M10.1.4 (abats et charcuterie) Flashcards

• Analyser les qualités des différentes viandes • Connaître les étapes de la filière viande

1
Q

Quels types d’abats distingue t-on ?

A

On distingue différents types d’abats :

  • les abats blancs : pieds, mamelles ;
  • les abats rouges : tête, museau, cervelle, langue, joue, oreille, coeur, foie, thymus, rein, moelle épinière, queue, rate.
  • les issues : estomac, intestin, vessie, sang, couennes.

Il existe une filière spécifique pour les abats après l’abattage car le risque sanitaire est élevé pour ces produits.

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2
Q

Qualités organoleptiques des abats :

A

Elle est très variable d’un produit à l’autre.

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3
Q

Teneurs en protéines de 100g d’abat et analyse :

A

15 % en moyenne avec des paramètres qualitatifs supérieurs à ceux des viandes de boucherie (IC et CUD élevés)
Ce sont des protéines de bonne qualité

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4
Q

Teneurs en lipides de 100g d’abat et analyse :

A

Variables d’un abat à l’autre : rognons 2 %, langue de boeuf 14 %, foie de veau 4 %, cervelle d’agneau 8 %.

Cholestérol très élevé en moyenne : 80 mg pour 100 g de langue de boeuf, 370 mg dans 100 g de foie de veau et jusqu’à 2000 mg dans 100 g de cervelle d’agneau.

La répartition des AG est proche de celle des viandes de boucherie avec un apport en AGS proche des 50 %.

Le profil lipidique est assez mauvais.

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5
Q

Teneurs en glucides de 100g d’abat et analyse :

A

Variables également selon l’abat : 7 g dans 100 g de foie de veau contre 0,5 g dans 100 g de langue de boeuf.

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6
Q

Teneurs en minéraux et oligoéléments de 100g d’abat et analyse :

A

Ils sont bien représentés. En particulier le fer, deux fois plus que dans les autres produits carnés (4 mg en moyenne). Très variable d’un produit à un autre : cervelle 3,5 mg ; coeur 5 mg ; rognons 7 mg pour 100 g d’abats.

CUD élevé car fer héminique.

Apport également important en cuivre, zinc sélénium.

Ce sont des coactivateurs d’enzymes couvrant 30 % des AS avec 100 g d’abats.

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7
Q

Teneurs en énergie de 100g d’abat et analyse :

A

500 à 700 kJ pour 100 g.

L’énergie fournie dépend essentiellement de la teneur en lipides.

Conclusion sur la valeur nutritionnelle des abats : ils ont une teneur en protéines intéressante avec une bonne qualité protéique, une faible teneur en lipides dans l’ensemble et sont particulièrement riches en minéraux, oligoéléments, fer et vitamines du groupe B.

Attention au taux de CH, à l’apport en AGS et acide urique pour certains régimes.

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8
Q

Conclusion analyse nutritionnelle des abats :

A

La qualité nutritionnelle est très variable car elle regroupe des organes à fonctions très différentes.

De façon générale, la qualité nutritionnelle est relativement proche de celle des animaux de boucherie

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9
Q

Qualité hygiénique des abats :

A

Ce sont des denrées fragiles d’une durée de conservation limitée (3 à 5 jours au frais, 3 mois congelés).

Il existe des critères hygiéniques spécifiques et des règles d’hygiène strictes à la vente (ne doit pas baigner dans le sang).

Le stockage se fait à la température de 3 °C.

La commercialisation s’effectue sous forme réfrigérée (sous film), congelée, surgelée, séchée, ou dans les produits de charcuterie.

En collectivité, l’utilisation des abats doit répondre à des critères d’hygiène très poussés (par exemple, les langues ne doivent pas être décongelées en réfrigération avant de cuire, elles sont cuites immédiatement).

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10
Q

Quelle est la consommation française des abats et quelle est leur place dans la ration ?

A

La consommation est en baisse : 7 kg/hab/an en France, soit environ 135 g/semaine/hab.

Place dans la ration conseillée : 1 fois/semaine en équivalence des autres VPO.

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11
Q

Définition de la charcuterie :

A

Les charcuteries sont d’une grande diversité ; ce sont des produits de plus en plus consommés.

Les charcuteries désignent l’ensemble des préparations alimentaires crues ou cuites, principalement à base de porc, matières grasses et de sel comme agent de conservation.

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12
Q

Quels ingrédients entre dans la composition des charcuteries :

A
  • Ingrédients d’origine carnée :
  • Le maigre : porc, boeuf, volaille.
  • Le gras : surtout du gras de porc, graisses de volailles, graisses d’origine végétale plus ou moins hydrogénées.
  • Ingrédients d’origine non carnée :
    Ils permettent de développer les qualités organoleptiques, de diversifier ou alléger les produits.
  • Le NaCl :L’ajout de sel entraîne une diminution de l’Aw et permet une sélection de bactéries halophiles ce qui augmente
    la durée de conservation du produit.
  • Les sucres : Saccharose, lactose, glucose, maltodextrine : ce sont des substrats permettant la multiplication des bactéries entraînant une acidification du milieu. Le pH diminue, ce qui permet une conservation plus longue.
  • L’eau :C’est un agent de texture, un liant par formation de liaisons hydrogène.
  • Les liants : Ils sont soit de nature protéique soit de nature glucidique : protéines lactées, oeufs, sang, gélatine, amidon…
  • Les additifs : Conservateurs (NO3–, NO2–), acides, exhausteurs de goût (glutamate), antioxygènes, colorants (rouge de cochenille).
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13
Q

Comment sont fabriqués les jambons ?

A
  • salage (frottage ou immersion dans un bain de saumure) ;
  • fumage éventuel ;
  • séchage : durée variable en fonction du poids et de la température appliquée, de 3 mois à 1 an pour développer
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14
Q

Comment sont fabriqués les saucisse et saucissons ?

A
  • salage ;
  • hachage : formation de liaison entre le gras et le maigre (étape caractéristique) ;
  • mélange ;
  • ajout de +/- ferments lactiques qui assurent la fermentation, ce qui entraîne une baisse du pH. L’acidification permet une sélection de micro-organismes permettant la conservation du produit ;
  • embossage : mise dans un boyau (naturel ou plastifié) ;
  • étuvage : stockage à 20-25 °C pendant 2-3 jours permettant de déclencher la fermentation en augmentant la population microbienne ;
  • fumage éventuel ;
  • séchage.

Remarque : s’il s’agit d’un produit cuit (type saucisse de Strasbourg), pas de séchage mais cuisson à l’eau à 70 °C.

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15
Q

Comment sont fabriqués les pâtés ?

A
  • découpe de la viande en morceaux ou hachage ;
  • ajout d’un liant = œuf, lait, gelée… ;
  • pochage, marinade, mélange : le pochage et la marinade des matières premières avant hachage et le mélange des ingrédients vont permettre de différencier les pâtés entre eux.

Ex. : le pâté de foie est un pâté à hachage fin alors que le pâté de campagne est un pâté à hachage gros avec pochage des ingrédients

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16
Q

Qualités organoleptiques des charcuterie :

A

La qualité organoleptique est variable selon les produits.

La caractéristique commune à tous les produits est le goût salé.

17
Q

Teneurs en lipides de 100g charcuterie et analyse :

A

3 - 40 % Teneur variable d’un produit à l’autre.

Qualité des lipides : 40 % d’AGS ; 60 % d’AGI dont 50 % d’AGMI et 10 % d’AGPI.

Cholestérol : teneur variable de 30 à 130 mg pour 100 g de produit soit 70 mg en moyenne.
* 30 mg dans le jambon cuit.
* 60 mg dans le pâté de porc.
* 108 mg dans le chorizo.

18
Q

Teneurs en protéines de 100g charcuterie et analyse :

A

Teneur variable : de 10 % (pâté de foie) à 24,5 % (andouillette), soit 20 % en moyenne.
Corrélation inverse entre protéines et lipides : s’il y a augmentation des lipides (introduction de gras), il y a donc diminution des protéines (perte du maigre). Pas de facteurs limitants, bonne qualité protéique en général.

19
Q

La teneur en glucides de 100g charcuterie et analyse :

A

La teneur en glucides est variable mais reste faible.

  • 0,1 % dans le saucisson sec, 2 % dans le pâté de foie. Il s’agit surtout de glycogène.
  • 6 % de glucides si on ajoute de l’amidon ou un autre liant glucidique.

On retrouve ce type de teneur essentiellement pour les saucisses cuites, les pâtés, le boudin.

20
Q

Teneurs en énergie de 100g charcuterie et analyse :

A

Énergie variable en fonction de la teneur en lipides : de 418 kJ à 1 700 kJ.

21
Q

Teneurs en minéraux de 100g charcuterie et analyse :

A

Essentiellement NaCl, en moyenne 5 g de sel pour 100 g de charcuterie.

Teneur en fer variable selon le produit : 1 mg en moyenne, jusqu’à 23 mg dans le boudin noir.

Fer héminique, le CUD du fer est donc élevé

22
Q

Teneurs en vitamines de 100g charcuterie et analyse :

A

Intérêt pour l’apport en vitamines du groupe B comme pour les autres viandes (vit B3, B6, vit B12) et vitamine A pour les produits contenant des abats.

23
Q

Exemples de charcuterie peu grasses < 10 % de lipides

A

Bacon
Jambon cru et cuit
Jambon sec

24
Q

Exemples de charcuterie grasses 10 - 30 % de lipides

A

Andouillette
Boudin blanc
Cervelas
Pâté de foie de volaille
Saucisse de Strasbourg, de Morteau
Saucisson à l’ail
Terrines

25
Q

Exemples de charcuterie très grasses > 30 % de lipides

A

Boudin noir
Chipolatas
Merguez
Chorizo
Mortadelle
Rillettes
Rosette
Salami
Saucisse de Toulouse
Saucisson

26
Q

Qualités hygiéniques de la charcuterie :

A

L’ajout de ferments lactiques et le salage permettent une sélection de micro-organismes halophiles.

Diminution de l’Aw, la qualité hygiénique sera bonne.

Attention à Clostridium botulinum dans les produits artisanaux.

Produits industriels : ajout de NO3–, NO2– pour empêcher le développement de micro-organismes et conserver la couleur.

Possibles moisissures sur les boyaux avec développement d’une fleur.

Rancissement par oxydation des lipides au cours de la conservation.

27
Q

Comment est commercialisée la charcuterie ? Quelles sont les obligations en matière de commercialisation ?

A

Conservation :

On distingue les produits préemballés, appertisés, frais, stérilisés.

Commercialisation :

Obligation de mentionner les espèces utilisées.
Allégation spécifique aux jambons crus/cuits : pas de polyphosphates, pas de glutamate.
Estampille de salubrité obligatoire pour assurer la traçabilité du produit.

28
Q

Quelle est la consommation française de charcuterie et quelle est sa place dans la ration ?

A

La consommation est de 30 kg/foyer/an en France.

Les charcuteries les plus consommées sont le saucisson, le jambon blanc, les pâtés.

Il est recommandé de se limiter à 2 portions par semaine, soit environ 100 g, et de préférence en équivalence des autres VPO.