neurologie Flashcards

1
Q

manoeuvre de Mingazzini

A

manoeuvre de Mingazzini (décubitus dorsal, cuisses à la verticale, jambes à l’horizontale

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2
Q

manoeuvre de Barré

A

manoeuvre de Barré (décubitus ventral, jambes à la verticale

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3
Q

diagnostic clinique myasthénie

A

FATIGABILITÉ MUSCULAIRE : déficit moteur lié à l’effort et s’améliorant ou disparaissant au repos.

FLUCTUATION des symptômes dans la journée, leur recrudescence en fin de journée et, plus encore, leur caractère INTERMITTENT

Ptosis asymétrique (possible bilatéral); Diplopie (vision double)

La motilité pupillaire est toujours respectée +++

voix nasonnée (en fin de conversation) ; Déglutition difficile (en fin de repas), fausses routes alimentaires (risque de pneumopathie d’inhalation) ou reflux alimentaires par le nez

Mastication déficitaire (fin de repas)

faiblesse proximale des membres +++

la tête fléchit après un temps de marche (avec parfois des cervicalgies)

dyspnée; toux inefficace (peut survenir très soudainement, pronostic vital +++)

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4
Q

recherche des Ac dans la myasthénie

A

Ac anti récepteur à l’Ach : 80% des myasthénies généralisées, 50% des myasthénies oculaires/ absence de prédiction du taux d’Ac sur la gravité de la maladie; très élevé dans les thymomes

Ac anti Musk : 10% des myasthénies généralisées/ atteintes bulbaire + fréquente, atrophie des muscles d’innervation bulbaire, crise maysthénique + fréquentes et +graves/ pas de pathologie thymique

Ac anti LRP4 et Ac anti récep Ach de faible affinité: 5-10% des formes généralisées et oculaires

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5
Q

test pharmacologique aux anticholinestérasiques myasthénie

A

à l’hopital seulement par crainte syndrome vagotonique ou crise cholinergique +++

-édrophonium (ENLON) : IV 10mg : amélioraiton myasthénie <5min

ou

-néostigmine : IM 1g + atropine 0,5g pour éviter bradycardie et EI intestinaux : amélioraiton myasthénie <30min

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6
Q

médicaments C.I dans la maysthénie

A

absolue :

macrolides, aminosides, quinine, hydroxychloroquine, magnésium, D-pénicillamine, dantrolène, macrolides, FQ, cyclines injectables, bétabloquants (même en collyre), colimycine, telithromycine, quinidine, procainamide, triméthadione, diphényl hydantoine

relative :

curarisant, lithium, BZD, neuroleptiques (phénothiazine), carbamazépine

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7
Q

caractéristiques Sd myasthénique de Lambert Eaton

A

prédominance de la faiblesse musculaire des membres (atteinte oculobulbaire plus limitée).

Réflexes faibles ou absents, surtout aux membres inférieurs, réapparaissant après effort musculaire.

Coexistence d’une dysautonomie : pupilles « paresseuses », bouche sèche, impuissance.

Le diagnostic repose sur l’ENMG : potentiel d’action musculaire au repos d’amplitude très diminuée et dont l’amplitude augmente de plus de 100 % immédiatement après un effort bref ou après stimulation nerveuse répétitive à fréquence rapide à 20 Hz (incrément).

Recherche d’anticorps anti-canaux calciques et recherche de carcinome bronchique systématique (scanner thoracique ou PET-scan).

Le traitement symptomatique repose sur la 3,4-diaminopyridine.

Dans les formes paranéoplasiques, l’évolution dépend du traitement du cancer.

Dans les autres formes, des traitements immunosuppresseurs peuvent être proposés comme dans la myasthénie

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8
Q

caractéristiques Sd de Weber

A

paralysie du III + hémiplégie croisée avec paralysie faciale

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9
Q

diagnostic différentiel diplopie monoculaire

A

cornée: taie cornéenne, kératocône, astigmatisme

irienne: iridodyalise, traumatique
cristallin: catarate nucléaire

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10
Q

caractéristiques fistule carotido-caverneuse

A

exophtalmie unilatérale pulsatile douloureusen souffle perçu par le malade et retrouvé à l’auscultation, Vasodilatation conjonctivale en “tete de méduse” , diplopie

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11
Q

que doit-on éqoquer en urgence devant une paralysie du III

A

anévrysme carotidien devant atteint extrinsèque et intrinsèque douloureuse +++

étiologie vasculaire ischémique, microangiopathie ou mie de Horton si > 50ans avec atteinte intrinsèque

étiologies compressives, infiltratives ou inflammatoires <50ans

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12
Q

innervation des muscles oculomoteurs

A

III : muscle droit médial, doirt sup, droit inférieur et oblique inférieur, releveur de la paupière et sphincer irien (innervation parasympathique/contraction)

IV: oblique supérieure (particulièrement vulnérable aux traumatismes crâniens)

VI : muscle droit latéral (le noyau abducens constitue le centre assurant les mouvements de latéralité (version horizontale))

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13
Q

que doit faire évoquer diplopie + céphalées violentes + syndrome méninge non fébrile

A

hémorragie méningée ou apoplexie pituitaire

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14
Q

Le signe de Claude Bernard-Horner

A

associe un myosis, ptosis, un rétrécissement de la fente palpébrale et une énophtalmie

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15
Q

caractéristiques syndrome méningé

A

céphalées : en casque, diffuses, intense, évocatrice d’HSA

vomissemetns en jet, ou simples nausées

photophobie, en chien de fusil

raideur de nuque, T° corporelle normale ou élevée

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16
Q

caractéristiques syndrome d’hypertension intracrânienne

A

céphalées progressives, matinales, exagérées par l’effort, la toux, décubitus, résistantes aux antalgiques par fois brutales

vomissements inconstants, soulageant temporairement, typiquement sans effort, en jet

trouble de la vigilance : obnublilation, coma, confusion

diplopie horizontale du VI

oedème papillaire bilatérale du fond d’oeil

éclipses visuelles

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17
Q

caractéristiques cliniques dissection carotidienne

A

syndrome claude bernard-horner

paralysie linguale (XII)

acouphène pulsatile

18
Q

caractéristiques du SVCR

A

10-45% des céphalées en coup de tonnerre

cliniques : céphalées aiguës, durant de 5 minutes à plusieurs heures

augmentées par effort, émotion, épreuve de vasalga, activités sexuelles pendant 1-3semaines; /!\ souvent durant le post-partum ou après prise de substance vasoactive

réversible en 3M

imagerie parenchymateuse souvent normale

principales complications: infarctus, hémorragies

angiographie cérébrales (angio TDM ou IRM): sténoses segmentaires et diffuses qui sont maximales au boutde 2S (possiblité d’être normal dans les 7 premiers jours, répéter l’examen si suspicion +++)

ttt : anticalcique (nimodipine)

19
Q

caractéristiques HTIC idiopathique

A

femmes jeunes obèses (+ anémie, certains ATB, médicaments dérivant de la Vit A)

céphalées

éclipses visuelles, oedème papillaire

principal complication : atrophie visuelle

IRM ne retrouvant pas de cause classique d’HTIC mais peut montrer: selle turcique vide, dilatation de la gaine nerveuse, sténose des sinus veineux transverses

PL : P° > 25 cm H2O

20
Q

caractéristiques d’hypotension intracrânienne idiopathique

A

due à brèche durale spontanée ou traumatisme minime

céphalées progressives dans 85% des cas

typiquement posturale, cervicalgies, acouphènes, hypoacousie, nausées, parfois diplopie du VI

IRM : réhaussement intense des méninges, aspect collabée des ventricules, déplacement crânio-caudal des structures encéphaliques

complications possibles: hématome sous dural, thrombose veineuse cérébrale

21
Q

caractéristique migraine avec aura

A

AURA VISUELLE (99%) : INTERESSE LES DEUX YEUX

x Aura unique dans 90% des cas d͛apparition progressive.

x Aura persiste les yeux fermés & binoculaire

x Scotome scintillant, phosphènes,

  • Aura SENSITIVE (30%)
  • Aura aphasique (20%) : Manque du mot, dysarthrie, aphasie

/!\ Aura atypique (nécessitant recherche cause 2nd) : aura basilaire; moteur; rétinien

22
Q

drapeaux rouges devant une névralgie faciale

A

âge de survenue jeune

décharges moins intenses

prépondérance dans le territoire V1

persistance d’un fond douloureux avec paresthésies, hypoesthésies

allodynies

23
Q

dans quels cas des céphalées nécessitent une prise en charge urgente

A

céphalée brutale (max d’intensité < 1h) voir en coup de tonnerre ( max <1)

céphalée récente ou d’aggravation récente (<7jours)

associée à une fièvre

aossicée à des signes neurologiques

dans un contexte d’immunoD

24
Q

principales causes de céphalée inhabituelle à début brutal

A

HSA (céphalée brutale)

AVC ischémique (brutale ou progressive)

dissection carotidienne ou vertébrale (brutale ou progressive)

thrombose veineuse cérébrale (progressive)

SVCR

méningite et méningo-encéphalite

encéphalopathie hypertensive et éclampsie

nécrose pituitaire

artérite temporale +++

25
Q

principales causes de céphalée récentes à début progressif

A

méningites et méningo-encéphalites

HTIC

syndrome d’hypotension intracrânienne

maladie de horton (plussouvent que brutal)

sinusites

glaucome aigu à angle fermé

affection rhumatologique

intoxication au monoxyde de carbone

névralgies faciales

26
Q

anomalies biologiques imputables à une crise épilepsie

A

hypocalcémie

hyponatrémie

hypomagnésémie

HYPERglycémie

Si dure >30 min : rhabdomyolyse, hypotension, collapsus/ hypoxie/ atteinte multiviscérale, ischémie cérébrale

27
Q

quand réaliser une imagerie en urgence devant une crise d’épilepsie

A

On recommande de réaliser (ou de demander en urgence) une imagerie cérébrale aux urgences dans les cas suivants (grade B) :
·Déficit focal ·Début focal rapporté par les témoins avant généralisation ·Confusion mentale ou céphalées persistante ·Fièvre ·Traumatisme crânien ·Antécédent néoplasique ·Traitement anticoagulant ·Immunosuppression ·Age >40 ans ·Suivi neurologique ultérieur incertain

Le type d’imagerie (IRM cérébrale ou TDM cérébrale) sera choisi en fonction des disponibilités locales et des étiologies sous-jacentes suspectées

28
Q

prédisposition cérébrale pour parler d’épilepsie

A

survenue d’au moins 2 crises épileptiques cliniquement avérées non provoquées espacées d’au moins 24h

crise épileptique NON provoquée et risque de récidive >60% dans les 10ans :

  • présence d’anomalies paroxystiques à l’EEG
  • lésion cérébrale prééxistante épileptogène à l’imagerie
  • trouble neurodéveloppemental préexistant
29
Q

clinique phase tonico-clonique

A

tonique (20-30sec): vocalisation, abolition de la conscience, révulsion oculaire, contraction tonique axiale et des membres, d’abord en flexion puis en extension,apnée avec cyanose

tachycardie, mydriase, rougeur, hypersécrétion bronchique et salivaire

morsure LATERALE de langue

clonique (20-30sec) : secousses bilatérales, synchrones, intenses s’espaçant progressivement

phase résolutive : coma profond, hypotonique, relâchement musculaire +- énurésie; respiration bruyante (streptor) gênée par hypersécrétion

30
Q

clinique crises myocloniques

A

SANS TROUBLE DE LA CONSCIENCE

secousses musculaires très brèves, isolées ou répétées en courte salves, en flexion-extension

++ stimulation lumineuses +- au réveil

31
Q

étiologies des syndromes épileptiques (généralisées et focalisées)

A

généralisées :

  • idiopathiques : absence, myoclonique juvénile, crises tonico-cloniques du réveil
  • symptomatique : Sd de West, Sd de Lennox

focalisées :

-idiopathique: Epilepsie à paroxysmes
rolandiques

-symptomatique :Epilepsie de la face interne du
lobe temporal avec sclérose

32
Q

caractéristiques épilepsie de l’absence de l’enfant

A

autour de 6ans

  • Prédominance FÉMININE
  • Absence typique inaugurale : très fréquente jusqu͛à 100 /jour -

Stimuli : HYPERPNÉE

  • EEG critique : bouffées de pointes-ondes généralisées synchrones bilatérales à 3 Hz /s de début et fin brutaux
  • Pronostic :
    x 80% : Disparition dès l͛instauration d͛un traitement - Absence de récidive
    x 40% : survenue tardive de crise généralisée tonico-clonique isolée ou associées aux absences
33
Q

caractéristiques épilepsie épilepsie myoclonique juvénile

A

Epilepsie fréquente de l͛adolescence

  • Secousses myocloniques en pleine conscience peu après le réveil : « signe de la tasse à café »
  • Facteurs favorisants : stimulation lumineuse intermittente ++
  • EEG inter-critique : Polypointes-ondes généralisées favorisées par une photosensibilité
  • Traitement : Contrôle rapide sous monothérapie (pharmaco-sensible) mais PHARMACODÉPENDANCE (90% de rechute si arrêt ttt)
  • Evolution : CGTC ou SYNDROME DE DRAVET (myoclonies sévères du nourrisson < 1 an : prolongées & fréquentes)
34
Q

caractéristique Sd de West

A

6 mois

Æ URGENCE THÉRAPEUTIQUE

x Crises : SPASMES infantiles en salves (FLEXION > extension)
x Régression psychomotrice : Enfant indifférent, ne sourit plus, n͛apprend plus rien et perte des acquisitions antérieures

x EEG pathognomonique : HYPSARYTHMIE interrompue lors des spasmes par un aplatissement transitoire (suppression brusque)
= Ondes très amples, lentes avec pointes sans régularité, diffuses, asynchrones et permanentes

  • Traitement : Vigabatrin (Sabril®)
35
Q

caractéristique Sd de Lennox Gastaut

A

crises focales

3-8ans

région operculaire centrale, le + souvent pendant le sommeil, paresthésies de la langue ou des gencives puis clonies hémifaciales puis un blocage de la parole, une hypersalivation pouvant s’étendre au MS voir se généraliser

36
Q

diagnostic différentiels devant suspicion de crise (épilepsie) focale

A

aura migraineuse

AIT

malaise hypoglycémique

37
Q

bilan 1er intention devant suspicion crise épilepsie

A

Glycémie - Ionogramme sanguin - Urée/Créatinine - BHC - OH

x Imagerie cérébrale : IRM > Scanner
Indication : Crise inaugurale isolée ne s͛intégrant pas dans un syndrome épileptique

(Imagerie non justifiée : Epilepsie-absence - Epilepsie myoclonique juvénile bénigne - Epilepsie à paroxysmes rolandiques)

x Ponction lombaire :
Indication : Epilepsie + céphalées aiguës + scanner normal (épistaxis méningée) - Epilepsie fébrile (méningo-encéphalite)

x Electro-encéphalogramme dans les 24-48h en absence de traitement anti-épileptique

38
Q

médicaments pour épilepsies généralisées/épilepsies focales/ médocs à titration lente et titration rapide

A

généralisées : lamotrigine, lévétiracétam, acide valproate

focales: lamotrigine, lévétiracétam, oxcarbamazépine, lacosamide, acétate d’eslicarbazépine

titration lente: lamotrigine

rapide: lévétiracétam, acide valproate, carbamazépine

39
Q

état de mal épileptique (ttt + def)

A

si convulsif: 2 CGTC successives sans retour à la conscience entre les deux.

1 CGTC > 5 minutes

si non convulsif : 2 crises en 30 minutes
1 crise prolongée (30 minutes)

< 30min :

1/BZD en IV (clonazépam 1mg) répété 1 fois au bout de 5min

2/5 min après le 2ème si échec : IV fosphénitoïne, phénobarbital, lévétiracétam, acide valproïque, lacosamide

3/ sédatif au bout de 30min +++: propofol, midazolam, thiopental

>30min: BZD, antiépileptique IV de 2ème ligne

40
Q

permis de conduire et crise d’épilepsie

A

Autorisation définitive = 5 ans sans crise

x Crise dépilepsie provoquée Æ Reprise de la conduite à 3 mois

x 1ère crise NON PROVOQUÉE ou modification de traitement chez un épileptique Æ Reprise de la conduite à 6 mois (après examen médical)

x Épilepsie (y compris épilepsie vespérale ou purement sensitive) Æ Aptitude TEMPORAIRE après 1 ans sans crise

41
Q
A