éjaculation rétrograde chûte d'escarres avec hématurie initiale infection urinaire incontinence urinaire dysurie sur sténose urétrale dysfonction érectile TURP syndrome
255
critères d'une miction normale
complète, volontaire et indolore généralement \<1min nombre totale de miction \<= 6/24h élimination d'environ 350 mL par miction quantité totale 0.5-2.8 l/24h +++exclusivement diurne+++
256
étiologies des incontinences urinaires transitoire et réversible chez le sujet âgé
DIAPPERS ("couches") délirium infections urinaires atrophie vaginale psychologique pharmacologique excès de diurèse (hyperglycémie/hyperCa2+) restriction de mobilité selles (constipations)
257
caractéristiques manoeuvres de souténement urétral
positionnement de 2 mors d'une pince ou 2 coton tige de part et d'autre de l'urètre dans sa partie moyenne --\> en faveur d'une hypermobilité urétrale est prédictif d'une chirurgie avec mise en place de bandelettes sous-urétrales
258
diagnostic anémie foetale
repose sur l'échographie doppler + mesure pic systolique de vélocité ua niveau de l'artère cérébrale moyenne foetale (si accélération : anémie) anasarque enregistrement sinusoidal du rythme cardiaque foetal
259
évaluation risque foetal allo-immunisation foetale
possibilité de réaliser un génotypage foetal sur prélèvement sanguin maternel pour plusieurs Ag (Rh D, Rh3,Rh4, Kell) dès la fin du 1er trimestre --\> seul péhnotypage Rh D est pris en charge par SS en cas d'incompatibilité sanguine materno-foetal, risque d'anémie dépendra de la quantité et de l'affinite des Ac qui est évalué : soit par titrage de l'Ac (=test de Coombs indirect) ( N\< 16) soit par dosage pondéral pour les Ac Rh (N\< 1ug/mL)
260
médicaments à risque tératogène
261
médicaments à risque foetal puis néonatal
262
types de vaccins
vaccins vivants : ROR, pollyomélite, varicelle, fièvre jaune, BCG, rotavirus inactivés: grippes, choléra, peste, VHA constitués de sous-types: HPV, VHB, coqueluche toxines inactivées : diphtérie, tétanos C.I par la grossesse: les vivants (possible de faire fièvre jaune) ceux responsables d'une réaction vaccinale importante (fièvre jaune, diphtérie, coqueluche) ceux dont l'innocuité pdt la grossesse n'est pas prouvé : choléra, typhoide, VHA
263
classifications ACR cancers du sein
ACR0: examen en cours d'analyse. ACR1: Examen normal ACR2: Anomalies bénignes ne nécéssitant ni controle ni prélèvement. ACR3: Anomalies évocatrices d'une lésion bénigne mais nécéssitant un controle de l'évolution (clinique et radiologique) ACR4: Anomalie suspecte. Cancer possible. Indication à un prélèvement pour analyse histologique. ACR5: Anomalie fortement évocatrice de cancer. Indication de prélèvement ET d'exérèse. (En gros ca veut dire que meme si la biopsie rend un résultat bénin, on fera quand meme une exerese chirurgicale). (ACR6: Cancer prouvé histologiquement)
264
facteurs pronostics liés à la tumeur du sein
Les facteurs pronostiques liés à la tumeur sont : l'âge \< 35 ans, la présence de signes inflammatoires, la présence et le nombre de ganglions métastatiques +++ ; la taille de la tumeur (\> pT2) ; le type histologique (bon pronostic : tubuleux, mucineux) ; le grade histopronostique élevé (de Scarff Bloom Richardson) ; l’index de prolifération élevé (évalué par Ki67) ; la présence d’emboles vasculaires; la négativité de RO et RP ; la surexpression d’HER-2.
265
caractéristiques syndrome seins-ovaire
syndrome au mode de transmission autosomale dominant lié à une mutation de BRCA1 (ch.17) ou BRCA2 (ch.13) et à pénétrance variable. Concernant le sein, on propose un dépistage par **IRM mammaire + mammographie** de façon concomitante couplées à un examen clinique mammaire, à un rythme annuel en alternance avec l’examen clinique mammaire annuel seul (pour une couverture clinique semestrielle). La mastectomie bilatérale est recommandée après 30 ans : Conservation possible de la plaque aréolomamelonnaire (PAM) Avec ou sans reconstruction mammaire (immédiate ou différée) Concernant l’ovaire, on propose un dépistage clinique seul et une annexectomie prophylaxique à partir de 40 (BRCA 1) - 45 ans (BRCA 2).
266
caractéristique HER2 cancer du sein
HER2 est surexprimé dans 20% des cancer du sein. Malgré la thérapie ciblée disponible (trastuzumab) , il reste un facteur pronostic péjoratif lorsqu'il est amplifié. On peut rechercher la surexpression par deux méthode différentes : - immunohistochimie classique : anticorps-chromogène dirigés contre la protéine HER2 directement sur le prélèvement de tumeur : la surexpression est révélée par un marquage membranaire plus ou moins intense (coté + à +++) des cellules tumorales (cf image). - Hybridation in situ : une sonde marque le gène codant pour la protéine HER2, l'autre marque le centromère du chromosome qui contient le gène à l'état normal. Lorsque HER 2 est amplifié, il y a nettement plus de marquage du gène que de marquage du chromosome normal au sein du noyau.
267
classification TNM cancer du sein
Classification TNM du cancer du sein : T0 : Tumeur primitive non retrouvée Tis : Carcinome in situ !!T1 : Tumeur \< 2cm!! T1mic : Microinvasion, \< 0,1cm T1a : 0,1 \< Tumeur \< 0,5cm T1b : 0,5 \< Tumeur \< 1cm T1c : 1 \< Tumeur \< 2cm T2 : 2 \< Tumeur \< 5cm T3 : Tumeur \> 5cm sans extension à la paroi thoracique ou à la peau T4 : Tumeur de toute taille avec extension à la paroi thoracique ou à la peau T4a : Extension à la paroi thoracique **en excluant le muscle pectoral** (faites bien attention, le Tillaux n'entre pas dans le TNM !!) T4b : Oedème, y compris « peau d'orange » ou ulcération cutanée ou nodules de perméation cutanés T4c : T4a + T4b T4d : Cancer inflammatoire N0 : Absence d'envahissement ganglionnaire régional N1 : Adénopathies suspectes axillaires homolatérales, mobiles N2 : N2a : Adénopathies suspectes axillaires homolatérales fixés N2b : Adénopathies suspectes mammaires internes homolatérales isolés N3 : N3a : Adénopathies suspectes sous-claviculaires et axillaires homolatérales N3b : Adénopathies suspectes mammaires internes et axillaires homolatérales N3c : Adénopathies suspectes sus-claviculaires homolatérales M0 : Absence de métastase à distance M1 : Présence de métastase à distance
268
incidence à faire pour mammographie dans dépistage cancer du sein
Face (= craniocaudal) oblique externe (=médiolatéral oblique) si présence de symptomes : Face, profil strict, profil axilaire
269
Principales causes d'hyperoestrogénisme endogène :
- Puberté précoce - Cycles anovulatoires, SOPK - Nulliparité - Première grossesse tardive (\>35ans) - Absence d'allaitement - Ménopause tardive - Obésité
270
classification densité mammaire
type a : graisseux homogène, \< 25% de la glande; presque entièrement graisseux type b : graisse hétérogène, 25-50%, reliquats fibroglandulaires type c: graisse dense hétérogènes, 50-75% type d : graisses denses homogènes, \> 75%
271
conditions prescriptions IRM mammaire
bilan complémentaire après imagerie standard non concluant suivi patients sous chimio adjuvante bilan d'extension dans le cadre d'un carcinome lobulaire invasif patiente mutée BRCA 1 ou 2 ou à haut risque génétique familial adénopathie métastatique d'un cancer du sein et bilan sénologique normal recherche d'une récidive locale après ttt conservateur suspicion de rupture prothétique en cas de reconstruction mammaire
272
caractéristiques adénofibrome dans les tumeurs du sein
tumeurs bénignes, sujets jeunes \>25-30ans indolore, bien limité, taille \<30 mm macrocalcifications à l'échographie, axe paralmèle à la peau PEC: surveillance annuelle clinique et écho, exérèse si douleur ou gêne fonctionnelle
273
caractéristiques d'une mastopathie fibrokystique
femme 30-50ans +- persistance à la ménopause si THM mastodynies en rapport avec lescycles menstruels sensible ou douloureuse absence d'adénopathie ttt: règles hygiéno-diététiques, progestatifs en 2nd partie de cycle, absence de chir en dehors des récidives après ponction itératives, d'une gêne et kystes atypiques
274
type de cancer du sein
hormonodpdt canalaire (ou carcinome non spécifique) :90% lobulaire : 10% (manque de cohésion entre les cellules, bon prono) types non infiltrants (mais rare) : canalaires intralobulaires ou in situ et carcinomes lobulaires in situ (très rare)
275
fct de risque cancer du sein
age grossesse tardive, ménopause tardive, puberté précoce, nulliparité, ATCD personnel ou familiaux cancer du sein mastopathies à risque héréditaire prédisposition génétique (BRCA 1-2 PALM2) exposition aux hormones consommation d'alcool irradiation surpoids en post-ménopause haut niveau socio-économique sédentarité (post ménopause)
276
surveillance cancer du sein
examen clinique bi-annuel pendant 5ans, puis annuel mammographie +- écho tous les ans et toute la vie
277
condition consultation oncogénétique devant tumeurs du sein
-ATCD personnels: femme \<36ans, cancer médullaire, cancer du sein triple négatif \<51ans cancer du sein chez l'homme cancer sein et ovaire en même temps cancer de l'ovaire \< 71ans cancer du sein bilatéral -ATCD familiaux : \>3 cancers 1er et 2ème ° \> 2 cancers
278
prévention en cas d'ATCD d'accouchement prématuré
rechercher et corriger les malformation utérines indication cerclage formelle si ATCD \>= 3 AP ou FCT si 1-2 ATCD, faire échographie entre 16-22SA; si col \<25mm : cerclage ou progestatif micronisé vaginale Si aucun ATCD mais à l'écho entre 16-24SA, col \< 20mm : progrstatif micronisé vaginale formellement indiquée +++
279
paramètres biométrique le plus important pour l'évaluation de la croissance foetale à l'échographie
périmètre abdominale
280
quelle pathologie doit on rechercher chez une femme ayant eu au cours d'une grossesse : RCIU sévère et naissance \<34SA ?
recherche systématique d'un SAPL: Ac anticardiolipines, anticoagulant circulant, anti-béta2-GP1 (recherche trhombophilie non systématique sauf si ATCD familiaux)
281
caractéristiques post partum blues
50-80 % des femmes dans les suites de l'accouchement, et max 4-5jours (si \> 1S: penser à dépression du PP) pleurs, irritabilité, labilité émotionnelle, dysphorie, troubles du sommeil, fatigue et anxiété non pathologique ne nécessite pas de ttt
282
caractéristiques dépression du post-partum
13% des femmes le + souvent :1er épisode dépressif débute \<6ème Semaine syndrome dépressif avec quelques atypies: aggravation vespérale, irritabilité voir agressivité plus qu'une tristesse, trouble du sommeil, anxiété pour le bébé ttt : antidep (ISRS) + psychothérapie
283
caractéristiques psychose puerpérale confuso-délirante du post partum
le + souvent dans la semaine qui suit l'accouchement, chez des femmes sans aucun ATCD psy 2/1000 femmes urgence psychiatrique obnubilation, voir réelle confusion mentale avec désorientation T-S activité délirante polymorphe (mais centré sur la grossesse) grande fluctuation de l'humeur risque suicidaire ou homicide variable dans le temps évolution vers maladie maniaco-dépressive dans 70% des cas
284
facteurs favorisants l'acidocétose diabétique pendant la grossesse
2-3% à partir du 2ème trimestre --\> mort foetale 10-20% +++ vomissement prise de glucocorticoïdes, de B2 mimétique mauvaise équilibre glycémique infection diabète inconnu grossesse inconnue pompe à insuline défectueuse
285
complications de la grossesse chez une femme avec un DT1
prééclampsie (et augmente en cas de rétinopathie ou néphropathie) infections (donnant PNA, acidocétose diabétique) hydramnios, lié à l'hyperinsulinisme
286
complications embryonnaires et foetales chez une femme DT1
fausses couches du 1er trimestre malformation congénitales sévères (principales causes de morbidités, mortalités) (risque d'anomalies chromosomiques NON AUGMENTES) macrosomie (50% naissent avec macrosomie même si diabète équilibré) /!\ dystoceie des épaules (paralysie plexus brachial); asphyxie à l'origine d'une encéphalopathie néonatale, de DC ou séquelles neurologiques prématurité retard de croissance intra utérin mort foetale in utero (favorisé oar hydamnios, macrosomie, diabète mal contrôlé, acidocétose)
287
complications néonatales chez l'enfant d'une mère avec DT1
métaboliques : hypoglycémie, hypocalcémie, ictère (hyperbilirubinémie), polyglobulie avec hyperviscosité détresse respiratoire : due à l'hyperinsulinisme myocardite hypertrophique transitoire (avec élargissement du septum interventriculaire)
288
objectif tensionnel diabète T1 en période de grossesse
\< 0,95 g/l avant les repas \< 1,20 g/l : 2h après les repas
289
modalités d'accouchement pour femme DT1
programmé vers 38-39 SA mode d'accouchement choisi en fonction de la suspicion de macrosomie et de critères obstétricaux inusine IVSE couplée à une perfusion de sérum glucosé 10% contrôles glycémiques horaires
290
définition diabète gestationnel
trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutante ou diag pour la 1ère fois pendant la grossesse dans le DG, le pancréas n'est pas capable de compenser l'insulino'R périphérique (physiologie : insulinoR hépatique et musculaire à partir de T2)
291
facteurs de risque de diabète gestationnel
\> 35 ans IMC \> 25 kg/m² (surpoids) ATCD familiaux au 1er° de diabète ATCD personnel de macrosomie ou DG SOPK
292
conséquence maternelles du diabète gestationnel, pendant la grossesse et au long cours
pendant la grossesse : HTA, éclampsie (et leurs complications), césarienne long terme : DT2, syndrome métabolique, pathologies cardiovasculaires (le DT1 ne semble pas plus fréquent ++) + risque de récidive aux grossesses ultérieures
293
conséquences pour l'enfant d'un diabète gestationnel (néonat et long terme)
macrosomie +++ risque d'hypoglycémie néonatale est rare (pas de surique asphyxie, DC, hypoCa2+ ...) long terme : HTA, DT2, obésité
294
physiopath insuline et macrosomie
effets trophique de l'insuline : - stimule entée et utilisation des nutriments par les tissus insulinosensibles - effet mitogène direct - intéragit avec système IGF en stimulant IGF-1
295
qui dépister pour diabète gestationnel et comment fonctionne le dépistage
IMC \>25 kg/m² \>35ans ATCD familiaux 1er ° diabète ATCD macrosomie ou DG (personnel) au 1er trimestre : par une glycémie à jeun à la recherche d'un DT2 méconnu entre 24-28 SA : par une hyperglycémie provoquée par voie orale avec 75g de HGPO avec mesure glycémique à 0,1,2h +++ critères : au 1er : si \>= 1,26 --\> DT2; si entre 0,92-1,26 --\> DG entre 24-28SA: DG si : à jeun \> 0, 92; A 1h \> 1,80 g/l; A 2h si \> 1,53 g/l
296
surveillance post-partum suite à diabète gestationnel
arrêter l'insuline si utilisé et poursuivre surveillance des glycémies capillaires allaitement doit être favorisé le DG n'est pas une C.I aux oestroprogestatifs pour détecter précocément DT2 --\> HGPO 3-6M après accouchement ou glycémie à jeun GAJ/1-3ans pendant 25ans
297
causes d'infertilité masculine
Causes d’infertilité masculines : - **sécrétoires** (2 causes) : les spermatozoïdes ne sont pas fabriqués - -\> Déficit endocrinien : Axe gonadotrope déficient : Hypogonadisme hypogonadotrope (Axe LH-FSH) Cause Haute - -\> Déficit testiculaire : Hypogonadisme Normo-gonadotrope (Cause basse) dont causes d’origine génétique : Klinefelter ( 47, XXY) +++ - **Excrétoires** (les Spz sont fabriqués mais ne parviennent pas jusqu’au pénis, problème de tuyauterie) ---\>Secondaires à un traumatisme- Trauma, contusion, chirurgie de cryptorchidie/ectopie, hernie inguinale ou d’hydrocèle avec lésion du canal déférent --\> Secondaire à une infection- Prostatite, Epididymite, orchite, déférentite, dont les séquelles inflammatoires peuvent être sources de sténoses. - -\> Anomalie congénitale = Agénésie des Voies séminales /canaux déférents- Bilatérale à Cause génétique, recherche de mutation Mucoviscidose - Unilatérale à recherche de malformation App. Urinaire Haut ( Rein unique, urètre avec abouchement ectopique)
298
étiologies azoospermie sécrétoires
--\> Périphériques : - Cryptochidie - Syndrome de Klinefelter - Microdélétion du chromosome Y - Varicocèle par augmentation de la température testiculaire --\> Centrales : - Syndrome de Kallman de Morsier - Tumeur hypophysaire - Hypophysite
299
bilan de 1er intention pour une hypofertilité/stérilitémasculine
Bilan de première intention de stérilité/hypofertilité masculine : - Interrogatoire précis - Examen physique orienté - Spermogramme Bilan de Seconde intention de stérilité/hypofertilité masculine : - Test post-coïtal de Hühner (prélèvement de la glaire cervicale, 12 h apres un rapport avec pénétration en période ovulatoire pour analyse des spermatozoides dans la glaire, leur mobilité et pour vérifier que le couple a bien des rapport sexuels) - Bilan Hormonal (FSH/LH/Testostéronémie biodisponible) - Analyse biochimique du plasma séminal - Spermoculture - Echographie testiculaire systématique chez l'homme infertile (AFU 2007) - ECBU - Imageries (Echographie) - Caryotype - Recherche d'Auto-anticorps anti-spermatozoides (+++ si présence d'agglutinats de spermatozoides dans l'éjaculat) = MAAR test - Test fonctionnels en vue d'apprécier la faisabilité d'une AMP en cas d'anomalie majeure. NB / Attention Une différence majeure par rapport au bilan de première intention chez la femme, il est fait dès le début une biologie hormonale, alors que chez l'homme ce bilan hormonal ne viendra qu'en seconde intention et/ou si ily a des anomalies majeures au spermogramme.
300
quand proposer l'étude du caryotype aux hommes lors d'hypofertilité/stérilité
L'étude du caryotype doit être proposée aux hommes qui ont : - une azoospermie non obstructive ; - une oligospermie inférieure à 10 millions de spermatozoïdes/ml (incidence 10 fois plus élevée que la population générale) ; - en cas d'histoire familiale de trouble de la reproduction -agénésie bilatéral des canaux déférents et/ou des vésicules séminales
301
caractéristiques du partogramme
dilatation cervicale présentation foetale température maternelle couleur du liquide amniotique analyse du rythme caridaque foetale analyse contractions utérines thérapeutiques maternelles
302
qu'est ce que le signe de Budin
présence de lait dans le lait maternel ( +++mastite, abcès du sein)
303
médicaments utilisés pour une stimulation ovarienne lors d'une AMP
Les traitements sont : - Citrate de clomifène - Gonadotrophine SC - Pompe à LH-RH =\> Monitorage par dosage hormonaux pour optimiser les chances de réussite et diminuer les grossesses multiples administration de gonadotrophines FSH \_ovulation déclenchée par analogue hCG (reproduisant effet LH) ou par agoniste de la GnRH
304
principales indications d'une FIV
infertilité tubaire, avec des trompes "bouchées", sans hydrosalpinx, ou absente endométriose infertilité dites idiopathiques : absence de grossesse \> 18M avec bilan non invasif/coelioscopie normal échec insémination intra-utérine/ anomalies sévères du sperme
305
critères pour commencer une AMP
Les critères sont : - Couples infertiles ou rïsque de transmission de pathologie a l'enfant (hétéro ou femmes homosexuelles) - Vivants -en âge de procréer (Attention le caractère de l'âge (femmes \< 43 ans), c'est simplment pour le remboursement par la SS.) - Après bilan complet d'infertilité - Caractère pathologique de l'infertilité prouvé
306
conditions prise en charge assurance maladie AMP
L’assurance maladie prend en charge à 100 % les frais liés à une AMP dans la limite : - 6 Inséminations artificielles - 4 FIV jusqu'à une NAISSANCE (et non une grossesse échographique) -limite d'âge : paternel 59ans et maternel 43ans
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sérologies à réaliser chez un couple pour une AMP
* *- Chez l'homme et la femme :** - VIH - VHB - VHC - TPHA-VDRL - **Chez la femme seulement** : Bilan préconceptionnel - Sérologie toxoplasmose - Sérologie rubéole
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taux de réussite AMP par insémination et par FIV
10-15% si sperme conjoint et 17% si sperme donneur FIV:20-25% par cycle de transfert d'embryons frais
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complications liées à l'AMP
liées à la stimlulation de l'ovulation : allergies aux produits utilisés accidents thrombotiques (le + souvent due à l'hyperstimu) syndrome d'hyperstimulation ovarienne: 2% des cas, ascite majeure, pleurésie, détresse respi, leucocytose, accidents thrombotiques, insf rénale aigue torsion d'annexe asthénie, céphalées, métrorragies, mastodynies, bouffées de chaleur, troubles digestifs, pertes de mémoire, prises de poids... liées au prélèvement ovocytaire : complications anesthésie, infections, hémorragies (abcès ovarien ou pelvien, hémopéritoine, plaie digestive ou vasculaire) issues d'AMP : GEU, grossesses multiple
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modalités prescription inhibiteur lactation
Modalités de prescription : agonistes dopaminergique ++ - débuter dans les 24 première heure - pendant 14 J (lisuride) ou prise unique (cabergoline)
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rôle oestrogènes et progestérone dans allaitement
oestrogènes : expansion canalaire ( dvlpmt canaux galactophores) progestérone : développement lobulo-alvéolaire (acini et hypertrophie cellules sécrétoires et myoépithéliales)
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ttt abcès du sein allaitement
Traitement - Arrêt de l'allaitement sur le sein atteint, poursuite possible sur le sein controlatéral. - Drainage chirurgical sous anesthésie générale si \> 3 cm, sous AL en ponction si \< 3 cm. - Il n'y a pas de données permettant de recommander un traitement antibiotiques associé
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traitement endométrite post-partum
Le traitement repose sur : - Echographie pelvienne =\> voir vacuité utérine - Si rétention throphoblastique =\> Révision utérine au bloc opératoire sous AG - Antibiothérapie IV (Augmentin et si allergi : genta/clinda; si allergie à péniciline et allaite : C3G) - Surveillance
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ttt nécrobiose aseptique du fibrome
Le traitement de la nécrobiose est médical et associe :• repos au lit et glace sur le ventre;• des AINS (contre-indiqués en cas de grossesse) et des antalgiques;• une antibiothérapie peut se discuter;
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classification FIGO fibrome
Fibrome pédiculé totalement intracavitaire : 0 Fibrome \> 50 % intracavitaire : 1 Fibrome \< 50 % intracavitaire : 2 Fibrome interstitiel en contact avec l'endomètre : 3 Fibrome interstitiel intramural : 4 Fibrome sous-séreux \> 50 % intramural : 5 Fibrome sous-séreux \< 50 % intramural : 6 Fibrome pédiculé sous-séreux : 7 Fibrome sous-muqueux et sous-séreux : 2-5 Fibrome cervical ectopique : 8
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pourquoi doser l'AMH dans un bilan pour infertilité
car elle est corrélé de façon quantitative à la réserve ovarienne folliculaire
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dans quels cas faire une IRM lors de tuméfactions solides utérines
en 2ème intentions si échographie insuffisante si \>5 firomes utérins devant toute masse \>10cm devant toutes masses complexes et indéterminées à l'écho
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