item 256 : protéinurie et syndrome néphrotique Flashcards
causes de syndromes néphrotiques
Les causes de syndromes néphrotiques sont :
- Lésion glomérulaire minime (LGM)
- Hyalinose segmentaire et focale (HSF)
- Glomérulonéphrite extra membraneuse (GEM)
- Glomérulonéphrite membrano-proliférative (GNMP)
- Dépôt mésangiaux d’IgA (primitif ou secondaire)
- Néphropathie diabètique
- Amylose AA ou AL
- Syndrome de Randall
taux de protéinurie physiologique
100-150mg excrétés dans l’urine des 24h
type de protéinurié lors de l’étude qualitative (EPP)
- protéinurie glomérulaire dite sélective (>80% d’albu) –> LGM
- protéinurie glomérulaire dite non sélective - albu >50% et <80%
- protéinuries tubulaires : trouble de la réabsorption tubulaire/ protéines de bas poids moléculaires/ B2 microglobulinurie, lysozymurie
- protéinuries dites de surcharge : aug de synthèse (myélome) ou de libération (myoglobine rhabdo)
causes de protéinuries intermittentes ou transitoires
protéinurie orthostatique
fièvre
activité physique
Ins ventriculaire D
infections de l’appareil urinaire
polyglobulie
le débit de protéinurie diminue lorsque le DFG…
est < 50ml/min
définition syndrome néphrotique
biologique ++++++
protéinurie > 3g/24h
et
abuminémie < 30g/L
pur si :
pas d’HTA, pas d’hématurie, pas d’IR organique
mécanismes physiopath du syndrome néphrotique
trouble perméabilité glomérulaire due à :
- anomalie de structure de la membrane basale (ex : sd d’alport lié à l’X)
- perte de charges électronégatives : LGM
dépôts de protéines : GEM, amylose
altération des podocytes (HSF)
altération de l’endothélium
caractéristiques biologiques dans le sang lors d’un sd néphrotique
albuminémie < 30g/L
hypoprotidémie < 60g/L
élévation des alpha 2 et B globulines + fibrinogène
diminution gammaglobulines
hyperlipidémie (aug VLDL/LDL, TG, cholestérol)
hypocalcémie par hypoprotidémie
complications du syndrome néphrotique
aigue :
- IRA : nécrose tubulaire aigue, IR fonctionnelle, thrombose uni ou bilatérale des veines rénales
- thromboses vasculaires/ hypercoagulabilité : + fréquent chez les adultes
— prévention : EP –> HBPM ou héparine puis relais AVK/ thrombose veineuse –> bas de contention, éviter déplétion hydrosodée brutale, ttt anticoag si hypoalbu profonde et durable
-complications infectieuses : +++ bactéries encapsulées (haemophilus, klebsielle, penumocoque)/ infections cutanées, péritonite primitive chez l’enfant
chronique :
- hyperlipidémie : hypercholes, athérogène, aug LDL, VLDL, corrélé à la sévérité du Sd néphrotique –> ttt en cas de sd néphrotique durable et résistant aux ttt
- HTA : ramener < 130/800 mmHg
- IRC
- dénutrition et trouble croissance
- aug fraction libre des médocs
- diminution fer, cuivre, zinc, protéines porteuses, carence Vit D, hypoThyroidie
principales causes des syndromes néphrotiques secondaires
- maladie générale : lupus, cryoglobulinémie, diabète, Amylose AA et AL
- infections : VIH, VHB, VHC, glomér post infec (strepto), syphilis, palu, bilharziose, infection d’un shunt artrio-ventriculaire
- cancers : solides (pulmonaires), myélome multiple, lymphome non-hodg, gammapathie monoclonale isolée, cryoglobulinémie
- médocs : AINS, D pénicillamine, lithium, anti-VEGF
- autres : pré éclampsie
valeurs protéinurie lorsque de BU : 1+, 2+, 3+
1+ : < 0.3g/L
2+ : enivron 1g/L
3+ : environ 3g/L