M8S1.3 le blé (bicottes et bicuits) Flashcards

1
Q

Qu’elles sont les matières premières pour produire une biscotte ?

A

Les matières premières :
- farine de blé type 55 ou 45,
- corps gras type saindoux,
- sucre,
- sel,
- levure de boulangerie,
- additifs (émulsifiants, stabilisants…).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelles sont les étapes de fabrications d’une biscotte ?

A

Les étapes de fabrication :

  • pétrissage,
  • fermentation,
  • cuisson,
  • rassissage pendant 24 heures,
  • sciage,
  • grillage.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la teneur en eau pour 100g de biscottes?

A

4.8 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelle est la teneur en protéine pour 100g de biscottes?

A

11 g

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quelle est la teneur en lipide pour 100g de biscottes?

A

6.8g

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelle est la teneur en glucides pour 100g de biscottes?

A

72g dont 62g d’amidon

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quelle est la teneur en énergie pour 100g de biscottes?

A

1 700 kJ

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quelle est la teneur en fibres pour 100g de biscottes?

A

4 g

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelle est la teneur en minéraux pour 100g de biscottes?

A

1.5 g

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quelle est la teneur en sodium pour 100g de biscottes?

A

484 mg

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelle est la teneur en vitamines hydrosolubles de 100g de biscottes?

A

les vitamines du groupe B sont bien représentée

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Analyses et commentaires de la teneur en eau de la biscotte :

A

Faible teneur en eau => valeur énergétique importante et concentration en nutriments.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Analyses et commentaires de la teneur en protéine de la biscotte :

A

Teneur en protéine moyenne.

Qualitativement : même qualité protéique que le pain car la matière première principale est la farine de blé.

Au cours du grillage, réaction de Maillard (oses + acides aminés) qui diminue le CUD protéique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Analyses et commentaires de la teneur en lipides de la biscotte :

A

Teneur moyenne qui correspond aux traces lipidiques du grain de blé et aux matières grasses ajoutées lors de la technologie de fabrication.

C’est le type de MG utilisé qui va conditionner la qualité lipidique (si MG d’origine animale type saindoux, ou végétale type huile de palme, le profil lipidique sera mauvais avec une quantité d’AGS non négligeable).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Analyses et commentaires de la teneur en glucides de la biscotte :

A

Forte teneur en glucides car la farine de blé est l’ingrédient principal.

Qualitativement, ils contiennent plus de 90 % d’amidon dont 25 % d’amylose et 75 % d’amylopectine.

Le CUD glucidique est donc élevé et plus intéressant que celui du pain car l’étape du grillage l’augmente (dégradation de l’amylose et de l’amylopectine en plus petite molécule assimilable).

On retrouvera une faible quantité d’oses, variable selon la quantité de sucres simples ajoutés (sucres = 7 g pour 100 g).

Index glycémique (IG *) élevé > 70 du fait de la cuisson, du grillage et d’une teneur en fibres plus faible que celle du pain.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Analyses et commentaires de la teneur en énergie de la biscotte :

A

Valeur énergétique élevée liée à la forte teneur en glucides et plus élevée que celle du pain, car c’est un produit déshydraté donc plus concentré en énergie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Analyses et commentaires de la teneur en fibres de la biscotte :

A

Teneur intéressante mais une fois ramené à la quantité de biscottes consommée (5-15g la biscotte), l’apport en fibres est faible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Analyses et commentaires de la teneur minéraux de la biscotte :

A

Teneur en minéraux proche de celle du pain.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Analyses et commentaires de la teneur en sodium de la biscotte :

A

Forte teneur en sodium liée à la quantité de sel ajouté lors de la technologie de fabrication pour rehausser le goût du produit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Analyses et commentaires de la teneur en vitamines hydrosolubles de la biscotte :

A

Elles sont bien représentées mais teneurs diminuées en comparaison au pain du fait de la cuisson et du grillage (perte par thermosensibilité).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Conclusion de l’analyse nutritionnelle de la biscotte :

A

La biscotte présente une valeur nutritionnelle proche de celle du pain, toutefois elle est modifiée par l’ajout d’ingrédients lors de la technologie de fabrication (matières grasses, sel…) qui peuvent fortement faire varier la valeur nutritionnelle d’une marque à l’autre.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quelle sont les qualités hygiéniques de la biscotte ?

A

Très bonne, Aw faible.

Il s’agit de produits de longue conservation conditionnés à l’abri de l’air et de l’humidité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quelle est la place de la biscotte dans la ration ?

A

La consommation de biscottes est faible en France, c’est un produit à utiliser en équivalence du pain, en sachant qu’une biscotte = 10 g en moyenne (cf. calcul d’équivalence en Nutrition).

Ce produit est recommandé dans de nombreux régimes pour sa praticité (très bonne digestibilité, CUD augmenté par l’étape du grillage).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Quelles sont les dérivés variés de la biscotte ?

A

Biscottes sans sel,
sans gluten,
complètes riches en fibres…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelles sont les matières premières des biscuits et quel est leur rôle ?

A
  • La farine de type 45. C’est la base ou charpente du biscuit. Elle est à l’origine de la qualité nutritionnelle (apport en glucides complexes).
  • Les matières grasses d’origine animale ou végétale ou les deux : beurre, saindoux, soja, palme, coprah, huile plus ou moins hydrogénée. Elles sont à l’origine de la palatabilité : perception du goût au niveau buccal, mais aussi de la saveur, friabilité… (texture, sensations et caractéristiques au niveau du palais).
  • La matière sucrante : saccharose, glucose, sirop de glucose, sucre inverti, miel… Elle joue un rôle dans le goût (saveur sucrée), la texture (friabilité avec la MG), couleur à la cuisson.
  • Un liquide apportant l’eau permettant de mettre en solution les différents composants. Ce liquide peut être de l’eau, du lait ou de l’œuf. Il sera à l’origine de la texture car, à la cuisson, il y aura formation de vapeur, ce qui donnera la légèreté au biscuit.
  • Une poudre levante : levure chimique, bicarbonate de soude. Elle a un rôle dans la texture et la légèreté.
  • Le sel : agent de sapidité.
  • Les autres ingrédients aromatisants : fruit, confiture, chocolat, cacao, caramel… Ils donnent les qualités organoleptiques au produit.
  • Les additifs : stabilisant, colorants (texture, aspect, conservation).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Quelles sont les étapes de fabrication des biscuits ?

A

Les étapes sont les suivantes :
· 1. Pétrissage
· 2. Façonnage : mise en forme des moules
· 3. Cuisson
· 4. Refroidissement
· 5. Conditionnement

27
Q

Quelles sont les qualités organoleptiques des biscuits ?

A

La couleur est variable selon le biscuit, en général, dorée.

La texture est très croustillante, craquante (sablée, dure…).

Les formes sont très diverses selon le code des usages (petit beurre, madeleine…).

28
Q

Qualité nutritionnelles de 100g de biscuit sec sablé :

A

eau : 2.75 %
protéines : 7.5 g
lipides : 21.5 g
glucides : 64.8 g dont 24.5 g de sucres
énergie : 2 040 kJ
fibres : <3.5 g
sodium : 313 mg
poids à l’unité : 10 - 15 g

29
Q

Qualité nutritionnelles de 100g de biscuit sec avec tablette de chocolat :

A

eau : 2.34 %
protéines : 6.7 g
lipides : 22.8 g
glucides : 64.4 g dont 35 g de sucres
énergie : 2 070 kJ
fibres : <3.4 g
sodium : 219 mg
poids à l’unité : 10 - 15 g

30
Q

Qualité nutritionnelles de 100g de gâteau moelleux fourré au chocolat :

A

eau : 17 %
protéines : 5.3 g
lipides : 20.4 g
glucides : 54.7 g dont 37 g de sucres
énergie : 1 780 kJ
fibres : <1.7 g
sodium : 242 mg
poids à l’unité : 20 g

31
Q

Qualité nutritionnelles de 100g de madeleine :

A

eau : 14 %
protéines : 6.7 g
lipides : 22.2 g
glucides : 54.2 g dont 19.2 g de sucres
énergie : 1 870 kJ
fibres : <1.8 g
sodium : 321 mg
poids à l’unité : 25 g

32
Q

Quelles sont les qualités hygiéniques des biscuits ?

A

La teneur en eau est faible donc l’Aw est faible.

Il y a peu de possibilités de développement de micro-organismes.

Les biscuits se conservent à l’abri de l’air et de l’humidité.

33
Q

Quels types de commercialisation de biscuit distingue t-on ?

A

On distingue :

· Les biscuits secs.

· Les biscuits pâtissiers : madeleine, brownies, roulés, marbrés….

34
Q

Comment fabrique t-on de la semoule ?

A

Elles sont issues de la meunerie. Les semoules sont fabriquées traditionnellement à partir de blé dur, mais certaines sont à base de blé tendre.

On obtient la semoule au bout d’environ sept broyages successifs selon la granulométrie (classification des semoules en fonction de la grosseur des grains) voulue ; l’albumen se fragmente donnant des fragments de différents calibres, sans les enveloppes. Les fragments d’albumen sont ensuite soumis à un tamisage (sassage) pour éliminer les fragments d’enveloppes mais aussi pour trier et classer les semoules.

35
Q

Quels sont les produits obtenus à partir du blé dur ? Quel type de semoule obtient -on à partir du blé dur ? A quoi sont ils destinés ?

A

À partir du blé dur, on obtient :

· 60 à 65 % de semoule que l’on peut classer en deux groupes : les grosses et les petites semoules ;

· 35 à 40 % d’autres produits : farine, son…

Les grosses semoules sont destinées à la consommation en « l’état » ; elles sont utilisées pour couscous, taboulé, semoules à gâteaux (très fines).

Les petites semoules sont très fines et destinées à la pastification.

36
Q

Quelles tailles de semoule distingue t-on ?

A

On distingue les semoules SSSE et SSSF.

· Les SSSE : leur taille est réglementée ; elles doivent mesurer entre 0,2 et 0,5 mm ; elles sont spécifiées par l’apposition sur l’étiquetage de « pâtes alimentaires de qualité supérieure ». Le pourcentage de cendres et d’humidité ainsi que l’acidité sont réglementés.

· Les SSSF : elles sont utilisées pour la confection des pâtes courantes, de qualité normale. Elles proviennent de la partie périphérique du grain : elles sont moins pures, le pourcentage de cendre et d’humidité sont plus élevés.

37
Q

Qualités nutritionnelles de 100g de semoule crue :

A

· Eau : 12-13 %.
· Protides : 12 %.
· Lipides : 1,2 %.
· Glucides : 73 %, teneur importante en amidon, IG moyen (65).
· Énergie : 1 500 kJ.
· Fibres : 4 g.
· Teneurs en minéraux et vitamines identiques à celles de la farine blanche.

38
Q

Quelles sont les qualités hygiéniques de la semoule ?

A

la même que celle du blé.

(blé : Un contrôle rigoureux de la teneur en O2, H2O (10 à 15 % max) et de la température a lieu pour éviter l’altération par des micro-organismes au cours du stockage du blé.
Les micro-organismes seront présents en petite quantité car le blé contient peu d’eau, donc faible Aw.
Cependant, les moisissures se développeront plus facilement. Ces moisissures peuvent libérer des mycotoxines.
La qualité hygiénique sera diminuée par l’utilisation d’antifongiques.
La qualité hygiénique va dépendre également du mode de culture utilisé : plus ou moins de résidus chimiques, industriels, agricoles…
Cependant, la quantité de produits utilisée pour lutter contre l’altération du blé est réglementée (teneur maximale).
Le blé pourra également être contaminé par des insectes ou des rongeurs durant le stockage.
Cela rend nécessaire la lutte contre les insectes, surtout les mites et les rongeurs.

39
Q

Quelle est la place de la semoule dans la ration ?

A

Elle se fait en équivalence glucidique avec les autres féculents (pâtes, riz, légumes secs, pain). Cf. cours de Nutrition.

40
Q

Définition des pâtes alimentaires :

A

On ne peut donner la dénomination « pâte alimentaire » qu’au produit prêt à l’emploi culinaire, préparé par pétrissage, sans fermentation, à partir de semoule de blé dur ou de blé tendre, additionné d’eau potable, de sel, soumis à des procédés physiques exclusivement (le tréfilage, le laminage) suivi d’un séchage donnant un produit final consacré par le code des usages des pâtes alimentaires en vigueur.

La réglementation impose des caractéristiques exigées :
· teneur en eau de 12,5 % max (sauf pour les pâtes fraîches),
· taux de cendres,
· taux d’acidité.

Sont autorisés les adjuvants suivants : légumes, œufs, lait, gluten, aromates, additifs.

41
Q

Quelle sont les étapes de fabrication des pâtes alimentaires ? Comment appelle t-on le processus de fabrication ?

A

On parle de pastification

  • sélection du blé
  • pétrissage
  • le tréfilage / laminage / poinçonnage
  • le séchage
  • conditionnement
42
Q

Que se passe t-il lors du pétrissage ?

A

les semoules seront mélangées à d’autres ingrédients ;

On obtient à l’issue de cette étape des pâtes à 32 % d’eau.

La fin du pétrissage se fait sous vide pour éviter l’incorporation de petites bulles dans la pâte.

43
Q

Qu’est ce que le tréfilage ?

A

Pâte poussée sous pression dans une filière pour obtenir différentes formes (spaghettis, macaronis).

44
Q

Qu’est ce que le laminage ?

A

procédé permettant d’aplatir la pâte (nouille, lasagne…).

45
Q

Comment est effectué le séchage des pâtes ?

A

il se fait dans des tunnels chauffés et ventilés de façon à ramener le taux d’humidité à 12,5 % max.

46
Q

Quelles sont les caractéristiques exigées des pâtes alimentaires ?

A

Une réglementation impose un taux d’humidité maximum à ne pas dépasser, un taux de cendres et un taux d’acidité (0,5 % maximum) pour que les pâtes soient commercialisées

47
Q

Quelles sont les qualités organoleptiques des pâtes alimentaires ?

A

Les pâtes crues : homogénéité d’aspect, odeur et goût neutre même après cuisson (c’est la préparation qui les révèle).

Particularité des pâtes au blé dur : elles sont moins collantes après cuisson que les pâtes au blé tendre.

48
Q

Qualités nutritionnelles des pâtes alimentaires :

A

· Eau : 12 %.
· Protides : 12 %.
· Lipides : 2 %.
· Glucides : 72 %, dont 68g en amidon, IG moyen.
· Énergie : 1 550 kJ.
· Fibres : 3.5 g.
· Teneurs en minéraux et vitamines identiques à celles du blé

49
Q

Analyse et commentaire de la teneur en eau des pâtes :

A

Teneur en eau réglementée et moyenne.

50
Q

Analyse et commentaire de la teneur en protéines des pâtes :

A

Teneur en protéine moyenne.
Qualitativement : même qualité protéique celle du grain de blé.
Quantité qui peut augmenter avec l’ajout d’ingrédients (oeuf, lait…).

51
Q

Analyse et commentaire de la teneur en lipides des pâtes :

A

Faible teneur qui correspond aux traces lipidiques du grain de blé.

Peut également être modifiée par l’ajout d’autres ingrédients (œuf notamment).

52
Q

Analyse et commentaire de la teneur en glucides des pâtes :

A

Forte teneur en glucides.

Qualitativement, ils contiennent plus de 90 % d’amidon dont 25 % d’amylose et 75 % d’amylopectine.

Le CUD glucidique est donc élevé.

L’index glycémique est variable selon le temps de cuisson des pâtes. Plus le temps de cuisson est long, plus l’amylose et l’amylopectine sont dégradés en petites molécules qui seront rapidement assimilables, augmentant l’IG.

Donc plus le temps de cuisson est long, plus l’IG des pâtes est élevé.

53
Q

Analyse et commentaire de la teneur en énergie des pâtes :

A

Valeur énergétique élevée liée à la forte teneur en glucides.

54
Q

Analyse et commentaire de la teneur en fibres des pâtes :

A

Teneur intéressante (plus élevée dans les pâtes complètes, jusqu’à 8 %).

55
Q

Analyse et commentaire de la teneur en vitamines et minéraux des pâtes :

A

Teneurs comparables à celle du grain de blé.

56
Q

Quelles sont les qualités hygiéniques des pâtes ?

A

Elle dépend de la qualité hygiénique de base, c’est-à-dire celle du blé utilisé comme matière première (bonne conservation car peu d’eau, mais on retrouve les contaminants toxicologiques de l’environnement, fonction du mode de production du blé).

57
Q

Quelles modifications subissent les pâtes lors de la cuisson ?

A

À la cuisson, les pâtes absorbent environ 2 à 3 fois leur poids d’eau.

En général, 50 g de pâtes crues donnent 150 à 200 g de pâtes cuites.

Leur structure garde leur cohésion en raison de la formation d’un réseau de gluten autour de l’amidon.

À 100 °C (ébullition), l’amidon a une faible solubilité ; il se gélatinise et reste sous forme granulaire.

Si la cuisson est prolongée, il y a hyper gélatinisation et les pâtes deviennent collantes.

58
Q

Comment sont digérées les pâtes ? Comment devrait elle idéalement être consommée ?

A

Lors de la cuisson le réseau protéique forme une structure compacte à la cuisson qui va, au niveau digestif, réduire la vitesse d’action des amylases.

Ce qui entraine un IG moyen du produit.

Si la cuisson est prolongée, il y a hyper gélatinisation et les pâtes deviennent collantes.

Sous chaleur, les glucides se dégradent en plus petites molécules assimilables, augmentant ainsi l’IG. Idéalement, il faut donc consommer les pâtes avec une cuisson al dente.

De plus, il y aura aussi diminution de la teneur en vitamines hydrosolubles sensibles à la chaleur (par inactivation et diffusion dans le milieu).

59
Q

Comment se conservent les pâtes ?

A

Les pâtes se conservent emballées, à l’abri de l’humidité et de la chaleur.

60
Q

Quelles sont les différentes formes de commercialisations de pâtes ?

A

· Les pâtes à potage : forme variable ; dénomination consacrée selon usage (étoile, vermicelle…).

· Les autres pâtes :
les pâtes de qualité supérieure ;
les pâtes ordinaires ;
les pâtes aux œufs (7 à 10 g d’œuf dans 50 g de pâtes aux œufs) ;
les pâtes au lait (1,5 % de lait) ;
les pâtes aux légumes (frais, extraits, jus ou au soja…) ;
les pâtes « express » précuites et/ou sous vide ; les pâtes fraîches (teneur > à 12,5 % en eau) ;
les pâtes farcies (cannellonis, raviolis, plats cuisinés).

61
Q

Quels sont les producteurs européens de pâtes ? Combien les Français consomme t-il de pâtes par jour ?

A

La France est le second pays producteur après l’Italie.

La consommation est de 8 kg/hab/an, soit 150 g de pâtes crues par semaine (en Italie, consommation = 26 kg/hab/an) (source 2014).

Pâtes les plus consommées : les coquillettes (en Italie, ce sont les spaghettis : 70 %).

62
Q

Quelle est la place des pâtes dans la ration ?

A

En équivalence des autres féculents.

63
Q

Quelle est la différence entre le rancissement et rassissement ?

A

Le rancissement est l’oxydation des lipides exposés, entraînant une mauvaise odeur et un goût désagréable.

Le rassissement est le durcissement et le dessèchement des produits à base de farine, affectant principalement la texture sans altérer significativement le goût. Ce phénomène est principalement dû à la rétrogradation de l’amidon.