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1
Q

étiologies CIVD

A

ENDOTOXINE BACTÉRIENNE - Sepsis sévère et choc septique - Purpura fulminans LYSE CELLULAIRE MASSIVE - Cancers métastasés - Leucémie aiguë myéloïde (LAM 3) - Accident transfusionnel par incompatibilité ABO LÉSIONS TISSULAIRES - Pancréatite aiguë - Insuffisance hépatique - Polytraumatisme - Brûlures étendues - Rhabdomyolyse massive - Embolie graisseuse POST-CHIRURGIE - Pelvienne - Pancréatique - Thoracique PATHOLOGIE OBSTÉTRICALE - HRP - Embolie amniotique - Mort in utero AUTRES - Venin de serpent (ex : vipère) - Accès palustre - HypoT° ou hyperT° maligne - Circulation extra-corporelle

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2
Q

Critères diagnostics biologiques CIVD

A

CIVD biologique Conférence de consensus 2002 D-Dimères > 500 Pg/L + 1 critère majeur ou 2 critères mineurs Majeur Mineur Plaquettes (G/L) < 50 50 - 100 TP (%) < 50 50 - 65 Fibrinogène (g/L) - < 1

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3
Q

Etiologies thrombopénie

A

THROMBOPÉNIE NFS sur tube citraté : Pq < 150 000/mm3 Frottis sanguin CENTRALE Myélogramme : Mégacaryocytes diminué Transfusion efficace ++++ —CONSTITUTIONNELLE Diagnostic pédiatrique MICRO-PLAQUETTES Syndrome de Wiskott-Aldrich (liée à l’X) MACRO-PLAQUETTES - Mutation gène MYH9 (AD) - Syndrome de Di-George, Paris-Trousseau… - Syndrome de Bernard-Soulier - Maladie de Willebrand de type IIB… —ACQUISE - Hémopathie & Envahissement médullaire - Carence en B12 et/ou B9 - Intoxication alcoolique aiguë - Chimiothérapie - Syndrome d’activation macrophagique (SAM) PÉRIPHÉRIQUE Myélogramme : Mégacaryocytes augmentés Bilan d’hémostase : TP - TCA - fibrinogène Transfusion peu ou pas efficace ++++ —-DESTRUCTION Immunologique AUTO-IMMUNE - Purpura thrombopénique idiopathique - MAI : Lupus, SAPL… - Syndrome lympho-prolifératif : LLC, lymphome… ALLO-IMMUNE - Thrombopénie néonatale allo-immune - Thrombopénie post-transfusionnelle IMMUNO-ALLERGIQUE - Médicaments : héparine - quinine - vancomycine - pénicilline - digitalique - sulfamide - rifampicine… - Infections virales : VIH - VHC - VZV - EBV - Rubé —CONSOMMATION - CIVD - MAT : PTT & SHU - Infection - Prothèse valvulaire - CEC - HELLP syndrome —SÉQUESTRATION Dilution - Hypersplénisme - Transfusion massive

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4
Q

étiologies purpura

A

PURPURA CHEZ L’ADULTE & ENFANT FÉBRILE = URGENCE Purpura nécrotique ou ecchymotique : ‡ 3 mm Choc septique —PURPURA FULMINANS Purpura vasculaire —PURPURA AVEC SYNDROME HÉMORRAGIQUE Enfant : Ceftriaxone IV/IM 50 à 100 mg/kg (à défaut Amoxicilline 25 à 50 mg/kg) Adulte : Ceftriaxone IV/IM 1 à 2 g (à défaut Amoxicilline 1à 2 g) NON FEBRILE NFS VASCULAIRE Biopsie cutanée (Anapth + IFD) Nécrotique ou ecchymotique infiltré épargnant les muqueuses —ETIOLOGIES NON INFECTIEUSES - Purpura rhumatoïde - Vascularite, connectivites - Médicaments : ATB, AINS, thiazidique… - IRC —ETIOLOGIES INFECTIEUSES - Endocardite - Virus : VHB, VHC, EBC, CMV, VIH —-FRAGILITÉ VASCULAIRE (non infiltré) - Purpura sénile (de Bartman) - insuffisance veineuse (dermite ocre) - Corticoïdes, Scorbut (hypovitaminose C) - Amylose - Purpura chronique pigmenté PURPURA THROMBOTIQUE & EMBOLIQUE - CIVD - TIH de type II - SAPL - Emboles de cholestérol - Maladie de Willebrand THROMBOPÉNIQUE Myélogramme Pétéchial ou ecchymotique non infiltré pouvant toucher les muqueuses PÉRIPHÉRIQUE —HYPERDESTRUCTION - Auto-immun : * Purpura thrombopénique idiopathique * Syndrome d’Evans - Allo-immune : IMF - Immuno-allergique - Virus : EBV - CMV - ROR - VZV - VIH - Paludisme - VHC/VHB - Coxsachie - Hantavirus —HYPERCONSOMMATION - CIVD - MAT : Purpura thrombotique thrombocytopénique et Syndrome hémolytique et urémique (SHU) - Paludisme, dengue —DILUTION = Séquestration - Hypersplénisme - Transfusion importante CENTRAL —-ACQUIS - Aplasie médullaire - Envahissement médullaire - Tuberculose hématopoïétique - Leishmaniose CONGÉNITAL - Aplasie de Fanconi - Amégacaryocytose - Wiskott-Aldris

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5
Q

Signes radiologiques Sd alvéolaire Sd interstitiel

A

Alvéolaire : opacités homogènes, à bord flous, confluentes + systématisées + bronchogramme aérien interstitiel : non homogène, non systématisé + non confluentes + limites nettes

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6
Q

quand réaliser un TDM thoracique lors d’un PAC

A

âge > 65 ans complications pathologie pulmonaire sous-jacente pour diag étiologiques doute sur diag différentiel (EP)

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7
Q

différence PCR multiplex et simplex lors d’un écouvillon naso-pharyngé (quelle bact/virus)

A

PCR multiplex* : Influenzae (grippe), VRS, métapneumovirus humain, para-influenzae, adénovirus… (Certaines PCR multiplex influent sur les bactéries atypiques) - PCR simplex pour bactérie atypique* : Mycoplasma pneumoniae, Chlamydophila pneumoniae, Legionnella pneumophila sur aspiration bronchique/trachéale

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8
Q

critère ECBC interprétable

A

< 10 cellules épithéliales/champ >25 PNN/champs

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9
Q

critères devant faire envisager orientation en soins intensifs ou réa lors d’un PAC

A

Critères devant faire envisager l’orientation en soins intensifs ou en réanimation Conséquences respiratoires de la PAC - Nécessité d’une ventilation assistée : défaillance respiratoire, acidose respiratoire - FR > 30 /min - Cyanose ou SpO2 < 90% sous O2 (Hypoxie) - Pouls > 120 bpm - T° < 35°C ou t 40°C - Atteinte bilatérale ou multi-lobaire ou progression radiographique de la pneumopathie : n > 50% en 48h - Complications loco-R : empyème pleural, excavation - Pneumopathie d’inhalation ou obstacle trachéo- bronchique suspecté - Exposition pré-hospitalière aux AINS Conséquences systématiques de la PAC - Vomissement - Choc septique - Oligurie - Autres défaillances organiques sévères Anomalies métaboliques ou hématologiques - Insuffisance rénale ou hépatique aiguë - Acidose sévère - Thrombopénie < 100 000 /mm3 - CIVD - Leucopénie < 4 000 /mm3 - Hyperlactatémie

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10
Q

critères CRB 65

A

Diagnostic de gravité et orientation du patient chez l’ADULTE CRB 65 Conduite à tenir - C : Confusion - R : Fréquence respiratoire t 30 /min - B : PAS < 90 mmHg ou PAD ≤ 60 mmHg - 65 ans : âge physiologique > âge civil NE RENTRE PAS EN COMPTE LA TEMPÉRATURE ET LA FRÉQUENCE CARDIAQUE 0 critères : Traitement ambulatoire possible t>1 critère : Hospitalisation

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11
Q

Estimation PaO2 en fonction de la SatO2

A

SatO2 PaO2 (en mmHg) 100% 145 95% 80 90% 60 85% 50

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12
Q

Etiologies à penser devant une pneumopathie excavée

A

PNEUMOPATHIES EXCAVÉES : x Cancer bronchique - Infarctus pulmonaire (lobe supérieur) - Vascularite x Aspergillose pulmonaire - Histoplasmose - Tuberculose pulmonaire (lobe supérieur) - Enfant : Malformation pulmonaire (DDB, mucoviscidose) - Corps étranger - Asthme - Myocardite

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13
Q

Germes pouvant être responsable dune pneumopathie

A

Les germes sont principalement : - Pneumocoque - Germes atypiques : - Chlamydia pneumoniae - Mycoplasma pneumoniae - Legionella pneumophila - BGN - +/- Staphylocoque doré - Pneumocystis jiroveci

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14
Q

Def bronchite chronique

A

Toux productive quotidienne ou quasi-quotidienne t 3 mois par an au cours d’au moins 2 années consécutives. s Si bronchite avec obstruction : BPCO ++

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15
Q

def emphysème (et type d’emphysème (centro lobulaire/pan-lobulaire)

A

Élargissement anormal et permanent des espaces aériens distaux (au-delà des bronchioles terminales) avec destruction des parois alvéolaires, sans fibrose associée. - Radiographie : x Zones d’hypodensité = raréfaction du parenchyme pulmonaire x Bulles d’emphysème : zones d’hypodensité cerclées par une paroi fine de diamètre > 1 cm 1) Centro-lobulaire (Centro-acinaire) - Destruction centrée sur la bronchiole respiratoire située à l’entrée de l’acinus Æ Vascularisation conservée - Topographie : Apex - Effet shunt : Hypoxémie précoce +/- Hypercapnie (signe de gravité) 2) Pan-lobulaire (Pan-acinaire) - Terrain : Déficit en D1-antitrypsine - Destruction de l’alvéole et de la bronchiole - Topographie : Base - Hypoxémie précoce à l’exercice mais tardive au repos - Hypercapnie tardive

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16
Q

score degré d’obstruction bronchique (BPCO)

A

Classifiction GOLD ++++ Grade 1 Légère VEMS* t 80% Grade 2 Modérée VEMS 80-50% Grade 3 Sévère VEMS 49-30% Grade 4 Très sévère VEMS < 30% ou < 50% si I. respiratoire ou cardiaque droite

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17
Q

dyspnée; échelle mMRC

A

Stade 0 - Je suis essoufflé uniquement pour un effort important Stade 1 - Je suis essoufflé quand je me dépêche à plat ou quand je monte une pente légère Stade 2 - Je marche moins vite que les gens de mon âge à plat ou je dois m’arrêter quand je marche à mon pas à plat Stade 3 - Je m’arrête pour respirer après 90 mètres ou après quelques minutes à plat Stade 4 - Je suis essoufflé pour quitter ma maison ou je suis essoufflé rien qu’à m’habiller

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18
Q

évaluation combiné de la sévérité clinique BPCO

A

Document GOLD Æ 4 groupes de sévérité en fonction de deux facteurs de sévérité clinique : - Nombre d’exacerbations annuelles - Intensité des symptômes : mMCR ou test CAT** x Test CAT** : Toux - Glaire - Oppression thoracique - Dyspnée - Inquiétude à réaliser des actes seuls - Sommeil - Energie C : Risque élevé - Peu de symptômes D : Risque élevé - Symptômes significatifs >=2 /an ou 1 + hospitalisation A : Faible risque d’exacerbation - Peu de symptômes B : Faible risque -Symptômes significatifs 0 ou 1/ an mMCR < 2 ou CAT < 10 mMCR >=2 ou CAT >=10 CAT : questionnaitre évaluant l’impac BPCO sur état de santé

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19
Q

Role plethysmographique

A

Mesure des volumes pulmonaires NON mobilisables ou « statiques » : x Volume résiduel (VR) : volume d’air qui reste dans les poumons en fin d’expiration forcée x Capacité résiduelle fonctionnelle (CRF) : volume d’air restant dans les poumons après une expiration calme x Capacité pulmonaire totale (CPT) Æ Distension pulmonaire : CPT > 120 avec VR/CPT > 30

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20
Q

Dépistage du cancer bronchique (chez qui)

A

Dépistage du cancer bronchique : Patient de 55-74 ans, fumeur > 30 PA actif ou sevré depuis < 15 ans + bon EG

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21
Q

Caract Oxygénothérapie longue durée

A

Indication : 2 mesures de GDS réalisées au repos, en AA à l’état stable, t 2 semaines d’intervalle. x Trouble ventilatoire obstructif : 9 PaO2 < 55 mmHg ou 55 < PaO2 < 60 mmHg + signes d’hypoxie : Polyglobulie avec Ht > 55% HTAP Signes cliniques d’insuffisance cardiaque droite SpO2 nocturne < 88% x Trouble ventilatoire restrictif : PaO2 < 60 mmHg - Administration : x Lunettes nasales > 15h/J x But : PaO2 > 60mmHg avec SatO2 > 90%

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22
Q

Quand fait on VNI BPCO

A

But : Correction de l’hypoventilation alvéolaire - Indications : (Contre-indication : Fibrose pulmonaire) x IRC restrictive (Myopathie - Maladie neuro-musculaire) x Signe d’hypoventilation diurne ou nocturne Æ PaCO2 nocturne > 50 ou PaCO2 diurne > 45 mmHg x Exacerbation de BPCO x BPCO + SAOS Indication : x Exacerbation grave avec insuffisance respiratoire hypercapnique et persistance d’une hypercapnique lors de la guérison x BPCO + SAOS x Insuffisance respiratoire chronique hypercapnique avec exacerbation ou signes d’hypercapnie : Æ Céphalées - Insuffisance cardiaque droite

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23
Q

Ces hypoxemie IRC

A

CONSÉQUENCES DE L’HYPOXÉMIE POLYGLOBULIE - Phénomène adaptatif inconstant = compensation de la SatO2 pour maintenir un contenu artériel en O2 (CaO2) - Mécanisme : Production d’EPO par le rein en réponse à l’hypoxémie chronique x Hyperviscosité sanguine x Thrombose artérielle ou veineuse RÉTENTION HYDRO-SODÉE Fréquente - Mécanisme : Anomalies de régulation du facteur natriurétique - Clinique : OMI HTAP PRÉ-CAPILLAIRE - Mécanisme : Augmentation des résistances artérielles pulmonaires : x VC pulmonaire hypoxique (réversible) x Phénomène de remodelage musculaire périphérique péri-artériolaire et vasculaire (peu réversible) CŒUR PULMONAIRE CHRONIQUE - Augm Post-charge du VD qui aboutit au développement d’un cœur pulmonaire chronique avec dilatation et hypertrophie du VD Æ Insuffisance cardiaque droite : Augm Résistances artérielles pulmonaires - Augm Viscosité sanguine - Rétention hydro-sodée

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24
Q

principaux FDR de MTEV

A

FdR majeurs : - transitoire : trauma MI avec plâtre <3M chir avec AG>30min et <3M immobilisation pour mie aigue et >3j et dans <3M ttt hormonal ménopause, grossesse, post-partum, contraceptif OP - persistants : thrombophilie majeure : SAPL, déficit en antithrombine -cancer actif (avec chimio) FdR mineurs: - transitoire : voyage > 6h immobilisation pour maladie aigue <3j <2M ou trauma mais sans plâtre -persistants : thrombophilie mineure: déficit Pr C e S, mutation fct V de Leiden, mutation prothrombine Mie inflammatoire chronique intestinale ou articulaire

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25
Q

Pronostic DC et récidive MTEV

A

Hospitalisation : 10% - À 6 mois : 15% - À 1 an : 25% Mortalité globale de l’embolie pulmonaire DC précoce %-10% EMBOLIE PULMONAIRE NON GRAVE 85% - Mortalité à 1 mois < 5% EMBOLIE PULMONAIRE DE GRAVITÉ INTERMÉDIAIRE 10-15% - Dysfonction ventricule droite sans choc EMBOLIE PULMONAIRE GRAVE 5% - Choc Æ Mortalité hospitalière : 25 à 50%

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26
Q

score sPESI

A

Sat <90% Fc>100 bpm PAS < 90mmHg cancer actif Insf Cardiaque ou respiratoire chronique Age > 85ans Si score=0 : mortalité à 30 jours 1% Si score >=1 : mortalité > 10 sous 30j (Si score PESI (et non sPESI 1 ou 2: faible; élevé si 3 ou 4)

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27
Q

Clinique Syndrome post thrombotique après tVP

A

varices oedèmes varicosité dermite ocre douleurs

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28
Q

diagnostic de l’EMBOLIE PULMONAIRE

A

Clinique : 3 tableaux principaux -DOULEURS THORACIQUES PLEURALES - 75% : Infarcissement d’un territoire distal sous pleural Æ Douleur augmentée par la percussion ou la pression des côtes + EXPECTORATIONS HÉMOPTOÏQUES - Modérées + FIÈVRE MODÉRÉE - 39°C (Diagnostic différentiel : Pneumonie) -DYSPNÉE ISOLÉE - 20% : Brutale ou progressive Æ Tachypnée - Désaturation - Auscultation pulmonaire : Normale Æ Diagnostics différentiels : OAP - Accès d’angoisse - Dyspnée sine materia… -SYNCOPE - CHOC - 5% +/- signe d’insuffisance cardiaque droite (< 10%) Æ Aspect Radio. Thorax : « détresse respiratoire avec poumons clairs » SIGNES DE THROMBOSE VEINEUSE - < 25% Examens complémentaires de 1ère intention : RADIOGRAPHIE DE THORAX Normale : 25% - Atélectasie en bande - Epanchement pleural (20%) : Exsudat (80%) - Hyper-clarté pulmonaire avec hypertrophie des hiles pulmonaires - Ascension d’une coupole diaphragmatique - Infarctus pulmonaire : Opacité alvéolaire périphérique, appuyée sur la plèvre, de petit taille. Signes de gravité : dilatation artères pulmonaire + cavités cardiaques Droites Æ Diagnostics différentiels : Pneumopathie - Pneumothorax - Fracture de côte ECG - Peut être normal - Tachycardie - S1Q3 - Bloc de branche droite, tachycardie sinusale (ou FA sinusale), coeur droit >90° Signe de gravité: onde T négatives en V1-V3 GAZ DU SANG - Peut être normal - Hypoxémie & hypocapnie- alcalose ventilatoire

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29
Q

contre indication Angio-TDM

A

Contre-indication : allergie à l’iode, IRénale < 30mL/min

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30
Q

score de probabilité pré-test Embolie pulmoanire

A

Score de Wells, de Genève (CACAODFH) Chirurgie sous AG ou fracture du MI < 1 mois (1pts) - Age > 65 ans (1pts) - Cancer solide ou hématologique actif ou rémission < 1 an (1pts) - ATCD de thrombose veineuse ou d’EP (1pts) - Douleur à la palpation d’un trajet veineux ou OMI unilatéral (1pts) - Douleur unilatérale d’un MI (1pts) - FC t 65 bpm (1pts) ou t 95 bpm (+ 2 pts) - Hémoptysie (1pts) Score de Genève simplifié chez les patients hospitalisés < 48h Score de Wells chez les patients hospitalisés > 48h - Score < 2 : probabilité faible : prévalence d’EP < 10% - Score : 2-4 : probabilité intermédiaire : prévalence d’EP : 30% - Score t 5 : probabilité forte : prévalence d’EP t 60%

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31
Q

dosage lors de bilan d’hémolyse

A

LDH Bilirubine Haptoglobine Schizocyytes

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32
Q

C.I aux anticoagulants

A

Coagulopathie sévère (hémophilie, thrombopénie < 30 000, TP<30%) hémorragie non contrôlable hémorragie intra-crânienne chirurgie récente throbopénie à l’héparine

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33
Q

FdR majeur d’hémorragie sous-AVK

A

FdR majeur d’hémorragie sous-AVK : Age > 75 ans - Femme - ATCD d’hémorragie digestive AVC - Alcoolisme chronique - Diabète Prise concomitante d’antiagrégant plaquettaire AVK mal équilibré - Polymorphisme sur le cytochrome P450

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34
Q

C.I AOD

A

grossesse, allaitement, IR< 30ml/min intéractions majeures liées aux CYP3A4 ou P-glyco : rifampicine/phénobarbital/quinine/azolés/anti-protéases/certains anti-épileptiques/macrolides (sauf azythromycine) PAS D ANTIDOTE

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35
Q

Indications à une hospit lors d’une TVP du MI

A

Les causes d’hospitalisation sont : • les patients insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine < 30 ml/min),• les patients nécessitant un traitement anticoagulant et présentant une pathologie à risque hémorragique;• les TVP proximales avec syndrome obstructif sévère (la phlegmatia coerulea ou phlébite bleue consiste en une TVP qui entraîne une compression d’un pédicule artériel fémoral) ou de localisation iliocave; les patients dont le contexte psychosocial et l’environnement géographique et médical ne permettent pas une prise en charge optimale à domicile.

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36
Q

Signe de Homans

A

Le signe de Homans est une douleur provoquée du mollet à la dorsiflexion du pied. Il fut décrit par John Homans en 1944. C’est un signe recherché lors d’une suspicion de thrombose veineuse profonde à l’examen clinique, mais est peu fiable.

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37
Q

durée ttt EP/TVP selon étiologies

A

Le traitement est le suivant : - Thrombose veineuse profonde distale : 6 semaines - TVP proximale avec facteur de risque transitoire reversible : 3 mois - EP avec facteur de risque transitoire reversible : 3 mois - MTEV idiopathique : 6 mois - MTEV + cancer : A vie ou jusqu’à rémission complète - MTEV >= 2 épisodes : A vie

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38
Q

seul critère totalment valide d’une TVP à l’écho

A

VEINE INCOMPRESSIBLE (autres signes possibles (mais moins)): image directe thrombus; diminution signal doppler spontannée

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39
Q

A retenir ++ : Tous les objectifs d’INR sont autours de 2-2,5 SAUF les valves mécaniques où selon le type on peut atteindre 3-3,5 !!

A

A retenir ++ : Tous les objectifs d’INR sont autours de 2-2,5 SAUF les valves mécaniques où selon le type on peut atteindre 3-3,5 !!

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40
Q

Gravité d’une hemoptysie

A

ABONDANCE - Saignement abondant > 200mL chez les sujets sains x Récipient gradué par tranches de 3 heures NB : 1 cuillère à soupe pleine = 10mL - Verre ou crachoir = 100mL - Haricot ou bol = 500mL (Volume mort = 150mL) TERRAIN SOUS-JACENT - Comorbidités : Insuffisance respiratoire ++++- Cancer bronchique - infection (tuberculose - aspergillose) - Inflammatoire (Behçet) PERSISTANCE - Critère de gravité S gravite respo : spo2 basse, hypoxemie, hypercapnie,polypnée…

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41
Q

Etiologies hémoptysie

A

DILATATIONS DES BRONCHES (BRONCHIESTASIES) localisées ou diffuses Amylose AA - Polyarthrite rhumatoïde - Mucoviscidose - Coqueluche - Lupus - MICI… TUBERCULOSE - Evolutive : Érosion vasculaire par une caverne - Séquelles : Dilatations des bronches secondaires - Aspergillome sur caverne détergée - Cancer sur cavité séquellaire. HÉMOPTYSIE IDIOPATHIQUE Cryptogénique - 10 à 15% : Si examen de référence (TDM et endoscopie bronchique) ne permet pas d’identifier l’étiologie de l’hémoptysie. INFECTIONS PULMONAIRES - Infections aspergillaires : Aspergillome - Aspergillose invasive ou semi-invasive - Pneumopathie infectieuse nécrosante : Pneumocystose - Tuberculose - Staphylocoque - Klebsiella CAUSES VASCULAIRES - Embolie pulmonaire (1%) - Œdème aigu pulmonaire - HTAP - Anévrisme et malformation artério-veineuse isolée ou dans le cadre d’une maladie du Rendu-Osler LA BPCO et l’ASTHME NE DONNENT JAMAIS D’HÉMOPTYSIE HÉMORRAGIES ALVÉOLAIRES - Insuffisance cardiaque gauche (OAP) - Rétrécissement mitral - Médicaments ou toxiques : pénicillamine - Isocyanates - crack - anticoagulant - Vascularites & collagénose (lupus) - Behçet - Hépatite C avec cryoglobulinémie - SAPL - Syndrome de Good-Pasture - Grippe maligne - Staphylocoque - Dengue

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42
Q

Diag hemoptysie

A

Constantes vitales : TA - FC - Pouls - SpO2 GDS - NFS (Hb) - Bilan de coagulation - Gr-RAI-Rh +/- ECBC (BK) - ECG TDM THORACIQUE INJECTÉ avec temps artériel = ANGIO-TDM thoracique +++ Examen clé But : Étiologie - Localisation - Cardiographie vasculaire - Bilan pré-thérapeutique NB : Endoscopie bronchique (peu d’intérêt) : - Confirme le diagnostic d’hémoptysie - Topographie - Identification de la cause du saignement si K. bronchique ou sévère

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43
Q
  • Gaz du sang : - Pour évaluer la sévérité du tableau sur l’hématoseet le terrain sous-jacent, pour rappel, la moindre anomalie des gaz du sang fait classer l’hémoptysie comme grave ! (sélectif ++)
A
  • Gaz du sang : - Pour évaluer la sévérité du tableau sur l’hématoseet le terrain sous-jacent, pour rappel, la moindre anomalie des gaz du sang fait classer l’hémoptysie comme grave ! (sélectif ++)
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44
Q

A partir de quelle taille pour opération anévrisme poplité

A

Anévrisme poplité opéré si taille > 2 cm.

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45
Q

Enzyme cardiaque se positivons le plus précocement

A

La myoglobine est le marqueur le plus précoce. Le début de l’élévation a lieu dans les 2–3 h qui suivent l’occlusion coronaire, créatinine kinase (CK) : l’élévation est observée à la 6e heure. Le pic se situe vers la 36e heure. Les CK reviennent à la normale au 3e–4e jour. L’isoforme CK-MB est spécifique du myocarde, transaminases SGOT ou SGPT ne sont plus doses, lactate déshydrogénase (LDH), le taux s’élève à la 24e heure.

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46
Q

Infection tuberculeuse « patente » symptomes

A

Infection tuberculeuse « patente » : AEKA - AEG - Érythème noueux - Kérato-conjonctivite phlycténucléaire - ADPs cervicales - Radio. de thorax : ADPs médiastinales +/- lésions parenchymateuses = au foyer primaire (chancre d’inoculation)

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47
Q

Facteurs de risque de développement d’une tuberculose maladie : «

A

Facteurs de risque de développement d’une tuberculose maladie : « DRAP TIM » x Diabète - Insuffisance Rénale - Ages extrêmes : < 5 ans, surtout < 2 ans x Précarité - Toxicomanie : Alcool - Tabac - Immunodépression - Malnutrition

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48
Q

Séquelles formes pulmonaires mie tuberculeuse TM

A

-Lésions fibreuses rétractiles - Dilatations des bronches Æ Hémoptysie (hypervascularisation systémique) & Amylose AA - Aspergillome : greffe d’aspergillus au sein d’une caverne Æ Hémoptysie (lésions d’une branche de l’artère pulmonaire) -nodules calcifiees

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49
Q

Etiologies à penser en 1er devant sueurs nocturnes

A

Tuberculose - Brucellose - Lymphome - Néoplasie (syndrome paranéoplasique) - VIH - Endocardite - Hyperthyroïdie - Phéochromocytome - Acromégalie (excès GH) - Ménopause - SAOS

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50
Q

Diag bactériophage tuberculose

A

Examen direct (positivité = 50%) Æ COLORATION DE ZIEHL-NIELSEN (R : heures) ou coloration par l’auramine x Bactérie rose sur un fond bleu - Culture positive si BAAR > 10 3 bacilles /mL x Une culture négative n’élimine pas le diagnostic ÆRépéter les prélèvements - Culture en milieu enrichis x Milieu solide de Löwenstein (Résultats : 3 à 4 semaines) x Milieu liquide (Résultats : 10-15 jours), puis re-confirmé par un examen direct Si positif, complète dans les 72h par examen cytogénétique (pour confirmer tuberculosis hominis et rechercher Mutation pour ttt) ATBiogramme 9bligatoire si positif

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51
Q

Indicateur enzymatique rifampicne

A

Pilule oestro-P Anticoagulants oraux Digitaliques Corticoïdes Antirétroviraux

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52
Q

Test IDR tubercukeux

A

Injection intra-dermique de 0,1mL (5UI) de tuberculine (Tubertest£) avec mise en évidence d’une réaction cutanée après injection locale d’antigènes mycobactériens, témoignant de l’acquisition d’une immunité à médiation cellulaire non spécifique de M. tuberculosis - Lecture à 72h : mesure de la papule en « mm » Æ Sans prendre en compte la réaction érythémateuse ! - Résultats en fonction des ATCD et du statut vaccinal (interprétation difficile dans les 10 ans suivant la vaccination) x IDR négatif : diamètre d’induration < 5 mm x IDR positif : diamètre d’induration t 5 mm x Suspicion d’infection tuberculeuse latente : Diamètre d’induration > 10 mm en absence de vaccination contre le BCG ou vaccin BCG > 10 ans +++ Diamètre d’induration > 15 mm chez un sujet vacciné < 10 ans

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53
Q

Chez qui prise en charge assurance maladie test IGRA (interféron)

A

Suspicion ITL : Enfants migrant de moins de 15 ans Patients VIH Mise en route ttt anti Tnf alpha Contexte de prise en charge pluridisciplinaire

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54
Q

Indications vaccination tuberculose

A

Non obligatoire pour les enfants et adolescents depuis 2007 - obligatoire pour les personnels de santé et étudiants sante +social - Conseillé pour les enfants exposés à un risque élevé de transmission tuberculeuse : x Enfant < 15 ans à haut risque : en lien étroit avec une zone de forte endémie Nés dans un pays endémique - Ayant au moins 1 parent originaire d’un de ces pays - Devant y séjourner > 1 mois consécutif…

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55
Q

Anti TNF et tuberculose

A

Augmentation de l’incidence de la tuberculose - Avant toute instauration de traitement par anti-TNF D :Interrogatoire, examen clinique + radiographie de thorax + quantiFERON £ ou IDR - Si tuberculose maladie : Absence d’anti-TNF avant la phase d’attaque (2 mois de quadri) - Si ITL ou séquelles (sans certitude de traitement efficace) : INZ + RMP x 3 mois à débuter ≥ 3 semaines avant la mise sous traitement anti-TNF D x Surveillance clinique + radiologique + bactériologique sous traitement

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56
Q

Tuberculoses multi résis

A

Tuberculose MDR : Souche résistante à INZ et RMP = 1,7% en France x Conséquence d’un traitement mal suivi x Fréquente en Asie du Sud-Est en Afrique sub-saharienne et Europe de l’Est : Réaliser une recherche de mutation du « gène rpoB » en biologie moléculaire Æ Résistance à la Rifampicine. x Traitement : association d’antituberculeux de 2ème ligne x 18 mois avec isolement respiratoire strict - Tuberculose XDR : Souche résistante à INZ, RMP, à toutes les FLQ et ≥ 3 ATB de 2ème ligne (capréomycine, amikacine, kanamycine) Æ Exceptionnelle en France,

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57
Q

Tuberculoses multi résistantes

A

Tuberculose MDR : Souche résistante à INZ et RMP = 1,7% en France x Conséquence d’un traitement mal suivi x Fréquente en Asie du Sud-Est en Afrique sub-saharienne et Europe de l’Est : - Tuberculose XDR : Souche résistante à INZ, RMP, à toutes les FLQ et ≥ 3 ATB de 2ème ligne (capréomycine, amikacine, kanamycine) Æ Exceptionnelle en France,

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58
Q

Indications supplémentation en vit B6 tuberculose

A

Une carence en vitamine B6 est susceptible de favoriser l’apparition d’une neuropathie sous isoniazide. On la prévient par une supplémentation en vitamine B6 dans les situations suivantes : - Dénutrition - Grossesse - Insuffisance rénale - Infection par le VIH - Ethylisme chronique - Neuropathie pré-éxistante

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59
Q

Effets secondaires rifampicine

A

à retenir pour les ECNi : - syndrome pseudo-grippal - cytolyse hépatique - anémie hémolytique - thrombopénie - insuffisance rénale ( toxicité tubulaire indirecte aiguë par hémolyse ou néphropathie interstitielle immuno-allergique) - hépatite - coloratons orangée des liquides biologiques (larmes,urines,sperme…) -INDUCTEUR enzymatique : oestroprogestatifs (changer de contraception), AVK (suivi INR), antirétroviral, antiépileptiques, corticoïdes, digitaliques…

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60
Q

Etiologies toux

A

RHINORRHÉE CHRONIQUE - Jetage postérieur (« post nasal drip syndrome ») ( épreuve :Bromphéniramine + Pseudoéphédrine) RGO - 50 à 75% des personnes consultant pour une toux chronique en rapport avec un RGO n’ont aucun symptôme digestif de reflux ASTHME - Unique manifestation d’un asthme ou associée à des sibilants TABAC - Chez le jeune : Sevrage tabagique dès la 1ère consultation - Chez l’adulte : Bilan ORL et pneumologique dès la 1ère consultation MÉDICAMENTS - IEC : 5 à 20%, indépendant de la dose Æ 1 semaine à 6 mois après le début - ARA II (sartans) : Olmésartan - Béta-bloquant (y compris les collyres) : préférentiellement chez les atopiques - Traitements inhalés : Pentamide - Aminoside - Colistine À L’ARRÊT DU MÉDICAMENT, LA TOUX DOIT CESSER DANS LES 4 à 6 SEMAINES +++ COQUELUCHE - Contage, toux quinteuse et émétisante, spasmes laryngés et/ou toux post-infectieuse initialement banale mais d’intensité croissante et sans tendance à l’amélioration au 21ème jour. INSUFFISANCE CARDIAQUE - Maladie systémique - Syndrome de Gougerot-Sjögren : Toux sèche isolée - Polychondrite atrophiante : 50% atteinte de l’arbre trachéo-bronchique - Maladie de Horton - Granulomatose avec poly angéite (maladie de Wegener) : Atteinte de l’arbre trachéo-bronchique - RCH & Maladie de Crohn

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61
Q

Etiologies DDB

A

INFECTIONS RESPIRATOIRES SÉVÈRES 1 ère cause - Coqueluche Attention, l’asthme ne se complique pas de bronchiectasie - Tuberculose +/- Aspergillome (sérologie aspergillaire) - Infections virales respiratoires de l’enfance - Pneumonies bactériennes - Suppurations consécutives à une sténose bronchique MUCOVISCIDOSE - Destruction progressive des parois bronchiques par le biais d’une colonisation/infection bactérienne chronique AGRESSIONS PULMONAIRES NON INFECTIEUSES - Poumon radique - Aspergillose broncho-pulmonaire allergique (signe du halo - croissant gazeux) Æ Dosage de l’Antigène aspergillaire dans le sang ou LBA (Cf. infra) - SDRA - Maladie systémiques associée : Polyarthrite rhumatoïde - Lupus - M. de Crohn - Déficit(s) immunitaire(s)

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62
Q

Physiopath DDB

A

Stagnation des sécrétions bronchiques : (Complication : Amylose AA ) x Colonisation bactérienne des voies aériennes x Régulièrement émaillée d’infections respiratoires basses - Inflammation bronchique chronique: x Hyper-vascularisation de la paroi des bronchiectasies, d’origine systémique, par le biais d’une néo-angiogenèse +/- responsable d’hémoptysie - Infections à répétition peuvent entraîner à terme une destruction progressive du parenchyme pulmonaire et des bronches : x Trouble ventilatoire obstructif (à l’étage bronchiolaire) x Insuffisance respiratoire

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63
Q

Types de germes selon ancienneté lors d’infections dans DDB

A

Debutb: influenzae + S.pneumoniae Puis aureus + aeruginosa

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64
Q

Signes radio DDB

A

« Bague à chaton » : Diamètre des bronches (noir) > Diamètre artérielle (blanc) - Lumière bronchique visualisée > 1/3 externe du parenchyme pulmonaire - Absence de réduction progressive du calibre des bronches au fur et à mesure de l’on s’éloigne des hiles - Grappes ou chapelet de kystes - Opacités tubulées à bords nets, proximales, para-hilaires, orientées selon l’axe des bronches, linéaires en V ou Y si bronchocèles

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65
Q

Classification de Stanford

A

Classification de Stanford : pour dissection aortique : - type A = dissection dont l’origine se situe en amont des troncs supra-aortiques, sur l’aorte ascendante ou l’aorte horizontale - type B = dissection commençant en aval des troncs supra-aortiques qui sont épargnés

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66
Q

indications utilisation produit de contraste iodé pour examen cérabral

A

l’utilisation d’un produit de contraste iodé est bien souvent nécessaire pour bilanter une tumeur ou une lésion infectieuse et, obligatoire pour mettre en évidence une thrombose ou un anévrisme

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67
Q

critères d’Ottawa :

A

critères d’Ottawa : Toute entorse avant 18 ans et après 55 ans. Incapacité à se mettre en appui immédiatement et au SAU (impossibilité de faire 4 pas). Sensibilité à la palpation osseuse du bord postérieur - sur les 6 derniers cm - ou de la pointe de l’une des deux malléoles. Sensibilité à la palpation osseuse de l’os naviculaire ou de la base du 5ème métatarsien

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68
Q

types de signaux en IRM (couleur T1/T2)

A
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69
Q

Composition jonction dermo épidermique

A

(hémidesmosome + filament d͛ancrage + lame dense + fibrilles d͛ancrage

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70
Q

Devant quelle signe clinique cutanée peut on penser à une dermatose bulleuse

A

BULLE : Collection liquidienne > 5mm superficielle à contenu clair ou séro-hématique sur la peau ou les muqueuses. Dermatose bulleuse auto-immune peut être évoquée aussi devant : - Erosion cutanée post-bulleuse : forme arrondie entourée d͛une collerette épithéliale périphérique +/- recouverte d͛une croûte - Erosion des muqueuses externes (bulles, fugaces & rarement vues) - Vastes collections épidermiques : « linge mouillé sur la peau » - Signe de Nikolsky : Décollement cutané provoqué par un frottement appuyé sur la peau saine = fragilité cutanée (acantholyse au cours du phemphigus)

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71
Q

Diag différentiel DBAI

A

Vésicule : Petite taille de 1 à 2mm & Pustule : Contenu purulent - Certaines dermatoses bulleuses auto-immunes s͛accompagnent de vésicules : Dermatite herpétique - Pemphigoïde bulleuse - Formes bulleuse de dermatoses vésiculeuses : x Herpès, zona ou eczéma (bulles = coalescence de vésicules) x Vasculites nécrotico-bulleuse (bulle = nécrose de l͛épiderme) ‐——————-Mie bulleuse non auto-immune :———————- Toxidermie bulleuse : brutale & rapide = Atteinte des muqueuses + signes généraux Æ URGENCE : arrêt médicaments inducteurs x Erythème pigmenté fixe bulleux x Syndrome de Stevens-Johnson x Nécrolyse épidermique toxique (Syndrome de Lyell) x Lupus bulleux - Gale bulleuse - Dermatose bulleuse par agent externe, bulles : x Agent physique : coup de soleil, photophytodermatose ou « dermite des prés », brûlure thermique͙ x Agent chimique : dermatite caustique, piqûres - Erythème polymorphe bulleux : x Terrain : +/- 10-15J après récurrence herpétique (ou excrétion virale) x Lésions cutanées éruptives en « cocarde » ou « cible » (t 3 cercles concentriques) +/- lésions muqueuses bulleuses ou érosives x Disposition acrale* : Tête - Coude - Main - Genou - Pied x Evolution spontanée vers la guérison en 2 à 3 semaines - Porphyrie cutanée tardive : (porphyrine = précurseur de l͛hème) x Terrain : Adulte x Bulles des régions découvertes (dos des mains, visage) d͛évolution cicatricielle x Fragilité cutanée + Hyperpigmentation + Hyper-pilosité temporo-mandibulaire x Uro-porphyrine dans les urines en excès - Epidermolyse bulleuse héréditaire : gènes codant pour les protéines de la JDE x Terrain : Enfant x Début en période néo-natale Æ fragilité cutanée x Bulles aux zones de frictions ou de traumatismes - Epidermolyse staphylococcique : toxine sécrétée par certains S. dorés x Terrain : Enfant x Contexte : début brutal, fièvre + foyer infectieux (impétigo, omphalite, otite externe͙Ϳ x Dermatose bulleuse aiguë : = AEG, enfant grognon, impression de brûlure cutanée, décollement cutané très superficiel + signe de Nikolsky

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72
Q

Risque pour bébé dune pemphigoïde gravidique

A

Hypotrophie foetale Prématurité

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73
Q

-médocs inducteurs DBAI

A

Pemphigus : Médicament du groupe « thiol » x D-pénicillamine - IEC - Thiopronine - Pyrithioxine x Piroxicam - Béta-bloquants - Phénylbutazone - Rifampicine -IEC Pemphigoide : diurétique epargneur potassium Dermatose a Ig A : vanco AINS IEC

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74
Q

PATHOLOGIES AVEC SIGNE DE NIKOLSKY ?

A

PATHOLOGIES AVEC SIGNE DE NIKOLSKY ? - Pemphigus vulgaire - Sd. de Lyell - Sd. de Stevens-Jonhson - PEAG - Nécrolyse staphylococique (SSS) - Epidermolyse bulleuse congénitale - Brûlure Æ Attention, le DRESS ne présente pas de signe de Nikolsky.

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75
Q

critères pour une dénutrition non sévère du sujet agé

A

Les critères pour une dénutrition non sévère du sujet agé sont : - IMC < 21 - Perte de poids en 1 mois >= 5% - Perte de poids en 6 mois >= 10% - Albumine < 35g/L - Préalbumine < 200mg/L - MNA global < 17

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76
Q

Critere de Freud gériatrie

A

D’après le référentiel de gériatrie, qui fait référence sur cet item : - Perte de poids involontaire> 4,5 kg en 1 an. - Force de préhension inférieure au 20e percentile pour le sexe et l’indice de masse corporelle. - Sentiment de fatigue et d’épuisement. - Vitesse de marche sur 4,5 m inférieure au 20e percentile pour le sexe et la taille. - Sédentarité.

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77
Q

Physiopathologie système de régulation hypertension artérielle

A
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78
Q

béta bloquant cardiosélectif et non cardiosélectif

A

CARDIO-SÉLECTIFS (B1)
- Métoprolol
Bisoprolol
Nébivolol
Atenolol
Esmolol - Celiprolol

++Insuffisance
cardiaque

BÉTABLOQUANTS
NON CARDIO-SÉLECTIFS
Carvédilol
Labétalol
Propanolol
Pindolol
Sotalol

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79
Q

Troubles métaboliques syndrome des loges : Par relargage des cellules lysées et des métabolites :

A

Troubles métaboliques : Par relargage des cellules lysées et des métabolites :
 HyperK+ - Acidose métabolique - Hyperuricémie - Myoglobinémie - Myoglobinurie -  Créatinine - HypoCa2+ - Hyperphosphorémie +/- CIVD

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80
Q

étiologies ischémie aigue membres inférieurs

A
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81
Q

signes d’insuffisance veineuse

A

Lésions de dermo-épidermiques : Plaques érythématosquameuses prurigineuses = Eczéma variqueux

Lésions de capillarites :
Dermite ocre : Coloration brunâtre de la jambe (non spécifique) = pigments hémosidériniques des hématies extravasées sous l’effet de l’hyperpression veineuse
Atrophie blanche : Zone d’ischémie localisée par occlusion d’artérioles du derme superficiel, prenant la forme d’une plaque scléro-atrophique porcelaine, lisse,
entourée de télangiectasie.
Télangiectasies & veines réticulaires de l’arche plantaire et des régions malléolaires : Corona phlectatia

Lésions d’hypodermite :
Lipodermatosclérose : Fibrose du tissu sous-cutané qui fait le lit des ulcères veineux
Hypodermite aiguë ou subaiguë

Varices : Examen en position debout et appui unipodal alterné

Ulcère veineux :Siège péri-malléolaire de forme ronde ou ovale, peu algique, peu creusant, non nécrotique et exsudatif

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82
Q
A
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83
Q

caractéristiques dissection aortique

A

Terrain : HTA ancienne - Syndrome de Marfan - Maladie de Turner - Coarctation de l’aorte (arc aortique) avec bicuspidie

Douleurs aiguë prolongée intense à type de déchirement  Irradiation : Dos - Migratrice - Descendant vers les lombes

Asymétrie tensionnelle ( PAS > 20 mmHg) entre les 2 bras - HTA membres supérieurs > membres inférieurs - Abolition d’un pouls

Circulation collatérale thoracique - Souffle d’insuffisance cardiaque - Déficit neurologique

Complications : AVC - Ischémie aiguë de membre - Insuffisance mésentérique - Hémo-péricarde - Tamponnade

ECG : Normal ou SCA si dissection des artères coronaires - D-Dimères « + »

Radio pulmonaire : Élargissement du médiastin « en cheminée » +/- Épanchement pleural ou aspect de double contour aortique

Angio-TDM = TDM-thoracique injecté & ETT + ETO
« Double chenal » : vrai et faux chenal (le plus gros et retard d’opacification) séparés par un voile intimal flottant dans la lumière
aortique = Flapping intimal
Classification de DeBakey (ou de Stanfort : A = I-II & B = III) I : Toute l’aorte - II : Aorte ascendante - III : Aorte descendante

Traitement : Contre-indication à l’héparine et thrombolyse
I & II : Remplacement de l’aorte thoracique +/- prothèse valvulaire aortique & réimplantation des coronaires (« Bentall »)
III : Anti-HTA : Loxen® IVSE

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84
Q

caractéristiques BBD et BBG + hémibloc G

A
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85
Q

caractéristiques chambres cardiaques/ pacemaker vs défibrillateur

A
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86
Q

évaluation du risque thrombo-embolique (score)

+ évaluation du risque de saignement

A
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87
Q

indications ttt rétrécissement aortique

A
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88
Q

étiologies insuffisance mitrale

A
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89
Q

caractéristiques IM (clinique/palpation/auscultation)

A

AUSCULTATION

SOUFFLE HOLO-SYSTOLIQUE DE RÉGURGITATION
Siège : Apexo-axillaire (foyer mitral) - « Jet de vapeur » - Doux +/- Rude
 Maximum à la pointe - Souffle augmenté si patient penché sur le côté G.
Clic post- B1 (mise en tension des cordages)
Souffle méso-systolique ou télé-systolique

Si Insuffisance mitrale importante :
B3 : galop proto-diastolique = Insuffisance cardiaque gauche.
Roulement méso-diastolique
Eclat de B2 si HTAP
Souffle d’insuffisance tricuspide fonctionnelle si IM + HTAP
 Auscultation pulmonaire : râle de stase

CLINIQUE

Asymptomatique (IM modérée ou sévère)
Dyspnée d‘effort d’installation lente & progressive
Dyspnée de repos - Orthopnée - Dyspnée paroxystique nocturne - OAP
Dysphonie à corde vocale unilatérale immobile (maladie mitrale)
Palpation :
Frémissement systolique de l’apex
Dérivation et abaissement du choc de pointe si dilatation du VG

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90
Q

caractéristiques RA (cliniques/auscultations)

A

AUSCULTATION

SOUFFLE MÉSO-SYTOLIQUE ÉJECTIONNEL INTENSE
Rude - Râpeux - Maximal : 2ème EIC droit (foyer aortique)
Irradiation : vaisseaux du cou
Renforcé après diastole longue
+/- associé : souffle d’insuffisance aortique (IA)
RA serré calcifié : Abolition du B2
RA évolué à bas débit : souffle moins intense ou inaudible
Palpation :
Frémissement au foyer aortique (patient penché en avant)
Elargissement du choc de pointe dévié en bas & à gauche = Dilatation du VG

CLINIQUE

Asymptomatique pendant une longue période

  • RA serré : Mise en jeu du pronostic vital
  • DYSPNEE D’EFFORT: Décès dans les 2 ans après apparition des signes d’IC.
  • ANGOR D’EFFORT (2/3) : Décès dans les 5 ans
  • SYNCOPE D’EFFORT IIaire à une inadaptation du Qeffort

Micro-angiopathie thrombotique : anémie hémolytique mécanique
(schizocytes) en cas de valve mécanique

Syndrome de Heyde :
Angiodysplasie digestive Angiomes digestifs
Anomalie du facteur von Willebrand (F VIII)

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91
Q

caractéristiques bruits du coeur

A
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92
Q
A
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93
Q

étiologies IA

A
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94
Q

caractéristiques IA

A
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95
Q

A partir de quand peut-on réaliser

  • une amniocentèse
  • une biopsie trophoblastique
A
  • 15 SA
  • 11 SA (= prélèvement de villosités choriales)
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96
Q

prise en charge Insuffisance cardiaque

A
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97
Q

Quand doit-on hospitalisé un patient pour une péricardite aigue

A

Présence d’une Myocardite associée
Epanchement péricardique abondant (> 20 mm) ou tamponnade
Fièvre > 38°C
Résistance au traitement Anti-inflammatoire (Aspirine ou AINS) prescrit depuis 7 jours

Patient sous AVK/AOD
Patient Immunodéprimé
Après un Traumatisme thoracique
Symptômes présents depuis plusieurs jours-Semaines

98
Q

Paramètres score de GRACE :

A

Paramètres score de GRACE :

  • âge - Fc - PAS - ACR -créat -troponine - IVG
99
Q

pronostic SCA ST- (bas risque/haut risque/très haut risque)

A
100
Q

germes en cause dans arthrites réactionnelles

A

L’arthrite réactionnelle est habituellement déclenchée par les infections à germes Gram négatifs

: Chlamydia trachomatis, Shigella Flexnerii, Yersina enterocolitica ou pseudo-tuberculosis,
Salmonella enteritidis ou typhimurim et Campylobacter jejuni

101
Q

Score de FRAX

A

= Quantifier le risque de fractures MAJEURES (sévère) dans les 10 ans, validé chez la femme ménopausée

  • Indications :
    x ATCD de fractures non sévères et - 2 DS < T-Score ≤ -1 DS
    x DMO > - 3 DS
102
Q

Cas remboursement par assurance maladie ostéoporose densitométrique

A

Indication :

x 1erexamen dans la population générale quels que soient l’âge & le sexe :
Signe d’ostéoporose : fracture sans traumatisme majeur
Pathologie ou traitement inducteur d’ostéoporose : initiation d’une corticothérapie = corticoïde ≥ 7,5 mg/kg > 3 mois consécutifs
ATCD de pathologie ou traitement inducteur d’ostéoporose : Hypogonadisme prolongé - Hyperthyroïdie non traitée - Hyperparathyroïdie primaire -
Ostéogenèse imparfaite

x Femmes ménopausées (y compris celles recevant un THS aux posologies inférieures à celles recommandées) :
ATCD familial au 1er degré de FESF
IMC < 19 kg/m2
Ménopause précoce (< 40 ans)
ATCD de prise de corticoïde ≥ 7,5 mg/kg > 3 mois consécutifs (d’équivalent prednisone)

x 2ème examen :
Arrêt d’un traitement anti-ostéoporotique chez la femme ménopausée (en dehors d’un arrêt précoce pour événement indésirable)
Femme ménopausée sans fracture + 2-3 à 5 ans de la 1ère ODM si aucun traitement n’a été mis en route et apparition de facteurs de risque.

103
Q

groupe de spondylarthrite

A

Spondylarthrite ankylosante
Rhumatisme psoriasique
Arthrite réactionnelle
Arthrites associées aux entéro-colopathies inflammatoires
Spondylarthrite = SPA indifférenciée

104
Q

critères diagnostics spondylarthrite

A
105
Q

manoeuvre réduction luxation gléno-humérale antéro-interne

A

Manœuvre de MILCH : Bras amené en rotation externe et abduction progressivement jusqu’à 150° puis la tête humérale est repoussée et le
bras est ramené en rotation médiale coude au corps

  • Manœuvre de KOCHER : Le bras est placé en adduction puis rotation latérale.
106
Q

circonstance de découverte LLC

A

polyadénopathies +- SMG

hyperlymphocytose (souvent de découverte fortuite)

récidive pathologies : zona/pneumopathie

conséquences des cytopénies (anémie, thrombopénie, neutropénie)

Anémie hémolytique auto-immune

107
Q

examen à réaliser devant LLC

A

NFS, frottis

immunophénotypage (permet calcul du score de Matutes si 4-5 affirme LLC ou score RHM)

iono, BH, BR,

béta 2 macroglobulines

EPP (hypogammaglobulinémie +++)

bilan d’hémolyse (haptoglobine;LDH)

++++ pas besoin de faire myélogramme ou de biopsie ganglionnaire++ (sauf si cytopénies pour savoir central ou périph ou si aspect inhabituel ganglions)

TEP TDM : uniquement si suspicion transformation en syndrome de Richter

108
Q

definition lymphomes lymphocytiques

A

simple variante de la LLC

patients présentant une polyadénopathie et/ou SMG mais SANS hyperlymphocytose mais avec la présence dans le sang d’un clone ayant les caractéristiques phénotypiques d’une LLC

109
Q

score de Binet

A
110
Q

critères NCI

A

critère pour indication thérapeuthique LLC (stade B)

  • un symptome systémique
  • un syndrome tumoral : SMG>6cm après rebord costal, adénopathie >10cm, HMG, hyperlymphocytose avec temps de dédoublement <6M
  • apparition ou aggravtion d’une anémie/throbopénie
111
Q

marqueurs pronostics LLC

A
112
Q

critères devant faire suspecter AHAI

A

augmentation LDH, réticulocytes, bilirubine libre

diminution haptoglobine

test de Coombs direct positif

113
Q

que permet d’identifier l’échographie pelvienne dans l’endométriose

A

adénomyose

les complications de l’endométriose (hématosalpinx,sténoses urétrales)

endométriome ovariens

nodules d’endométrioses pronfonds

114
Q

les trois types de maternité existant

A

type I : classique sans unité néonat

Type II : avec unité néonat et soin intensif

Type III: Type 2 + unité de réanimation néonat

115
Q

signe de Noble

A

Lors d’un toucher vaginaux, si la personne est enceinte, le doigt dans les culs de sac latéraux bute contre le contour evasé de l’utérus

116
Q

examens biologiques obligatoires 1er trimestre obstétrique

A

groupes sanguins ABO, R, K, RAI

recherche rubéole (à répéter jusqu’à 18 SA si immunité non acquis), syphilis, toxoplasmose (à répéter tous les mois) si immunité non acquis)+- VIH

recherche Ag HBs

recherche sucre et albumine dans les urines

117
Q

quand doit-on faire la première echographie obstétricale

A

entre 11 et 13SA + 6 jours

118
Q

a partir de quand peut-on proposer le génotypage du rhésus foetal à partir du sang maternel ?

A

11 SA

119
Q

signes fonctionnels et physiques à prendre en charge au 2ème trimestre de la grossesse

A

3V CHOC DCA

varices

vergetures

varices vulvaire

chloasma

hemorroïdes

oedème des MI

constipation

douleurs pelviennes : cystite, candidose

crampes

anémie

120
Q

congé maternité en fonction d’enfant(s) à naître et nonmbre d’enfants deja à charge

A

A naitre à charge congé prénatal postnatal

1 0 ou 1 6sem 10 sem

1 2 ou plus 8 sem 18 sem

2 12sem 22 sem

3 ou plus 24sem 22sem

121
Q

consultation type au 8ème mois d’un suivi obstétricale

A

examen clinique habituel : poids, PA, HU, BDC

toxoplasmose si nég

BU pour dépistage bactériurie asympto

RAI si Rh- ou transfu antérieure

prélévement vaginal pour recherche strepto B

Vit D 100 000 UI (7-8ème mois)

consult anesth

discussion congé maternité

122
Q

A partir de quand entend-on les BDC foetaux

A

10ème SA

123
Q

MAX déclaration de grossesse

A

Avant 14 semaines = avant 16SA

2 formulaires CAF et 1 assurance (CPAM)

124
Q

definition et ttt grossesse molaire

A

Terrain : Asie du Sud-Est
GROSSESSE MÔLAIRE
Rare
Clinique :

Signes sympathiques de grossesse très intenses
Gros utérus
Augmentation importante des hCG
Echographie :
- Masse hétérogène, floconneuse, contenant de
multiples petites vésicules « aspect tempête de neige »
- 2 gros ovaires polykystiques
- Absence de cavité ovulaire ou dembryon

Traitement : Aspiration (contrôle échographique) +
Anatomopathologie

Contrôle : Baisse des hCG jusquà négativation
Complications ( hCG ou stagnation) : Môle invasive - Chorio-carcinome

125
Q

médicaments responsables de folliculites médicamenteuses

A

DERMOCORTICOÏDE - CORTICOÏDE - Androgènes - Progestatifs de synthèse - CONTRACEPTIF OESTROPROGESTATIF
 ANTIEPILEPTIQUE - ANTITUBERCULEUX - Vitamine B12 - Halogènes - Sels de lithium
 AZATHIOPRINE - CICLOSPORINE - Anticorps monoclonaux et anti-kinases : anti-EGFR

126
Q

caractéristique mégalérythème épidémique

A

parvovirus B19

Âge : 5 à 10 ans

Contagion : RESPIRATOIRE, pendant la phase pré-éruptive  Fréquente : printemps +/- familiale ou collective
Incubation : 14 jours

Clinique :
Fièvre modérée ou absente
 Mégalérythème « en guirlande ou dentelle » ou en carte de géographie du visage ou des membres
joues puis érythème « en gant et en chaussette »
Arthralgie (grand enfant)

Durée : quelques heures à quelques jours

Complication :
Enfant ou immunodéprimé : Anémie aiguë par envahissement viral des érythroblastes médullaires
Femme enceinte (T2) : Anasarque - Myocardite - Insuffisance cardiaque - Infection chronique
post-natale

127
Q

maladies retrouvant des érythèmes morbiliformes

A
  • magalérythème épidémique
  • MNI
  • rougeole

-Fièvre boutonneuse
méditerranéenne
Rickettsia Conorii

-Entérovirus
Virus coxsackie
Echovirus 9

  • adénovirus
  • hépatite B
  • dengue (flavivirus)
128
Q

axe hyopotalamo-hypophyso-GONADIQUE

A
129
Q

symptomes cliniques andropause

A

troubles de l’érection/libido

troules neuro : baisse attention, mémoire, asthénie, dépression

boufféesn V-M

sarcopénie; ostéoporose; ostéopénie; baiss pilosité; gynécomastie; atrophie cutanée; atrophe testiculire; syndrome métabolique

130
Q

dosage à faire lors de suspicionn andropause

A

testostérone totale + biodisponible(= libre + liée à l’albu)

(:8h-1h du matin À JEUN, confirmé :

Testostérone totale < 2,3 ng/mL(8nmol/L)

ou
Testostérone totale 2,3-3,5 ng/mL MAIS

x Testostérone biodisponible < 0,7 ng/mL et testostérone libre calculée <0.07

+

en 2nd intention: LH/FSH; prolactinémie: dosage TSH

131
Q

C.I absolues et relatives à un ttt contre andropause

A

absolue: cancer du sein, prostate et ATCD délinquance sexuelle
relative: polyglobulie; hématocrite > 55%; thrombose; risque de rétention aigue d’urine sur adénome de prostate sympto; SAOS

132
Q

système neurologique impliqué dans la miction (3)

A

orthosympathique : hypogastrique/noradrénaline/recepteur alpha1 et B3/ fermeture du col + inhib destrusor

parasympt: pelvien/Ach/ recep muscarinique/contraction destrusor

S2/S3/S4

somatique: pudendal/Ach/recep nicotinique/contraction;relaxation du sphincter

133
Q

1/ examen pour exploration bio/morpho du bas appareil urinaire

2/examen pour exploration fonctionnelles du cycle mictionnel

A

1/ ECBU +++/ cytodiagnostic urinaire/echographie/ glycémie à jeun/ urétrocystoscopie

2/ calendrier mictionnel+++/pad-test des 24h(quantité perte d’urine)/ débimétrie/bilan urodynamique (calcul pression +++)

134
Q

qu’est ce que le test au bleu (miction/urine)

A

en cas de suspicion de fistule vésico-vaginale, remplissage vésical avec du sérum physologique et du bleu de méthylène pour identifier l’orifice

135
Q

deux principaux mécanismes d’IU d’effort chez la femme

A

hypermobilité cervico-urétrale

insuffisance sphinctérienne

136
Q

étiologies des troubles de la miction

A

HBP

Syndrome de Fowler (trouble relaxation myogène chez la femme jeune + ovaire polykystiques)

asynchronismes vésicosphinctérien

sténose de l’urètre

cancer de la prostate

caillotage/calcul de l’urètre

137
Q

physiopath HBP

A

hyperplasie glandulaire et stromale au sein de la zone de transition de la prostate

le + souvent asymptolatique et latente (sympto dans 30 %des cas)

histo : adénomyofibrome

anatomiquement : nodules au sein de la zone de transition de la prostate : augment Vol° prostate

  • obstruction sous-vésicale (hypertrophie détrusorienne/rétention aigue d’urine)
  • syndrome d’hyperactivité vésicale
138
Q

types de troubles mictionnels dans l’HBP (remplissage, mictionnelle, post-mictionnelle)

A

1/ pollakiurie diurne et nocturne, urgenturie, nycturie, incontinence urinaire

2/retard initiation miction, dysurie, jet faible, interruption miction, jet haché, miction par poussée abdo

3/gouttes retardataires, sensation de vidange vésicale incomplète

139
Q

complications aigues et chroniques HBP

A

aigues : IRA; RAU; infections; hématurie

chroniques: lithiases vésicale de stase; rétention vésicale chronique; IRC obstructive; hernie de l’aine

140
Q

bilan initial clinique et paraclinique pour HBP

A

score IPSS : évaluation symptomatique

calendrier mictionnel

débimétrie

évaluation séxualité

toucher rectal

ECBU

PSA

créatinémie

échographie

141
Q

germes plus plus pathigènes dans les infections urinaires chez l’adulte

A

E.coli

S.Saprophyticus

142
Q

que faut-il évoquer en cas de leucocyturie sans germe après ECBU ?

A
  • infection décapité par ATB
  • vaginite
  • urétrite
  • syndrome de la vessie douloureuse
  • tuberculose urogénitale
  • période périmenstruelle
  • corps étranger dans l’appareil urinaire
143
Q

causes de cystites aigue récidivantes

A

relations sexuelles

boissons insuffisante

mictions rares

constipation

ménopause

144
Q

A quoi sert la canneberge dans infections urinaires chez l’adulte

A

prévention des cystites récidivantes

à E.coli à la dose de 36mg/l

145
Q

que recherche t-on lors de l’exploration du parenchyme rénal lors d’une pyélonéphrite aigue grave

A

obstacle avec dilatations des cavités pyélocalicielles

foyer de néphrite : hypodensité triangulaire à base externe au temps sécrétoire, pathognomonique ++

abcès rénal

phlegmon périnéphritique

146
Q

principal complications des infections urinaires masculines (=prostatite)

A

réntetion d’runies

épididymite aigue voir abcès scrotal

abcès prostatique

sepsis grave

passage à la chronicité

147
Q

indications d’hospitalisations:

1/ des pyélonéphrites

2/ des infections urinaires masculines (prostatite)

A

1/ PNA hyperalgique; doute diagnostic; vomissement rendant impossible un ttt par voie orale; conditions socio-économique défavorables

2/signe de gravité; rétention aigue d’urine; immunodépression grave

148
Q

origine des faux positifs lors d’une hématurie (= diag différentiel)

A

myoglobinurie

hémoglobinurie

médicaments (ATB : rifampicine, érythromycine, métronidazole)/AINS/Vit B12/ contact avec antiseptique/ laxatif contenant de la phénolphtaléine

betteraves

porphyrie

intoxication: plomb/mercure

origine gynécologique

149
Q

C.I au catéther sus-pubien

A

toute hématurie pouvant révéler un cancer urothélial

150
Q

examens complémentaires à réaliser devant une hématurie en 1ère intention

A

ECBU

protéinurie des 24h

écho réno-vésicale -(prostatique)

créatinémie

151
Q

quand réalise-t-on une ponction biopsie rénale

A

en cas de suspicion de néphropathie glomérulaire

de mie de Berger

d’altération rapide et récente de la fonction rénale

152
Q

définition maladie de Berger

A

glomérulonéphrite à dépôts mésengiaux d’Ig A: cause la plus fréquente des hématuries macroscoiques glomérulaires récidivantes

surtout chez hommes jeunes

153
Q

bilan devant une hématurie microscopique isolée

A

= bilan de 1er intention ne eprmet pas d’orienter vers une cause

  • bilan de 1er intention d’une hématurie (ECBU, créatinémie, écho, protéinurie des 24h)

complété par : cytologie urinaire, uroscanner, cytoscopie +++

154
Q

Caractéristiques chancre syphilis

A

Retenir les caractéristiques classiques suivantes : - unique - centimétrique - à fond propre, rosé; - induré : c’est le seul caractère sémiologique vraiment évocateur. Il se traduit par l’impossibilité de plisser entre deux doigts la surface de l’ulcération qui ne fait qu’un bloc avec l’induration sous-jacente; - indolore (différent de l’herpès) Aucune de ces caractéristiques n’est cependant pathognomonique. Un chancre syphilitique doit systématiquement être évoqué devant toute ulcération muqueuse aiguë (génitale, orale ou anale).

155
Q

Caractéristiques gonocoque

A

Le gonocoque, Neisseria gonorrhoeae, est un diplocoque encapsulé, cytochrome oxydase-positif, immobile et asporulé, Gram-négatif, intra- ou extracellulaire. Bien connaitre les caractéristiques bactériologiques des principales bactéries responsables d’IST. *

156
Q

caractéristiques infections gonocoques

A

femme : souvent asymptomatique (60%) : leucorrhées jaunes, verdatres, purulentes +- urétrite ou skénite

si ascension : endométrite/salpingite

evolution : pyosalpinx, abcès tubo-ovarien; périhépatite/ stérilité tubaire

homme : urétrite, épididimyte, prostatite : hématurie,brûlures mictionnelles, dysuries, écoulementd purulents, douleurs éjaculatoires, douleurs scrotales, ténesme rectal

157
Q

diagnostic différentiel syphilis

A

herpes

aphtose génitale dans mie de Behcet

chancre mou

lymphogranulomateuse vénérienne ou mie de Nicolas Favre

158
Q

stades de syphilis

A

primaire: ADP + chancre

secondaire : atteinte C-M, fièvre, arthralgies, ADP (6S à 6M)

tertiaire : cutanée, neurologique, CardioV (plusieurs années après contage)

latente: précoce si <1an; tardive si >1an

159
Q

principales csq des IST

A

Aigues : abcès pelviens (pyosalpinx, abcès tubo-ovarien), pelvipéritonite,

périhépatite avec aspect en cordes de violon (gonocoque et chlamydia)

chronique: algies pelviennes chroniques, salpingite chronique, stérilité tubaire, GEU, récidive

160
Q

caractéristiques infections trichomonas

A

IST

leucorrhées verdatres, mousseuses, spumeuses, abondantes, nauséabondes

spéculum: vagin est rouge, col fambroisé

prurit variable

pas d’intérêt à réaliser une culture ( faire examen direct microscope +++)

161
Q

diagnostic différentiel salpingite

A

appendicite aigue pelvienne

infection urinaire

GEU

autres algies pelviennes

sigmoidite diverticulaire

162
Q

types de GEU possible

A

au niveau tubaire : pavillonaire, ampoulaire, interstitielle, cornuale

ovarienne

abdominale/intraligamentaire

cervicale

cicatrice de césarienne

163
Q

en cas de suspicion de GEU, quels dosages doit-on faire

A

B HCG +++

HemoCue si signes cliniques ou écho de gravité

bilan préopératoire

bilan pré-MTX (NFS, TP/TCA, BR et BH)

prévention Ig anti-D si groupe sanguin rhésus négatif

164
Q

diagnostics différentiels GEU

A

si B HCG + : GIU; fausse couche spontanée, môle hydatiforme

si - : kyste hémorragique du corps jaune; autres causes de saignements; salpingite, torsion d’annexe

165
Q

C.I MTX dans GEU

A

patients symptomatiques

suspicion de rupture tubaire

tubaire avec act cardiaque écho

masse > 4cm

B HCG > 10 000 UI/L

état hémodynamique instable

thrombo < 50 000

leuco < 2 000

Hb< 9 g/dl

créat < 30 mL/min

atteinte hépatique sévère

troubles de la coag

166
Q

tout types d’HPV confondu, à combien est le risque d’infection dans les 2-5 ans après le début de l’activité sexuelle

A

40-80%

167
Q

quels sont les dispositifs de prévèvement des frottis vaginaux

A

spatule d’Ayre (endocol)

cytobrosse/endobrosse

168
Q

indications d’une colposcopie

A

d’emblée en cas d’anomalies cytologiques évoquant un carcinome, une néoplasie de HG ou BG ou des atypies pavimenteuses ne permettant pas d’exclure une néoplasie de HG

pour cytologiques mineurs : si test HPV +

169
Q

déroulement examen colposcopique

A

1/ sans préparation : visualiser les vaisseaux/lux verte

2/ test à l’acide acétique : oedème tissulaire/coag superficielle/ blanchiment de l’épithélium malpighien anormal, repérage jonction

3/ test de Schiller : application de lugol, coloration brune, intensite proportionnelle en glycogène/ ne se colore pas : muqueuse atrophique, immature, dysplasique, ulcère

170
Q

exemple de lésions bénignes du col utérin

A

cervicites : douleur pelvienne, métrorragies post coitales, leucorrhées louches voire malodorantes; muqueuse rouge inflammatoire voir ectropion

polypes : tumeur muqueuse/ si méopausée : vérification de la cavité utérine

fibromes : tumeur bénignes accouchée par le col

endométriose cervicale : sous un épithélium malpighien normal/ taches de goudron bleutées

171
Q

signes cliniques tumeurs malignes du col utérin

A

métrorragies provoquées ou spontanées

leucorrhées rosées

si formes évoluées : douleur type névralgie crurale ou obturatrice; oedèmes de MI; symptomes vésicaux (cystite, hématurie, pollakiuries) ou rectaux (ténesmes, épreintes) douleur lombaires par compression urétrale

172
Q

classification FIGO cancers du col utérin

A

Stade I Le carcinome de Stade I est strictement limité au col utérin.

Stade IA: Cancer invasif identifié par examen microscopique uniquement. L’invasion est limitée à l’invasion stromale mesurée ne dépassant pas 5mm en profondeur et 7 mm en largeur.

Stade IA1: L’invasion mesurée dans le stroma ne dépasse pas 3 mm en profondeur et 7 mm en largeur.

Stade IA2: L’invasion mesurée dans le stroma est comprise entre 3 et 5 mm en profondeur et ne dépasse pas 7 mm en largeur.

Stade IB: Soit les lésions cliniques sont limitées au col, soit les lésions infracliniques sont plus importantes que dans le Stade IA. Toute lésion macroscopiquement visible même avec une invasion superficielle est classée cancer de Stade IB.

Stade IB1: Lésions cliniques de taille ne dépassant pas 4 cm.

Stade IB2: Lésions cliniques de taille supérieure à 4 cm.

Stade II Le carcinome de Stade II s’étend au-delà du col, mais sans atteindre les parois pelviennes. Il affecte le vagin, mais pas au-delà de ses deux tiers supérieurs.

Stade IIA: Pas d’atteinte paramétriale évidente. <4cm

Stade IAB: Atteinte paramétriale évidente, mais la paroi pelvienne n’est pas touchée. >4cm

Stade III Le carcinome de Stade III s’est étendu à la paroi pelvienne. A l’examen rectal, il n’existe pas de zone non envahie par le cancer entre la tumeur et la paroi pelvienne. La tumeur touche le tiers inférieur du vagin. Tous les carcinomes provoquant une hydronéphrose ou un rein muet, sont des cancers de Stade III.

Stade IIIA: Pas d’extension à la paroi pelvienne, mais atteinte du tiers inférieur du vagin.

Stade IIIB: Extension à la paroi pelvienne, hydronéphrose ou rein muet.

Stade IV Le carcinome de Stade IV s’est étendu au-delà du petit bassin ou a envahi la muqueuse de la vessie et/ou du rectum.

Stade IVA: Extension de la tumeur aux organes pelviens adjacents.

Stade IVB: Extension aux organes distants

173
Q

indications thérapeuthiques selon stade tumeur col utérin

A

si micro-invasif

IA1 <1mm: conisation, en cas d’emboles positifs, ttt est celui de IA2

IA2: ttt est celui de IB1

si invasif :

IA2 et IB1: lymphadénectomie pelvienne première:

  • si N+ : lympha para-aortique et radiochimio concomitante
  • si N- : hystérectomie totale élargie si lésion < 2cm

IB2 à III : radiochimio concomitante + crurie +- chir complémentaire

174
Q

principaux facteurs de risque tumeurs du corps utérin

A

facteurs génétiques ( syndrome de Lynch +++ augmente risque de 60%)

obésité (androide)

vie génitale

contraception orale: effet protecteur (mauvaise effet sur col utérin glandulaire)

THS de la ménopause mal conduit

patientes sous tomoxifène

diabète

régime alimentaire : /!\ viandes, oeufs, haricots blancs, graisses ajoutées, sucres

175
Q

signes cliniques cancers corps utérin

A

metrorragies

ménorragies

pyorhée

écoulements séreux (hydrorrhée)

signes fonctionnels liées à une métastase

176
Q

types de tumeurs bénignes de l’ovaire

A

kystes fonctionnels: kystes folliculaires ou kystes corps jaune/lutéaux

kystes organiques : épithéliales (cystadénomes)/germinales/stromales

177
Q

physiopathologie cancer de l’ovaire

A

théorie de la cicatrisation post ovulatiuon OU origine tubaire des cellules néoplasiques

drainage lymphatique : pelviens et lomboaortique

rare dissémination hématogène : poumon, foie, cerveau

178
Q

facteurs de risque du cancer l’ovaire

A

mutations de gènes : BRCA 1 ou 2 avant 60ans

plus rarement syndrome de Lynch

fcts qui augmentent le nombre de cycles : nulliparité, règles précoces, ménopause tardive, l’âge

fécondation in vitro avec clomifène

tabac, exposition à l’amiante, ttt hormonal aux oestrogènes

ceux qui diminuent : contraception orale, grossesse, allaitement, ligatures des trompes

AUCUN DEPISTAGE

179
Q

complications tumeurs de l’ovaire

A

-torsions annexielle : jystes dermoides +++; douleur brutale, non soulagé par antalgiques, nausées, vomissement, défense abdominale

ovaire tumorale ascensionné +++

ttt: coelioscopie pour détorsion et kystectomie avec risque d’annexectomie
- hémorragie intrakystique : douleur brutaleavec masse latéro-utérine douloureuse mais NON ascensionné

ttt : juste des antalgiques

  • rupture de kyste ; douleurs paroxystique et brutale, spontannément résolutive : lame d’épanchement liquidien dans le cul de sac recto utérin
  • compression organes voisins
180
Q

marqueurs tumoraux à doser pour cancer de l’ovaire

A

CA 125 : spécifique

CA19.9

HE4

ACE

si suspicion de tumeur germinale : LDH + B hCG + alpha FR

181
Q

stadification des tumeurs précoces de l’ovaire

A

exploration abdominopelvienne complète

hystérectomie avec annexectomie

curages pelviens et lomboaortiques

omentectomie

biopsies péritonéales et cytologies

182
Q

définitons tumeurs ovariennes borderline ou frontières

A

IRM pelvienne (séquence diffusion & perfusion)

Cœlioscopie Analyse histologique : confirme le diagnostic

STADIFICATION:

  • Exploration complète de la cavité péritonéale - Biopsies péritonéales multiples et cytologie péritonéale
  • Kystectomie ou annexectomie bilatérale péritonéaux
  • Omentectomie (grand épiploon) infraclinique
  • Appendicectomie si forme mucineuse Pronostic excellent
  • Absence de curage ganglionnaire

20 à 40% des cas : associée à une localisation extra-ovarienne : implants

183
Q

rôles progestatifs de la progestérone

A

Action progestative

La fonction essentielle de la progestérone est de préparer l’utérus à la nidation puis au maintien de la gestation.

Au niveau de l’endomètre, elle entraîne un arrêt des mitoses provoquées par les estrogènes et l’apparition d’un aspect sécrétoire, dit « de dentelle utérine », avec vacuoles remplies de glycogène. L’endomètre est de loin le tissu le plus riche en récepteurs à la progestérone.

Au niveau du myomètre, elle a une action antagoniste vis-à-vis des estrogènes se traduisant par une diminution de la contractilité utérine.

Au niveau du col utérin, elle supprime la glaire cervicale induite par les estrogènes.

Au niveau des trompes, elle pourrait ralentir le transit de l’oeuf.

Au niveau des seins, elle agit en synergie avec les estrogènes et les hormones hypophysaires pour induire le développement des acini et inhiber, après une stimulation transitoire, les mitoses épithéliales provoquées par les estrogènes

184
Q

définition score de Higham

A

évaluation objective de la quantité des saingments : MENORRAGIES

on parle de ménorragies pour un score de Higham > 100

185
Q

principales étiologies des ménométrorragies

A

PALM COEN

polypes,adénomyose,léiomyome,malignité et hyperplasie

coagulopathie, ovulatoire (dysfonction), endométriale (cause), iatrogène, non autrement précisé

186
Q

indications à faire un IRM pelvienne lors des ménométrorragies

A

en 2nd intention

suspicion de cancer de l’endomètre

kyste ovarien suspect ou indeterminé à l’échographie

évaluer la cavité utérine si impossibilité par hystéroscopie

187
Q

def oligospanioménorrhée

A

cycles >45jours avec en général des menstruations de faible abondance

188
Q

score de Ferriman et Galwey

A

mesurer objectivement la pilosité chez les femmes

> 6 diagnostic d’hirutisme

189
Q

test à la dydrogestérone

A

administration de 10-20 mg/j pendant 7 à 10j par voie orale.

=TEST AU PROGESTATIF : hémorragie de privation : + si les règles surviennent dans les 5 jours suivant l’arrêt deu progestatif

si - : hypofonctionnement sévère

190
Q

syndrome des ovaires polykystiques

A

5-10% des femmes en âge de procréer

excès de follicules en croissance

consensus de rotterdam : oligo/anovulation; hyperandrogénie clinique et/ou biologique; échographie : 12 follicules ou > 10mL

(AMH augmenté)

différentiel : bloc 21-hydroxylase +++

191
Q

principales étiologies insuffisance ovarienne primaire

A

idiopathique 80% +++

Syndrome de Turner

PEAI

anomalies liées à l’X

prémutation de FMR1

(seulement 25% auront une aménorrhée secondaire brutale ++ donc progressif ou primaire)

FSH élevé >25 UI/L +++et aménorrhée >4M

192
Q

syndrome pré-menstruel

A

30-40% des femmes

caractère cyclique

hyperoestrogénie relative +++ : oedème / mastodynies isolées avec seins parfois tendus et douloureux/ congestions pelviennes; ballonnement abdominal/ irritabilité; anxiété; syndrome depressif

forme psychiatrique : syndrome dysphorique prémenstruel

193
Q

principales voies métaboliques impliquées dans le cancer rénal

A

inactivation du gène VHL induisant la stimulation d’une néoangiogenèse tumorale

survenue d’un shift métabolique se traduisant par le métabolisme préférentiel du glucose en lactate indpdmt de la disponibilité en oxygène

194
Q

fctr de risque cancer rénal

A

tabac

obésité

HTA

génétique : mie de Van Hipper Lindau

insuffisance rénale

transplantation rénale

exposition environnementale : trichloréthylène

195
Q

principales formes histologiques cancer rénale

A

CRCC: cancer rénal à cellules claires 85%

CRTP: tubulaire type 1 et 2 : 14%

chromophobes

classification pour CRCC et CRTP : grade tumoral ISUP

196
Q

types et caractéristiques des tumeurs bénignes rénales

A

onchocytome : femme ++ cicatrice stellaire centrale visible sur les examens

angiomyolipome : 3 composantes (adipeux, musculaire et vasculaire)

femme ++

rare 0,2%

petit et isolé mais parfois volumineux et multiples (penser alors à sclérose tubéreuse de Bourneville)

risque principal : saignement donc ttt si >4cm

197
Q

bilan biologique cancer rénal

A

1er : NFS + créat/DFG

si tumeur métastatique :

LDH/ BH/ phosphatase alcaline/ calcémie/ coag/ plaquettes

198
Q

classification de Bosniak

A

Au TDM +++ pour classification des tumeurs rénales KYSTIQUES

I Densité hydrique - Homogène - Limite régulière à paroi visible

  • Pas de rehaussement après injection - Abstention thérapeutique

II ATYPIQUE - Cloisons fines

  • Fines calcifications pariétales
  • Kystes hyperdenses - Pas de rehaussement après injection

II F FOLLOW-UP - Cloisons nombreuses et fines

  • Paroi légèrement épaissie
  • Calcifications pariétales et cloisons régulières - Kystes hyperdenses

III KYSTE SUSPECT

50% malin

  • Cloisons nombreuses et épaisses - Paroi épaisse - Limites irrégulières
  • Contenu dense - Rehaussement après injection

IV CANCER à forme KYSTIQUE 95% malin

  • Paroi épaisse - Végétation ou nodule mural - Rehaussement de la paroi ou végétation après injection

Kyste rénale simple (Bosniak I) Kyste tumoral (Bosniak IV)

en gros : II pas de réhaussement juste cloison/ca2=

III : réhaussement

IV: végétations

199
Q

critères de malignité kyste tumeur rénale

A

présence de cloisons

épaissiement des parois et cloisons

calcifications

réhaussement des parois et des cloisons

présence de végétation intrakystiques

200
Q

fctrs de risques tumeurs testiculaire

A

ATCD familial ou personnel au 1er °

cryptorchidie

dysgénésie testiculaire : atrophie, infertilité, hypospadias

maladie syndromique : Down, Klinefelter

ectopie testiculaire

201
Q

marqueurs utilisés dans les tumeurs testiculaires

A

Alpha FP : 1/2 vie : 5-7 jours, produite par les tumeurs vitellines et les carcinomes embryonnaires

HCG totale : systématiquement sécrété par le choricarcinome et dans 10-20% des cas pour les séminomes/ 1/2 vie : 24-36h

LDH : non spécifique car corrélées au turn-over cellulaire

202
Q

Seuil de viabilité foetale

A

à partir de 22SA et/ou poids de naissanc >= 500g

203
Q

conditions IVG

A

grossesse < 12S ou 14SA +++

pour les efrmmes étrangères, aucune limite de durée ou de régularité de séjour

frais de prise en charge intégralement pris en charge

204
Q

population concernée par ménopause

A

10 millions de femmes, survient vers 50-52 ans

15-20% prendront un THM mais 50% l’arrêteront dans les 2 ans

205
Q

valeur FSH et E2 si besoin de confirmation pour ménopause

A

FSH > 20 UI/L et E2 < 20 pg/l

206
Q

csq cliniques de la ménopause

A

BVM (65% des cas)

troubles de l’humeur; insomnie; perte de mémoire; trouble libido; dyspareunie; modif voix

atrophie vagin; vulve; col

troubles urinaires : dysurie, IU; impériosité mictionnelle

perte poil/cheveux dans les zones riches dpdt des oestrogènes; et augmentation dans les zones riches en androgènes

augmentation poids

arthralgies et douleurs ligamnetaires

207
Q

risques de la ménopause

A

ostéoporose

athérosclérose coronarienne

208
Q

C.I absolues et relatives du THM

A

absolues: cancer su sein, ATCD patho thrombotique artérielle ou veineux ; lupus,porphyrie, tumeur hypophysaire; HTA graves, hyperlipidémies graves et hépatique sévère
relatives: myome, endométriose, mastopathies bénignes à risque, fct de risque CV, cholestase

209
Q

principaux effets bénéfiques de la ménopause

A

diminution BVM; troubles de l’humeur et atrophie vaginale

diminution ostéoporose

diminution cancer du colon

diminution de risque CV : contesté mais actuellement conseillé d’introduire le ttt dans les 5 ans après le début de la ménopause

diminution possible de la maladie d’Alzheimer

210
Q

principales complications du THM

A

maladies thromboemboliques veineuse

cancers hormonodpdt : sein/endomètre; nécessité de disposer d’une mammographie <1an avant instauration ttt

cancer non hormono(col; ovaires): en discussion

211
Q

étiologies 2nd à la présence d’un fibrome lors de douleurs pelviennes aigue chez la femme

A

nécrobiose aiguë

torsion myome sous-séreux pédiculé

accouchement d’un myome sous-muqueux par le col utérin

212
Q

A partir de quand est visible à l’échographie l’embryon et son activité cardiaque

A

5,5 - 6 SA

213
Q

orientation diagnostic en faveur d’un avortement spontané

A

sang rouge, franches avec caillots et débris

douleurs pelviennes médiannes, intermittentes comme des règles

disaprition récente des signes sympathiques de grossesse

col utérin mou, perméable au doigt

cul de sac libres et mobilisation utérine indolore

à l’écho : sac ovulaire bien visible mais anormal (embryon sans activité, sans écho embryonnaire, contours irréguliers, aplatin plus petit que prévu)

214
Q

orientation diagnostic d’une GEU

A

FDR: tabac, ATCD de stérilité, DES, salpingiten chirurgie tubaire

hémorragies noirâtres et peu abondantes

abdomen douloureux de façon latéralisée avec ou sans défense

signes de mauvaises tolérance hémodynamique évoquant une GEU rompu

utérus moins gros que prévu, col tonique et ferme, masse latéro-utérine latéralisée douloureuse

àl’écho : utérus vide, anormal si > 5,5SA (ou B HCG>15000)

masse latéro utérine inscontante mais avec sac ovulaire typiqueavec un embryon et act cardiaque, image en cocarde avec une couronne échogène

masse hétérogène non spé ou épanchement dans le cul de sac recto-utérin

215
Q

orientation diagnostic d’une GIU évolutive

A

signes sympathiques de grossesse

hémorragies isolées sans douleurs souvent récidivantes

sac ovulaire intra-utérin d’aspect conforme à l’âge gestationnel

hémorragies en rapport avec un hématome décidual

216
Q

def avortement spontanés à répétition

A

survenue d’au moins 3 avortements spontanés consécutifs avant 14 SA

217
Q

orientation diagnostic en faveur d’un placent praevia

A

hémorragie abondante, sang rouge et coagulable

souvent associée à des contractions utérines, mais sans douleurs permanentes

retentissement maternel en fonction de l’abondance des hémorragies

utérus souple (en dehors des contractions) et indolore

RCF normal

multiparité; ATCD de curetage, chir utérine ou césarienne

placenta inséré bas

218
Q

orientation diagnostic d’un hématome rétroplacentaire

A

contexte vasculaire : tabac, cocaïne, HTA, >35ans, primipare,prééclampsie)

hémorragies peu abondantes, noirâtres, incoagulable

douleurs utérines brutales, permanentes

retentissement maternel sévère et sans rapport avec l’abondance

contracture utérine permanente et douloureuse

act cardiaque foetale non perçue dans les formes complètes

219
Q

quand fait on une césarienne dans un placenta praevia et dans un hématome rétroplacentaire

A
  • si le placenta recouvre l’orifice interne du col
  • si l’enfant est encore vivant
220
Q

facteurs de risques des hémorragies du post-partum

A

dans 50 des cas rien n’est retrouvé

épisiotomie ou déchirure périnéale importante

naissance par forceps ou ventouse

placenta praevia

utérus cicatriciel

ATCD hémorragies du post-partum

travail déclenché

travail très rapide et prolongé

hyperthermie

macrosomie, hydramnios, grossesse multiple

absence d’injections utérotoniques

fibromes

221
Q

définition HTA gravidique et prééclampsie

A
  • HTA >20SA jusque là normotendue, sans protéinurie associée et disparaissant <6S post accouchement

modéré si PAS 140-159 et PAD 90-109

sévère si > 160 ou/et > 110

-avec protéinurie (>300mg/ 24h ou rapport P/C >30 mg/mmol)

222
Q

complications maternelles de la prééclampsie

A

maternelles :

HELLP syndrome

CIVD

HRP

crise d’éclampsie

plus rarement : IR chronique, rétinopathie H, hémorragie cérébroméningé

foetales :

RCIU

MFIU

prématurité induite pour sauvetage maternel ou foetale

223
Q

orientation diagnostic en faveur d’une hypertension gravidique avec sévérité

A

ATCD de la patiente: complications obstétricales liées à des formes graves d’HTA lors de précédentes grossesses

signes d’HTA: céphalées, phosphènes et acouphènes, barre épigastrique

PAS > 160 ou/et PAD > 110 mmHg

réflexes ostéo vifs, diffus et polycinétiques

protéinurie massive à la bandelette

foetal : diminituon mouvements actifs; hauteur utérine inférieur à la normale

224
Q

exploration foetale devant dépistage et surveillance RCIU

A

échographie:

analyse biométrique foetale

analyse doppler de l’artère ombilicale et des courbes biométriques (patho si diastole faible ou nulle et biométriques < 3ème percentile)

enregistrement cardiotocographique : à faire >26SA

225
Q

médicaments prohibés dans le ttt médical hypertenseur lors d’une grossesse

A

régime sans sel

diurétiques (aggrave hypovolémie)

IEC (foetotoxiques)

ARA2 (foetotoxiques)

béta bloquants à éviter

226
Q

définition menace d’accouchement prématuré

A

association de modifications cervicales et de contraction sutérines régulières et douloureuses < 37SA +++

Soit entre 22SA et 36SA + 6 jours

(non viable < 22SA; grave entre 22-27; grand préma entre 27-32SA et modéré entre 32-37 SA)

Principales causes de mortalité et de morbidité foetale

227
Q

fcts de risques maternels/foetales et gynécologiques de menace d’accouchement prématuré

A

maternels:

<18ans; > 35ans

tabac; toxiques; bas niveau Socio-E; grossesses rapprochées; troubles psy; traumatisme abdominal métrorragies 2-3ème trimestre

infectieux:

urinaires

vaginales

chorioamniotite et/ou rupture des mb

obstétricales:

ATCD d’accouchement prématuré ou avortement tardif

causes utérines/col : diminution compétence du col, diminution taille cavité utérine en dehors de la grossesse;

augmentation distension utérine (grossesses multiples, hydramnios, macrosomie foetale)

228
Q

fibronectine foetale

A

A doser dans sécrétions vaginales si suspicion risque d’accouchement (MAP)

229
Q

Etiologies à penser en 1er devant fièvre et grossesse

A

pyélonéphrite ( 2% des femmes; le plus fréquent)

litériose (rare mais 25% de pertes foetales)

chorioamniotite, rarement fébrile

cholécystite, appendicite

230
Q

situation autorisant une prise en charge à domicile devant la fièvre chez une femme enceinte

A

si bénigne avec mie clairement identifiée: grippe, agstro

absence de contractions utérines

mouvement foetaux et un rythme cardiaque foetal normaux

(hospit immédiaté si suspi pyélo, chorioamniotite, fièvre d’apparence bénigne mais mal expliqué, appendicite, cholécystite)

231
Q

facteurs favorisants une infection urinaire pendant la grossesse

A

mécaniques :

compression de la vessie par l’utérus gravide –> mauvaise vidange et rédisu post-mictionnel

compression et étirement des uretères qui peut favoriser un reflux (surtout droit)

hormonaux :

progestérone diminue tonus sphincter et le péristaltisme

oestrogène augmente hyperhémie –> favorise adhérence à l’urothélium

chimique :

alcalinisation

glycosurie physiologiques

augmentation de la pullution microbienne vulvopérinéale

autres:

uropathies

diabète maternel

ATCD d’infections urinaires

232
Q

germes incriminés dans les infections urinaires de la grossesse

A

BGN : E.Coli (75%); Proteus mirabilis; Klebsiella pneumoniae; Serratia; Enterobacter

CGP: Staph aureus, enterocoque, Strepto B

233
Q

Résistance E.coli aux ATB chez la femme jeune

A

25-45% à l’amoxicilline et Bactrim

5% des cas C3G et Fluoro

234
Q

caractéristiques colonisation urinaire gravidique

A

complique 2-10% des grossesses

peut évoluer vers cystite ou PNA

bactériurie asymptomatique avec seuil > 10.10 5 UFC/mL

235
Q

diagnostic cystite aigue gravidique

A

1-2% des grossesses

peut se compliquer d’une PNA ou MAP

pollakiurie, brûlure mictionnel, pesanteur pelvienne, hématurie, urines troubles, contraction utérines

et en l’absence de : fièvre, frissons, douleur lombaire spontanée, douleurs à la palpation des fosses lombaires et d’anomalies biologique (pas d’anomalies biologiques dans cystite)

seuil leucocyturie > 10.4

bactériurie > 10.4 sauf E.coli (et staph sapro)>10.3

236
Q

taux de prématurité en france

A

7.4% sur l’ensemble des naissances et 6.6% des naissances vivantes

237
Q

facteurs de risques de prématurité

A
238
Q

physiopathologie des prématurités spontanées

A
  • inflammation/infection amniochoriale
  • surdistension utérine
  • béance cervico-isthmique
239
Q

indication progestérone micronisée vaginale pendant la grossesse

A

formellement indiquée chez les patientes sans ATCD d’accouchement prématuré avec un col <20mm découvert en échographie entre 16-22SA +++

(peut aussi être envisagé (ou un cerclage) si <3 AP/FCT)

240
Q

étiologies du retard de croissance I-U

A
241
Q

une hauteur utérine inférieure aux normes peut correspondre à

A

erreur de terme

oligoamnios isolé ou associé à un RCIU

enfant petit pour l’âge gestationnel

faux postif de l’examen clinique

242
Q
A