Lombalgie Flashcards

1
Q

Signaux d’alerte Lombalgie (aigue, subaigue ou chronique) + suspicion de pathologie tumorale ou infectieuse

A
  1. Antécédent de cancer
  2. Perte de poids inexpliquée
  3. Immunosuppression
  4. Douleur non améliore pour le traitement conservateur (4-6 semaines)
  5. Infection récente
  6. Fièvre d’origine inconnue
  7. Usage de drogues par voie intraveuneuse
  8. Utilisation prolongée de stéroides
  9. > 50 ans (néoplasie)
  • Radiographie en première intention
    IRM - TDM ou scintigraphie (cas par cas) –> IRM supérieure
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Q

Lombalgie (aiguë, subaiguë ou chronique) + suspicion du syndrome de la queue de cheval - Signaux d’alerte

A
  1. Faiblesse motrice globale ou progressive des membres inférieurs
  2. Anesthésie en selle
  3. Rétention ou incontinence urinaire de débordement
  4. Perte de tonus du sphincter anal

*IRM d’urgence

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3
Q

Lombalgie (aiguë, subaiguë ou chronique) + suspicion de fracture par tassement - signaux d’alerte

A
  1. Utilisation prolongée de stéroïdes (>3 mois)
  2. Ostéoporose
  3. Chute mineure
  4. Histoire de trauma
  • Radiographie en première intention
    +/- TDM
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4
Q

Lombalgie définition

A

Lombalgie aiguë –> 0 à 4 semaines
Lombalgie subaiguë –> 4 à 12 semaines
Lombalgie Chronique –> > 12 semaines (3 mois)

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5
Q

Radiculophathies lombosacrées L2-L3-L4

A
  1. Lombalgie aiguë descendant dans le membre inférieur antérieur (cuisse antéromédiale), dans le genou et parfois dans le pied.
  2. Hypoesthésie de la cuisse antéromédiale.
  3. Diminution du réflexe rotuléen (si sévère).

EP
L2 –> Faiblesse de la flexion de la hanche
L3 –> Faiblesse de l’extension du genou, force du quadriceps
L4 –> Faiblesse de la dorsiflexion de la cheville, marche sur les talons, force du quadriceps

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6
Q

Radiculophathies lombosacrées L5

A
  1. Lombalgie descendant dans le membre inférieur latéral (cuisse postérolatérale, jambe latérale) jusqu’au pied dorsomédial, deux premiers orteils.
  2. Hypoesthésie de l’hallux et du pied médial.

E/P

  • Marche sur les talons
  • Épreuve de Trendelenburg
  • Force de dorsiflexion de la cheville
  • Force d”extension du gros orteil
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7
Q

Radiculophathies lombosacrées S1

A
  1. Douleur descendant le membre inférieur postérieur (cuisse postérieure, jambe postérolatérale, talon), plus intense que la lombalgie.
  2. Hypoesthésie 5e orteil et pied latéral.
E/P --> 
Marche sur la pointe des pieds (aN)
Faiblesse de flexion du gros orteil 
Faiblesse de la flexion plantaire
Faiblesse a/n  grand fessier
Perte fréquente du réflexe  achiléen
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8
Q

Radiculophathies lombosacrées S2-S4

A
  1. Douleur sacrée ou fessière descendant dans le membre inférieur postérieur ou dans le périnée.
  2. Faiblesse minimale
  3. dysfonction sphinctérienne.
    - -> E/P (test de sensibilité de la région périnéale)
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9
Q

Sténose spinale (claudication neurogène ou pseudoclaudication)

A

Rétrécissement du canal spinal dans sa portion inférieure –> 2nd anomalie congénitale ou à l’arthrose.

  • > 50 ans et évolue insidieusement
  • Dlr de type intermittente
  • Exacerbation en station debout, en extension, en décubitus ou lors de la marche
  • Diminution si le patient marche en se tenant fléchi vers l’avant ou quelques minutes après l’arrêt (souvent seulement après s’être assis).
  • Douleur lors de la descente des escaliers.

Examen physique :

  • Rechercher un clonus
  • Hyperréflexie
  • Signe de Babinski

Traitement –> conservateur (AINS, tylenol)

  • Utilisation d’une marchette peut aider ++
  • Infiltration épidurale +/-
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10
Q

Sténose foraminale

A
  • Douleur exacerbée par l’extension ou la flexion latérale du côté atteint et peut être soulagée par la flexion antérieure et la flexion latérale du côté opposé.

Traitement

  • Symptomatique initialement.
  • Bloc Épidurale foraminale en cas d’échec (traitement conservateur)
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11
Q

Douleur d’origine discale

A
  • 95 % des herniations se produisent au niveau L5-S1 et L4-L5 (rarement L3-L4).
  • Douleur de type persistante (dos/fesse)
  • Exacerbée lors du mouvement de flexion et de rotation (golf, pelleter la neige).
  • Position antalgique classique, soit une diminution de la lordose et une scoliose compensatoire
  • Douleur augmente en position assise et en flexion antérieure et diminue en extension.
  • Soulagés en décubitus latéral du côté atteint ou du côté opposé (selon la position de la lésion)
  • La douleur peut aussi s’atténuer en fléchissant les hanches
  • Signes d’irritation nerveuse (valsalva, lasègue, tripode)

Traitement

  • Symptomatique (AINS, acétaminophène)
  • Exercice en décubitus ventrale, extension passive du dos répétée (10 répét. TID)
  • Marche sur de courtes distances
  • Limiter les activités en position assise
  • 90 % des cas, on remarque une résolution en moins de 3 mois
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12
Q

Spondylite ankylosante

A

> Hommes

Sx :
1- Malaise présent depuis ≥ 3 mois
2- Début des symptômes < 40 ans
3- Raideur matinale (durée habituelle d’une à deux heures)
4- Début insidieux
5- Diminution des symptômes avec l’activité physique

Sx systémiques possibles

  • Arthrite asymétrique (épaules, hanches, genoux)
  • Uvéites (20 % des cas)
  • Fasciites plantaires ou tendinites d’Achille (enthésite).

Examen physique

  • Mesure de la flèche occipitale > 6 cm indique une atteinte de la colonne thoracique.
  • Mesure de l’expansion thoracique
  • Mise en tension des articulations sacro-iliaques
  • Test de Faber
  • Schober
  • HLA-B27 est positif chez 90-95 % des personnes atteintes, on le retrouve également chez 7 % de la population générale.
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13
Q

Syndrome facettaire (ou zygapophysaire)

A

-Localisée, le plus souvent, à la région lombaire, fessière, trochantérienne, latérale ou postérieure de la cuisse et inguinale.
- Douleur le plus souvent centrale
- Caractéristiques cliniques augmentant la probabilité d’un syndrome facettaire
1- Âge de plus de 65 ans
2- Absence d’augmentation des douleurs par la toux
3- Absence d’augmentation des douleurs par l’hyperextension
4- Absence d’augmentation des douleurs par la flexion antérieure
5- Absence d’augmentation des douleurs par le passage d’une position en flexion lombaire vers l’extension
6- Absence d’augmentation des douleurs par un mouvement d’extension/rotation
7- Diminution des douleurs par le décubitus

Traitement 
- physiothérapie 
- Infiltrations intra-articulaire (bloc facettaire) 
--> Rx
Acetaminophen 
AINS
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14
Q

Maladie de Forestier

A

Hyperostose vertébrale des faces antéro-latérales des corps vertébraux qui entraîne principalement une raideur. - Diminution de la mobilité du rachis.
- Rx –> équarrissement des vertèbres.

Traitement

  • Symptomatique
  • Exercice devrait être encouragé.
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15
Q

Douleur référée - lombalgie

A
  1. anévrisme de l’aorte abdominale
  2. Pyelonephrite
  3. Lithiase rénale
  4. Pancréatite
  5. Métastase
  6. Fracture pathologique
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16
Q

Traitement de la lombalgie (DCC laval)

A
  1. Massage
    Il n’y a pas de données démontrant l’efficacité en phase aiguë.
    Peut être bénéfique pour les patients atteints de lombalgie subaiguë et chronique, surtout s’il est combiné à un programme d’exercices et à l’éducation (Cochrane).
  2. Acupuncture
    Il n’est pas possible d’établir des recommandations claires dans le traitement de la LA (Cochrane).
    Est plus efficace pour le soulagement de la douleur et l’amélioration fonctionnelle en LC que l’absence de traitement. Ses effets sont cependant de courte durée (Cochrane).
  3. Thérapie manuelle
    Les manipulations vertébrales en phase aiguë ne semblent pas plus efficaces qu’un suivi médical usuel ou que la physiothérapie conventionnelle.
    Serait modérément efficace à long terme combinée à des mobilisations dans la LC.
  4. Exercices
    Sont efficaces dans le traitement de la lombalgie subaiguë et chronique. L’efficacité n’est pas associée à la guérison, mais plutôt à un retour plus rapide aux activités normales. Un programme combinant renforcement, étirements et entraînement aérobique est à privilégier.
  5. Chaleur superficielle ou froid
    Les preuves à l’appui de cette pratique sont plutôt faibles. Cependant, les études ont démontré que l’utilisation de chaleur combinée à un retour rapide aux activités et exercices pourrait réduire la douleur et améliorer la fonction.
  6. Injections
    Plusieurs agents peuvent être utilisés, tels des anesthésiques locaux, des corticostéroïdes, une combinaison des deux, des agents sclérosants et la toxine botulinique.
    - Injections épidurales : il n’existe pas d’étude contrôlée sur l’utilisation des épidurales dans la lombalgie chronique.
17
Q

Traitement de la lombalgie chronique

vimeo CMFC 2021

A
  1. Injections cortisone :
    44% vs 43% avec placebo
  2. Exercice :
    - Amélioration 50% vs 35 % Placebo après 4-12 semaines
    - Amélioration 53% vs 37% après 12-48 semaines
    - Effets indésirables : augmentation de la dlr, dlr ligamentaire/articulaire autre.
18
Q

Investigations de la lombalgie aigue selon l’étiologie suspectée

A

*Doit y avoir au moins un red flag pour procéder à une prise de sang et/ou imagerie !

1) Fracture (trauma, corticostéroïde, ostéoporose, plus de 50 ans)
- Radiographie AP et latérale
- Scan osseux et/ou IRM prn

2) Infection (f`ièvre, sudation, UDIV, immunosupprimé)
- FSC, ESR, CRP
- IRM, aspiration articulaire

3) Inflammation
- CRP +/- VS
- Scan osseux

4) Tumeur (masse, néo connu, plus de 50 ans, perte de poids, pas d’amélioration dlr au repos)
- Électro. protéine sérique
- PSA, CRP, VS
- IRM ou scan osseux

5) Anévrysme (anticoagulant, FR cardiovasc., ICT, bruits à l’auscultation)
- IRM carotides
- Echo abdo/aortique

19
Q

Indications d’un IRM en lombalgie aigue

A
  • Déficit neuro majeur ou progressif
  • Syndrome queue de cheval suspecté
  • Douleur sévère progressive malgré traitement conservateur
  • Douleur sévère aux membres inférieurs ou au dos nécessitant hospitalisation ou avec atteinte majeure des AVD/AVQ
  • Suspicion de néoplasie
  • Suspicion d’infection
  • Indication d’une intervention chirurgicale ou d’une infiltration
20
Q

Indications d’un CT-Scan en lombalgie aigue

A
  • Détection ou caractérisation d’une tumeur osseuse primaire

- Trauma (R/O ou caractérisation fracture, évaluation processus de guérison)

21
Q

Traitement pharmaco de la lombalgie aigue

A
  • 1ère ligne : Tylénol
  • 2e ligne : AINS
  • 3e ligne : Relaxants musculaire
  • 4e ligne : Opioïdes
22
Q

Traitement pharmaco de la lombalgie chronique

A
  • 1ère et 2e ligne : Tylenol + AINS (+ IPP si plus de 45 ans)
  • 3e ligne : TCA (amitriptyline/nortriptyline) et codéine
  • 4e ligne : Tramadol
  • 5e ligne : Opiacés