M12.2 Les arômes et auxiliaires de technologie Flashcards
• Connaître les auxiliaires de technologies • Décrypter l’étiquetage des auxiliaires de technologies • Connaître les différents arômes • Décrypter l’étiquetage des arômes
Définition des auxiliaires technologiques
Toute substance non consommée comme ingrédient alimentaire en soi et volontairement utilisée dans la transformation des matières premières, des denrées alimentaires ou de leurs ingrédients, pour répondre à un certain objectif technologique pendant le traitement ou la transformation et pouvant avoir pour résultat la présence non intentionnelle de résidus techniquement inévitables de cette substance ou de ses dérivés dans le produit fini et à condition que ces résidus ne présentent pas de risque sanitaire et n’aient pas d’effets technologiques sur le produit fini.
(Arrêté du 19 octobre 2006 relatif à l’emploi d’auxiliaires technologiques dans la fabrication de certaines denrées alimentaires).
Quelles catégories d’auxiliaires technologiques sont autorisé en France ? Lesquelles sont réglementées à l’échelle européenne ?
En France, les catégories d’auxiliaires technologiques actuellement autorisés sont par exemple des antimousses, des agents de décontamination des produits d’origine végétale, des agents de démoulage ou encore des solvants d’extraction.
Parmi les auxiliaires technologiques, seules les préparations enzymatiques font l’objet d’un cadre réglementaire harmonisé à l’échelle européenne.
Ces préparations, jusqu’alors soumises en France à autorisation au cas par cas, intégreront progressivement le nouveau dispositif communautaire d’autorisation après évaluation par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), et suivront ainsi la procédure harmonisée d’évaluation définie par le règlement CE/1331/2008 et le règlement spécifique aux enzymes (Règlement CE/1332/2008).
Qu’est ce que les préparations enzymatiques ? Exemples
Elles sont composées d’enzymes d’origine animale, végétale ou microbienne et, éventuellement, de protéines inertes et de constituants résiduels du matériau de base.
Exemple de préparations enzymatiques : les levures, les produits de fermentation pour la vinification comme la pectinase et les glucanases, la cellulase (utilisée pour la fabrication du café), les hémicellulases (utilisées dans les farines), les glycosidases (dégradation du lactose)…
Les préparations enzymatiques à usage alimentaire peuvent être mélangées aux produits suivants afin de les diluer, les disperser ou de les conserver :
* denrées ou boissons destinées à l’alimentation humaine ;
* additifs alimentaires.
Dans quelles conditions sont obtenues les enzymes contenu dans les préparations enzymatiques ?
- les tissus animaux servant à la production des enzymes proviennent d’animaux en bon état sanitaire au moment de l’abattage et aptes à la consommation humaine. Les tissus animaux utilisés sont parfaitement sains et en excellent état de conservation ;
- le matériel végétal utilisé pour la fabrication des enzymes est issu des parties normalement comestibles de plantes saines et ne laisse aucun résidu nocif dans le produit traité mis en vente ;
- les micro-organismes utilisés pour la production des enzymes ne sont pas réputés pathogènes pour l’homme, les animaux et les végétaux.
Qu’est ce que les solvants et les solvants d’extraction ?
- « solvant » : toute substance propre à dissoudre une denrée alimentaire, ou tout composant d’une denrée alimentaire, y compris tout agent contaminant présent dans ou sur cette denrée alimentaire ;
- « solvant d’extraction » : tout solvant utilisé au cours du processus d’extraction lors du traitement de matières premières, de denrées alimentaires, de composants ou d’ingrédients de ces produits, qui est éliminé et qui peut provoquer la présence, involontaire mais techniquement inévitable, de résidus ou de dérivés dans la denrée alimentaire ou l’ingrédient.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max de l’acide chlorhydrique :
Divers
Préparations pour nourrissons, préparations de suite, laits de croissance, préparations à base de céréales infantiles et aliments pour bébés contenant de la L-tyrosine.
Quantité strictement nécessaire pour permettre la solubilisation de la L-tyrosine par formation de chlorhydrate de tyrosine.
Teneur résiduelle techniquement inévitable, à un ratio molaire de 1/3.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max de l’acétate de méthyle :
Solvant d’extraction
Café et thé.
Décaféination ou suppression des matières irritantes et amères du café ou du thé.
≤ 20 mg/kg dans le café ou le thé.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max de l’acétone :
Solvant d’extraction
Toutes denrées alimentaires.
Ce solvant ne doit pas laisser dans les denrées alimentaires des teneurs en résidus susceptibles de présenter des risques pour la santé humaine.
Dose techniquement inévitable.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max de l’acide orthophosphorique :
Agent de neutralisation
Caséinates et caséines alimentaires.
À la dose strictement nécessaire pour obtenir l’effet recherché.
Dose techniquement inévitable
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max de la cellulose :
Adjuvant de filtration
Jus de fruits, jus de fruits concentrés, jus de fruits déshydratés, nectars.
Utilisation en tant qu’adjuvants de filtration et/ou de précipitation chimiquement inerte.
Dose techniquement inévitable.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max du diméthylpolysiloxane :
Antimousses
Levain destiné à la fabrication de pains industriels.
7 mg/kg de levain.
1 mg/kg de pain.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max des huiles de paraffine :
Agent de démoulage
Spaghetti.
Pâtes à potage obtenues par recyclage des crosses.
À la dose strictement nécessaire.
20 mg/kg.
Catégorie, denrée, fonction et dose résiduelle max des tanins :
Agent de clarification
Jus de fruits, jus de fruits concentrés, jus de fruits déshydratés, nectars.
À la dose strictement nécessaire pour obtenir l’effet recherché.
Dose techniquement inévitable.
Définition des arômes :
L’arôme est la sensation perçue par nos sens olfactifs lorsque l’on mange.
La notion d’arôme s’appliquant plus particulièrement aux produits alimentaires (exemples : arôme vanille, café, noix de coco, citron, menthe…) :
« Les arômes employés ou destinés à être employés dans ou sur des denrées alimentaires pour leur donner une odeur et/ou un goût, ainsi que les matériaux de base utilisés pour la production des arômes » (directive 88/388/CEE du conseil du 22 juin 1988 relative au rapprochement des législations des États membres dans le domaine des arômes destinés à être employés dans les denrées alimentaires et des matériaux de base pour leur production).
Quelles classes d’arômes existe t-il selon la directive 88/388/CEE
les substances aromatisantes,
les préparations aromatisantes,
les arômes de transformation,
les arômes de fumée ou leurs mélanges.