item 261 : IRC Flashcards
formule de cockcroft et gault
((140-age)*poids))*k/créat
k : 1,23 pour H et 1,04 pour F
définition MRC
> 3M
DFG < 60mL/min
et/ou anomalie rénale morpologique ou histologique à condition qu’elle soit cliniquement significative
et/ou d’une anomalie dans la composition du sang ou de l’urine secondaire à une atteinte rénale
épidémio MRC
prévalence : 1200 patients/ 1millions
incidence 160/million
2-3fois plus fréquent chez l’homme
age médian 70ans
étiologies possible d’IRC :-
- sans diminution taille des reins
- sans hypocalcémie
- sans anémie
- IRA avec hypocalcémie
- IRA avec anémie
- diabète, PKAD, amylose, hydronéphrose, HIVAN (néphropathie associée au VIH)
- myélome, métastases osseuses, causes d’hypercalcémie surajoutée/ sarcoïdose, autre granulomatose
- PKAD
- lyses cellulaires, surtout avec rhabdomyolyse
- hémorragie, hémolyses
stade de la MRC

évolution perte de DFG annuel, déclin annuel
Vitesse de progression = perte de DFG annuel :
- Déclin annuel physiologique > 40 ans : ≤ 1 ml/min/1,73m2/an
- Déclin annuel modéré : 1 à 5 ml/min/1,73m2/an
- Déclin annuel rapide : ≥ 5 ml/min/1,73m2/an (diabète non contrôlé : - 12ml/min/an / PKRD : 6mL/min/an)
définition protéinurie clinique
ratio albu/créat > 300mg/g ou >30mg/mmol
ration protéinurie/créat > 500mg/g ou > 50mg/mmol
protéinurie des 24h > 0,5g
principales causes de NIC
infections urinaires hautes
causes toxiques: analgésiques, AINS, lithium, plomb
anomalie métabo : hypoK, goutte, oxalose, cystinse, mie kystique héréditaire, néphronophtise
objectifs PA dans IRC
Objectifs de PA :
. < 130/80 si albuminurie ≥ 30 mg/24h (diabétique ou non)
. < 140/90 si albuminurie < 30 mg/24h
. PAS > 110 dans tous les cas
- Objectif de protéinurie : < 0,5 g/g de créatininurie
blocage du SRA dans IRC + instauration/suivi
= IEC/ARA2 :
- Si albuminurie ≥ 30 mg/j chez un diabétique
- Si albuminurie ≥ 300 mg/j ou protéinurie ≥ 0,5 g/j si non diabétique
- A privilégier en traitement antihypertenseur
Début à posologie basse, progressive par paliers de 2 à 4 semaines à distance d’une
déplétion hydrosodée rapide
Créatininémie et kaliémie : avant prescription, après 7-15 jours de
traitement et après chaque modification de posologie
- Créatininémie :
. 10 à 20% : traitement efficace
. > 30% : arrêt temporaire et réintroduction progressive après avoir éliminé une
sténose des artères rénales
- Hyperkaliémie :
. 5 à 6 mmol/L : recherche d’écart diététique, ajout d’un diurétique
hypokaliémiant ou de Kayexalate®
. > 6 mmol/L : arrêt du traitement temporaire
facteurs aigus aggravant une IRC
obstacle
DEC (diurétiques, diarrhées, vomissement)
médocs à effets hémodynamique (AINS, IEC, ARA2)
toxiques : produits de contraste, médocs néphrotoxiques
pathos surajoutées : pyélonéphrite, néphropathie vasculaire
consq cardiovasculaire IRC

principales complications IRC
HTA et troubles C-V
trouble métabo phosphocalcique
acidose métabolique
anémie
hyperkaliémie
dénutrition
maladie osseuse rénale
Ostéomalacie
= Diminution de la formation osseuse par déficit en vitamine D
- Douleurs osseuses (rare)
- Rx : déminéralisation, stries de Looser-Milkman
- Bio : 1,25-OH2-vitamine D (n’est pas dosée en pratique)
Ostéite fibreuse
= Destruction osseuse accélérée secondaire à l’hyperparathyroïdie
- Douleurs osseuses, fractures pathologiques tardives
- Rx :
. Résorption des extrémités osseuses : phalanges et clavicules
. Lacunes au niveau des phalanges des doigts
. Déminéralisation
- Bio : PTH
à quel stade vaccine t-on contre l’hépatite B
3B
caractéristiques hémodyalise et dialyse péritonéale

objectifs de la carence martiale chez les IRC
En effet les objetifs sont :
- CST > 20%
- ferritine > 200ng/mL
L’objectif d’hémoglobine est entre 10 et 12 g/dL
ensemble des complications de l’IRC
Les complications sont :
- Cardio-vasculaire :
- HTA
- Lésions artérielles accélérées (athérosclérose) => FdRCV ++++
- Atteinte cardiaque (HVG, calcification, péricardite)
- Phospho-calcique :
- Ostéomalacie
- Ostéite fibreuse
- Acido-basique : acidose métabolique
- Métabolique :
- Dénutrition protéino-énergétique
- Hyperuricémie
- Hyperlipidémie
- Modifications des hormones sexuelles. +
- Conséquence hématologique :
- Anémie
- Trouble de l’hémostase primaire
- Déficit immunitaire
- Trouble hydro-électrolytique :
- bilan de l’eau et du sel
- bilan du potassium
- Complications digestives et neurologiques tardives
prise en charge sociale
La prise en charge repose sur :
- ADL => prise en charge à 100%
- Reclassement professionnel éventuel
- +/- Aides sociales
- +/- AME et CMU
régime alimentaire patients hémodyalisés
restriction hydrique de 500mL + Vol de diurèse résiduelle
apports pritidiques de 1,2 g/kg/j
apports caloriques 30 - 35 kcal/kg/j
quand calculer DFG avant injection de gadolinium
Injection de produits de contraste à base de sels de gadolinium : contre-indication de l’Omniscan et du Magnevist chez les insuffisants rénaux sévères (clairance de lacréatinine < 30 ml/mn) en raison du risque de fibrose néphrogénique systémique. Les autres sels de gadolinium ne sont pas contre-indiqués dans ce cas, mais le radiologue doit faire une évaluation du rapport risque-bénéfice PMZ
Meme si l’insuffisance rénale n’est pas une CI absolue à la réalisation d’une IRM,
il est recommandé d’effectuer une mesure du débit de filtration glomérulaire dans les situations suivantes:
• Age >60
• Maladie rénale (y compris : rein solitaire, rein transplanté, tumeur rénale)
• ATCD d’hypertension ou de diabète.
complications de l’acidose métabolique dans la IRC
Les complications sont :
- Augmentation du catabolisme protidique et donc dénutrition
- Majoration du risque d’hyperkaliémie
- Aggravation des lésions osseuse de la maladie osseuse rénale
vaccins recommandés dans IRC
Les vaccins recommandés sont :
- Ceux du calendrier vaccinal : DTP…
- Grippe 1x/an
- Pneumocoque en cas de transplantation envisagée ou de syndrome néphrotique
- VHB à partir du stade 3B
effets indésirables néphrologique direct du lithium
Les 2 effets néphrologiques incontournables sont :
- IRC tubulo-interstitielle :
- 30 à 45 % des patients sous lithium ont des anomalies rénales fonctionnelles après
- 10 à 15 ans de traitement.
-Sd néphrotique
maladies rénales chroniques pouvant récidiver sur greffon
1. la hyalinose segmentaire et focale primitive (récidive précoce)
2. le syndrome hémolytique et urémique atypique
3. glomérulonéphrite extra-membraneuse,
4. lupus,
5. glomérulonéphrites pauci-immunes) ;
6. la néphropathie à dépôts mésangiaux d’IgA (maladie de Berger) récidive souvent histologiquement mais est exceptionnellement sévère et à l’origine de la perte du greffon.