13 - Toux (IN3) - Questionnaire complémentaire Flashcards
Plusieurs objectifs d'IN3
Une mère se présente à la clinique avec son bébé de 5 mois qui fait de la fièvre et tousse depuis 48 heures. À l’examen physique, la température rectale est à 39,5°C avec une FR à 24/min. Il y a une rhinorrhée claire profuse. L’auscultation pulmonaire démontre un murmure vésiculaire symétrique sans crépitants ou sibilances. Il n’y a pas de wheezing.
Quelle est la meilleure interprétation de la radiographie pulmonaire?
- IVRS non compliquée
- R-X normale
- Thymus asymétrique (variante de la normale)
Le thymus est un organe lymphoïde situé dans le médiastin supérieur et antérieur, débutant derrière le manubrium et se prolongeant inférieurement jusqu’à l’avant du péricarde. Il est présent chez l’enfant. Après la puberté, il subit une involution progressive pour être remplacé par du tissu adipeux. Sur la radiographie pulmonaire de l’adulte, il n’est pas visible. Il est visible surtout chez le jeune enfant et il peut être très imposant, simulant une masse médiastinale. De façon caractéristique, il prend souvent l’aspect d’une voile et malgré sa taille, il est peu dense et n’occasionne pas d’effet de masse sur la trachée. Parfois il est asymétrique, nettement plus volumineux d’un côté. Dans le cas présenté, il est nettement asymétrique vers la droite et pourrait simuler une pneumonie du lobe supérieur droit pour l’oeil non averti.
Notes de cours - Respiratoire
Quel(s) sont les critère(s) indiquant qu’un asthme est bien contrôlé?
Énumérez les 9.
- Symptômes diurnes ≤ 2 jours/semaine
- Prise d’un BAAR / BACA ≤ 2 doses/semaine1
- Symptômes nocturnes : Aucun (< 1 nuit/semaine et léger)
- Activité physique : Normale
- Absentéisme au travail ou à l’école : Aucun
- Exacerbations : Légères, peu fréquentes2
- VEMS ou DEP ≥ 90% (du meilleur résultat personnel)
- Variation diurne du DEP < 10%-15%
- Éosinophiles dans les expectorations < 2%-3%
BAAR = Bronchodilatateur à action rapide. DEP = Débit expi de pointe
- 1 Inclut les doses utilisées pour la prévention des symptômes provoqués par l’effort
- 2 Une exacerbation légère ne requiert pas de traitement par stéroïdes systémiques ni de consultation à l’urgence ou d’hospitalisation. On considère que les exacerbations sont fréquentes lorsqu’elles ont un impact sur la qualité de vie du patient.
- Un patient atteint d’asthme devrait être capable de vivre une vie “normale”. En effet, une bonne maitrise de l’asthme permet de bien dormir la nuit et de vaquer à aux occupations sans (ou avec très peu) de symptômes.
Un patient de 35 ans, travaillant dans une usine de peinture, consulte à la clinique d’inhalothérapie afin d’investiguer une gêne respiratoire survenant en milieu de travail. À la suite du test de provocation à la métacholine, un nouveau diagnostic d’asthme modéré est confirmé. Afin de diminuer l’incidence et l’intensité des crises, quels facteurs déclenchants doivent absolument être évités chez ce patient?
A. L’air chaud
B. L’exercice physique
C. Les allergènes
D. Les bêtabloquants
E. Les irritants respiratoires
C. Les allergènes
D. Les bêtabloquants
E. Les irritants respiratoires
- L’exercice physique ne doit jamais être évité. La bonne maîtrise de l’asthme doit permettre de continuer les activités physiques régulières.
- En ce qui concerne la vignette clinique, la confirmation du lien entre les symptômes du patient et le milieu de travail est essentiel. Les cas d’asthme professionnel sont habituellement gérés par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Au Québec, la réalisation du test de bronchoprovocation est réservée aux inhalothérapeutes en vertu de l’article 37.1 du Code des professions.
- Le test de provocation à la méthacholine, un dérivé de l’acétylcholine, est utilisé pour diagnostiquer l’hyperréactivité bronchique (HRB). En ce qui concerne le diagnostic de l’asthme, l’American Thoracic Society (ATS) mentionne que ce test est plus utilisé pour exclure un diagnostic d’asthme que pour l’établir, car sa valeur prédictive négative est plus grande que sa valeur prédictive positive.
Cette caractéristique correspond-elle à :
- Début en général après 40 ans
A. Asthme
B. MPOC
B. MPOC
Cette caractéristique correspond-elle à :
- Exposition prolongée au tabac : en général > 10 P-A
A. Asthme
B. MPOC
B. MPOC
Cette caractéristique correspond-elle à :
- Limitation du débit d’air habituellement réversible
A. Asthme
B. MPOC
A. Asthme
Cette caractéristique correspond-elle à :
- Associé aux allergies
A. Asthme
B. MPOC
A. Asthme
La MPOC n’est pas associée aux allergies.
Cette caractéristique correspond-elle à :
- VEMS/CVF > 70% post-bronchodilatateur
A. Asthme
B. MPOC
A. Asthme
Un homme de 23 ans consulte pour toux persistante depuis 1 semaine. Il rapporte avoir eu des frissons depuis les 2 derniers jours. Une radiographie pulmonaire est effectuée. Sur cette radiographie, quelle est l’anomalie principale?
Soyez précis sur la localisation (côté, lobe…).
Pneumonie de la lingula
Sémiologie radiologique:
- Infiltration alvéolaire
- Signe de silhouette avec le rebord cardiaque gauche (flèches oranges)
- Se superpose au coeur sur le cliché latéral (flèches vertes)
Un homme de 60 ans, habituellement en bonne santé, consulte à la clinique médicale pour toux et perte de poids. Il se dit incapable de travailler au bureau depuis 2 semaines et a maintenant épuisé sa banque de jours de vacances. Il n’a plus d’appétit et dort une grande partie de la journée. L’examen physique complet démontre un patient visiblement amaigri sans autres particularités. En plus d’un bilan sanguin, une radiographie des poumons est effectuée.
Quel est le diagnostic le plus probable pour expliquer la toux de ce patient?
A. Asthme
B. Cancer du poumon
C. Insuffisance cardiaque
D. MPOC
E. Pneumonie
B. Cancer du poumon
Une biopsie sera demandée pour déterminer le type histologique.
Quel type de cancer pulmonaire est souvent traité par chirurgie?
A. Cancer à petites cellules
B. Cancer non à petites cellules
Cancers non à petites cellules
Tandis que le carcinome à petites cellules ne s’opère pas et est traité par chimiothérapie et radiothérapie.
Qui suis-je?
- Le plus agressif; souvent présence de métastases au moment du diagnostic
- Localisation centrale (dans une bronche principale)
- Avec tabagisme
A. Cancer à petites cellules
B. Cancer non à petites cellules
A. Cancer à petites cellules
(15% des cas)
Qui suis-je?
Cancer non à petites cellules (NAPC) :
- Le plus courant (50% de tous les cancers pulmonaires)
- Localisation périphérique
- ± tabagisme
- Jeunes femmes (parfois)
A. Adénocarcinome
B. Épidermoïde
A. Adénocarcinome
(Cellules qui fabriquent le mucus)
Qui suis-je?
Cancer non à petites cellules (NAPC) :
- 2e plus fréquent pour les NAPC
- Localisation centrale
- Avec tabagisme
A. Adénocarcinome
B. Épidermoïde
B. Épidermoïde
(Cellules qui tapissent les bronches)
Qui suis-je?
Quelles sont les caractéristiques de la tumeur de Pancoast?
1. Carcinome épidermoïde ou adénocarcinome?
2. Localisation
3. Envahissement de 3 quelles structures?
- Les 2 sont possibles.
- Apex pulmonaire
- Nerfs, côtes & os de la colonne vertébrale
Vrai ou Faux
Suite au changement de nomenclature des cancers pulmonaire, le terme “carcinome à grandes cellules” est rarement utilisé.
Vrai
Vrai ou Faux
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus courant de tumeur neuroendocrine du poumon.
Vrai
Mais il en existe d’autres types comme la tumeur carcinoïde typique et la tumeur carcinoïde atypique.
Nommez des tumeurs pulmonaires non à petites cellules rares.
- Carcinome adénosquameux
- Carcinome sarcomatoïde
- Carcinome mucoépidermoïde & carcinome adénoïde kystique
- Lymphome non hodgkinien
- Sarcome des tissus mous
Anémie normocytaire normochrome secondaire à une néoplasie pulmonaire. Quel est le résultat attendu au bilan d’investigation de cette anémie inflammatoire?
- Réticulocytose
- Fer sérique
- Capacité totale de fixation
- % saturation du fer
- Ferritine
↓ / N / ↑ (combinaisons possibles)
- Réticulocytose : N ou ↓
- Fer sérique : N ou ↓
- Capacité totale de fixation : N ou ↓
- % saturation du fer : N ou ↓
- Ferritine : N ou ↑
Réticulocytose : Habituellement mesurée dans les cas d’anémie normocytaire normochrome pour aider à préciser le diagnostic. Le taux normal est de 0,2 à 2 % chez l’adulte (généralement 0,5 à 1,5 %) et en nombre absolu entre 50 000 à 150 000/mcL, ou 50 à 150 × 10 9/L.
- Réticulocytose corrigée ≥ 2% = anémie régénérative = réponse normale de la moelle (↑ érythropoïèse pour compenser l’anémie)
- Réticulocytose corrigée < 2% = anémie non-régénérative (ou arégénérative) = réponse anormale de la moelle (érythropoïèse normale ou diminuée)