M2S4.2 Alimentation de l'enfant de 1-3 ans Flashcards

Connaître les besoins spécifiques des enfants âgés de 3 à 9 ans

1
Q

Quel est l’AET des enfants de 1 an?

A

Garçons : 4 MJ/j
Filles : 3,8 MJ/j

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Q

Quel est l’AET des enfants de 2 ans ?

A

Garçons : 4,8 MJ/j
Filles : 4,4 MJ/j

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3
Q

Quel est l’AET des enfants de 3 ans?

A

Garçons : 5,1 MJ/j
Filles : 4,8 MJ/j

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4
Q

Quels sont les apports en protéines recommandés pour les enfants entre 1-3ans ?

A

6 - 15 % de l’AET

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5
Q

Quels sont les apports en lipides recommandés pour les enfants entre 1-3ans ?

A

Les besoins en lipides restent élevés en raison de la poursuite de l’édification du système nerveux.

Ils représentent toujours 45 à 50 % de l’AET.

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6
Q

Quels sont les recommandations qualitatives en AGPI recommandées pour les enfants de 1-3ans ?

A

ω6 : 2,7 % AET
ω3 : 0,45 % AET
ω6 /ω3 = 6

Ac. arachidonique : pas de recommandation
DHA : 70 mg/j

Les autres recommandations en lipides sont identiques à celles de l’adulte (AGS, AGMI).

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7
Q

Quels sont les apports en glucides recommandés pour les enfants entre 1-3ans ?

A

40 à 50 % de l’AET.

(La même que les nourrisson)

Attention à limiter les produits sucrés que ces enfants peuvent commencer à consommer.

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8
Q

Pourquoi les apports en calcium sont élevés pour les enfants entre 1-3ans ?

A

les besoins demeurent élevés car le développement de la masse osseuse est important.

Le bilan calcique est positif, ce qui signifie qu’il y a plus de formation osseuse que de résorption.

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9
Q

Quels sont les apports en minéraux recommandés pour les enfants entre 1-3ans ?

A

Calcium RNP = 450 mg/j

Fer RNP = 5 mg/j

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10
Q

Grâce à quoi les besoins en fer sont ils couverts chez 1 - 3 ans ?

A

Les besoins élevés sont couverts grâce à l’utilisation quotidienne de lait de croissance dont la composition est enrichie en fer.

(1,2 à 1,4 mg/100 mL lait de croissance contre 0,1 mg/100 mL de lait de vache)

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11
Q

A quoi faudra t-il veiller quant à la consommation d’aliments contributeur de fer ? Quels sont ils ?

A

Il faut éviter des apports en protéines trop élevés :

  • quantité de lait ou équivalent < 800 mL/j après un an
  • quantités de viande, poisson et oeuf: de 1 à 2 ans: 20 g/j ; de 2 à 3 ans: 30 g/j.

Les légumes et viande ou aliments enrichis en fer tels que le « lait de croissance » ou céréales infantiles.

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12
Q

Quelles sont les recommandations en vitamines pour les 1-3 ans ?

A

Vit C : RNP = 20 mg/j
Vit D : AS = 15 μg/j
Vit A : RNP = 250 μg ER/j

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13
Q

Combien de prises alimentaires y a t-il chez les enfants de 1-3ans ?

A

petit déjeuner,
déjeuner,
collation,
dîner.

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14
Q

Qu’est ce que la néophobie alimentaire ?

A

C’est la propension (tendance) de l’enfant à dire « non » face à de nouveaux aliments ou de nouvelles formes d’aliments.

On appelle aussi ce phénomène peur de la nouveauté alimentaire.

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15
Q

A quel âge la néophobie alimentaire touche le plus d’enfants ? A quel âge commence t-elle ?

A

Entre 18 et 24 mois, elle touche beaucoup plus d’enfants.

Certains enfants peu nombreux présentent des réticences à goûter de nouveaux aliments dès l’âge de 6 à 8 mois.

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16
Q

Comment se manifeste la néophobie alimentaire ?

A

Ils vont alors fermer la bouche quand la cuillère s’approche, détourner la tête, pousser l’assiette, observer l’aliment pendant de longues minutes sans jamais vouloir le goûter…

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17
Q

Que peut on faire pour réduire la durée de la néophobie alimentaire ?

A
  • Proposer de goûter un tout petit bout.
  • Laisser les enfants « explorer » les aliments :
  • Utiliser le mimétisme
  • S’appuyer sur des aliments connus et consommés
  • Faire participer les enfants à la préparation du repas
18
Q

Pourquoi proposer de gouter un tout petit bout peut il aider à dépasser une néophobie alimentaire ?

A

Quand on demande à un enfant de goûter son plat, il comprend plutôt qu’il doit manger tout le plat.

Si, en revanche, on découpe un tout petit bout, il comprend réellement qu’il s’agit seulement de goûter le morceau en question, et non de tout manger.

19
Q

Comment peut on utiliser le mimétisme pour nous aider à dépasser une néophobie alimentaire ?

A

L’imitation est un mécanisme d’apprentissage. On peut se servir, ou servir d’autres personnes autour de la table

20
Q

A quoi faudra t-il veiller lorsqu’on utilise un aliment “amis” pour dépasser une néophobie alimentaire ?

A

On peut en effet utiliser certains aliments « amis » que l’enfant apprécie pour pousser l’enfant à goûter.

Attention cependant à ne pas masquer les nouveaux aliments

21
Q

Comment faire participer les enfants à la préparation peut il nous nous aider à dépasser une néophobie alimentaire ?

A

Ils se familiarisent avec les aliments, les touchent, les sentent…
Cela leur permet de réaliser la phase exploratoire. Au moment du repas, ils mangeront alors plus facilement les aliments nouveaux qu’ils ont préparés eux-mêmes.

22
Q

Quel est le lien entre répertoire alimentaire et la néophobie alimentaire ?

A

Au fil du temps, l’enfant s’est construit un répertoire alimentaire qui l’aide à appréhender le contenu de son assiette.

Plus le répertoire est large, plus la sensation de néophobie est faible.

23
Q

Quels sont les objectifs du GEMRCN concernant les nourrissons et jeunes enfants ?

A
  • Augmenter la consommation de fruits, légumes et féculents.
  • Réduire les apports de glucides simples ajoutés.
  • Rééquilibrer les apports en acides gras.
  • Contrôler les apports en protéines.
  • Couvrir les besoins en fer, compte tenu du risque d’insuffisance d’apport.
24
Q

Combien de repas sont servit dans les établissement d’accueil ou de soins de la petite enfance (EASPE) ?

A

L’amplitude horaire d’ouverture des lieux d’accueil de la petite enfance (7 à 19 h) permet généralement de servir deux repas par jour (déjeuner et goûter) pour les enfants ayant acquis le rythme de quatre repas par jour.

Pour les plus jeunes, le nombre de repas peut être plus important.

25
Q

Que permet les intitulés des menus par tranche d’âge ?

A

Permettre de renforcer l’information de l’ensemble du personnel concerné par la mise en œuvre et le service des repas, qui doit également être formé à la prévention des risques de fausse route et aux éventuels signes d’alertes.

26
Q

A quel risque majeur doit être adapté le menus / la forme et les techniques de préparation chez les enfant en EASPE ?

A

Au risque de fausse routes !

27
Q

Quelles sont les composantes d’un repas pour les 8-12 mois (bébé) ?

A
  • plat protidique: VPO
  • Garniture:
    Légumes, PdT ou produit céréalier
    + matière grasse crues
    + éventuellement du lait infantile dans la purée
  • produit laitier :
    lait infantile (si pas dans la purée)
  • Dessert :
    fruits de préférence cuits
  • eau à volonté
28
Q

Quelles sont les composantes d’un repas pour les 12 à 15/18 mois (moyens) ?

A
  • possibilité de proposer une entrée (si capable)
  • plat protidique : VPO
  • Garniture:
    Légumes, PdT ou pdt céréalier + matière grasse crues + éventuellement du lait infantile dans la purée
  • produit laitier :
    fromage ou laitage
  • fruits de préférence crus et/ou cuits ou autres desserts
  • eau à volonté
29
Q

Quelles sont les composantes d’un repas pour les 15/18 à 3 ans mois ?

A
  • entrée
    légumes crus ou cuits ou entrée de PdT ou produit céréalier ou légumes secs cuits ou entrée protidique + matières grasses crues
  • plat protidique : VPO
  • Garniture:
    Légumes et/ou PdT ou pdt céréalier ou légumes secs + matière grasse crues
  • produit laitier :
    fromage ou laitage
  • fruits de préférence crus et/ou cuits ou autres desserts
  • eau à volonté
30
Q

Qu’en est il du pain en EASPE

A

Le pain fait partie intégrante des repas (quantité à adapter aux plats proposés, notamment si garniture de type féculent ou équivalent), l’eau est proposée à volonté.

31
Q

Quel est le rôle du goûter ? Quel est l’aliment indispensable ?

A

Il est essentiel dans l’équilibre alimentaire de l’enfant.

Un apport lacté est un élément indispensable et doit être proposé à chaque goûter.

À noter que les préparations infantiles sont spécifiquement conçues pour couvrir les besoins nutritionnels des enfants de cet âge

32
Q

Quelles sont les composantes du goûter pour les 8-12mois ?

A

Lait maternel ou infantile

fruit cuits de préférence

Eventuellement complément céréaliers

33
Q

Quelles sont les composantes du goûter pour les 12 - 15/18 mois ?

A

Lait maternel ou infantile ou éventuellement autre produit laitier

fruit cuits et/ ou crus

Complément céréaliers

34
Q

Quelles sont les composantes du goûter pour les 15/18 - 3ans ?

A

Lait maternel ou infantile ou éventuellement autre produit laitier

fruit cuits et/ ou crus

Complément céréaliers

35
Q

Que recommande le GEMRCN concernant les produits allégés en sucre ou enrichis ?

A

Leur utilisation n’est pas justifiée en restauration collective sauf lait infantile.

36
Q

Que recommande le GEMRCN concernant le sel ?

A

Il ne doit pas être en libre accès

37
Q

Que recommande le GEMRCN concernant le poisson pour l’élaboration des menus ?

A
  • limiter les poissons prédateurs sauvages en raison du risque de contamination par des polluants de l’environnement, (lotte (baudroie), loup (bar), bonite, anguille, empereur, grenadier, flétan, brochet, dorade, raie, sabre, thon…)
  • proscrire la consommation de poissons bio-accumulateurs en raison du risque plus important de contamination. (anguille, barbeau, brème, carpe, silure, espadon, marlin, siki, requin et lamproie)
  • proscrire tout aliment ou préparation à base de poisson cru ou peu cuit ou fumé en raison du risque de TIAC ;
38
Q

Que recommande le GEMRCN concernant le choix des fruits et légumes pour l’élaboration des menus des enfants de 1-3ans ?

A
  • frais et de saison à privilégier
  • veiller au risque de fausse route
  • légumes sec pares 15 mois
  • les compotes sont recommandé
  • utilisation des fruits au sirop et compotes contenant des glucides simples ajouté doit rester occasionnelle.
39
Q

Quels ont les autres aliments à déconseiller / proscrire en restauration collective pour les enfants de 1-3 ans ?

A
  • aliments comportant des additifs (arômes artificiels, colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, agents de texture, antioxydants, antibiotiques, …) ;
  • les édulcorants, la sécurité de ces ingrédients n’ayant pas été évaluée pour les nourrissons et enfants en bas âge ;
  • souhaitable de proscrire du miel de consommation aux enfants de moins d’un an en raison du risque de botulisme
40
Q

Quels sont les aliments / préparation à proscrire pour la prévention des TIAC du GEMRCN ?

A
  • oeufs crus (mousses, mayonnaise, crème anglaise et île flottante faites maison,…) ;
  • viandes crues ou insuffisamment cuites (tout particulièrement le steak haché qui doit être cuit à coeur) ou fumées ;
  • laits crus ou fromages au lait cru ;
  • poissons crus ou insuffisamment cuits ou fumés ;
  • coquillages crus ou peu cuits ;
  • graines germées crues ;
  • certaines charcuteries (jambon cru, charcuterie crue, pâté, rillette, …).
41
Q

Quelles sont les recommandations du GEMRCN pour l’élaboration des menus en EASPE concernant les allergies ?

A

Application du plan d’accueil individualisé :

  • soit les services de restauration fournissent des repas adaptés au régime particulier en application des recommandations du médecin prescripteur, tout en s’assurant que l’équilibre alimentaire soit respecté ;
  • soit l’enfant consomme, dans les lieux prévus pour la restauration collective, les repas fournis par les parents, suivant les modalités définies dans le PAI respectant les règles d’hygiène et de sécurité.
42
Q

Quelles sont les recommandations du GEMRCN pour l’élaboration des menus en EASPE concernant les boissons lactées ?

A

Les laits de mammifères (vache, brebis, chèvre…) hors « préparations infantiles » et les jus végétaux (jus de soja, jus d’amande, jus de châtaigne, jus de riz,…), utilisés en substitution des préparations infantiles, sont à proscrire.

Cependant, à partir de 12 mois, le lait de mammifères, de préférence entier, pourra être introduit mais réservé à certaines préparations du repas (béchamel, gratins, …) et aux préparations à cuisson longue (ex. riz au lait).

L’ANSES précise que les « laits végétaux » ne conviennent pas au remplacement du lait maternel et des laits infantiles 1er et 2ème âge chez les nourrissons âgés de moins de 1 an et que cette pratique peut être à l’origine d’accidents graves40.