item 305: tumeurs du pancréas Flashcards
épidémiologie tumeurs du pancréas
adénocarcinome est la + fréquente des tumeurs malignes du pancréas
âge moyen entre 60-70ans
sexe ratio de 1
augm incidence ADK pancreas
2ème rang des K digestifs
pronostic : 5% de chance de survie à 5ans, 6-9M si méta, 18-24M si pas de méta
4 cas/millions/an
FDR K pancréas
exogènes : tabac, obésité, affections génétiques prédisposantes (pancréatite cronique héréditaire, K pancréas familiale)
endogènes : diabète, pancréatite chronique
lésions pancréatiques pré cancéreuses (types)
TIPMP (tumeurs intracanalaires papillaires mucineuse pancréatique)
cystadénomes mucineuse
(le cystadénome séreux est BENIN)
syndrome et mutation génétique augmentant le risque de K du pancréas
- Génétique : mutation BRCA2, mélanome familial multiple (FAMMM syndrome), syndrome de Lynch ou Peutz-Jeghers
modalités dépistage K pancréas
pas de dépistage généralisée car pas de méthode peu invasive, peu coûteuse et fiable
dépistage : personnes avec TIPMP, formes héréditaires de K du pancréas, pancréatite chronique héréditaire
cliniques lors d’un K du pancréas
ADK tête du pancréas
- Ictère : rétentionnel, progressif, apyrétique, prurigineux, avec vésicule dilatée (palpable)
- Douleur épigastrique « solaire » : transfixiante, progressive, insomniante, de plus en plus intense
–> traduit un envahissement local important
- Sténose duodénale avec vomissements d’abord post-prandiaux puis permanents
- AEG avec amaigrissement massif et rapide (en 2-3 mois)
- Symptôme atypique : pas de douleur, grosse vésicule palpable, angiocholite, pancréatite aiguë
ADK caudal
= Plus rare : révélé à un stade tardif par des douleurs, voire une masse abdominale
Autres signes évocateurs - Métastase hépatique - Apparition d’un diabète > 40 ans (ADK de la queue ++)
- Pancréatite aiguë
- Maladie thrombo-embolique veineuse spontanée
- Dépression (++ peut être le 1er signe)
bilan biologique pour K pancréas
- CA 19.9 : peu sensible et peu spécifique (tumeur digestive ou ovarienne, diabète, cholestase) intérêt limité
- Cholestase (gamma GT, phosphatase alc.)
- Diabète
(- Cytolyse prédominant sur les ALAT)
imagerie à faire devant K pancréas
Echographie
- Bonnes performances (diminue en cas de surcharge pondérale ou lésion de la queue du pancréas)
TDM TAP+ (injecté)
- Diagnostic : - Signes directs : masse hypodense, mal limitée (difficile à repérer si < 2 cm) - Signes indirects (petite tumeur isodense) : dilatation des VB/du canal pancréatique en amont
- Bilan d’extension : ADP, Métas hépatique ou pulmonaire - Bilan de résécabilité : envahissement vasculaire artériel (TC, AMS, AHP), veineux (TP, VMS) ou rétropéritonéal
Echoendoscopie
- Intérêt : utile en 2e intention en cas de doute diagnostique sur une image focale isolée ou une tumeur < 2 cm
–> Histologie par ponction biopsie : Elimine le diagnostic si normale
modalité histologie K pancréas
= Indispensable si : tumeur non résécable, traitement néo-adjuvant ou doute diagnostique
– Non nécessaire si tumeur résécable d’emblée (20 %)
- Sous écho-endoscopie : privilégiée en l’absence de MT hépatique, bonne sensibilité (80%), mauvaise VPN
- Echo-guidée ou scannoguidée : biopsie du primitif pancréatique ou de métas hépatique (à privilégier)
bilan d’extension K pancréas
TDM injecté
si tumeur opérable : faire IRM hépatique (car risque de méta hépatique non vue au TDM)
pronostic K pancréas
- 30% des tumeurs sont localement avancées et 50% métastatiques
–> 80% non résécables
- 10% des tumeurs résécables sont associées à une carcinose péritonéale ou des MT hépatiques vues en per-opératoire
- Pronostic très mauvais : - R0 (< 10% des cas) = 20 à 30% de survie à 5 ans ; survie médiane = 18-24 mois
- En l’absence de résection : survie médiane = 6 à 9 mois si M+ ou 9 à 12 mois si M
ttt curatif et paliatif K pancréas

caract tumeurs neuroendocrines du pancréas
+
cliniques
+
bilan bio
+
imagerie
5-10 % des K du pancréas
- syndrome hormonal (Zollinger-E, gastrinome, VIPome, glucagonome, somatostitinome)
- syndrome de masse : 75% des tumeurs neuroen. ne sont pas fonctionnelles ( = pas de sd hormonal)
B.B : chromogranine A
TDM injecté +- echoendoscopie +- IRM hépatique
+- - TEP au gallium 68 ocréotate (cible les récepteurs à la somatostatine) - Scintigraphie à l’octréotide
bilan imagerie TIPMP
échoendoscopie
TDM
CPRM (IRM bilio-pancréatique)
def tumeurs neuroendcorines fonctionnelles
Les tumeurs neuroendocrines fonctionnelles sont définis par la présence d’une symptomatologie clinique ! Le dosage de l’hormone ne suffit pas.
structures emportées lors d’une spléno-pancréatectomie G
La spléno-pancréatectomie est utilisée lors des cancers de la queue du pancréas. Elle emporte le corps et la queue du pancréas ainsi que la rate. Elle ne nécessite pas d’anastomose.
insulinome
Les insulinome sont les tumeurs endocrines sécrétantes du pancréas les plus fréquentes.
Ils s’agit généralement d’une tumeur de petite taille (<2cm), unique, maligne dans 10% des cas.
Ils peuvent s’associer à d’autres tumeurs endocrines du pancréas, en particulier dans le cadre d’une néoplasie endocrinienne multiple de type 1.
les 3 sites les + fréquents de tumeurs neuroendocrines dans le tube digestif
Les 3 sites les plus fréquents dans le TD sont l’iléon, l’appendice et le rectum. Dans le pancréas, les tumeurs neuroendocrines sont beaucoup plus rares.
caract pancréas endocrine et exocrine
Le pancréas endocrine est constitué par les îlots de langherans. ce sont des amas de cellules sécrétant différentes hormones : insuline, glucagon, somatostatine, polypeptide pancréatique, …)
Le pancréas exocrine est constitué d’acini formant des lobules, qui sont reliés aux canaux excréteurs (intra-hépatiques, puis canaux collecteurs). Ils sécrètent les enzymes pancréatiques.