item 279: MICI Flashcards
définition et épidémio maladie de Crohn + FDR
inflammation digestive pouvant attendre tous les segments du tube digestif, le + souvent iléon terminal, colon et l’anus
cause inconnue
- Prévalence = 1/1000, début à tout âge avec un pic de fréquence à 20-30 ans, gradient Nord > Sud
- FDR : tabac actif, polymorphisme du gène CARD15-NOD2, dysbiose, anomalie de la réponse immune
signes extra-digestifs mie de Crohn

signes biologiques mie de Crohn
Sd inflammatoire : aug CRP, aug taux fécal de calprotectine
anémie : ferriprive et/ou infla
hypoalbu
signes de malabsorption si atteinte de l’intestin grêle
lésions mie de Crohn à l’endoscopie
= Endoscopie oeso-gastro-duodénale + iléo-coloscopie avec biopsies de lésions et en zones saines
Macroscopie = Lésions discontinues avec intervalles de muqueuse saine :
- Ulcérations : aphtoïdes, superficielles ou profondes
- Evolution : fissure, fistule, sténose, pseudo-polype cicatriciel
histologie mie de Crohn
= Atteinte transmurale (pancolite) : - Ulcérations (perte de substance muqueuse), abcès cryptiques, villosités irrégulières, distorsions glandulaires
- Infiltration lympho-plasmocytaire du chorion muqueux, voire transmural
- Granulome épithélioïde et giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse (30%)
diag différentiels mie de Crohn

complications les + fréquentes dans la maladie de crohn
- Occlusion sur sténose inflammatoire ou fibreuse
- Fistule, abcès et perforation
- Hémorragie plus rarement
- Colite aiguë grave, voire colectasie
- Adénocarcinome en zone affectée : le risque de cancer colique ou de l’intestin grêle
ttt mie de Crohn
induction : cortico locaux ou systémiques + ttt nutritionnels +- anti TNF
entretien : MTX ou aziathioprine et/ou anti-TNF
Chirurgie = Indiquée en cas de complication mécanique : perforation, sténose ou fistule symptomatique - Ablation des segments d’intestin pathologique Ne protège pas des récidives
Mesures associées - Sevrage total et définitif du tabac +++ - Traitement symptomatique : antalgique (PAS d’AINS), antispasmodique, anti-diarrhéique - PEC nutritionnelle : consultation diététique
def et épidémio RCH
maladie inflammatoire chronique du colon atteignant systématiquement le rectum et s’étendant de manière continue sans intervalle sain vers le caecum (de la rectite à la pan-colite), sans atteinte iléale, digestive haute ou ano-périnale
- Prévalence = 1/1000 : à tout âge, gradient Nord > Sud,
facteurs protecteurs = tabac, appendicectomie
Critères de Truelove-Witts

signes digestifs et extra digesgtifs RCH
- Diarrhée prolongée, surtout hémorragique
- Signes généraux (si formes graves) : fièvre, amaigrissement
- Syndrome dysentérique : diarrhée chronique contenant des glaires et du sang
- Syndrome rectal : évacuation afécale, glairo-sanglante, ténesme, épreinte, impériosité, faux besoins
- Carence martiale / Syndrome inflammatoire biologique inexpliqué
- Manifestations extra-intestinales (identiques à la maladie de Crohn)
- Cholangite sclérosante primitive (associée dans 90% des cas à une RCH, plus rarement à un Crohn) : risque de cholangiocarcinome et cirrhose biliaire secondaire +++
aspect macroscopique RCH + histologie
= Atteinte continue, commence dès la jonction anorectale, avec arrêt brusque
- Anomalies du réseau vasculaire muqueux, muqueuse granitée, saignement muqueux, érosions, ulcérations, perte de la muco-sécrétion
- Formes sévères : ulcères profonds mettant à nu la musculeuse (ulcère étendu ou « en puits »)
Histologie = Atteinte muqueuse superficielle :
- Bifurcation et distorsion glandulaire
- Infiltrat lympho-plasmocytaire du chorion
- Plasmocytose basale
diag différentiels RCH
- Diarrhée aiguë révélant une colite : faire une colo seulement si diarrhée hémorragique (suspicion de RCH)
- Recto-sigmoïdite aiguë/subaiguë: IST (syphilis, gonocoque, Chlamydia, herpes), amibiase intestinale, colite ischémique
complications RCH
- Evolution par poussée, séparées de périodes de rémissions, parfois sur un mode continu chronique actif
Colite aiguë grave
CAG = Poussée de RCH sévère : chez 20% des patients, parfois inaugurale urgence médical
Complications - Hémorragie digestive basse - Colectasie mégacôlon toxique si défaillance viscérale - Perforation: péritonite stercorale - Accident thrombo-embolique
PEC - Corticothérapie systémique IV en 1ère intention - Ciclosporine ou anti-TNFα si échec à 3 jours
- Colectomie chirurgicale si échec à 5 jours
Néoplasique = Risque élevé de cancer colorectal : surveillance coloscopique régulière - FDR : atteinte étendue et ancienne (> 10 ans), cholangite sclérosante associée
ttt RCH
TTT des poussées
- En 1ère intention : 5-amino salicylés par voie orale ou rectale (suppositoire, lavement)
- En 2nd intention si échec ou forme sévère : corticoïdes, voire anti-TNFα ou anti intégrines
TTT d’entretien
- 5-ASA (dérivés 5-amino-salicylés) : suffisant chez 50% des malades
- Analogue de purine (azathioprine, 6-mercaptopurine) et/ou Ac anti-TNFα en 2nd intention
Chirurgical = Colo-proctectomie totale + reconstruction par anastomose iléo-anale avec réservoir : 15% des malades - Indication : échec du traitement médical (en urgence en cas de CAG, en programmée en cas de forme réfractaire), lésion pré-néoplasique ou cancer colorectal - EI : diarrhée motrice, troubles de la continence
différence RCH et mie de Crohn

caract colites microscopiques

def entéroclyse
L’entéroclyse est un examen radiologique irradiant ne permettant de visualiser que l’intestin grêle.
Le produit de contraste employé pour rendre visible l’intestin grêle est généralement dérivé de la baryte. Sous fluoroscopie (donc avec des Rayons X !!!), une sonde est placée au niveau de l’angle de Treitz. Le produit de contraste est déversé directement dans l’intestin grêle.
Dans un premier temps, l’intestin grêle est opacifié par du baryum uniquement. Dans un deuxième temps, un «effet double contraste» est obtenu «en lavant» le grêle par de l’eau ou de l’air. Cet effet double contraste permet une analyse plus fine de la Paroi du grêle.
Attention : L’œsophage, l’estomac et le duodénum ne sont pas explorés par cet examen qui le sont par un TOGD.
Cette technique est beaucoup plus précise pour l’étude de l’intestin grêle que le transit baryté puisqu’elle permet une bonne distension et une opacification simultanée des anses grêles.
Une alternative non-invasive est l’entérographie par IRM qui cette fois nécessite l’ingestion d’une grande quantité de produit de contraste par voie orale.
signes endoscopique muqueuse rectocolite hémor
L’endoscopie retrouve une muqueuse :
- érythémateuse
- granitée
- hémorragique
- avec des ulcérations superficielles
- +/- pseudo-polypes
- PAS de sténose => évoquer un cancer
- PAS de fistule