Quiz - Semaine 2 Flashcards

1
Q

Occlusion intestination: Définir, comment faire le dx?, synonyme

A
  • L’occlusion intestinale correspond à une diminution importante ou à un arrêt complet du transit du contenu digestif intestinal dû à un blocage de l’intestin.
  • Le diagnostic est clinique et doit être confirmé en radiologie.
  • Le terme “subocclusion”, souvent utilisé en clinique, n’est pas retrouvé dans la littérature médicale.
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2
Q

Occlusion intestinale: Diagnostic

A

Le diagnostic est clinique et doit être confirmé en radiologie.

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3
Q

Occlusion intestinale: Éléments servant à qualifier une occlusion

A
  • Plusieurs éléments servent à qualifier une occlusion:
    1. aigüe vs chronique,
    1. mécanique vs neurologique,
    1. grêle vs colique,
    1. complète vs partielle.
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4
Q

Occlusion intestinale aiguë: Types + leur présentation clinique + leur traitement

A
  • présence de strangulation (ex. adhérences, hernie étranglée, volvulus, invagination) : douleur brutale, sévère et fixe. Une intervention chirurgicale rapide est crutiale afin d’éviter l’évolution vers la nécrose intestinale. L’occlusion par strangulation peut progresser vers l’infarctus et la gangrène en seulement 6 heures.
  • absence de strangulation: péristaltisme hyperactif, à fréquence rapide, qui apparaît par vagues et accompagné de crampes abdominales. Une prise en charge médicale ou chirurgicale est essentielle afin d’éviter de rétablir le transit et éviter les complications à court terme. En effet, le blocage peut compromettre d’emblée la vascularisation des parois digestives.
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5
Q

Occlusion intestinale chronique: Définir, exemples de causes, symptômes

A
  • Certains cas d’obstruction intestinales peuvent évoluer sur une base plus chronique.
  • C’est le cas des obstructions partielles causées par des tumeurs, de la carcinomatose péritonéale ou des sténoses à évolution plus lentes.
  • Ces patients présentes alors de la dyspepsie ou autres inconforts digestifs non spécifiques.
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6
Q

Occlusion intestinale mécanique: Types + exemples

A
  • intra-luminale : fécalome, tumeur, corps étranger
  • intra-murale (de la paroi intestinale) : tumeur, sténose, oedème
  • extra-luminale: carcinomatose péritonéale, tumeur d’un organe adjacent, ascite volumineuse, adhérences, hernie étranglée, volvulus, invagination
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7
Q

Occlusion intestinale neurologique: Définir, présentation clinique

A
  • Le blocage du transit peut être secondaire à un iléus réflex (ex. lors d’une fracture vertébrale, en post-chirurgie) ou une lésion neurologique (ex. transsection de la moelle).
  • La présentation clinique est alors très différente: le péristaltisme est habituellement absent et il n’y a pas de douleur abdominale…
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8
Q

Occlusion intestinale grêle vs côlon: Présentation clinique

A

Les symptômes varient en fonction du site de l’obstruction et de son évolution. Les aliments et les liquides ingérés, les sécrétions digestives et les gaz s’accumulent en amont de la zone d’occlusion.
* obstruction “haute” provoquera des nausées, des vomissements alimentaires. Le passage de quelques selles est possible initialement.
* obstruction “basse” provoquera éventuellement des vomissements fécaloïdes. Un arrêt complet des selles est habituel.

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9
Q

Occlusion intestinale complète vs partielle: Comment les différencier?

A
  • Il est très difficile de déterminer si une obstruction est partielle ou complète uniquement sur une base clinique.
  • L’examen radiologique avec produit de contraste objective le passage ou non de colorant au delà du site d’obstruction. La visualisation de l’obstruction est essentielle pour la prise en charge (ex. adhérences).
  • En clinique, le terme “subocclusion” réfère souvent à une occlusion partielle (clinique ou radiologique).
  • complète: ex. strangulation, adhérences
  • partielle: ex. tumeurs, sténoses, adhérences
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10
Q

Occlusion intestinale complète vs partielle: Exemples de causes pour chaque

A
  • complète: ex. strangulation, adhérences
  • partielle: ex. tumeurs, sténoses, adhérences
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11
Q

Occlusion intestinale: Traitement (obstruction complète vs partielle)

A
  • Le traitement approprié d’une obstruction dépend de tous ces facteurs.
  • Le but est de rétablir un transit efficace et d’éviter les complications telles que nécrose, perforation, translocation bactérienne, dénutrition, etc.
  • Environ 85% des occlusions partielles du grêle rentrent dans l’ordre avec un traitement non chirurgical, tandis qu’environ 85% des occlusions complètes du grêle requièrent une intervention.
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12
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Atteinte iléale

A

Maladie de Crohn

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13
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Atteinte péri-anale

A

Maladie de Crohn

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14
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Atteinte rectosigmoïdienne

A

CU

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15
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Distribution continue

A

CU

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16
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Fistule

A

Maladie de Crohn

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17
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Masse intra-abdominale / abcès

A

Maladie de Crohn

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18
Q

Maladie de Crohn ou CU?: Rectorragies

A

CU

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19
Q

Maladie de Crohn:
* Profondeur de l’atteinte
* Localisation
* Manifestations cliniques
* Diagnostic
* Traitement

A
  • La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire intestinale chronique transmurale, affectant habituellement l’iléon distal et le côlon, mais pouvant survenir à un niveau quelconque du tube digestif.
  • Les symptômes comprennent des diarrhées et des douleurs abdominales.
  • Des abcès, des fistules internes et externes et une obstruction de l’intestin peuvent se produire.
  • Une symptomatologie extra-intestinale, notamment une arthrite, peut survenir.
  • Le diagnostic repose sur l’imagerie.
  • Le traitement repose sur l’acide 5-aminosalicylique, les corticostéroïdes, les immunomodulateurs, les anticytokines, certains antibiotiques et souvent la chirurgie.
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20
Q

Colite ulcéreuse:
* Profondeur de l’atteinte
* Localisation
* Manifestations cliniques
* Risque à long terme
* Traitement

A
  • La rectocolite ulcéro-hémorragique est une maladie inflammatoire et ulcérative chronique, localisée à la muqueuse colique, caractérisée le plus souvent par une diarrhée hémorragique.
  • Une symptomatologie extra-intestinale, notamment une arthrite, peut survenir. Le risque à long terme de cancer du côlon est élevé par rapport aux personnes non affectées.
  • Le diagnostic repose sur la coloscopie.
  • Le traitement repose sur l’acide 5-aminosalicylique, les corticostéroïdes, les immunomodulateurs, les produits biologiques, certains antibiotiques et parfois la chirurgie
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21
Q

Colite ulcéreuse: Synonyme

A

Rectocolite hémorragique

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22
Q

Obstruction intestinale: Complications

A
  1. État de choc (septique, 3ème espace, déshydratation)
  2. Nécrose intestinale
  3. Perforation intestinale
  4. Risque de décès élevé si l’obstruction n’est pas résolue rapidement
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23
Q

Obstruction intestinale: Causes les plus fréquentes

A

Les causes les plus fréquentes d’occlusion sont des adhérences, des hernies et des tumeurs; une obstruction de l’intestin grêle en l’absence d’antécédents d’intervention chirurgicale ou de hernies est souvent causée par une tumeur.

24
Q

Obstruction intestinale: Causes de la déshydratation

A

Les vomissements et un troisième compartiment liquidien induit une déplétion du volumique.

25
Q

Obstruction intestinale: Risque d’une obstruction prolongée

A

Une obstruction prolongée peut causer une ischémie, un infarctus et une perforation intestinaux.

26
Q

Obstruction intestinale: Traitement avant la réparation chirurgicale

A

Utiliser une aspiration nasogastrique (TNG) et des liquides IV avant la réparation chirurgicale.

27
Q

Obstruction intestinale: Traitement si obstruction arrive régulièrement à cause d’adhérences

A

Envisager un essai d’aspiration nasogastrique plutôt qu’une chirurgie immédiate en cas d’obstruction récurrente due à des adhérences.

28
Q

Obstruction intestinale chronique: Plus grand problème pour la santé des patients

A
  • En ce qui concerne les obstructions plus chroniques, les enjeux sont principalement liés à la difficulté de s’alimenter. En effet, les patients présentent des malaises digestifs et des douleurs abdominales récurrentes. Cela contribue à de la malnutrition, de la dénutrition et éventuellement une perte de poids… Sans compter les impacts de la maladie sous-jacente qui cause l’occlusion (ex. néoplasie digestive).
  • Dans tous les cas, la prise en charge doit tenir compte de l’objectif de soins du patient.
29
Q

Analysez

A

Il s’agit d’une radiographie caractéristique d’obstruction colique avec dilatation des anses digestives, surtout du côlon tel que démontré par les haustrations qui ne traversent pas complètement la lumière intestinale (flèches), contrairement aux valvules conniventes des anses grêles.

30
Q

Cause la plus fréquente d’obstruction colique

A

La cause la plus fréquente de l’obstruction colique est un cancer du côlon.

31
Q

Maladie de Crohn: Rx pour récidives

A
  • Agents biologiques
  • Antibiotiques
  • Corticostéroïdes
  • Immunomodulateurs
  • Le traitement spécifique de la maladie de Crohn ne fait pas partie des objectifs d’apprentissage. Il est important de savoir que de nombreux agents biologiques et immunomodulateurs sont en développement afin de mieux contrôler l’évolution de cette maladie chronique. Par ailleurs, les antibiotiques demeurent un incontournable dans lors des complications infectieuses.
  • Il ne faut pas utiliser des corticostéroïdes dans le traitement de maintien afin d’éviter les complications à long terme de ces molécules.
32
Q

Maladie de Crohn: Corticostéroïdes - Quand les utiliser? Pourquoi?

A
  • Uniquement lors des récidives / poussées
  • Il ne faut pas utiliser des corticostéroïdes dans le traitement de maintien afin d’éviter les complications à long terme de ces molécules.
33
Q

Effets indésirables de la corticothérapie prolongées

A
  • Ne pas prescrire de corticostéroïdes oraux aux adultes atteints de la maladie de Crohn, quelle qu’en soit la gravité, pour maintenir une rémission complète.
  • On connaît bien les effets indésirables de la corticothérapie prolongée et ils sont bien documentés. Dans le registre TREAT, le traitement par prednisone a été indépendamment associé à des infections graves (rapport de risque [RR], 1.57; IC de 95 % 1,17 – 2,10; P = 0,002). Aucune posologie-seuil inférieure sécuritaire n’a été identifiée pour prémunir les patients contre les effets indésirables. Les risques de la corticothérapie à long terme et l’absence de données pour en appuyer l’efficacité par rapport au placebo dans ce contexte ont mené le groupe du consensus à déconseiller l’utilisation des corticostéroïdes en traitement d’entretien.
  • GRADE : Forte recommandation, données de faible qualité
34
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: acidocétose diabétique

A

Pertes rénales augmentées

35
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Alcalose métabolique

A

Redistribution (extra vers intracellulaire)

36
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Dénutrition

A

Apports diminués

37
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Diarrhées

A

Pertes digestives augmentées

38
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Diurétiques

A

Pertes rénales augmentées

39
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Éthylisme

A

Apports diminués

40
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Hyperaldostéronisme

A

Pertes rénales augmentées

41
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Insuline

A

Redistribution (de l’extra vers l’intracellulaire)

42
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Laxatifs

A

Pertes digestives augmentées

43
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Sténose de l’artère rénale

A

Pertes rénales augmentées

44
Q

Pour chacune des étiologies suivantes d’hypokaliémie, associer le mécanisme responsable: Vomissements

A

Pertes rénales augmentées

45
Q

Hypokaliémie: Définir, valeur

A

L’hypokaliémie est une concentration sérique du potassium < 3,5 mmol/L causée par un déficit des stocks de K corporels totaux ou par un déplacement anormal du potassium vers l’intérieur des cellules.

46
Q

Hypokaliémie: Mécanismes en cause

A

L’hypokaliémie peut être favorisée par la réduction de l’absorption (ou l’apport) de potassium, mais est habituellement secondaire à des pertes excessives de potassium par les urines ou par le tube digestif.
* Pertes gastro-intestinales (ex. diarrhée chronique, dont les abus de laxatifs, et les dérivations intestinales)
* Pertes rénales (ex. hyperaldostéronisme)
* Transfert intracellulaire (ex. suite à l’administration d’insuline)

47
Q

Hypokaliémie: Symptômes cliniques

A

Les symptômes cliniques comprennent une faiblesse musculaire et une polyurie; une hyperexcitabilité cardiaque peut survenir en cas d’hypokaliémie sévère.

48
Q

Hypokaliémie: Mécanisme des vomissements + explication

A
  • Particularité: Les pertes de potassium reliées aux vomissements sont d’ordre rénal, et non digestif.
  • Bien qu’il y ait un peu de pertes digestives, les pertes sont dues à l’alcalose métabolique qui favorise l’excrétion rénale de bicarbonates et de potassium.
49
Q

Sténose de l’artère rénale: Mécanisme de l’hypokaliémie + explication

A

La sténose de l’artère rénale provoque un hyperaldostéronisme secondaire, qui induit une perte rénale en potassium.

50
Q

Hypokaliémie: Organigrame des causes

A
51
Q

Maladie de Crohn: Principales complications extra-intestinales - MUSCULOSQUELETTIQUE

A

Musculosquelettique
* Arthrite séronégative (atteinte périphérique)
* Ostéoporose
* Sacroiliite
* Spondylite ankylosante

52
Q

Maladie de Crohn: Principales complications extra-intestinales - PEAU

A

Peau
* Érythème noueux
* Pyoderma gangrenosum
* Syndrome de Sweet (fièvre et rash) - rare

53
Q

Maladie de Crohn: Principales complications extra-intestinales - YEUX

A

Yeux
* Épisclérite
* Uvéite

54
Q

Maladie de Crohn: Principales complications extra-intestinales - AUTRES

A

Autres
* Anémie hémolytique autoimmune
* Déficit en B12
* Maladie thromboembolique (hypercoagulabilité)
* Néphrolithiases

55
Q

Maladie de Crohn: Principales complications digestives

A
  • Abcès / perforation
  • Aphtes buccaux
  • Cholangiocarcinome
  • Cholangite sclérosante / cirrhose
  • Cholélithiases
  • Déficits vitaminiques (D, B12)
  • Fistules / fissures
  • Hépatite autoimmune
  • Malabsorption / diarrhée (stéatorrhée : sels biliaires ou prolifération bactérienne)
  • Maladie périanale
  • Occlusion intestinale
  • Pancréatie
  • Stéatose hépatique
  • Syndrome adhérentiel (stase)
  • Troubles électrolytiques (hypocalcémie)
56
Q

Analysez

A

Infection urinaire