Quiz - Semaine 6 Flashcards

1
Q

Perte de champ visuel temporal de l’oeil gauche: Où est la lésion?

A
  • Bandelette optique droite
  • Dans le cas de ce patient, il présente une hémianopsie temporale touchant seulement l’œil gauche. La lésion doit donc se situer au niveau de la bandelette optique droite. Au besoin, réviser l’anatomie des voies optiques et les troubles visuels associés.
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2
Q

Différenciez: Bandelette vs radiation optique + les symptômes de leur atteinte

A
  • la bandelette optique, qui se situe juste en postérieur du chiasma optique. Dans la bandelette optique, les fibres des 2 yeux ne sont pas encore complètement fusionnées. Il arrive donc que les déficits visuels soient “incongrus” entre les 2 yeux (pas identiques) lors d’une atteinte à ce niveau.
  • les radiations optiques, qui sont après le noyau latéral géniculé et vont vers le cortex occipital. Une pathologie touchant les radiations optiques ou le cortex occipital donnera des déficits visuels superposables (identiques) pour les 2 yeux puisque les fibres sont fusionnées.
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3
Q

Anatomie de artères du cerveau

A
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4
Q

Hypertension artérielle: Critères diagnostics

A

L’hypertension artérielle (HTA) est généralement définie par une pression artérielle (PA) > 140/90 mm Hg pour une mesure de PA réalisée en clinique de façon standardisée. Chez les patients atteints de diabète, l’HTA est définie par une pression artérielle, mesurée de façon standardisée en clinique >130/80 mm Hg. Au besoin, réviser les critères spécifiques sur le site de la Société québécoise d’hypertension artérielle.

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5
Q

Type d’HTA le plus fréquent

A

Chez la majorité des patients (90% des cas), l’HTA est primaire (ou essentielle) soit sans étiologie identifiable. Une histoire familiale d’HTA essentielle est souvent présente. Il est important de faire des mesures de PA hors clinique afin d’éviter le syndrome du sarrau blanc!

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6
Q

HTA: Signes d’une HTA potentiellement secondaire

A

Lors de l’évaluation clinique, il est essentiel de rechercher les causes d’HTA secondaires. Voici quelques indices pratiques :
À l’histoire:
* Prise de médicaments ou produits naturels
* HTA chez patient < 40 ans
* HTA résistante à la médication (triple thérapie)
* HTA “nouvellement” mal contrôlée
* Triade vasomotrice (céphalée, tachycardie, sueurs = phéo)
* Atteinte des organes cibles disproportionnée (histoire, EP ou labo)

À l’examen physique:
* HTA > 180/110 (stade 3 d’emblée )
* Souffles vasculaires (occlusion artérielle)
* Diminution des pouls aux MI (coarctation aorte)

À la suite des examens
* HypoK (hyperaldo)
* ↑↑ Créatinine (maladie rénale)
* SMU anormal (maladie rénale)

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7
Q

HTA: Problèmes justifiant la recherche d’une cause HTA secondaire

A
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8
Q
A

Ce patient présente un “petit” pneumothorax gauche.

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9
Q

Pneumothorax: Physiopatho

A

Le pneumothorax correspond à la présence d’air dans la cavité pleurale provoquant un collapsus pulmonaire partiel ou complet. Le pneumothorax peut être spontané ou résulter d’un traumatisme ou de procédures médicales (iatrogénique). Au besoin, visiter le site du Manuel Merck pour réviser les causes.

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10
Q

Pneumothorax: Quel type de radiographie pulmonaire?

A

Lors d’une suspicion clinique de pneumothorax, il peut être très utile d’effectuer des clichés en expiration. Les marges du poumon doivent être attentivement recherchées sur la radiographie pulmonaire.

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11
Q

Pneumothorax: Qu’est-ce que l’on quantifie en pratique?

A
  • En pratique courante, l’estimation précise du volume du pneumothorax n’est pas utile. Par contre, il est important de quantifier l’importance du décollement afin d’orienter la stratégie thérapeutique.
  • Un décollement apical de plus de 3 cm et/ou un décollement latéral de plus de 2 cm définissent un pneumothorax de grande importance.
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12
Q

Pneumothorax: Catégories selon sévérité

A
  • petit: parfois manqué à la radiographie pulmonaire - auscultation souvent normale
  • important: décollement pleural significatif (en cm) - murmure vésiculaire diminué du côté atteint
  • sous tension (compressif): parfois déviation de la trachée et refoulement médiastinal - détresse respiratoire, retour veineux compromis avec hypotension artérielle associée
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13
Q

Pneumothorax: Sémiologie radiologique
* Décollement pleural
* Croissant aérique

A
  • décollement pleural gauche (flèches oranges)
  • croissant aérique (« trop noir ») en périphérie du poumon gauche
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14
Q

HTA secondaire à maladie réno-vasculaire: Fréquence

A

La maladie rénovasculaire est une des causes les plus fréquentes d’HTA secondaire, mais représente < 2% de tous les cas d’HTA.

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15
Q

HTA secondaire à maladie réno-vasculaire: Symptômes et signes

A
  • L’HTA rénovasculaire est habituellement asymptomatique. Un souffle systolodiastolique au niveau de l’épigastre, irradiant habituellement vers l’un ou les deux hypochondres et parfois dans le dos, est presque pathognomonique.
  • Cependant, ce signe est rare en cas de sténose artérielle rénale athéromateuse.
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16
Q

Diagnostic d’HTA: Bilan à faire à la suite du dx

A
  • Le dépistage de la maladie rénale est essentielle lors de l’évaluation d’un patient hypertendu. Un bilan rénal (analyse d’urine, Na, K et créatinine) est recommandé pour tous les patients.
  • Au besoin, réviser les recommandations de la SQHA.
17
Q

HTA secondaire à maladie réno-vasculaire: Quand doit-elle être suspectée?

A
  • HTA diastolique se développe brusquement chez un patient de < 30 ou > 50 ans
  • HTA d’apparition récente ou précédemment stable s’aggrave rapidement sur une période de 6 mois
  • HTA est initialement très sévère, associée à une détérioration de la fonction rénale, ou est hautement réfractaire au traitement médicamenteux
  • Élévation de la créatinémie d,au moins 30% associée à l’utilisation d’un IECA ou ARA
  • Oedème pulmonaire récidicant, associé à des poussées d’HTA
  • Présence d’un souffle abdominal
18
Q

Chez cette patiente, quels facteurs ont contribué à l’HYPOkaliémie ?

A
  • Alcalose métabolique
  • Diarrhée
  • Diurétique
  • Vomissements
19
Q

Bêta-bloquants: Effets sur kaliémie

A

HYPERkaliémie

20
Q

IR: Effets sur kaliémie

A

HYPERkaliémie

21
Q

Coarctation de l’aorte: Distribution de la TA / pouls

A

TA plus basse aux membres inférieurs qu’aux membres supérieurs

22
Q

Coarctation de l’aorte: Définir / décrire + lieu de prédilection

A
  • La coarctation de l’aorte, congénitale ou acquise, est une cause grave rare, mais traitable d’HTA.
  • Anatomiquement, il s’agit d’un rétrécissement localisé de la lumière aortique qui se forme généralement au niveau de l’aorte thoracique proximale, juste après l’artère sous-clavière gauche et avant l’ouverture du canal artériel.
  • La coarctation implique rarement l’aorte abdominale.
23
Q

Coarctation de l’aorte: Fréquence

A
  • La coarctation de l’aorte représente 6 à 8 % des cardiopathies congénitales.
  • Elle se produit chez 10 à 20% des patients qui présentent un syndrome de Turner.
  • Le rapport homme:femme est de 2:1.
  • Chez l’adulte, l’obstruction de l’aorte peut être de cause variable (ex. masse).
24
Q

Coarctation de l’aorte: Signes typiques à l’examen physique

A
  • Les signes typiques de l’examen clinique comprennent des pouls bondissants et une HTA des membres supérieurs par opposition à des pouls fémoraux faibles ou absents.
  • Les complications dépendent de la sévérité de l’obstruction de la lumière vasculaire.
  • Le spectre clinique s’étend du choc cardiogénique à une condition asymptomatique.
25
Q

Coarctation de l’aorte: Quand la suspecter?

A

En cas d’HTA chez un individu jeune (< 30-40 ans), il faudra toujours apprécier les pouls fémoraux. En effet, en cas d’absence de celui-ci, il faudra considérer à une coarctation de l’aorte.

26
Q

HTA: Quand n’est-elle PAS problématique?

A
  • Une mesure de pression artérielle (PA) élevée à l’urgence doit inciter le clinicien à en rechercher la cause. Souvent, le patient est souffrant, anxieux ou tout simplement stressé par le contexte de consultation.
  • Dans ces cas, la PA n’est pas une problématique en soit, mais bien un effet indésirable de la raison de consultation initiale.
  • D’autres situations cliniques doivent cependant attirer l’attention, car la prise en charge de la PA peut faire partie du traitement.
27
Q

HTA: Quand est-elle problématique?

A

D’autres situations cliniques doivent cependant attirer l’attention, car la prise en charge de la PA peut faire partie du traitement. Par exemple, chez ce patient qui présente une DRS et de l’HTA, il faut considérer:
* Syndrome coronarien aigu (SCA)
* Insuffisance VG aigüe (OAP)
* Dissection aortique aigüe

28
Q

HTA grave: Valeur en mmHg

A

L’HTA grave se définit comme une pression artérielle (PA) systolique supérieure ou égale à 180 mmHg ou une pression artérielle diastolique de 110 mmHg ou plus.

29
Q

Types d’urgences hypertensives

A
  1. Urgences hypertensives relative (urgency)
  2. Urgences hypertensives véritable (emergency)
30
Q

Types d’urgences hypertensives: Urgences hypertensives relatives (urgency)

A
  • L’urgence hypertensive relative se définit comme une hypertension grave sans atteinte viscérale et sans danger vital imminent. Elle peut s’accompagner de symptômes légers, tels que de l’anxiété, des céphalées, des palpitations ou de l’épistaxis. Elle ne s’atténue pas après un repos de 30-60 minutes et nécessite l’administration d’un médicament par voie orale ainsi qu’un suivi clinique rapproché en consultation externe ou à l’hôpital.
  • L’urgence hypertensive relative est à distinguer des poussées hypertensives bénignes, qui cèdent spontanément après une période de repos ou le traitement du problème sous-jacent (douleur, anxiété, sevrage alcoolique, etc.).
31
Q

Types d’urgences hypertensives: Urgences hypertensives véritables (emergency)

A

En contrepartie, une urgence hypertensive véritable se caractérise par une hausse subite de la pression artérielle potentiellement mortelle à court terme. Il est alors essentiel de faire un suivi sérié des mesures de PA ou même de traiter rapidement la PA.

Exemples:
* Atteinte cérébrale: AVC ischémique aigu, hémorragie intracrânienne, encéphalopathie hypertensive
* Atteinte cardiaque: syndrome coronarien aigu (SCA), insuffisance VG aigüe (OAP), dissection aortique aigüe
* Atteinte rénale: lésion rénale aigüe (ex. glomérulonéphrite aigüe)
* HTA associée aux catécholamines (phéochromocytome)
* HTA et grossesse: pré-éclampsie et éclampsie

32
Q

Types d’urgences hypertensives: Urgences hypertensives véritables (emergency) - Exemples

A

Exemples:
* Atteinte cérébrale: AVC ischémique aigu, hémorragie intracrânienne, encéphalopathie hypertensive
* Atteinte cardiaque: syndrome coronarien aigu (SCA), insuffisance VG aigüe (OAP), dissection aortique aigüe
* Atteinte rénale: lésion rénale aigüe (ex. glomérulonéphrite aigüe)
* HTA associée aux catécholamines (phéochromocytome)
* HTA et grossesse: pré-éclampsie et éclampsie

33
Q

HTA maligne: Définir

A

L’hypertension maligne est un terme réservé aux urgences hypertensives véritables accompagnées de rétinopathie hypertensive de stade IV (œdème papillaire, hémorragie, exsudat) et signale une hypertension grave de longue date.

34
Q

HTA grave: Ce que vous devez retenir

A
  • La première étape dans l’évaluation d’un patient atteint d’HTA grave consiste à établir la validité de la PA. ll faut mesurer la pression à plusieurs reprises et de façon optimale.
  • L’inobservance du traitement et la prise de certains médicaments ou de drogues illicites sont parmi les causes les plus fréquentes d’HTA grave.
  • L’HTA grave constitue habituellement une urgence hypertensive relative qui ne met pas le patient en danger et se traite en consultation externe à l’aide d’agents antihypertenseurs par voie orale.
  • Les urgences hypertensives véritables sont plus rares et se caractérisent par une élévation subite de la pression artérielle menaçant le pronostic vital à court terme. Elles nécessitent une prise en charge rapide et un traitement par voie intraveineuse.