Module 4 – Recherche et études de marché Flashcards

1
Q

Les responsables marketing doivent impérativement connaître le comportement de ces divers groupes pour choisir des mesures de marketing adéquates. Toutefois, il est difficile, à plus d’un titre, de se procurer ces informations (2 raisons):

A
  • Le marché est dynamique. Le comportement d’achat des consommateurs (objet, lieu, moment, etc.) est sujet à des changements subits.
  • L’entreprise est en compétition avec des concurrents qui tentent eux aussi d’influencer le comportement des consommateurs. Elle est également soumise à l’influence de facteurs externes (évolution des revenus, mode, etc.) sur lesquels elle ne peut que peu agir.
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2
Q

Définition de l’Etude de marché:

A

Le domaine du marketing consacré à la collecte et au traitement systématique d’informations relatives au marché

Elle a pour but de fournir des informations et des analyses objectives qui serviront de base pour planifier, décider, ordonner et contrôler les mesures de marketing.

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3
Q

Qu’est-ce que l’étude de marché secondaire?

A

comprenant les sources internes et la recherche documentaire (« desk research ») repose sur des informations existantes, généralement récoltées dans une autre intention (par exemple, étude concernant un autre produit sur le même marché) ou en raison de leur intérêt général (par exemple, publications d’offices statistiques).

L’étude de marché secondaire est généralement moins onéreuse que l’étude primaire, mais implique néanmoins que les sources possibles d’information soient connues et disponibles et qu’il soit possible d’y accéder rapidement.

Les informations exploitées lors de l’étude de marché secondaire proviennent soit de l’entreprise elle-même (données internes), soit d’organismes extérieurs (données externes).

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4
Q

Qu’est-ce que l’étude de marché primaire?

A

Dans le cadre de l’étude de marché primaire ou recherche sur le terrain, des informations originales sont récoltées (primaires) en fonction d’un problème précis, par une étude ad hoc, au moyen des techniques de collecte de données qui seront décrites plus loin.

Du fait de sa plus grande exactitude et de sa relation plus étroite avec le problème, les coûts de l’étude de marché primaire sont plus élevés que ceux de l’étude secondaire, selon la méthode choisie. Comme l’étude de marché primaire requiert un grand professionnalisme, elle est souvent confiée à des instituts spécialisés.

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5
Q

Distinguer les deux terminologies de recherche “field” et “desk”:

A
  • Recherche « Field » (recherche « terrain ») pour les études de marché primaires
  • Recherche « Desk » (recherche « documentaire ») pour les études de marché secondaires
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6
Q

4 sources documentaires (secondaires):

A
  • Les administrations et les organismes parapublics : l’OFS, les Chambres de Commerce, etc.
  • Les organismes professionnels : syndicats patronaux, bureaux d’études affiliés à une profession
  • Les organismes privés : sociétés éditant des statistiques, des annuaires, des listes, etc.
  • Les sources diverses : presse spécialisée, catalogues des concurrents, etc.
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7
Q

Quelles sont les limites de l’information documentaire? (2)

A

– elle ne fournit pas d’informations sur le consommateur

– elle ne donne que peu d’indications quant à la position des concurrents.

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8
Q

Que désigne le mot “statistique”?

A

Le mot « statistique » désigne à la fois un ensemble de données d’observation et l’activité qui consiste dans leur recueil, leur traitement et leur interprétation.

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9
Q

Que sont l’univers et l’échantillon?

A

Univers : ensemble des personnes au sujet desquelles on veut obtenir des informations. Souvent équivalent à la cible marketing, l’univers peut aussi être appelé « population »

Échantillon : ensemble des personnes à qui on pose effectivement les questions pour lesquelles on souhaite des réponses au sein de l’univers.

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10
Q

Quel serait un bon ratio pour des enquêtes concernant un univers conséquent?

A

Un ratio de 500/1 (univers/échantillon)

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11
Q

Qu’est-ce que l’intervalle de confiance?

A

L’intervalle de confiance est donc l’ensemble des valeurs raisonnablement compatibles avec le résultat observé (l’estimation ponctuelle). Il donne une visualisation de l’incertitude de l’estimation.

Des intervalles de confiance à 99% ou à 90% sont parfois utilisés. La probabilité (degré de confiance) de ces intervalles de contenir la vraie valeur est respectivement de 99% et 90%.

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12
Q

Quelle est la différence entre l’intervalle de confiance et la marge d’erreur ?

A

Les 2 sont des indicateurs de précision des résultats d’une enquête. Le niveau de confiance devrait toujours figurer dans la déclaration de la marge d’erreur. Le niveau de confiance déclaré est souvent 19 fois sur 20 (niveau de confiance de 95 %) ou 9 fois sur 10 (niveau de confiance de 90 %). Pour un résultat d’échantillonnage donné, plus le niveau de confiance est élevé, plus la marge d’erreur sera grande. Souvenez-vous, toutefois, que le niveau de confiance et la marge d’erreur ne font qu’indiquer les erreurs d’échantillonnage.

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13
Q

Information primaire – deux grandes catégories:

A
  1. les études quantitatives : elles fournissent des informations sur la structure du marché et sur son évolution
  2. les études qualitatives : elles renseignent sur les attitudes et les motivations et s’utilisent plus occasionnellement, en particulier lors de la création et du développement de produits nouveaux
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14
Q

Deux catégories de technique de collecte de données:

A

Quelle soit quantitative ou qualitative, l’enquête est une méthode systématique dont le but est, par des questions précises, d’inciter une personne à fournir les informations désirées.

• Les enquêtes quantitatives
Elles ont pour base un échantillon relativement large de personnes. Fondées sur des questions structurées (surtout de type fermé), elles ont pour objectif principal de recenser des particularités sociodémographiques et des comportements permettant une exploitation quantitative.

• Les enquêtes qualitatives
Elles sont destinées à recueillir des données psychologiques, sociopsychologiques et sociologiques auprès d’un échantillon non représentatif de personnes, au moyen de sondages psychologiques effectués par des enquêteurs spécialement formés aux sciences du comportement.

Les études qualitatives ont pour
but essentiel d’expliquer les comportements. Il s’agit de répondre aux questions suivantes :

– Pour quelles raisons le consommateur achète-t-il mon produit ?
– Pour quelles raisons le consommateur n’achète-t-il pas mon produit ?
– Quelle est l’image de marque de mon produit ?
– Comment mon produit nouveau sera-t-il accepté ?
– Comment réagit le consommateur à ma publicité ?

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15
Q

Expliquer les études quantitatives:

A

Les études quantitatives fournissent des chiffres. Il est important de constituer un échantillon représentatif de l’ensemble du marché.

Dans les études de marché quantitatives, il s’agit essentiellement de dénombrer et de décrire les acheteurs. Des études quantitatives sont également rencontrées dans d’autres domaines, comme celui de l’analyse d’audience ; cette
observation porte sur la mesure du nombre des lecteurs de chaque journal et
celui des téléspectateurs de chaque chaîne, et fournit des informations utiles
dans le choix des médias d’une campagne de publicité.

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16
Q

Expliquer les études de consommation:

A

De nos jours, les études de consommation sont les plus usuelles. Elles portent sur des échantillons importants (de mille à plusieurs dizaines de milliers de personnes) et se répètent régulièrement, de manière à permettre de suivre l’évolution du marché. Elles sont par conséquent très coûteuses et les frais sont souvent répartis entre plusieurs entreprises, qui achètent à un institut des informations identiques. On distingue deux grandes catégories d’études de ce type :

– les panels
– les études par interviews

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17
Q

Expliquer ce que sont les Panels:

A

Les panels sont des enquêtes visant le même groupe de personnes ou de collectivités interrogé plusieurs fois, en général à intervalles réguliers. Leur objectif est d’obtenir des renseignements relatifs aux opinions, aux attentes ou aux comportements, et notamment leur évolution sur une période prolongée. Les panels relèvent du domaine du continu, du permanent.

Dans les entreprises, il est fait appel à deux grandes familles de panels, à savoir :
• Les panels de consommateurs
• Les panels de distributeurs

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18
Q

Qu’est-ce que des panels de consommateurs?

A

En Suisse, l’institut GfK (ex IHA-GfM) exploite un panel qui permet d’étudier de manière continue le marché de nombreux produits de grande consommation, principalement dans le domaine alimentaire et ménager.

Nielsen propose également un panel de consommateurs constitué de 3000 ménages privés. Les entreprises intéressées achètent ces informations par abonnement. L’échantillon est constitué de ménages représentatifs de l’ensemble de la population du pays.

Les entreprises abonnées reçoivent chaque mois des rapports très détaillés, sous forme de tableaux de chiffres et de graphiques pour chaque marque et type de produit, ainsi que pour les canaux de distribution, les régions et les catégories de consommateurs.

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19
Q

Quelles sont les principales informations fournies par le panel de consommateurs?

A

– La part de marché qui indique, en pourcentage, la position d’un produit ou d’une marque par rapport au marché total, à un canal de distribution ou encore à une région ;

– Le nombre d’acheteurs et la quantité moyenne acquise par acheteur ; il est en effet très important de savoir si le nombre d’acheteurs est faible et la quantité par achat élevé ou s’il existe, au contraire, un grand nombre d’acheteurs de petites quantités ;

– Le prix moyen payé par les acheteurs ;

– La quantité totale pour 100 ménages. La grandeur utilisée le plus fréquemment est le poids.

20
Q

Qu’est-ce que des panels de distributeurs?

A

Ils fournissent des informations sur les ventes des distributeurs et sur leurs stocks (MarketTrack, ScanTrack). En Suisse, ce panel est constitué d’un échantillon de magasins représentatifs.

Ventes = ancien stock + achats – nouveau stock.

21
Q

Quelles sont les principales informations fournies par le panel de distributeur?

A

– La part de marché en pourcentage des ventes des détaillants, qui correspondent par définition aux achats des consommateurs

– Le prix de vente moyen

– Les stocks détenus par les détaillants, ainsi que leurs achats

– Le pourcentage des détaillants qui détiennent le produit en question dans leur assortiment

– les volumes de vente, jour par jour, heure par heure (variable selon les articles)

Le panel de détaillants ne fournit donc pas d’information sur les caractéristiques des acheteurs, alors que le panel de ménages ne renseigne pas sur la présence des produits dans l’assortiment ni sur l’état des stocks dans la distribution.

22
Q

Etudes par interviews – 4 types:

A
  • L’enquête en face à face, interview personnelle, chère, permet de préciser les questions, permet l’observation des réactions, peut être contextuelle (mise en situation)
  • L’enquête téléphonique, moins coûteuse, rapide, plus facilement mise en oeuvre ; ce type d’enquête est notamment utilisé pour vérifier l’atteinte d’objectifs communicationnels, est de plus en plus considérée comme invasive
  • L’enquête par écrit, chère (mais proportionnellement au volume d’informations recueillies c’est parfois très économique), permet de très grands échantillons, personnes plus disponibles, donc plus facile à atteindre, peut être très détaillée
  • Le sondage en ligne, qui peut se faire par décomptage automatique ou par CASI (Computer Assisted Self Interviewing) où la personne interrogée introduit elle-même les réponses directement dans l’ordinateur, bon marché, suscite moins de réactions négatives, peut être détaillée, peut être rapide ou durer longtemps ; mais introduit des biais (personnes jeunes) dans le ciblage (de moins en moins vrai, avec une utilisation toujours plus généralisée de l’internet)
23
Q

Qu’est-ce que l’enquête Ad Hoc?

A

Il s’agit du « must » ! C’est la création d’une enquête, d’un sondage spécifique aux questions et interrogations de l’entreprise. L’univers, l’échantillon et le questionnaire sont établis « à la carte » en fonction des besoins du client.

Mais, il y a un bémol… Si l’efficacité de ce type d’enquête n’est pas à remettre en doute, son coût est généralement tellement élevé que seules les très grandes entreprises peuvent souvent y avoir recours.

24
Q

Qu’est-ce que l’enquête omnibus?

A

Les enquêtes omnibus sont effectuées pour le compte de plusieurs entreprises et portent sur plusieurs sujets. Cette forme d’enquête est recommandée lorsque :

  • Le besoin d’information de l’entreprise est relativement limité, mais spécifique
  • Ce besoin d’information ne peut être satisfait par une enquête standard disponible
  • Une enquête ad hoc se révèle trop onéreuse

Les conditions de la mise en oeuvre de ce type d’enquête ou, plus précisément, de la participation d’une entreprise à une enquête omnibus sont les suivantes :

  • Le groupe de personnes interrogées (échantillon) doit convenir à l’entreprise
  • les entreprises regroupées au sein de l’enquête doivent impérativement être non concurrentes
25
Q

Qu’est-ce que les enquêtes multi-clients?

A

Les enquêtes multi-clients sont mise sur pied par l’institut lui-même, donc avec un financement préalable entièrement à sa charge. Le but est de réunir un maximum d’informations sur un sujet unique susceptibles d’intéresser plusieurs de ses clients actifs dans un domaine spécifique.

Le rapport d’enquête se vend généralement quelques dizaines de milliers de francs, ce qui est plus cher (mais infiniment plus complet) qu’une enquête omnibus, mais moins qu’une étude ad hoc, alors que la précision du résultat lui est encore largement supérieure.

26
Q

Qu’est-ce que les études d’audience?

A

Les études d’audience constituent un autre domaine important des études de marché quantitatives. Leur but est d’analyser le nombre de lecteurs des journaux et celui des téléspectateurs ou des auditeurs de radio. Ces données servent de base au choix des différents médias ou supports utilisés par la publicité. Il est nécessaire de procéder à de telles mesures, car les chiffres de tirage (nombre d’exemplaires imprimés) ou d’abonnés à la télévision ne constituent pas une base suffisamment fiable.

27
Q

Qu’est-ce que la REMP (Recherche et études des médias publicitaires)?

A

En tant qu’organisation interprofessionnelle de recherche indépendante et neutre, la REMP agit pour la transparence sur le marché des médias et de la publicité. Elle fournit aux acteurs du marché des données stratégiques et tactiques essentielles pour leurs décisions.

La mission première de la REMP est l’étude systématique, permanente et impartiale des comportements relatifs aux médias et à la consommation.

Parallèlement aux études multiclients qui ont fait leurs preuves, la REMP propose, au cas par cas, des prestations individuelles de conseil et de recherche dans les domaines « Product Consulting » et « Recherche ad hoc ».

28
Q

Qu’est-ce que Mediapulse?

A

Entreprise proche du terrain, Mediapulse contribue au développement des marchés suisses des médias électroniques et de la publicité grâce à des services de recherche et à des produits de données. Ses systèmes modernes et de constantes innovations lui permettent de rendre compte également de l’évolution de l’utilisation des médias audiovisuels.

29
Q

Mediapulse réalise prioritairement les deux enquêtes suivantes :

A
  • Le panel Télécontrol Mediapulse, (en France, on parle d’Audimat) un instrument de planification et de contrôle de la publicité TV, de détermination de l’offre (prix), pour la conception des programmes et pour le contrôle de l’efficacité publicitaire.
  • Le panel Radiocontrol Mediapulse fournit les chiffres relatifs à l’audience radiophonique (durée d’exposition chaîne par chaîne, heures d’exposition…) à l’aide d’une montre qui enregistre des fractions de secondes de la bande porteuse.
30
Q

Qu’est-ce que des études de marché qualitatives?

A

Ces recherches sont réalisées moins régulièrement que les études quantitatives. Elles sont utilisées en particulier lors du développement d’un produit nouveau, ou à l’occasion d’une modification importante apportée à un produit déjà sur le marché ou de la conception d’une nouvelle campagne de publicité.

En outre, les études qualitatives portent sur des échantillons petits à moyens (50 à 500 personnes).

Du point de vue technique, ce type de recherche est plus complexe, au niveau de la collecte des informations aussi bien que de leur interprétation.

31
Q

La notoriété d’image de marque représente, en pourcent, la quantité d’individus de la cible connaissant la marque et/ ou le produit. On distingue (3):

A
  • le top of the mind : la première marque qui vient à l’esprit de l’interviewé, celle pour laquelle il aura le plus envie de se déplacer,
  • la notoriété spontanée : l’interviewé cite de lui-même (recall) la marque et peut l’attribuer correctement à un secteur d’activité économique spécifique ; il pourra donc demander cette marque à un vendeur,
  • la notoriété assistée : l’interviewé reconnaît (recognition) la marque lorsque celle-ci lui est citée, il sera donc capable de la reconnaître s’il y est confronté dans les rayons d’un magasin.

L’addition de la notoriété spontanée et de la notoriété assistée correspond à la notoriété totale.

32
Q

Qu’est-ce que l’observation?

A

L’observation tente d’enregistrer des états de fait objectifs, soit le comportement des sujets d’expérience. Les techniques d’observation les plus connues sont les dégustations à l’aveugle ; elles consistent à présenter aux sujets différents produits dont ils ne peuvent déceler l’origine. Les autres procédés sont :

  • L’attention portée à des affiches, à des stands, à des vitrines, etc.
  • Le flux de trafic ou les entrées dans des magasins, les contacts avec des guichets
  • La prise en main de produits
  • La réaction et l’observation des publicités (presse, TV, cinéma, etc.)
33
Q

Expliquer les tests de publicité:

A

Souvent, les entreprises investissent des sommes colossales en publicité. Même s’il n’existe pas de moyen permettant d’assurer le succès d’une campagne et de le mesurer avec exactitude, les tests permettent de réduire les risques d’échec:

  • Le prétest a lieu avant la diffusion de la publicité et est destiné à en orienter la création. Il consiste à soumettre à un échantillon d’acheteurs potentiels des projets de publicité et permet surtout de vérifier si cette dernière est compréhensible et crédible.
  • Le post-test, qui s’effectue après la diffusion de la publicité, a pour objectif principal de mesurer comment les éléments du message ont été transmis. On vérifie en particulier si la marque est correctement mémorisée et si les arguments de vente du produit ont été compris et retenus.
34
Q

Expliquer l’étude du comportement d’achat du consommateur:

A

L’étude du comportement d’achat prend en compte l’ensemble des activités mentales (attitudes, opinions), émotives (ressentis positifs et négatifs) et physiques (activités) qui interviennent lorsque des clients achètent et consomment des biens et services pour satisfaire leurs besoins.

Fondée notamment sur les sciences de la psychologie, de la sociologie et de l’économie, l’étude du comportement d’achat des clients, appelée aussi comportement du consommateur (consumer behaviour) est devenue une discipline à part entière du marketing.

35
Q

Comportement d’achat du consommateur – quatre types de comportements élémentaires:

A
  • Le comportement rationnel : l’acheteur agit en « homo oeconomicus ». Il a un objectif précis qu’il veut atteindre en recueillant et en mettant à profit les informations disponibles sur les produits.
  • Le comportement routinier : l’acheteur renonce à prendre une nouvelle décision pour chaque achat. Il se comporte selon un schéma qui, la plupart du temps d’après son expérience, a fait ses preuves. Ce sont les décisions routinières.
  • Le comportement impulsif : l’acheteur se laisse dominer par ses sentiments et ses impressions du moment. Il renonce aux informations et agit spontanément.
  • Le comportement influencé par l’environnement social : l’acheteur ne prend pas sa décision sur la base d’informations qu’il s’est procurées lui-même, mais sous l’influence des systèmes de valeurs de son environnement (amis, collaborateurs, gens célèbres).
36
Q

Qu’est-ce qu’une attitude?

A

Une attitude résume les évaluations (positives ou négatives), les réactions émotionnelles et les prédispositions à agir vis-à-vis d’un objet ou d’une idée.

Les attitudes donnent naissance à des prédispositions plus ou moins favorables, à des mouvements d’attirance ou de répulsion, qui s’associent en réseaux logiques (par ex. les Allemands ne sont pas des gastronomes, donc les aliments allemands ont de moins bonnes qualités gustatives que les aliments français).

Modifier un paramètre d’une attitude peut impliquer de devoir modifier l’ensemble,
et ceci implique un effort très important. C’est pourquoi, gagner un nouveau client est beaucoup plus difficile que le fidéliser (regagner un ex-client se situe à un niveau intermédiaire de difficulté).

37
Q

Expliquer l’implication:

A

Dans un contexte d’achat l’implication exprime le niveau d’intérêt d’un consommateur pour un produit ou un service. L’implication est un élément très important à prendre en compte, car il impacte fortement le comportement du consommateur dans son cycle d’achat ou face à une action de communication.

La prise en compte du niveau d’implication permet d’adapter les techniques de vente ou les messages publicitaires. Le degré d’implication est généralement fonction du type de produit, du profil de consommateur et du risque perçu.

38
Q

Les facteurs dont dépend l’implication du consommateur sont nombreux (3):

A

• Le type de produit :
l’achat d’une maison, d’une assurance vie, d’une automobile est plus impliquant que l’achat d’une tente de camping, d’une assurance auto ou d’un vélo.

• Le consommateur lui-même et les situations d’achat :
l’achat d’un vélo implique différemment l’acheteur selon qu’il est un adulte qui remplace un « vélo à tout faire », un jeune père qui offre à son fils de 3 ans son premier vélo ou un adolescent amateur de cyclisme, qui prépare sa première compétition.

• L’implication peut varier dans le temps, en fonction de l’expérience du consommateur. L’achat de couches est beaucoup plus impliquant pour une jeune mère qui a son premier enfant que pour une mère qui en est à son troisième.

39
Q

Les étapes pour la préparation d’une enquête (2):

A

Premièrement:
vous devez définir avec précision l’objet même de l’étude. Le demandeur doit analyser le problème posé (introduction d’un nouveau produit, politique de prix mal ajustée, réseau de distribution à restructurer, etc.), puis établir une liste des informations utiles et opératoires.

Deuxièmement:
après avoir pris l’élémentaire précaution de chercher si les informations sont disponibles ailleurs (sources documentaires), le donneur d’ordre, aidé en cela par le responsable de l’étude dans la société d’études (s’il est fait appel à une société spécialisée), définit les informations souhaitées, mais en prenant bien garde que celles-ci soient utiles (une information inutile coûte aussi cher qu’une information utile et n’apporte rien) et opératoires (les informations recueillies doivent être mesurables, elles doivent permettre d’agir, de prendre des décisions).

En outre, dans la même lignée, les résultats possibles (ou tout au moins la grille d’analyse des résultats) doivent être prévus en avance. Ayez en tête que l’oubli d’un critère essentiel peut réduire à néant la qualité d’un sondage !

Il est souvent indispensable
de tester l’enquête elle-même en procédant à une étude préliminaire pour déterminer si l’objet est bien saisi par la population cible, si des incidences importantes n’ont pas été oubliées.

40
Q

Résumé de la procédure d’enquête – Les principales phases d’une étude primaire sont les suivantes (6):

A
  • Définition des buts de l’enquête
  • Conception de l’étude avec un institut spécialisé, choix de la méthode (selon budget), élaboration du questionnaire
  • Constitution de l’échantillon
  • Réalisation des interviews
  • Analyse et traitement des données recueillies
  • Rédaction du rapport d’enquête
41
Q

Le briefing de la société d’études – La réunion d’information de l’institut devrait répondre au minimum aux questions suivantes (8):

A
  • Situation et objectifs de l’entreprise
  • Objectifs généraux de la recherche, genre de problèmes à résoudre
  • Problèmes particuliers à explorer, à analyser, à prospecter créativement
  • Hypothèses de recherche
  • Univers de la recherche
  • Cible ou cibles de la recherche
  • Nature de la recherche
  • Informations complémentaires éventuelles
42
Q

La constitution de l’échantillon:

A

Le premier critère décisif dans la constitution de l’échantillon est que celui-ci doit être sélectionné dans la zone de chalandise de l’entreprise pour laquelle l’enquête est réalisée.

Par zone de chalandise on entend la zone géographique dans laquelle est situé la majeure partie de la clientèle (les chalands) de cette entreprise.

Concrètement, on procède au recueil des données de manière aléatoire, puis on effectue, a posteriori, une correction des résultats de manière à obtenir une répartition conforme aux quotas.

43
Q

3 méthodes d’échantillonnage:

A

• Méthode d’échantillonnage aléatoire (en anglais : random sampling)
Méthode basée sur le hasard (alea signifie hasard en latin), dans laquelle chaque personne appartenant à l’univers est susceptible d’être retenue dans l’échantillon.

• Méthode d’échantillonnage par quotas (en anglais : quota sampling)
Méthode, non aléatoire, basée sur la répartition connue de la population pour un certain nombre de caractères (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle…). L’échantillon est construit, a priori, en respectant la distribution de la population, il est choisi de façon à constituer une image aussi fidèle que possible de la population totale.

• Méthode d’échantillonnage aléatoire stratifiée (en anglais : random quota
sampling)
Méthode réunissant certaines caractéristiques des 2 précédentes. Le recueille des données se fait de manière aléatoire, mais en tenant compte de la répartition connue de la population pour un certain nombre de
caractères (sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle…), les strates de population.

44
Q

Ordre des questions pour un questionnaire (3):

A

plus le répondant est livré à lui-même (enquête par correspondance) plus un certain ordre est nécessaire. Soyez attentif à quelques contraintes :

  • Les premières questions doivent être des questions « amorces », simples et portant sur des éléments bien connus du répondant. Cette série de questions a pour but essentiel de familiariser le répondant avec le questionnaire, de lui faire prendre l’habitude du graphisme, du sens des questions, etc.
  • Les questions embarrassantes pour l’enquête (revenus, intimité, opinions politiques) doivent être posées en fin d’enquête. Si le répondant est heurté au point qu’il souhaite ne plus poursuivre l’entretien, le début du questionnaire demeure utilisable.
  • Des questions-filtres sont placées à plusieurs endroits du questionnaire pour tester la sincérité des réponses.
45
Q

Les études de marché sur internet:

A

D’après certaines études, le mode de récolte en ligne représenterait actuellement entre 30 et 40 % du volume des enquêtes réalisées. Internet touche principalement la partie quantitative des études en y apportant rapidité, coûts moindres et interactivité. Proche, sur le fond, des enquêtes par correspondance (question principalement écrite, pas de contact avec l’interviewé, pas de contrôle de la personne répondant, etc.), le fait de pouvoir proposer des images, des vidéos et l’ensemble des moyens de mesures multimédias permet d’interviewer les sondés sur des questions comme « avez-vous vu cette annonce ? », « avez-vous vu ce spot ? », etc.