M10.2 Les poissons Flashcards
• Analyser les qualités des poissons • Connaître les étapes de la filière poisson
Quels aliments regroupent les produits de la pêche ?
- les poissons d’eau de mer et d’eau douce ;
- les mollusques (moules, huîtres, poulpes, calamars, seiches, escargots, coques, bulots…) ;
- les crustacés (homards, crevettes, crabes…) ;
- les batraciens ;
- les algues.
Il existe environ 5 000 espèces de poissons ; on en consomme environ une centaine seulement en France.
En plus des espèces sauvages, il y a les espèces d’élevage issues de l’aquaculture (bar, daurade, saumon, truite…).
40 % de la production de poisson dans le monde provient de l’aquaculture et 60 % de la pêche sauvage.
La pêche en France :
La France est aujourd’hui le 4e producteur européen de produits de la pêche.
Les zones de pêche sont en France :
* les côtes bretonnes ;
* les côtes normandes ;
* le Sud-Ouest ;
* la Méditerranée ;
* la Loire Atlantique / Vendée.
Quantité pêchée : environ 460 000 tonnes de poissons par an sans compter la quantité de poissons importée de l’UE et ceux issus de l’aquaculture.
Pourquoi et comment la pêche est elle règlementée ?
La pêche et les périodes de pêche sont réglementées, ainsi que la quantité et la grosseur des poissons pêchés afin d’assurer la survie des espèces.
Quelle type de pêche distingue t-on ?
On distingue :
- la petite pêche : elle est côtière (durée 24 heures) ou artisanale (durée 2-3 jours). Le poisson ne subit aucune transformation à bord du bateau de pêche ;
- la pêche industrielle ou semi-industrielle
En quoi consiste la pêche industrielle et semi industrielle ?
La durée de pêche est longue.
Dans le cas de la pêche industrielle, les bateaux disposent d’un agrément sanitaire permettant de procéder à des opérations de transformation du poisson : tranchage, congélation, cuisson…
On parle de navires usines ou de thoniers.
Dans le cas de la pêche semi-industrielle, la pêche dure également plusieurs mois mais les poissons ne sont pas transformés sur le bateau ; ils sont maintenus sous glace et seront transformés dans des usines spécialisées
Quelle classification des poissons existe t-il ?
- selon leur milieu d’origine : eau de mer, eau douce ou vivant dans les deux milieux ;
- selon leur forme : poissons ronds (merlu, merlan), poissons longs (roussette, anguille), poissons plats (sole, raie) ;
- selon la structure de leur squelette : cartilagineux (requin, roussette, lamproie, esturgeon), osseux (ou téléostéens : sardine, hareng, anchois, merlan, morue).
Quel est le goût et l’odeur des poissons ? Quels
sont les composés responsables de la flaveur des poissons ?
La flaveur est spécifique (goût et odeur) et très prononcée du fait de la présence de composés azotés soufrés non protéiques.
Les composés responsables de la flaveur sont :
- l’oxyde de triméthylamine, responsable de l’odeur du poisson ;
- l’hydrolyse bactérienne libère des amines (méthylamine et diméthylamine) qui augmentent l’odeur et diminuent le goût ;
- le méthylmercaptan ;
- l’urée, acide urique, bases azotées, créatinine, ammoniac ;
- l’histidine libérée lors de l’hydrolyse bactérienne.
Quelle est la texture du poisson ?
Elle dépend de la chair musculaire du poisson.
La chair musculaire du poisson est parfaitement homogène du fait que les graisses sont réparties de façon régulière entre les fibres musculaires.
Il n’y a pas de tissus adipeux sous-cutanés, sauf chez les poissons d’élevage.
Les fibres musculaires sont courtes (3 cm max) et forment des petites unités en plaques ou lamelles, appelées myotomes, qui sont à l’origine de la tendreté des poissons.
La variation de la qualité du poisson dépend du type de chair :
* à chair blanche (chair ferme), ex. : lotte, daurade ;
* à chair rouge (plus recherchés et chair tendre), ex. : le thon.
Quels sont les facteurs influençant la qualité organoleptique ?
- Le milieu de vie du poisson :
Les poissons d’eau de mer sont plus recherchés que les poissons d’eau douce. - Le type de poisson
Les poissons carnivores sont plus recherchés (bar, saumon…). - L’état sexuel du poisson
Lors de la période de reproduction, il y stockage important de graisses. Ex. : pour le colin, la teneur en lipides pour 100 g passe de 0,1 g à 0,9 g en période de reproduction. Pour leur maintien et survie, certaines espèces sont interdites à la pêche pendant leur période de reproduction
Teneur en eau de 100g de poissons crus :
70 - 80%
Teneur en protéines de 100g de poissons crus :
20g
Teneur en lipides de 100g de poissons crus :
poissons maigres < 2 %
Poissons gras > 10 %
Teneur en glucides de 100g de poissons crus :
Traces
Teneur en énergie de 100g de poissons crus :
600 kJ en moyenne
144 kcal
Teneur en minéraux de 100g de poissons crus :
2g
Teneur en sodium de 100g de poissons crus :
70 mg
Teneur en potassium de 100g de poissons crus :
300 mg
Teneur en calcium de 100g de poissons crus :
20 mg
Teneur en phosphore de 100g de poissons crus :
200 mg
Teneur en fer de 100g de poissons crus :
1 mg en moyenne
Teneur en oligoéléments de 100g de poissons crus :
+++ iode, fluor, zinc et cuivre
Teneur en vitamines hydrosolubles de 100g de poissons crus :
Vit B3 : respectivement 2 mg et 8 mg dans 100 g de merlan et saumon.
Vit B12 : respectivement 1 μg et 4 μg dans 100 g de merlan et saumon.
Teneur en vitamines liposolubles de 100g de poissons crus :
Vit D = 2 μg dans 100 g de merlu et 4 μg dans 100 g de saumon.
Vit A et E est également intéressant dans les poisson gras
Analyse et commentaire de la teneur en eau du poisson cru :
Teneur en eau relativement élevée, la valeur énergétique sera donc moyenne.
Variable de 70 à 80 % de façon proportionnellement inverse à la teneur en lipides.
Analyse et commentaire de la teneur en protéine du poisson cru :
Teneur élevée et intéressante.
La teneur en protéines est variable en fonction de l’espèce : 19 % dans le merlan jusqu’à 24,5 % dans le thon.
Analyse et commentaire de la quantité en lipides du poisson cru :
Teneur qualifiée de très faible à moyenne.
Variable de 2 % à plus de 10 % selon l’espèce et l’état de reproduction du poisson (qui dépend lui-même des saisons).
Teneur en lipides qui permet de classer les poissons en poissons maigres (merlan, colin, lotte…) avec une teneur inférieure à 2 % de lipides et en poissons gras (saumon, anguille, maquereaux…) avec respectivement 11 et 15 % de lipides pour les deux derniers.
Analyse et commentaire de la teneur en glucides du poissons cru :
Traces de glycogène.
Analyse et commentaire de la teneur en énergie du poissons cru :
Il s’agit de la valeur énergétique moyenne.
Elle est variable avec la teneur en lipides, environ < 500 kJ pour 100 g de poisson maigre, jusqu’à 900 kJ pour 100 g de poisson gras (ex. : 339 kJ pour 100 g de merlan et 958 kJ pour 100 g d’anguille)
Analyse et commentaire de la teneur en minéraux du poissons cru :
Teneur très intéressante, supérieure à celle des viandes.
Analyse et commentaire de la teneur en sodium du poisson cru :
Faible teneur (pas de différence entre les poissons d’eau douce et d’eau de mer).
Analyse et commentaire de la teneur en potassium du poisson cru :
Forte teneur.
Analyse et commentaire de la teneur en calcium du poisson cru :
Teneur très faible et rapport Ca/P bas.
Analyse et commentaire de la teneur en phosphore du poisson cru :
Teneur très faible et rapport Ca/P bas
Analyse et commentaire de la teneur en fer du poisson cru :
Apport très intéressant, sous forme de fer héminique, CUD élevé : 20-25 %.
Variable selon l’espèce : inférieure ou égale à 0,3 g dans le merlan (et la plupart des poissons maigres), jusqu’à 1,7 g dans 100 g de thon.
Analyse et commentaire de la teneur en oligoéléments du poisson cru :
Apport intéressant (cofacteurs métaboliques pour le fonctionnement cellulaire).
À noter l’apport en iode : 8 μg dans 100 g de saumon et jusqu’à 95 μg dans 100 g de merlan