Module 3 – Le Marché Flashcards

1
Q

Définition du marché:

A

La commercialisation, à savoir la vente de produits fabriqués, a lieu sur un marché; celui-ci se compose d’êtres humains qui, par leur manière de fonctionner, modèlent ledit marché. En fonction du temps et de la vision donnée, le terme «marché » a généré plusieurs angles, soit :

  • À l’origine, le mot « marché » désigne le lieu où l’acheteur et le vendeur se rencontrent pour échanger des biens et des services. Alors que, dans l’Antiquité et au Moyen Âge, ces marchés, sur lesquels producteurs et acheteurs entraient en contact direct, jouaient un rôle essentiel, leur importance est aujourd’hui secondaire.
  • Dans son acception macro-économique, le terme « marché » englobe l’ensemble des demandeurs et des offreurs qui participent aux processus d’échange d’un bien déterminé. Ce n’est plus le lieu géographique qui est décisif, mais les aspects économiques de l’échange que sont le prix, la quantité, le coût, le temps et le territoire.
  • Enfin, en gestion d’entreprise, le mot « marché » est utilisé pour désigner toutes les personnes et organisations qui sont des acheteurs effectifs ou potentiels. Cette définition privilégie donc la demande. Le côté offreur, à savoir l’offre de l’entreprise elle-même et celle de ses concurrents, est appelé « branche ».
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2
Q

7 critères de Kotler/Dubois permettant de définir un marché:

A
  • Les clients : qui forme le marché ?
  • Les objets achetés : qu’achète-t-on ?
  • Les objectifs de l’achat : pourquoi achète-t-on ?
  • Les personnes influençant l’achat : qui participe au processus d’achat ?
  • Les habitudes d’achat : comment achète-t-on ?
  • Les occasions d’achat : quand achète-t-on ?
  • Les lieux de l’achat : où achète-t-on ?
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3
Q

Qu’est-ce que le Micro-Envrionnement?

A

Les interactions entre partenaires concernés se font dans les deux sens. Par exemple : l’entreprise influence autant les activités (et donc le marketing) de ses fournisseurs (ne serait-ce que par la commande, mais aussi les exigences, la capacité de négociation, surtout en ce qui concerne les prix…) qu’elle est influencée par ses fournisseurs (qualité fournie, respect des délais, prix, images…).

Chacun des acteurs du micro-environnement joue un rôle sur le marketing. En retour, les décisions prises au niveau marketing affectent chacun des acteurs et peuvent ainsi modifier les termes de l’échange.

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4
Q

Micro-Environnement: l’entreprise (2)

A

• est constituée de plusieurs départements (diverses tâches pour les petites entreprises) qui tous ont des objectifs particuliers, parfois contradictoires, qui déterminent le cadre interne dans lequel le marketing devra agir (le dpt finance fixe le budget, le dpt production fournit la capacité et la compétence de fabrication, le dpt comptable mesure les performances en terme de vente…),

• peut voir ces comportements modifiés par des concepts marketing nouveaux (une conception simplifié peut réduire les coûts de production, un réseau de distribution original peut ouvrir de nouveaux marchés et multiplier
les ventes…).

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5
Q

Micro-Environnement: les fournisseurs (2)

A
  • ont une incidence capitale sur le coût du produit,
  • dépendent des achats (pour eux ce sont des ventes) effectués par les entreprises fabriquant les produits finaux; le marketing peut modifier la relation établie entre l’entreprise et ses fournisseurs (délais, stockage, conditions de paiement…) voire s’en passer en intégrant de nouvelles tâches à l’interne.
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6
Q

Micro-Environnement: les intermédiaires (2)

A
  • remplissent de nombreuses tâches autres que le simple acheminement du bien sur le marché (stockage, fractionnement de la marchandise, multiplication des contacts, crédits…) souvent d’une manière plus efficace et plus économique que l’entreprise serait en mesure de le faire; ils représentent cependant un coût important,
  • dépendent de la stratégie de distribution et de la volonté de couverture du marché découlant du plan marketing.
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7
Q

Micro-Environnement: les consommateurs (2)

A
  • font vivre l’entreprise par leurs achats,

* manifestent des désirs déterminant le concept marketing et réagissent ensuite à la mise en oeuvre de ce concept.

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8
Q

Micro-Environnement: les concurrents (2)

A

• représentent le défi permanent de l’entreprise, l’empêchant de «faire la loi» face aux consommateurs; leur nombre et leur capacité de réaction sont à observer en permanence, afin d’adapter continuellement le marketing en vue de maintenir les objectifs de rentabilité de l’entreprise,

• doivent eux-mêmes tenir compte des résultats obtenus par chaque action
marketing de l’entreprise.

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9
Q

Qu’est-ce que le Macro-Envrionnement?

A

L’entreprise évolue dans un cadre plus vaste que son simple micro-environnement. Son action doit aussi tenir compte des tendances et de la structure de la société dans laquelle elle opère.

Ces forces extérieures peuvent avoir une très grande influence sur les activités de l’entreprise, mais ne sont, en revanche, pratiquement pas influençables par le marketing (pour cette raison, sur le schéma précédent, les flèches descendant du macro- vers le micro-environnement sont monodirectionnelles).

6 facteurs selon la matrice Pestel (pour Politique, Économique, Sociologique, Technologique, Écologique, Légal).

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10
Q

3 défauts du modèle Pestel:

A

• Il néglige l’importance de la démographie

• Il distingue la politique du domaine légal, alors que les deux sont très intimement
liés.

• Il considère les paramètres liés à la nature sous un angle écologique, donc dans un contexte interventionniste (qui présente un aspect socio-culturel), alors que la nature en soi peut être un facteur influençant le marketing au sein du micro-environnement.

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11
Q

Qu’est-ce que l’environnement démographique?

A

La démographie constitue un élément essentiel de l’environnement. La population constitue le réservoir des marchés de l’entreprise. Sans population, pas de consommateurs et sans consommateurs, pas de marketing.

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12
Q

Selon quels paramètres la démographie évolue-t-elle?

A
  • La croissance démesurée et inégalitaire de la population. Dans les pays occidentaux, les taux de croissance naturelle de la population sont très faibles. Or le rythme de la croissance démographique a un effet considérable sur l’économie. Quand la population s’accroît, les marchés se développent sous réserve d’un pouvoir d’achat suffisant.
  • Les modifications intergénérationnelles et l’atomisation. Les générations ne se ressemblent pas. Les jeunes ne vivent plus comme leurs aînés. La vie de couple s’est modifiée.
  • Le vieillissement de la population. En 2010, Nestlé a publié des données concernant les « Tendances en matière de consommation et d’exploitation » : toutes les sept à dix secondes, une personne atteint l’âge de 50 ans aux États-Unis. La génération du baby-boom compte 78 millions de personnes, nées entre 1946 et 1964. Il s’agit des consommateurs les plus fortunés, les plus instruits et dont les goûts sont les plus raffinés.
  • La mobilité géographique et la société pluriculturelle. Les mouvements migratoires déterminent dans une large mesure l’évolution du nombre d’habitants des villes et des villages et leur recomposition démographique. Aux migrations traditionnelles s’ajoutent les migrations de seniors qui modifient la démographie et l’économie de régions entières.
  • D’une société de consommation de masse, les pays européens sont passés à une société de consommation fragmentée créant des segments de consommateurs avec des spécificités propres d’âge, de sexe, de formation, d’appartenance ethnique ou culturelle et l’abandon de certains produits au profit de produits nouveaux, plus adaptés aux besoins des consommateurs actuels.
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13
Q

Qu’est-ce que l’environnement économique?

A
  • Le produit intérieur brut. Pour comprendre cette notion de « masse critique » empruntons à l’économie le concept de revenu discrétionnaire qui est ce que chacun peut épargner ou dépenser comme il l’entend (bons vins, vacances et plaisirs divers). C’est en fait ce qu’il nous reste dans la poche après avoir satisfait les besoins de base.
  • Le pouvoir d’achat conditionné par le revenu et l’inflation (niveau des prix). Du fait que l’augmentation du pouvoir d’achat est inégalement répartie entre les groupes socioprofessionnels, la profession plus que le milieu social constitue un élément déterminant dans les comportements d’achat des ménages.
  • Le niveau des prix demeure un indicateur important car il permet de déterminer le revenu disponible réel des ménages.
  • L’épargne et le crédit qui sont directement influencés par l’évolution des taux d’intérêt, eux-mêmes dépendant de variables macro-économiques de marché. La mise en place de l’Union monétaire en Europe et le développement de l’euro ont renforcé le caractère international des décisions économiques touchant la Suisse.
  • Les dépenses des ménages. La structure des dépenses des ménages s’est largement modifiée au cours des 25 dernières années. Cependant, le trio de tête entre 1996 et 2006 est resté inchangé : logement, chauffage et éclairage ont constitué le premier poste de dépense, suivi des frais de transport et de ceux pour l’alimentation.
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14
Q

Qu’est-ce que l’environnement naturel?

A

De plus en plus, les consommateurs, les mouvements écologiques et les pouvoirs publics se préoccupent de l’impact des activités industrielles. La préservation de l’environnement naturel est aujourd’hui une préoccupation majeure de la population.

Les responsables marketing doivent intégrer dans leurs raisonnements :

  • La pénurie des matières premières. La raréfaction des matières premières non renouvelables va conduire à une augmentation des coûts de production que les entreprises ne pourront pas toujours répercuter. Elles doivent s’orienter vers la recherche de produits de substitution.
  • Le coût de l’énergie qui force les entreprises à s’orienter vers de nouvelles sources (énergie solaire, éoliennes, etc.) ainsi que de nouveaux carburants pour le secteur automobile (carburant vert, hydrogène, air comprimé, etc.).
  • L’accroissement de la pollution qui crée de nouveaux marchés notamment les dispositifs pour lutter contre la pollution et les emballages non polluants et biodégradables.
  • L’intervention croissante des pouvoirs publics. La lutte pour la mobilité, contre la détérioration des ressources naturelles, est présente à tous les niveaux de représentation des pouvoirs publics. De nouvelles opportunités de marché pourraient se présenter.
  • Le réchauffement de la planète occasionnant des dérèglements climatiques affectant l’économie alpine (tourisme lié au ski) comme les organisateurs d’événements en plein-air
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15
Q

Qu’est-ce que l’environnement technologique?

A

L’évolution technologique modifie considérablement l’offre des produits. Il suffit de constater la percée des téléphones portables et de se remémorer l’introduction de l’informatique à la maison.

Il y a surtout l’évolution de l’informatique et ce qu’elle pourrait devenir dans un avenir très proche avec l’informatique ubiquitaire ou l’intelligence ambiante.

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16
Q

Qu’est-ce que l’environnement socio-culturel?

A

Chaque être humain voit le jour et grandit dans un système de valeurs qui le conditionne et oriente de manière plus ou moins directe ses choix de consommation.

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17
Q

La pluriculturalité

A

En permettant aux consommateurs, membres d’un segment particulier et minoritaire, de s’identifier au produit vendu. Il s’agit du marketing éthnique ou marketing tribal.

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18
Q

Expliquer l’EVEolution

A

le progrès de l’influence de consommation dans le monde par les femmes

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19
Q

9 tendances de consommation futures:

A

– La société de l’éphémère (la technologie a conduit à l’accélération du changement et des modes de vie),

– la société de l’immatériel (le savoir est devenu le carburant de l’économie),
– le nomadisme (le travailleur se déplace de plus en plus, le travail à distance s’implante),

– le cocooning (tendance à rester chez soi),

– le burrowing (isolement),

– l’évasion (tendance à tout laisser tomber pour rechercher une meilleure qualité de vie),

– le rajeunissement psychologique (vouloir paraître moins que son âge réel),

– l’égonomie (affirmation de sa différence et de son unicité),

– l’aventure imaginaire (recherche de nouvelles émotions nourries d’exotisme et de mystique),

(…)

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20
Q

L’environnement politico-légal

A

L’intervention croissante de la puissance publique vise à réguler le marché et agit à différents niveaux.

L’environnement politico-légal est celui dans lequel la logique de la non-rétroactivité de l’impact du macro sur le micro-environnement peut être mise en brèche.

21
Q

L’Etat dans l’environnement politico-légal:

A

La structure et la conduite des marchés. Pour éviter que les entreprises, en agissant selon leur logique de profit, ne nuisent à l’intérêt collectif, l’État organise lui-même un certain nombre de services d’utilité publique comme la défense, l’équipement, les services publics, la justice, la redistribution des richesses, l’enseignement, la santé, le transport. L’État intervient aussi dans la réglementation des produits et leur composition, les emballages, il définit les normes et contrôle les labels, fixe le prix, organise l’affichage des prix et des tarifs, régule les campagnes de communication, organise les règles de concurrence, les méthodes de vente et de publicité. Il organise les poursuites en cas de non-respect de la législation.

22
Q

Les pouvoir publics dans l’environnement politico-légal

A

Les pouvoirs publics cherchent à la fois à maintenir des entreprises compétitives sur le plan international et à maintenir une certaine liberté du commerce à l’intérieur de leur pays.

23
Q

La protection des intérêts globaux de la société.

A

C’est ainsi que l’État réglemente ou interdit les produits nocifs ou qui portent atteinte à la santé de la population et assure le contrôle des législations, de manière à éviter que certaines entreprises ne fassent supporter par la collectivité des coûts liés directement à leurs activités.

24
Q

Le Lobbying

A

Les entreprises essayent et y parviennent parfois, d’obtenir des décisions politiques (traduites en lois et/ou mesures mises en oeuvre sur le terrain) qui leur soient favorables. C’est ce qu’on appelle le Lobbying (action des lobbies, ou groupes d’influence). Un lobby est un groupe d’intérêt parfaitement légal, tant qu’il ne recoure pas à la corruption.

25
Q

Que faut-il pour le succès d’un concept marketing?

A

De bien connaître et comprendre le macro-environnement. De plus, étant donné que celui-ci évolue constamment, il est nécessaire de faire des prévisions concernant les changements qui risquent de l’affecter, car ils exerceront une influence sur le marketing de l’entreprise.

26
Q

Qu’est-ce que le Capitalisme?

A

Le terme « capitalisme » vient du mot capital, et de la notion de cumul des richesses. Le capitalisme est ancien, il remonte à la Renaissance. Mais le terme sera de plus en plus utilisé au XXe siècle par les économistes.

Le capitalisme comprend différentes notions:

l’acceptation de la propriété privée qui entraîne la poursuite par les individus de leurs propres intérêts. Dans ce système, certains sont propriétaires de leurs outils de production tandis que d’autres sont employés de ces derniers et « vendent » leur force de travail en tant que « salariés ». Le système fonctionne donc sur la base d’une recherche perpétuelle du profit.

La production de marchandises est croissante, et les vendre est une nécessité. Ce système engendre le besoin d’accroître la masse des travailleurs afin de cumuler toujours plus de richesse.

Le capitalisme évolue sans cesse, il est instable et c’est cette instabilité qui lui fournit paradoxalement sa stabilité. Selon Keynes, le capitalisme peut évoluer toujours favorablement en fonction des époques, car il s’adapte grâce à la politique étatique.

27
Q

Qu’est-ce que le Libéralisme?

A

Le libéralisme est une philosophie politique issue des Lumières, qui opte pour la liberté des individus et leur égalité. Le peuple est souverain, et c’est sa volonté qui régit tout.

C’est à lui que vont revenir les commandes de l’édiction des lois. On cherche alors à limiter le pouvoir étatique en établissant la célèbre séparation des pouvoirs, mais aussi à garantir aux hommes les libertés individuelles desquelles ils avaient été privés jusqu’alors.

Le mouvement libéral, et ses convictions relatives aux libertés individuelles, apporte l’esprit individualiste des grands auteurs libéraux. Adam Smith, avec ses notions de « laisser-faire » et de « main invisible », voit les hommes ne rechercher que leurs propres intérêts, sans que cela amène des conséquences défavorables puisque la société libérale fonctionne justement de cette manière. Les intérêts égoïstes des hommes peuvent donc être poursuivis dans l’intérêt de tous…

Dans cette approche, l’homme libre est celui qui va jouer le rôle d’agent économique, se comporter en fonction de ses propres intérêts et ainsi réguler le marché. En fonction des États, le libéralisme est plus ou moins marqué, comme le démontre l’intervention de l’État lors des crises économiques récentes.

28
Q

Libéralisme & Capitalisme

A

Le capitalisme rend nécessaire une intervention minimale de l’État, ce qui est assuré par le libéralisme. C’est en ce sens que les rapports entre ces deux notions se font jour.

C’est lors de la Révolution industrielle en Angleterre (vers 1780), que le lien entre les deux notions apparaît. Adam Smith élabore, peu après, sa théorie du « laisser-faire » et de la « main invisible ».

Le libéralisme économique repose sur une conception simple : lorsque chaque individu oeuvre dans son propre intérêt, la somme de ses actions concourt à l’intérêt général. C’est ainsi la poursuite des intérêts égoïstes qui permet le bon fonctionnement général de l’économie : l’ordre naturel est donc économique, car les liens sociaux permettent la régulation automatique de l’activité économique. Pour assurer la liberté des actions individuelles, les libéraux cherchent à favoriser la défense des libertés économiques, comme des droits fondamentaux. Le libéralisme économique s’est donc attaché à libéraliser le marché, et à réduire les entraves aux droits économiques des individus afin de favoriser la libre entreprise.

29
Q

Qu’est-ce que l’Economie du Marché?

A

L’économie de marché est définie par la liberté individuelle, la concurrence, la formation des prix par le jeu de l’offre et de la demande et, par là même, l’existence du profit. Elle est aussi nommée « capitalisme ».

30
Q

Qu’est-ce qui peut empêcher le capitalisme pur d’exister ?

A
  • La concurrence qui, en étant saine, devrait être l’élément moteur du système, ne s’exerce pas toujours de manière très transparente. Les situations de monopole, de même que les accords entre producteurs pour mieux contrôler le marché, sont très nombreux. Ceci s’effectue souvent au détriment du consommateur.
  • L’État intervient de plus en plus dans les différents secteurs de l’économie, et souvent avec raison, pour préserver l’intérêt général (voir à ce titre, les multiples interventions de fin 2008 !).
31
Q

Définition de l’Offre et la Demande

A

L’offre et la demande sont les forces qui font tourner une économie de marché et qui se réfèrent aux comportements des individus lorsqu’ils interagissent sur les marchés.

32
Q

Équilibre de l’offre et de la demande

A

Si le prix de marché s’écarte momentanément du prix d’équilibre, il y sera ramené par les forces du marché.

la formation théorique des prix par le jeu de l’offre et de la demande est bouleversée par de nombreux facteurs. L’écoulement du temps peut contraindre le producteur à baisser le prix des denrées périssables (à l’approche de la date limite de vente, ou encore pour des produits passés de mode, par exemple). En outre, l’État joue un rôle non négligeable dans la formation des prix de certains articles. De plus, il ne faut pas perdre de vue que les coûts de production influencent considérablement la formation des prix. Un vendeur ne peut baisser ses prix au-dessous d’un certain niveau par rapport aux coûts, au risque de vendre à perte.

33
Q

Qu’est-ce que l’Offre?

A

L’offre est constituée des biens et des services que les entreprises mettent à disposition sur le marché pour satisfaire les besoins des consommateurs, autrement dit, pour répondre à la demande.

  • Quand les prix montent, l’offre augmente.
  • Quand les prix baissent, l’offre diminue.

En outre, la quantité offerte d’un bien est la quantité que les vendeurs sont prêts à vendre et capables de vendre à des prix différents.

34
Q

Qu’est-ce que la Demande?

A

La demande est la quantité qu’un demandeur est disposé à acheter aux différents prix possibles un bien ou un service. Plus le prix est élevé et plus la demande est appelée à baisser. Prix et quantité demandée ne varient donc pas dans le même sens.

35
Q

Les objectifs de l’économie politique

A

Réellement, les objectifs de l’économie politique peuvent se résumer en trois actions :

  • décrire les mécanismes économiques (par exemple, la formation des prix),
  • analyser la situation actuelle pour prévoir et anticiper,
  • élaborer et proposer des politiques permettant une croissance de l’économie, en luttant contre le chômage, l’inflation et le gaspillage (= politique économique, soit l’ensemble des interventions de l’État dans la vie économique).
36
Q

Définition de l’Economie Politique:

A

L’économie politique peut donc être définie comme l’art de gérer des ressources limitées dans le but de satisfaire au mieux des besoins illimités.

37
Q

D’extraordinaires progrès scientifiques et techniques ont été réalisés au cours de ces dernières décennies. Toutefois, le problème majeur de l’économie politique reste le même (4):

A
  • La rareté des biens empêche l’homme de satisfaire tous ses besoins.
  • La rareté est imposée par le milieu naturel ; les biens utiles ne s’y trouvent pas à profusion et, souvent, pas à l’état de produits finis.
  • S’il n’en était pas ainsi, ce serait le paradis…
  • Cette rareté varie d’une époque à l’autre, d’un pays à l’autre, mais à tout instant, faute de pouvoir tout obtenir en même temps, l’individu doit opérer des choix et déterminer l’usage qu’il va faire de ces moyens rares. Chacun va chercher à rendre son bien-être le plus grand possible en choisissant de satisfaire les besoins jugés, à tort ou à raison, les plus importants.
38
Q

Qu’est-ce que la rareté sur le plan économique?

A

la notion de rareté a permis à certains économistes de dire que l’objet de l’économie est la gestion de la rareté.

39
Q

Qu’est-ce que la valeur?

A

Les éléments de la théorie de la valeur sont indispensables entre autres parce que les prix – qui sont l’expression économique de la valeur – constituent un des objets fondamentaux de l’étude de l’économie politique.

La valeur d’usage est subjective, car elle résulte du jugement porté sur l’aptitude d’un bien ou d’un service à satisfaire l’un de nos besoins.

La valeur d’échange d’un bien est qualifiée de valeur objective, car elle se manifeste hors de notre volonté et de notre personnalité à l’occasion de l’échange contre un autre bien, destiné à satisfaire un de nos besoins.

En résumé, les prix sont l’expression économique de la valeur d’un bien. D’une manière générale, lorsque vous acquérez un bien, c’est que vous lui attribuez une valeur d’usage supérieure à sa valeur d’échange.

40
Q

A quoi sert le PIB?

A

A mesurer la croissance économique.

Le produit intérieur brut (PIB).

Il s’agit de l’indicateur le plus couramment utilisé. Les variations du PIB d’une année à l’autre permettent de calculer le taux de croissance d’une économie.

Le produit intérieur brut représente la valeur de l’ensemble des biens et services produits dans une économie en une année.

41
Q

2 grandes catégories du PIB:

A
  • Les biens de consommation et biens d’équipement qui sont achetés par les ménages pour leur usage personnel et qui satisfont directement des besoins : voitures, services d’un médecin, bijoux, légumes, etc.
  • Les biens de production et biens d’investissement qui servent à la production de biens de consommation et qui, ainsi, satisfont indirectement des besoins : machines, routes, immeubles, ordinateurs, matériel agricole, etc.
42
Q

Qui s’occupe du calcul PIB en Suisse et comment s’y prennent-ils?

A

En Suisse, c’est l’Office fédéral de la statistique (OFS) qui se charge chaque année de calculer le produit intérieur brut. Pour éviter que la même production soit comptée plusieurs fois, seules les valeurs ajoutées sont additionnées.

Par exemple, pour calculer le PIB du fromage, vous devez additionner le prix du lait (la valeur ajoutée par le paysan), le travail de fabrication (la valeur ajoutée
par le fromager) et la distribution (la valeur ajoutée par le commerçant). Vous obtenez ainsi la somme des valeurs ajoutées et celle-ci donne le prix final du fromage.

43
Q

Qu’est-ce qu’un taux de croissance de l’économie?

A

L’évolution du PIB d’une année à l’autre.

44
Q

Pourquoi le PIB et son analyse sont critiqués et critiquables? (4)

A
  • Le PIB ne donne aucune indication de la répartition des richesses dans une économie.
  • Le PIB ne tient pas compte de l’économie souterraine (issue, entre autres, du marché noir). Dans certains pays, celle-ci est importante et peut représenter plus de la moitié de la richesse produite en une année.
  • Plusieurs pays emploient des outils statistiques défaillants pour établir leur PIB, ce qui rend la comparaison approximative.
  • Pour pouvoir comparer les PIB, il faut les convertir en dollars. Mais comme les taux de change fluctuent, l’approximation de la comparaison est encore renforcée.
45
Q

Qu’est-ce que le RNB (Revenu National Brut)?

A

Le revenu national brut (ou RNB) inclut également les revenus reçus de l’étranger (par exemple, les profits d’une entreprise suisse établie à l’étranger), et exclut les revenus versés aux non-nationaux (par exemple, les profits d’une entreprise étrangère établie en Suisse). Le revenu national brut suisse, c’est la richesse générée par les personnes et les entreprises suisses dans le pays et à travers le monde.

46
Q

Qu’est-ce que la Croissance?

A

La croissance désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée, généralement une longue période. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte:

– les ressources naturelles
– la population
– l'investissement
– les facteurs sociaux
– les facteurs psychologiques
– la gouvernance
47
Q

Qu’est-ce que l’Inflation?

A

L’inflation est définie comme la hausse du niveau général des prix. Celle-ci se traduit par une diminution du pouvoir d’achat.

Si la hausse des prix est générale, il est possible de parler d’inflation ; celle-ci doit concerner la majorité des biens et des services produits dans le pays.

48
Q

qu’est-ce que l’indice des prix à la consommation (IPC)?

A

cet élément – basé sur le carnet des dépenses ménagères de quelques centaines de « familles normales » et établi chaque mois – mesure l’évolution des prix des marchandises et des services représentatifs de la consommation des ménages privés. Avec cet outil, vous avez un véritable baromètre du renchérissement. Il est utilisé couramment pour indexer les salaires, les rentes AVS, différents tarifs et, en partie, les loyers. Créé en 1922, il a été modifié à dix reprises, la dernière fois en 2020.

Cet indice des prix à la consommation est l’un des indicateurs économiques les plus importants. Il vous permet d’avoir une base de comparaison du renchérissement entre la Suisse et les autres pays.