M13.3 Aliments et boissons destinés à une alimentation particulière Flashcards
• Connaître les caractéristiques nutritionnelles des différents aliments et boissons destinés à une alimentation particulière • Savoir décrypter les étiquetages pour ces produits q • Appréhender le Codex Alimentarius
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Les données relatives à ces contenus (valeurs limites…) ne sont pas à apprendre par coeur.
Définitions des produits destinés à une alimentation particulière ?
Les produits destinés à une alimentation particulière sont fabriqués pour répondre aux besoins nutritionnels particuliers de certaines catégories de la population :
- dont le processus d’assimilation ou de métabolisme est perturbé (diabète…) ou qui se trouvent dans des conditions physiologiques particulières (croissance, sportifs…) ;
- dont les capacités digestives ou immunitaires sont immatures (nourrissons).
Comment ces denrées se distinguent des denrées alimentaires de consommation courante ?
- par leur composition particulière appauvrissement ou enrichissement ;
- par les procédés de fabrication ;
- par additions de produits et substances autorisées
Qui réglemente ces denrées ?
Commission Interministérielle d’Étude des produits Destinés à une Alimentation Particulière (CEDAP).
Codex Alimentarius http://www.fao.org./fao-who-codexalimentarius/fr/ (à télécharger et lire pour sa culture personnelle).
Quelles catégories de denrée destinés à une alimentation particulière existe t-il ?
Les différentes catégories de produits sont définies par arrêté :
- Préparations pour nourrissons et enfants en bas âge.
- Produits destinés à des fins médicales spéciales :
– apport protidique,
– apport lipidique. - Produits pauvres en sodium.
- Produits hypoglucidiques.
- Produits à valeur énergétique réduite.
- Produits pour sportifs.
- Produits à teneur garantie en vitamines et AA.
- Produits céréaliers à teneur garantie en Mg.
Les qualificatifs de diététique ou de régime peuvent être utilisés pour la mise en vente de ces produits, sauf pour les aliments pour les nourrissons et enfants en bas âge.
Définition d’un nourrisson et aux enfants en bas âge ?
Nourrissons : les enfants âgés de moins de douze mois.
Enfants en bas âge : les enfants âgés de un à trois ans.
Quels textes règlementent les aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge ?
- Arrêté du 11 avril 2008 relatif aux préparations pour nourrissons et aux préparations de suite modifié par l’arrêté du 9 mai 2014.
- Directive 2006/141/CE concerne les exigences en matière de protéines pour les préparations pour nourrissons et les préparations de suite modifiée par la directive 2013/46/UE de la Commission du 28 août 2013.
- Règlement (UE) n° 609/2013 du Parlement européen et du Conseil du 12 juin 2013 concernant les denrées alimentaires destinées aux nourrissons et aux enfants en bas âge, les denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales et les substituts de la ration journalière totale pour contrôle du poids.
Définition des préparations pour nourrissons CODEX STAN :
Les denrées alimentaires destinées à l’alimentation particulière des nourrissons pendant les quatre à six premiers mois de leur vie et répondant à elles seules aux besoins nutritionnels de cette catégorie de personnes.
Quels sont les facteurs essentiels de composition ?
Les préparations pour nourrissons sont des produits obtenus à partir de lait de vache ou d’autres animaux ou d’un mélange de ces laits ou autres ingrédients dont il a été démontré qu’ils conviennent à l’alimentation des nourrissons.
Il doit être démontré scientifiquement que la sécurité et l’adéquation nutritionnelles des préparations pour nourrissons favorisent la croissance et le développement du nourrisson.
Tous les ingrédients et additifs alimentaires doivent être sans gluten.
La teneur énergétique des préparations pour nourrissons présentées sous forme prête à la consommation conformément aux instructions du fabricant ne doit pas être inférieure à 60 kcal ni supérieure à 70 kcal pour 100 mL (soit 250 à 295 kJ/100 mL).
Les préparations pour nourrissons présentées sous forme prête à la consommation doivent contenir des quantités minimales et maximales ou les limites maximales indicatives.
Quelles sont les obligations concernant les préparation pour nourrissons en matière de protéines ?
- Le minimum est de 1,8 g/100 kcal à maximum 3 g/100 kcal.
- L’indice chimique ne doit pas être inférieur à 80 % de celui de la protéine de référence (lait maternel).
- À valeur énergétique égale, la préparation doit contenir une quantité assimilable de chaque acide aminé essentiel et semi-essentiel au moins égale à celle contenue dans la protéine de référence.
- L’adjonction d’acides aminés isolés aux préparations pour nourrissons est autorisée exclusivement afin d’améliorer leur valeur nutritive. L’adjonction d’acides aminés essentiels et semi-essentiels est autorisée seulement dans les proportions nécessaires pour améliorer la qualité des protéines. Seules les formes naturelles des acides aminés peuvent être utilisées.
- Pour les préparations à base d’isolats de protéines de soja, seuls ou mélangés à des protéines de lait de vache, les valeurs minimales seront de 2,25 g/100 kcal.
Quelles sont les obligations concernant les préparation pour nourrissons en matière de lipides?
- Le minimum est de 4,4 g/100 kcal à 6,0 g/100 kcal maximum.
- Les huiles et les graisses commerciales hydrogénées ne doivent pas être utilisées dans les préparations pour nourrissons.
- Les acides laurique et myristique ne doivent pas excéder 20 % des acides gras totaux.
- Les acides gras trans ne doivent pas excéder 3 % des acides gras totaux.
- L’acide linoléique est de 300 mg/100 kcal minimum (la limite indicative maximale est de 1 400 mg/100 kcal).
- L’acide alpha linolénique est de 50 mg/100 kcal minimum (sans limite maximale indicative).
- Le rapport acide linoléique sur alpha linolénique est de minimum 5 :1 à maximum 15 :1.
Quelles sont les obligations concernant les préparation pour nourrissons en matière de glucides ?
- Le minimum est de 9,0 g/100 kcal à 14,0 g/100 kcal maximum.
- Les glucides présents dans les préparations pour nourrissons devraient être de préférence des polymères du lactose et glucose.
- Seuls les amidons précuits et ou gélatinisés naturellement sans gluten peuvent être ajoutés aux préparations pour nourrissons et ne doivent pas excéder 30 % des glucides totaux et 2 g/100 mL.
- L’ajout de saccharose (sucrose) ou de fructose doit être évité (possible apparition de symptômes pouvant être mortels chez les nourrissons affectés d’intolérance au fructose non décelée).
Quels additifs alimentaires sont autorisés pour les préparations pour les nourrissons ?
Seuls les additifs alimentaires énumérés par le Codex peuvent être présents dans les aliments destinés à l’alimentation du nourrisson et de l’enfant en bas âge :
- soit par transfert de la matière première pour produire l’aliment (si l’on ajoute du blé complet à une biscotte, alors elle sera dite par exemple « riche en fibres ») ;
- soit parce que l’additif alimentaire est déjà présent dans un ingrédient (comme les carottes avec le bêta-carotène/E160aii).
Sous quelles conditions les additifs sont ils permis dans les préparations pour nourrissons ?
- les teneurs ne doivent pas excéder les concentrations maximales stipulées par la réglementation en vigueur ;
- la quantité d’additifs introduite dans un aliment est réglementée ; elle ne peut en aucun cas être supérieure à la quantité d’additif qui est tolérée pour les ingrédients ou les matières premières qui composent cet aliment.
Définition des préparations de suite CODEX STAN :
Les denrées alimentaires destinées à l’alimentation particulière des nourrissons de plus de quatre mois et constituant le principal élément liquide d’une alimentation progressivement diversifiée de cette catégorie de personnes.
(Arrêté du 1 juillet 1976 relatif aux aliments destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge ; chapitre II : préparations pour nourrissons et préparations de suite ; article 13).
Quelles sont les obligations concernant les préparation pour nourrissons en matière de lipides ?
- Le minimum est de 3,3 g/100 kcal à maximum 6 g/100 kcal.
- Les huiles et graisses commerciales hydrogénées ne doivent pas être utilisées dans les préparations pour nourrissons.
- Les acides laurique et myristique ne doivent pas excéder 20 % des acides gras totaux.
- Les acides gras trans ne doivent pas excéder 3 % des acides gras totaux.
- L’acide linoléique est de 300 mg/100 kcal minimum (la limite indicative maximale est de 1 400 mg/100 kcal).
Quelles sont les obligations concernant les préparation pour nourrissons en matière de glucides ?
- Le minimum est de 7 g/100 kcal à maximum 14 g/100 kcal.
- Les glucides présents dans les préparations pour nourrissons devraient être de préférence des polymères du lactose et glucose.
- Seuls les amidons précuits et ou gélatinisés naturellement sans gluten peuvent être ajoutés aux préparations pour nourrissons et ne doivent pas excéder 30 % des glucides totaux et 2 g/100 mL.
- L’ajout de saccharose ou de fructose doit être évité et ne doit pas dépasser 20 % des glucides totaux.
Qui actualise les conseils concernant les préparations pour les nourrissons et les préparations de suites ?
L’EFSA (European food safety authority)
Elle émet également des recommandations sur les niveaux d’apport énergétiques, de macronutriments et de micronutriments dans les préparations pour nourrissons et les préparations de suite.
Sur quel quel principe repose les conseils formulés par l’EFSA ?
Les préparations doivent être sûres et adaptées aux besoins nutritionnels ainsi qu’à la croissance et au développement des nourrissons.
Le groupe recommande un apport énergétique de 60 kcal minimum et 70 kcal maximum pour 100 mL de préparation pour les nourrissons jusqu’à un an.
Sur quoi diffère les conseils de l’EFSA par rapport aux réglementations actuelles ?
Les quantités de matières grasses et de glucides proposées ne diffèrent pas significativement de celles indiquées dans les réglementations actuelles.
Cependant, le groupe scientifique propose que la quantité maximale de protéines soit réduite de 3 g/100 kcal dans les préparations pour nourrissons et de 3,5 g/100 kcal dans les préparations de suite à 2,5 g/100 kcal dans les préparations (pour nourrissons et de suite) à base de protéines du lait, et à 2,8 g/100 kcal dans les préparations (pour nourrissons et de suite) contenant des protéines de soja isolées ou des protéines hydrolysées.
Ce changement a été apporté parce que les experts ont estimé qu’il n’y avait pas d’éléments prouvant que l’incorporation de quantités aussi élevées de protéines soit nécessaire sur le plan physiologique, et parce que les quantités de protéines incorporées actuellement sont bien supérieures aux besoins effectifs.
Quels sont les conseils de l’EFSA concernant les micronutriments ?
En ce qui concerne les micronutriments, le groupe a proposé des niveaux minimum.
Il insiste sur le fait que ceux-ci couvrent les besoins nutritionnels chez pratiquement tous les nourrissons en bonne santé nés à terme et que, du point de vue nutritionnel, il n’est pas nécessaire d’en incorporer des quantités supérieures dans les préparations.
Quelles conclusion a été émise par l’efsa concernant le lait de vache, de chèvre et les protéines isolées de soja ?
- Le lait de vache, le lait de chèvre et les protéines de soja isolées sont des sources de protéines sûres et adaptées à une utilisation dans les préparations pour nourrissons et les préparations de suite contenant des protéines intactes.
L’innocuité et l’adéquation d’autres sources de protéines ou de nouvelles technologies de fabrication doivent être évaluées cliniquement avant leur utilisation.
Quelles conclusion a été émise par l’efsa concernant les préparations de suite contenant des hydrolysats de protéines ?
L’innocuité et l’adéquation de chaque préparation pour nourrissons et préparation de suite contenant des hydrolysats de protéines doivent également faire l’objet d’une évaluation clinique dans la population cible avant toute utilisation.
Quelles conclusion a été émise par l’efsa concernant les substances non nécessaire ausx préparations pour nourrissons et de suite ?
Il n’est pas nécessaire d’ajouter de l’acide arachidonique, de l’acide eicosapentaénoïque, des oligosaccharides non digestibles, des « probiotiques » ou des « synbiotiques », du chrome, du fluorure, de la taurine ou des nucléotides dans les préparations pour nourrissons et les préparations de suite.
Définition des préparation à base de céréales CODEX STAN 74 :
Les aliments transformés à base de céréales sont préparés essentiellement à partir d’une ou plusieurs céréales usinées (c’est-à-dire transformées en usine), qui devraient constituer au moins 25 % du mélange final sur la base du poids sec.
Quelles sont les catégories de préparation à base de céréales :
Catégorie 1 : les produits constitués de céréales qui sont ou qui doivent être préparés pour la consommation avec du lait ou d’autres liquides nutritifs appropriés ;
Catégorie 2 : les céréales contenant un aliment ajouté à teneur élevée en protéines qui sont ou qui doivent être préparées pour la consommation avec de l’eau ou un autre liquide approprié sans protéines ;
Catégorie 3 : des pâtes qui doivent être consommées après cuisson dans de l’eau bouillante ou dans d’autres liquides appropriés ;
Catégorie 4 : des biscottes et des biscuits à consommer tels quels ou écrasés après ajout d’eau, de lait ou d’autres liquides appropriés
Quelle est la teneur énergétique des préparations à base de céréales ?
Elle ne doit pas être inférieure à 0,8 kcal par gramme.