M2S8 Travail et alimentation Flashcards

• Connaître des spécificités de chaque situation de travail • Savoir adapter la ration aux spécificités • Savoir adapter les horaires et les prises alimentaires en fonction des spécificités

1
Q

Selon le PNNS que permet les actions sur la nutrition au sein d’une entreprise ?

A

Un moyen fort de contribuer
au bien-être au travail, à la prévention des pathologies les plus fréquentes, à la réduction de l’absentéisme, à
l’amélioration de la qualité du travail et de donner une cohérence globale aux messages de nutrition au sein de la
société ».

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2
Q

Que propose le PNNS aux entreprises volontaires qui signe la charte des établissement actif du PNNS ?

A

Lorsque l’entreprise décide de s’engager de la sorte, le PNNS l’accompagne dans sa démarche en proposant et en mettant à disposition des outils d’information et de communication.

On retrouve notamment :

  • un site Internet facilitant la mutualisation des projets développés, ouvert en 2013 ;
  • mise à disposition d’un module type de formation pour sensibiliser les salariés à la nutrition ;
  • organisation tous les deux ans d’un colloque national qui réunit les représentants d’entreprises actives du PNNS afin de partager les meilleures pratiques ;
  • mise en place d’un comité de suivi comprenant les représentants des organismes et entreprises ayant contribué à l’élaboration de la charte (organisations syndicales…) et à envoyer les comptes rendus aux signataires.
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3
Q

A quoi s’engage les entreprises signant la charte PNNS ?

A

Les entreprises qui signent cette charte s’engagent à développer ou renforcer un programme d’actions en
nutrition, en mettant en place au moins trois actions dans les domaines suivants :

  • offre alimentaire ;
  • offre d’activité physique ;
  • information éducation ;
  • formation ;
  • soutien à la participation à la recherche ;
  • dépistage ;
  • facilitation de la prise en charge des pathologies liées à la nutrition.
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4
Q

Qu’est ce qu’un organisme homéotherme ?

A

C’est le cas de l’Homme et cela signifie qu’il doit maintenir sa température corporelle dans des valeurs proches de 37 °C., malgré les variations de la température ambiante.

Être exposé au froid ou au chaud sur des durées importantes, entre autres dans l’activité professionnelle, entraîne des adaptations de l’organisme qui modifient les dépenses et les besoins.

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5
Q

Quelle est la définition d’un travail à ambiance froide ?

A

Pour l’INRS, il n’est pas possible de définir une valeur seuil de température « froide » en milieu professionnel.

Des critères physiques, climatiques ou individuels sont à prendre en compte, ainsi que la dépense énergétique liée à la réalisation du travail.

Un environnement froid peut être simplement défini comme celui qui entraîne des pertes thermiques supérieures à celles habituellement observées.

l’INRS (l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles)

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6
Q

Quel est le système qui maintien la température corporelle stable ?

A

C’est le système nerveux autonome qui maintient la température corporelle stable.

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7
Q

Quels sont les adaptations permettant la thermogénèse ?

A

lors d’une exposition prolongée au froid il y a libération de noradrénaline, augmentation du tonus musculaire et frissonnement (tétanos particulier qui mobilise beaucoup de muscles à la fois, très gourmand en énergie).

Ces adaptations permettent d’augmenter la thermogenèse et le métabolisme de base.

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8
Q

Quelles adaptations permettent de limiter les échanges de chaleur avec l’extérieur

A

Il existe des thermorécepteurs périphériques au niveau de la peau qui, au contact du froid, entraînent une vasoconstriction cutanée réflexe dans le but de limiter les échanges avec l’extérieur.

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9
Q

Quelles hormones interviennent lors d’une exposition prolongées au froid ?

A

De nombreuses hormones interviennent et par le jeu du feed-back, il y stimulation de la production par la thyroïde de thyroxine, hormone qui élève le taux du métabolisme.

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10
Q

Que doit composer l’organisme pour rester actif ? Comment y parvient il ?

A

Pour rester actif dans son activité professionnelle au froid, l’organisme doit compenser la perte constante de chaleur par la production d’une quantité équivalente de chaleur par l’organisme.

Cette chaleur provient de l’oxydation des nutriments au cours de la digestion.

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11
Q

Quels sont les risques pour la santé d’un travail à ambiance froide ?

A
  • Hypothermie : c’est un dérèglement des mécanismes de régulation des échanges thermiques. De légère à sévère, cette hypothermie peut conduire à la mort.
  • Douleurs : la sensation de froid suivie de douleurs est l’un des premiers signes de gelures ou d’hypothermie légère.
  • Acrosyndrome : il correspond à un réchauffement trop brutal, avec troubles vasomoteurs.
  • Troubles musculo-squelettiques : lorsque l’organisme cumule une exposition au froid et des mouvements répétitifs, ou des postures extrêmes ou encore des vibrations.
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12
Q

Quelles sont les professions exposées au froid ?

A
  • Tous les salariés travaillant en extérieur : BTP, entretien espaces verts, maintenance, terrassement, forains, employés des marchés, ouvriers agricoles, jardiniers, géomètres…
  • Salariés sur poste fixe mais peu ou pas chauffés : hangar, parking, entrepôt…
  • Secteur du transport : réceptionnistes, camionneurs, chauffeurs, coursiers moto… + secteur ferroviaire et maritime.
  • Salariés des métiers du froid : installation, entretien chambres froides, système de conditionnement de l’air.
  • Agro-alimentaire frais et surgelés : fabrication, emballage, transformation, transport…
  • Secteur touristique : exploitation des parcs d’attraction, des sites ou circuits touristiques, stations de montagne…
  • Salariés qui travaillent en eau froide : plongeurs professionnels, techniciens, sauveteurs…
  • Personnels travaillant à l’extérieur et en altitude.
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13
Q

Comment doit on adapter l’alimentation du patient exposés au froid ?

A

L’objectif est de couvrir des besoins énergétiques accrus par des dépenses supplémentaires de thermorégulation.

Le supplément énergétique s’apprécie en fonction de la température à laquelle le travailleur est exposé, mais aussi en fonction de l’intensité de l’activité.

L’apport énergétique doit être suffisant pour maintenir un poids et une composition corporelle stables.

  • La majoration de la ration reste quantitative et peut atteindre +25 à 50 % de l’AET selon les cas.
  • Qualitativement, il n’y a pas de modification de la ration.
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14
Q

A quoi faudra t-il veiller lors de l’élaboration de la répartition d’un patient exposé au froid ?

A
  • Les rations étant souvent élevées, on choisit trois repas principaux et au moins une collation, voire plus si besoin. Cela permet de répartir l’énergie sur la journée et d’avoir des apports constants.
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15
Q

Quelles sont les recommandation concernant les boissons pour les professionnels exposés au froid ?

A
  • Consommation de boissons chaudes sur les temps de pause est recommandée (qui sont prévues toutes les 2 h par exemple pour des t° < –25 °C).
  • L’entreprise doit mettre à disposition, notamment sur les lieux de pause, des boissons chaudes type chocolat chaud, thé, potage, café…
  • Attention, thé et café, ainsi que les boissons contenant de la caféine sont à limiter car il y a augmentation de la diurèse, ce qui peut conduire à la déshydratation et il y a également un effet vasoconstricteur périphérique qui accentue le risque de gelure.
  • L’absence totale de consommation de boissons alcoolisées : l’alcool augmente la vasodilatation cutanée et la diurèse, mais altère aussi la sensibilité cutanée et le jugement qui permettent de reconnaître les premiers signes d’atteinte liée au froid.
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16
Q

Quelle est la définition d’un travail en ambiance chaude ?

A

Pour les ambiances chaudes également, aucune indication de température maximale n’est donnée dans le Code du travail.

Il existe cependant certaines dispositions relatives aux ambiances particulières de travail qui répondent au souci d’assurer des conditions de travail adaptées en cas de fortes chaleurs.

Chaque entreprise apprécie ces conditions de travail (exemple du BTP où l’employeur doit mettre à disposition au moins 3 litres d’eau par jour et par travailleur).

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17
Q

De quoi est constitué le système de thermorégulation ?

A

Il existe des thermorécepteurs qui sont situés à trois niveaux :

  • récepteurs périphériques de la peau ;
  • récepteurs profonds dans les organes abdominaux, les parois des grosses veines, les muscles squelettiques ;
  • récepteurs profonds dans le système nerveux central.

Toutes les informations sont transmises à l’hypothalamus que l’on peut considérer comme le centre thermorégulateur le plus puissant de l’organisme.

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18
Q

comment réagit l’organisme face à une augmentation de la température ambiante ?

A

Lorsque l’organisme ressent une augmentation de la température ambiante, l’hypothalamus met en place des mécanismes physiologiques de thermorégulation qui permettent d’évacuer la chaleur :

  • perspiration cutanée et respiratoire,
  • augmentation du débit sanguin,
  • vasodilatation.
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19
Q

Qu’est ce que le phénomène d’acclimatation ?

A

Sous l’effet d’expositions répétées ou prolongées, l’organisme est capable de s’accoutumer et il a une meilleure tolérance.

Le phénomène de transpiration devient plus efficace, les risques de déshydratation diminuent, le coût cardiovasculaire baisse.

Cependant, si la température extérieure est trop élevée, ces mécanismes de régulation thermique perdent en efficacité. Les risques pour la santé sont alors importants.

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20
Q

Quels sont les risques pour la santé d’une ambiance chaude ?

A

Les risques principaux sont le coup de chaleur et la déshydratation.

La chaleur peut également agir comme révélateur ou facteur aggravant de pathologies préexistantes, essentiellement cardiorespiratoire, rénale, endocrinienne (diabète…).

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21
Q

A partir de quelle température les études montrent des risques accrus de pertes de capacité physique ou cognitive qui augmentent les accidents du travail.

A

33°C

22
Q

Quels sont les différents niveau de risques liés à l’exposition à la chaleur ?

A

Les risques sont classés en :

  • niveau 1 : rougeurs et douleurs, œdème, vésicules, fièvre, maux de tête ;
  • niveau 2 : crampes de chaleur ou spasmes douloureux (jambes et abdomen), transpiration accrue entraînant une déshydratation, perte de connaissance soudaine et brève ;
  • niveau 3 : épuisement avec forte transpiration, froideur et pâleur de la peau, pouls faible, température normale ;
  • niveau 4 : coup de chaleur avec température corporelle > 40,6 °C, peau sèche et chaude, tachycardie, perte de conscience possible, confusion, délire, pupilles dilatées et décès possible par défaillance de la thermorégulation.
23
Q

Quelles sont les professions exposées au chaud ?

A
  • Dans les fonderies, les aciéries, les hauts-fourneaux…
    La principale source de chaleur est la matière en fusion (métal ou verre).
  • Dans les buanderies et pressings, les cuisines de restaurants, les conserveries…
    La très forte humidité combinée à la chaleur rend l’ambiance encore plus difficile à supporter.
  • Travail sous serre.
  • Pour les activités qui se déroulent à l’extérieur : bâtiment, travaux publics, travaux agricoles, espaces verts, transport, métiers du tourisme…
    Le soleil est la principale source de chaleur. De ce fait, les travailleurs exposés à la chaleur peuvent être très nombreux, surtout en été.
  • Salariés sur poste fixe mais surchauffé : hangar, entrepôt… qui ne sont pas ventilés, rafraîchis et dans lesquels la température peut être très élevée.
24
Q

Comment le corps fait il face à la chaleur ?

A

Il faut que les apports couvrent des dépenses énergétiques peu impactées par la température ambiante.

Les adaptations visent plutôt à couvrir les pertes excessives en eau et électrolytes, mais aussi à les limiter.

25
Q

Comment sera élaborée la répartition d’un travailleur exposé au chaud ?

A
  • On peut recommander de fractionner les repas pour avoir des apports moins importants à chaque prise et ainsi limiter l’alcalose postprandiale qui génère de la chaleur.
26
Q

Quelles sont les recommandations concernant les boissons pour les professionnels exposés au chaud ?

A
  • Pas de consommation d’alcool qui agit directement sur les mécanismes de thermolyse, mais également qui peut induire un comportement inadapté.
  • L’hydratation est capitale et permet de prévenir les risques évoqués plus haut.
    Il est conseillé de boire de l’eau fraîche (10 à 12 °C), 150 mL toutes les 20 minutes, avant de ressentir la soif, manifestation d’une déshydratation déjà installée.

Le volume d’eau consommée doit permettre d’équilibrer la balance hydrique. Il dépend de l’activité pratiquée, des conditions de température, mais aussi du vent qui peut accentuer les pertes.

  • La perspiration cutanée importante entraîne une perte hydro-électrolytique plus élevée ; il faut restaurer les électrolytes en buvant des jus de fruits, de légumes ou des eaux fortement minéralisées, en salant sans excès les repas.
27
Q

Quelles sont les situations concernées par le terme d’horaires atypiques ?

A

De nombreuses situations sont concernées :

  • le travail de nuit (de 21 h à 6 h du matin) ;
  • les rythmes de travail irréguliers ou cycliques (travail posté en 3×8 ou 2×12) ;
  • le travail le week-end (samedi, dimanche et jours fériés) ;
  • le travail selon des amplitudes de journée variables (en deçà de 5 h, au-delà de 8 h).
28
Q

Proportions de travailleur travaillant :
- la nuit et le week-end ;
- de manière occasionnelle ;
- saisonniers
- des horaires longs et flexibles ;
- des horaires fragmentés ; ce sont principalement des femmes.

A

Deux salariés sur trois travaillent selon ces horaires :
- 19 % travaillent la nuit et le week-end ;
- 10 % travaillent de manière occasionnelle ;
- 7 % sont des travailleurs saisonniers ;
- 10 % ont des horaires longs et flexibles
- 17,5 % des salariés ont des horaires fragmentés ; ce sont principalement des femmes.

29
Q

Statistique concernant le travail de nuit :

A
  • 15,2 % des salariés travaillent de nuit (environ 20 % des hommes et environ 10 % des femmes) ;
  • 30 % des salariés concernés travaillent dans le secteur public et 42 % dans le secteur tertiaire ;
  • les cinq secteurs professionnels les plus représentés sont par ordre d’importance :
    les conducteurs de véhicules,
    les policiers et les militaires,
    le personnel médical (infirmières, médecins, aides-soignantes…),
    les ouvriers qualifiés des industries de production,
    le personnel du secteur de l’hôtellerie et restauration.
30
Q

Qu’est ce que le rythme circadien ?

A

Le fonctionnement de l’organisme est soumis à ce rythme biologique, calé sur un cycle d’une journée de 24 heures.

Ce rythme régule la plupart de nos fonctions biologiques et comportementales.

Le rythme veille-sommeil est celui qui marque le plus nos vies quotidiennes.

  • Il y a prise alimentaire pendant la période active et jeûne pendant la phase de repos.
  • Prise alimentaire discontinue alors que l’organisme utilise en continu les substrats énergétiques.

La dérégulation de ce rythme entraîne des troubles du sommeil et d’importantes perturbations physiologiques.

31
Q

Quels sont les risques avérés du travail de nuits ?

A

Troubles du sommeil : le travail posté et/ou de nuit est associé à une diminution de la durée du sommeil ce qui aboutit à un déficit chronique de sommeil (réduction de 1 à 2 heures de sommeil par jour).

Le sommeil en journée est de moins bonne qualité car plus court, morcelé, perturbé par des éléments extérieurs comme le bruit par exemple, et donc moins réparateur. Les troubles du sommeil se traduisent par une somnolence, et une diminution de la vigilance pouvant être à l’origine d’accidents.

Troubles métaboliques : c’est la présence chez un même individu d’une augmentation d’au moins trois paramètres parmi les cinq suivants :
- tour de taille ;
- pression artérielle ;
- triglycérides ;
- cholestérol ;
- glycémie.

32
Q

Quels sont les risques probables du travail de nuits ?

A

Ce sont les effets sur la santé psychique, sur les performances cognitives, sur l’obésité et la prise de poids, ainsi que le diabète de type 2 et les maladies coronariennes.

Les troubles de l’humeur, l’augmentation de la dépression, de l’anxiété, de l’irritabilité, ainsi que des troubles de la personnalité sont fréquemment rapportés par les travailleurs de nuit.

33
Q

Quels sont les risques possibles du travail de nuits ?

A

Les dyslipidémies, l’hypertension artérielle et les accidents vasculaires cérébraux représentent des effets possibles sur la santé liés au travail de nuit.

Il existe néanmoins de nombreuses imprécisions et limites méthodologiques concernant les études scientifiques.

34
Q

Quel est le retentissement des horaires atypiques sur les habitudes alimentaires ?

A

Il y a un retentissement des horaires atypiques sur les habitudes alimentaires par le biais des grignotages et des « casse-croûtes » qui sont plus fréquents.

L’apport alimentaire extra-prandial peut représenter jusqu’à 20 % de l’AET, surtout la nuit.

Attention, la ration n’est pas pour autant systématiquement hyper-énergétique.
Ceci signifie qu’il y a une partie de l’énergie apportée en dehors des repas.

35
Q

Quelles sont les pathologies diéto-sensibles des travailleurs de nuit ?

A
  • l’instabilité pondérale (surpoids, obésité) ;
  • les troubles gastro-intestinaux (dyspepsie, douleurs abdominales, troubles de l’appétit, ulcère, troubles de la motilité intestinale, désynchronisation des sécrétions gastriques) ;
  • augmentation de la triglycéridémie ;
  • diminution de la tolérance au glucose ;
  • augmentation de la cholestérolémie.
36
Q

Que se passe t-il concernant le cycle circadien des travailleurs postés ?

A

Chez les travailleurs postés, les informations du rythme circadien et du rythme alimentaire sont contradictoires.

En effet, dans le rythme circadien, il y a une phase active qui correspond à la période de prise alimentaire et de mise en réserve ; et une phase de repos orientée vers le jeûne et la libération de ces réserves.

Chez les travailleurs postés et/ou de nuit, les informations sont contradictoires car un repas nocturne perturbe le rythme biologique, mais aussi le comportement social et alimentaire.

37
Q

Quelles modifications retrouve t-on après un repas consommé la nuit ?

A
  • ralentissement de la vidange gastrique
  • diminution d’environ 3 % de la thermogenèse postprandiale ;
  • diminution de la tolérance glucidique ;
  • augmentation postprandiale de la triglycéridémie.

Ces modifications sont de faible amplitude chez les sujets sains, et ne conduisent pas à des situations pathologiques.

En revanche, elles peuvent s’accentuer si l’alimentation est déséquilibrée et si le phénomène s’inscrit dans la durée.

38
Q

Quels sont les principes des travailleurs posté / de nuit ?

A
  • conserver un rythme diurne de trois repas ;
  • respecter et adapter si besoin la collation ;
  • équilibrer la ration ;
  • éviter de sauter un repas ;
  • boire de l’eau, seule boisson indispensable ;
  • gérer la consommation de café et d’alcool ;
  • valeurs nutritionnelles de référence identiques à celles des hommes et femmes adultes.
39
Q

A quoi ressemble la répartition en poste du matin sans collation ?

A

Petit dej traditionnel, avec toutes les composantes

Déjeuner traditionnel avec toutes ses composantes

(sieste et activité physique)

19-20h Dîner traditionnel, avec toutes les composantes

40
Q

A quoi ressemble la répartition en poste du matin 4-5h à 11-13h ?

A

3-4h Petit dej léger, avec boisson, produit céréalier, +/- confiture

8-9h Collation : qui complète le petit dej . (laitage, fruits, pain et beurre)

12-14h Déjeuner traditionnel avec toutes ses composantes

(sieste et activité physique)

19-20h Dîner traditionnel, avec toutes les composantes

41
Q

A quoi ressemble la répartition en poste du matin 6-7 h à 14-15h ?

A

6-7h Petit dej avec toutes les composantes

10-11h collation: début du déjeuner VPO et féculent + boisson

14h-15h : déjeuner léger, fin du repas avec légumes, produit laitier, pain, fruits et boisson

(sieste et activité physique)

19-20h Dîner traditionnel, avec toutes les composantes

42
Q

A quoi ressemble la répartition en poste de l’après midi sans collation ?

A

Petit dej traditionnel avec toutes les composantes

(activité physique dans la matinée)

Déjeuner traditionnel avec toutes les composantes

Dîner traditionnel, avec toutes les composantes

43
Q

A quoi ressemble la répartition en poste de l’après midi de 11-12h à 18-20h ?

A

Petit dej traditionnel avec toutes les composantes

(activité physique dans la matinée)

10h30-11h Début déjeuner avec VPO, légumes et féculents + boisson

14-15h collation: fin du déjeuner avec produit laitier, fruit, pain + boisson

19-21h Dîner traditionnel, avec toutes les composantes

44
Q

A quoi ressemble la répartition en poste de l’après midi de 14-15h à 22-24h ?

A

Petit dej traditionnel avec toutes les composantes

(activité physique dans la matinée)

12-13 h traditionnel avec toutes les composantes

19h collation: début du dîner avec VPO, légumes, féculents + boisson

22-23h fin du dîner avec produit laitier, fruit, pain et boisson

45
Q

A quoi ressemble la répartition en poste de nuit sans collation ?

A

Petit dej traditionnel avec toutes les composantes

12-13 h Déjeuner traditionnel avec toutes les composantes

(sieste et activité physique)

Dîner : Dîner traditionnel avec toutes ses composantes

46
Q

A quoi ressemble la répartition en poste de nuit de 20-21h à 3-6h ?

A

5-8h Petit dej traditionnel avec toutes les composantes

12-13 h Déjeuner traditionnel avec toutes les composantes

(sieste et activité physique)

Dîner :17h-19h début du dîner avec VPO, légumes, féculents + boisson

collation : 23h-1h fin du dîner avec produit laitier, fruits, pain et boisson

47
Q

A quoi ressemble la répartition en poste de nuit de 22-23h à 7-9h ?

A

Repos sans manger ou petit déjeuner complémentaire de la collation nocturne

Déjeuner traditionnel avec toutes les composantes

(activité physique après la sieste)

Dîner :19h-21h dîner traditionnel avec toutes ses composantes

4-5 h : collation ou petit déjeuner avec produit laitier, pain ou équivalent, fruit, beurre, confiture

48
Q

Qui sont les travailleurs de force ?

A

On parle ici des travailleurs dont l’activité professionnelle mobilise de façon intense la masse musculaire.

Il s’agit des métiers du BTP, des pompiers, des garde-forestiers, des manutentionnaires, des déménageurs…

49
Q

A quoi faudra t-il veiller lors de l’élaboration de la ration pour les travailleurs de force ?

A

Pour cette population, le NAP doit être bien évalué pour ne pas sous-estimer les dépenses énergétiques.

En effet, un apport alimentaire moindre par rapport aux besoins aurait pour conséquence l’utilisation des réserves, et donc la perte de poids..

50
Q

Quelles sont les recommandations qualitatives et quantitatives concernant les travailleurs de forces ?

A

D’après la récente actualisation des repères du PNNS faite par l’ANSES, la répartition quantitative des apports en macronutriments diffère légèrement de celle de la population adulte de référence :
- 10 à 20 % de protéines ;
- 50 à 60 % de glucides ;
- 30 à 35 % de lipides (s’approcher au maximum de 35 %).

Étant donné le manque de données en la matière, il n’existe pas de recommandations spécifiques sur le plan qualitatif, même si on peut faire un parallèle avec les recommandations pour les sportifs concernant des apports protéiques de haute qualité, des apports en acides gras essentiels et en vitamines liposolubles suffisants ainsi qu’une limitation des apports en sucres simples (hors lactose/galactose)

51
Q

A quoi faudra t-il veiller lors de l’élaboration de la répartition de la ration chez les travailleurs de force ?

A

Le fractionnement des prises doit permettre un apport constant de glucides pour garantir un bon fonctionnement musculaire.

52
Q

Quelles sont les recommandations en matière de boisson concernant les travailleurs de force ?

A

Par ailleurs, les dépenses hydriques peuvent être plus élevées car l’activité physique est intense ; il faut donc veiller à équilibrer la balance en augmentant la consommation d’eau.