Choisir avec soins Flashcards

1
Q

Définir: Faux négatif vs faux positif

A

Les examens biologiques sont imparfaits et peuvent, à tort identifier certains sujets en bonne santé comme malades (résultat faux positif) ou peuvent identifier par erreur certains sujets malades comme sains (résultat faux négatif).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Définir: Probabilité pré-test + exemple de pré-test

A
  • La capacité d’un test à correctement identifier un patient qui a une maladie dépend de la probabilité que le sujet a d’avoir une maladie (probabilité pré-test) et des caractéristiques intrinsèques du test.
  • Un exemple d’outil qui permet d’évaluer la probabilité pré-test: score de Wells (probabilité d’une thrombophlébite veineuse profonde ou d’une embolie pulmonaire)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Tableau de la distribution des résultats d’un test:

A
  • Les patients qui ont la maladie sont dans la partie haute de la distribution; les patients qui n’ont pas la maladie sont présentés dans la partie inférieure de distribution.
  • Chez les patients qui présentent la maladie, la région située sous la distribution des résultats situés à droite (au-dessus) du seuil correspond au taux de vrais positifs du test (c’est-à-dire, à sa sensibilité); la région située à la gauche (en dessous) du seuil correspond au taux de faux négatifs.
  • Chez les patients qui n’ont pas la maladie, la région à la droite du critère de coupure correspond à un taux de faux positifs et la région à gauche correspond au taux de vrais négatifs (c’est-à-dire, à sa spécificité).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Tests diagnostiques: Désavantages

A
  • Bien que les tests diagnostiques apportent souvent une contribution essentielle à la décision clinique, un test peut aussi avoir des conséquences indésirables ou inattendues.
  • En effet, lors d’un résultat positif, des examens complémentaires doivent être pratiqués.
  • Outre le risque de fournir des informations incorrectes (retardant ainsi le début du traitement ou conduisant à un traitement inutile), les examens complémentaires consomment des ressources qui sont limitées et ils peuvent eux-mêmes avoir des effets indésirables (ex. anxiété, absentéisme, complications inhérentes à la procédure) ou inciter à pratiquer d’autres examens inutiles (ex. biopsie, etc.).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Sensibilité d’un test: Définition

A

La probabilité d’un test positif en présence de la maladie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Sensibilité d’un test: Exemple avec TSH

A
  • Un exemple de test sensible = le dosage de la TSH (thyroid-stimulating hormone)
  • La mesure de la TSH est le meilleur moyen de déterminer le dysfonctionnement thyroïdien (très bonne sensibilité et spécificité). Des résultats normaux permettent d’exclure une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie (bonne VPN). Le taux sérique de TSH permet de diagnostiquer les syndromes d’hyperthyroïdie (taux sérique de TSH bas) et d’hypothyroïdie infracliniques (taux sérique de TSH élevé), qui sont tous deux caractérisés par des taux normaux de T4, de T4 libre, de T3 sérique, et de T3 libre (bonne VPP).
  • Recommandation Choisir avec soin: Éviter de prescrire des tests de fonction thyroïdienne chez les patients asymptomatiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Choisir avec soins: Recommandation prescritions

A

Recommandation Choisir avec soin: Éviter de prescrire des tests de fonction thyroïdienne chez les patients asymptomatiques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Spécificité d’un test: Définition

A

La probabilité d’un test négatif en l’absence de la maladie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Spécificité d’un test: Exemple + explication

A

Un exemple de test spécifique = les troponines cardiaques
Les marqueurs cardiaques (marqueurs sériques de lésions des cellules du myocarde) sont
——
* Enzymes cardiaques (ex. CK-MB [isoenzyme créatine kinase MB])
* Le contenu des cellules (ex. troponine I, troponine T, myoglobine)

Ces marqueurs sont libérés dans la circulation sanguine après la nécrose des cellules myocardiques. Les marqueurs apparaissent à différentes périodes après l’infarctus du myocarde et leurs taux diminuent à des vitesses différentes. La sensibilité et la spécificité de ces marqueurs en cas de lésions des cellules du myocarde varie considérablement, mais les troponines (cTn) sont les plus sensibles et spécifiques et sont à présent les marqueurs de choix. Récemment, plusieurs nouveaux tests de la troponine cardiaque (hs-cTn) très sensibles, également très précis, sont devenus disponibles. Ces tests peuvent mesurer de manière fiable des taux de troponine (T ou I) aussi faibles que 0,003 à 0,006 ng/mL (3 à 6 pg/mL); certains dosages en recherche vont jusqu’à 0,001 ng/mL (1 pg/mL).

En outre, bien qu’un taux de troponine indique une lésion des cellules du myocarde, il ne précise pas la cause de la lésion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Valeur prédictive négative (VPN): Définition

A

La probabilité que la maladie soit absente lorsqu’un test est négatif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Valeur prédictive négative (VPN): Exemple d’un test qui a une bonne VPN + explication

A
  • Un exemple de test qui a une bonne valeur prédictive négative (VPN) = les D-dimères pour éliminer une thrombophlébite profonde
  • Une épreuve des D-dimères négative (taux des D-dimères sous le seuil de positivité prédéterminé) indique qu’il est hautement improbable qu’un thrombus soit présent. Cependant, une épreuve des D-dimères positive ne peut prédire si un caillot est présent ou non. Cela indique que d’autres procédures diagnostiques sont nécessaires (ex. échographie, angiographie par tomodensitométrie).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Valeur prédictive positive (VPP): Définition

A

La probabilité que la maladie soit présente lorsqu’un test est positif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Valeur prédictive positive (VPP): Exemple + explication

A
  • Un exemple de test avec une excellente valeur prédictive positive (VPP) = le test de grossesse ou dosage du bêta-hCG
  • L’hormone bêta-hCG (Hormone Chorionique Gonadotrope) est secrétée par le placenta à partir de la nidation de l’embryon dans l’utérus. S’il y a eu fécondation, le taux de hCG dépasse les 8 UI à la nidation puis se met à doubler tous les deux jours. Dans de TRÈS rares cas, le bêta-hCG est associé à des cancers (ex. cellule germinale ou trophoblastique gestationnelle). Bref, si le test de grossesse est positif, il y a fort probablement une grossesse!
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Variablité biologique: CIBLE

A

IN2-913 Comparer les différentes investigations couramment utilisées afin de préciser leur apport à la décision clinique
(ex. variabilité biologique, impact sur la prise en charge, etc.).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Variabilité biologique: Tableau

A

Prendre la DERNIÈRE colonne

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

En utilisant l’outil produit par l’INESSS pour le dépistage du cancer de la prostate par dosage de l’APS, quelle est la valeur prédictive positive (VPP) du test pour diagnostiquer un cancer de la prostate (et en incluant les surdiagnostics)?

A

Environ 40% (??)
Le dosage de l’APS (antigène prostatique spécifique) est souvent utilisé pour le dépistage du cancer de la prostate. Les résultats de laboratoires doivent cependant être interprétés “à la lumière de la clinique” ou “selon le jugement du clinicien”. En effet, l’histoire médicale du patient, la présence de symptômes, les trouvailles à l’examen clinique et l’ensemble des investigations sont importants afin de faire une interprétation judicieuse des résultats. La plupart des laboratoires considère un seuil de positivité à 4 ng/ml.
—-
Par exemple:
* un niveau bas (ex. 2,0 ng/ml) n’élimine pas un cancer de la prostate si le toucher rectal révèle une masse.
* un niveau haut (ex. 100 ng/ml) n’est pas significatif si le patient présentait une rétention urinaire aigüe.

17
Q

APS: Utilité, interprétation

A

Par exemple:
* un niveau bas (ex. 2,0 ng/ml) n’élimine pas un cancer de la prostate si le toucher rectal révèle une masse.
* un niveau haut (ex. 100 ng/ml) n’est pas significatif si le patient présentait une rétention urinaire aigüe.

18
Q

En utilisant l’outil produit par l’INESSS pour le dépistage du cancer de la prostate par dosage de l’APS, quelle est la probabilité pour un homme de subir un surdiagnostic s’il choisit de se faire dépister pour un cancer de la prostate ?

A

Environ 4%

19
Q

APS: Limites

A
  • Un résultat faux positif au test de l’APS laisse croire que vous pourriez avoir le cancer de la prostate alors que ce n’est pas le cas. Cela se produit assez souvent et environ 1 seul résultat anormal sur 4 est réellement un cancer. Un faux positif peut mener à des examens non nécessaires qui sont plus effractifs, comme des biopsies à répétition. Il peut aussi vous causer inutilement de l’anxiété et de la détresse.
  • Un résultat faux négatif au test révèle un taux d’APS normal, même si le cancer de la prostate est présent. Ce ne sont pas tous les cancers de la prostate qui font grimper le taux d’APS. Le test de l’APS ne détecte pas environ 15 % des cancers de la prostate.
  • Le surdiagnostic est un diagnostic de cancer de la prostate qui n’aurait jamais gravement menacé la santé. Le surdiagnostic peut entraîner l’administration de traitements qui ne sont pas nécessaires (surtraitement). La recherche montre que de 23 à 42 % des cas de cancer de la prostate détectés par le test de l’APS pourraient n’avoir jamais besoin d’être traités. Mais la plupart des hommes qui reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate choisissent tout de même de recevoir un traitement. Des examens et un traitement non nécessaires augmentent le risque d’effets secondaires tels que le dysfonctionnement érectile et une perte du contrôle de la vessie (incontinence urinaire).
  • Bien que le test de l’APS pourrait permettre de détecter le cancer de la prostate à un stade précoce, la recherche a montré que le risque de mourir de ce cancer pourrait ne pas être réduit pour autant.
  • *
20
Q

APS: Limites - Résultats faux positifs

A
  • Un résultat faux positif au test de l’APS laisse croire que vous pourriez avoir le cancer de la prostate alors que ce n’est pas le cas.
  • Cela se produit assez souvent et environ 1 seul résultat anormal sur 4 est réellement un cancer.
  • Un faux positif peut mener à des examens non nécessaires qui sont plus effractifs, comme des biopsies à répétition. Il peut aussi vous causer inutilement de l’anxiété et de la détresse.
21
Q

APS: Limites - Résultats faux négatifd

A
  • Un résultat faux négatif au test révèle un taux d’APS normal, même si le cancer de la prostate est présent.
  • Ce ne sont pas tous les cancers de la prostate qui font grimper le taux d’APS.
  • Le test de l’APS ne détecte pas environ 15 % des cancers de la prostate.
22
Q

APS: Limites - Surdiagnostic

A
  • Le surdiagnostic est un diagnostic de cancer de la prostate qui n’aurait jamais gravement menacé la santé.
  • Le surdiagnostic peut entraîner l’administration de traitements qui ne sont pas nécessaires (surtraitement).
  • La recherche montre que de 23 à 42 % des cas de cancer de la prostate détectés par le test de l’APS pourraient n’avoir jamais besoin d’être traités. Mais la plupart des hommes qui reçoivent un diagnostic de cancer de la prostate choisissent tout de même de recevoir un traitement.
  • Des examens et un traitement non nécessaires augmentent le risque d’effets secondaires tels que le dysfonctionnement érectile et une perte du contrôle de la vessie (incontinence urinaire).
23
Q

APS: Limites - Conclusions

A

Bien que le test de l’APS pourrait permettre de détecter le cancer de la prostate à un stade précoce, la recherche a montré que le risque de mourir de ce cancer pourrait ne pas être réduit pour autant.

24
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: ALT

A

Très bonne

25
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: Amylase

A

Mauvaise

26
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: AST

A

Mauvaise

27
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: Bêta-HCG

A

Très bonne

28
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: Lipase

A

Très bonne

29
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: Protéine C réactive

A

Mauvaise

30
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: Troponine cardiaque

A

Très bonne

31
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: TSH

A

Très bonne

32
Q

Mentionner si le test suivant a une bonne ou mauvaise spécificité: VS

A

Mauvaise

33
Q
A
  • NON
  • L’ECG démontre un STEMI antéro-septale et latérale. Noter les élévations ST en D1, aVL et V1-V3 et les images miroir en D2, D3 et aVF. Étant donné que la DRS du patient est présente depuis seulement 1h, il est probable que les troponines ne soient pas encore élevées lors du dosage à l’arrivée à l’urgence. Toutefois, devant un ECG démontrant un STEMI, il ne faut pas attendre le résultat des troponines pour initier un traitement.
  • Recommandation Choisir avec soin: Ne vérifiez pas la myoglobine ou la CK-MB pour le diagnostic de l’infarctus aigu du myocarde. Utilisez plutôt la troponine I ou T.
  • Recommandation de l’INESSS: La CK-MB ne doit pas être prescrite pour le diagnostic de l’infarctus aigu du myocarde si la troponine est disponible.
34
Q

Troponines cardiaques et CK-MB: Recommandation Choisir avec soin vs INESSS

A
  • Recommandation Choisir avec soin: Ne vérifiez pas la myoglobine ou la CK-MB pour le diagnostic de l’infarctus aigu du myocarde. Utilisez plutôt la troponine I ou T.
  • Recommandation de l’INESSS: La CK-MB ne doit pas être prescrite pour le diagnostic de l’infarctus aigu du myocarde si la troponine est disponible.
35
Q

Exemple d’analgésique à risque de dépendance

A
  • Morphine (statex)
  • Certains cas de douleurs musculosquelettiques peuvent évoluer vers des conditions chroniques. Il est donc important de prendre conscience du risque de dépendance des médicaments dès la consultation initiale afin de faire un choix adapté à la situation clinique.
  • Recommandation Choisir avec soin: N’instaurez pas de traitement analgésique prolongé par opioïdes pour la douleur chronique avant d’avoir essayé les modalités non pharmacologiques et d’avoir procédé à un essai suffisant des agents non opioïdes.
36
Q

Opoïdes: Choisir avec soin

A

Recommandation Choisir avec soin: N’instaurez pas de traitement analgésique prolongé par opioïdes pour la douleur chronique avant d’avoir essayé les modalités non pharmacologiques et d’avoir procédé à un essai suffisant des agents non opioïdes.

37
Q

Un homme 66 ans connu pour une cirrhose NASH Child C se présente à l’urgence pour confusion d’apparition récente. Il est un peu agité et désorienté dans les trois sphères. L’examen physique met en évidence un ictère léger, de l’ascite et de l’astérixis.
Dans ce contexte clinique, le dosage de l’ammoniaque sérique est-il indiqué?

A
  • NON
  • Ce patient présente une encéphalopathie hépatique.
  • Recommandation Choisir avec soin: Ne demandez pas un taux d’ammoniaque sérique pour le diagnostic ou la prise en charge de l’encéphalopathie hépatique (EH). Les taux élevés d’ammoniaque sanguin seuls n’ajoutent rien au diagnostic, à la stadification ni au pronostic en présence d’EH chez des patients qui ont une maladie hépatique chronique connue.
38
Q

Ammoniaque sérique: Choisir avec soin

A
  • Recommandation Choisir avec soin: Ne demandez pas un taux d’ammoniaque sérique pour le diagnostic ou la prise en charge de l’encéphalopathie hépatique (EH).
  • Les taux élevés d’ammoniaque sanguin seuls n’ajoutent rien au diagnostic, à la stadification ni au pronostic en présence d’EH chez des patients qui ont une maladie hépatique chronique connue.