2.2 - Politique monétaire Flashcards
Plan
1. La création monétaire et la demande de monnaie
1.1. La création monétaire est pilotée par les banques centrales mais relève principalement du système bancaire
1.2. La demande de monnaie et ses déterminants ont fait l’objet de différentes approches théoriques
2. Le pilotage de l’inflation a longtemps été considéré comme l’objectif premier des banques centrales, via leur indépendance statutaire, la mise en place de règles et d’une cible d’inflation
2.1. La relation entre l’inflation, l’activité économique et le chômage place les banques centrales face à des arbitrages complexes
2.2. L’indépendance limite les risques d’incohérence intertemporelle et confirme la lutte contre l’inflation comme l’objectif central, sinon exclusif, des banques centrales
2.3. La question du bon niveau de la cible d’inflation a néanmoins fait l’objet de débats importants
2.4. Réciproquement, la déflation constitue un risque majeur que combattent les banques centrales
3. La politique monétaire se transmet à l’économie via plusieurs canaux et constitue un élément central du policy-mix macroéconomique
3.1. La politique monétaire est l’instrument central de la politique macroéconomique en économie ouverte avec libre circulation des flux de capitaux
3.2. La transmission de la politique monétaire conventionnelle comme non conventionnelle à l’économie réelle s’effectue par divers canaux dont l’efficacité est variable selon les pays.
Qu’est-ce que la monnaie banque centrale et comment est-elle créée? Comment la banque centrale contrôle-t-elle la quantité de monnaie centrale en circulation? Qu’est-ce que l’effet multiplicateur du crédit bancaire? En quoi consiste la politique des réserves obligatoires et quel impact a-t-elle sur la création monétaire?
- La monnaie banque centrale, également appelée monnaie centrale ou base monétaire, est la monnaie directement créée par la banque centrale. Elle comprend les billets en circulation et les réserves des banques commerciales auprès de la banque centrale.
- La banque centrale contrôle la quantité de monnaie centrale en circulation par le biais d’opérations d’open market, qui incluent l’achat et la vente de titres. En achetant des titres, elle augmente la quantité de monnaie en circulation; en vendant, elle la réduit.
- L’effet multiplicateur du crédit bancaire est un processus par lequel une augmentation de la monnaie centrale en circulation permet aux banques d’accorder plus de prêts, créant ainsi un montant équivalent de dépôts. Cela mène à une création monétaire multiple au sein du système bancaire.
- La politique des réserves obligatoires oblige les banques à maintenir un certain pourcentage de leurs dépôts en réserve à la banque centrale. Cela limite le montant que les banques peuvent prêter et, par conséquent, la quantité de monnaie que le système bancaire peut créer.
Quels sont les trois rôles essentiels de la monnaie dans une économie de marché?
La monnaie dans une économie de marché sert comme :
- intermédiaire des échanges, elle facilite les transactions commerciale ;
- unité de compte, elle permet une évaluation standard des biens et services ;
- réserve de valeur, elle offre un moyen de conserver la valeur pour un usage futur.
Quel est le principal déterminant de la demande de monnaie selon la théorie quantitative de la monnaie? Quelle est l’équation des échanges proposée par Fisher en 1911? Quelles sont les implications d’une augmentation de la quantité de monnaie sans une augmentation correspondante des transactions?
- Selon la théorie quantitative de la monnaie, le revenu nominal est le déterminant essentiel de la demande de monnaie. Cette théorie suggère que les individus demandent de la monnaie principalement en fonction de leur niveau de revenu.
- L’équation des échanges proposée par Fisher est M.V = P.T, où M représente la masse monétaire en circulation, V la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau général des prix, et T le volume total des transactions sur une période donnée (Fisher, The Purchasing Power of Money, 1911).
- La théorie quantitative de la monnaie affirme que le revenu nominal, qui est le produit du niveau général des prix (P) et du volume total des transactions (T), est déterminé exclusivement par les variations de la quantité de monnaie (M) , en supposant que la vitesse de circulation de la monnaie (V) et le volume total des transactions (T) restent constants.
- Une augmentation de la quantité de monnaie sans une augmentation correspondante du nombre de transactions ou de la production est nécessairement inflationniste. Cela signifie que si la quantité de monnaie en circulation augmente tandis que le volume des transactions reste constant, cela entraînera une hausse du niveau général des prix, ou inflation.
Quelle est la principale différence entre la théorie quantitative de la monnaie et la théorie keynésienne de la demande de monnaie? Quels sont les trois motifs de détention de monnaie identifiés par Keynes? Comment Keynes explique-t-il l’influence du taux d’intérêt sur la demande de monnaie pour motif de spéculation? Pourquoi la vitesse de circulation de la monnaie est-elle volatile selon la théorie keynésienne?
- La théorie quantitative de la monnaie repose sur la constance de la vitesse de circulation de la monnaie et néglige l’effet de la quantité de monnaie sur le volume des transactions, tandis que la théorie keynésienne introduit la préférence pour la liquidité et souligne l’importance du taux d’intérêt sur la demande de monnaie, en particulier pour la spéculation, en plus des motifs de transaction et de précaution.
- Keynes identifie trois motifs principaux pour lesquels les individus détiennent de la monnaie : les motifs de transaction, de précaution (qui dépendent du revenu réel), et de spéculation (qui dépend des taux d’intérêt), avec ce dernier étant le principal apport de sa théorie.
- Selon Keynes, la demande de monnaie pour motif de spéculation est une fonction décroissante des taux d’intérêt. Cela signifie que lorsque les taux d’intérêt augmentent, entraînant une diminution du prix (relatif) des titres existants sur le marché, les individus préfèrent détenir de la monnaie (il suppose que le rendement anticipé de la monnaie est nul) si l’augmentation attendue des taux d’intérêt est suffisamment forte pour que la perte anticipée sur les titres soit supérieure aux intérêts reçus.
- La volatilité de la vitesse de circulation de la monnaie, observée dans les études empiriques, trouve une explication dans la théorie keynésienne par les anticipations divergentes des agents économiques concernant l’évolution des taux d’intérêt. Ces anticipations influencent leur préférence entre détenir de la monnaie ou des titres, affectant ainsi la vitesse de circulation de la monnaie.
Selon Friedman, comment l’augmentation des taux d’intérêt affecte-t-elle la demande de monnaie? Quelle est la principale différence entre les théories de la demande de monnaie de Keynes et de Friedman? Quelle est la base de la demande de monnaie selon la théorie de Friedman?
- L’augmentation des taux d’intérêt, selon Friedman, fait augmenter les profits des banques sur les opérations de prêts, incitant ces dernières à attirer davantage de dépôts (monnaie) pour financer plus de prêts. Les banques peuvent augmenter le rendement des dépôts pour collecter plus de monnaie, ou améliorer la qualité de leurs services, gardant ainsi l’écart de rendement entre les titres et la monnaie relativement constant.
- La principale différence réside dans l’effet des taux d’intérêt sur la demande de monnaie. Pour Keynes, une augmentation des taux d’intérêt réduit la demande de monnaie pour motif de spéculation, tandis que pour Friedman, les variations de taux d’intérêt ont peu ou pas d’effet sur la demande de monnaie puisque les banques ajustent le rendement des dépôts en conséquence, maintenant un écart de rémunération constant.
- Selon la théorie de Friedman, la demande de monnaie est principalement fonction du revenu permanent des individus et des différences de rendements entre les titres et la monnaie. Cette approche souligne l’importance des anticipations de rendement et de la capacité des banques à ajuster le rendement des dépôts face aux variations des taux d’intérêt.
[Monnaie Endogène]
Qu’est-ce que la monnaie endogène et quel rôle jouent les banques dans sa création ? Comment les actifs des banques de second rang influencent-ils le concept de monnaie centrale ? Pourquoi l’approche de la monnaie endogène justifie-t-elle l’intervention publique dans le système financier ?
- La monnaie endogène est un concept où la création monétaire est principalement l’œuvre du système bancaire plutôt que de la banque centrale. Les banques commerciales peuvent créer de la monnaie par le biais du crédit, sans dépendre nécessairement des dépôts préexistants. Cette vision est soutenue par des économistes comme Moore (Moore, Endogenous money, 2001) ou Graziani (Graziani, The monetary theory of production, 2003)).
- Les banques de second rang disposent d’une variété d’actifs qui peuvent se substituer à la monnaie centrale, diluant ainsi le rôle traditionnel de la monnaie émise par la banque centrale et accentuant le caractère endogène de la monnaie dans l’économie moderne.
- L’approche de la monnaie endogène met en lumière le rôle prépondérant des acteurs financiers, ce qui implique une forte instabilité financière. Pour contrer cette instabilité, l’intervention publique devient nécessaire, par exemple, via le contrôle du prix des actifs financiers ou immobiliers.
[Théorie Moderne de la Monnaie]
Comment la théorie moderne de la monnaie envisage-t-elle le rôle de l’État dans la création monétaire ? Quel est le lien entre les programmes d’emplois garantis et l’inflation selon cette théorie ? Quels sont les points de débat concernant le financement monétaire de programmes d’investissement verts ?
- La théorie moderne de la monnaie, développée par des auteurs comme Minsky, Mitchell, et Fazi, postule que la monnaie, en tant que création de l’État, peut être utilisée pour financer sans dette d’importants programmes sociaux et économiques grâce à sa capacité à lever l’impôt et à créer de la monnaie (Minsky, The role of employment policy, 1965 ; Mitchell et Fazi, Reclaiming the State: A Progressive vision of sovereignty for a post neoliberal world, 2017).
- Les programmes d’emplois garantis, inspirés par les initiatives du New Deal, sont vus comme un moyen de stabiliser l’économie en atteignant un taux de chômage frictionnel. Ces emplois servent de tampon contre les chocs économiques et peuvent avoir un effet stabilisateur sur l’inflation en contrôlant la dynamique salariale et l’utilisation des capacités de production.
- Le débat se concentre sur l’impact potentiel de ce type de financement sur l’inflation. Des économistes comme Kelton et Summers discutent des conséquences possibles d’une telle politique sur la stabilité des prix, reflétant une divergence d’opinions sur la meilleure façon de gérer la croissance économique et l’inflation dans le contexte du financement d’initiatives vertes.
Quelle est la relation originale découverte par Phillips entre le chômage et l’inflation ? Quel “cruel dilemme” les banques centrales doivent-elles naviguer selon la théorie originale de la courbe de Phillips ? Comment la stagflation des années 1970 a-t-elle remis en cause l’idée d’un arbitrage entre inflation et chômage ?
- Phillips a observé une relation inverse entre le taux de chômage et la variation des salaires nominaux, suggérant qu’un chômage faible est associé à une hausse des salaires nominaux, ce qui a été interprété par Samuelson et Solow comme une corrélation entre inflation élevée et chômage faible (Samuelson et Solow, Analytical aspects of anti-inflation policies, 1960).
- Le dilemme réside dans l’arbitrage entre maintenir un faible taux de chômage et contrôler l’inflation, impliquant un risque de biais inflationniste favorisant l’emploi, surtout en période électorale.
- La stagflation, caractérisée par une forte inflation couplée à un chômage élevé, a défié la courbe de Phillips traditionnelle, nécessitant de nouvelles approches théoriques telles que la courbe de Phillips augmentée de Friedman, fondée sur les anticipations adaptatives.
Quelle modification majeure les anticipations rationnelles ont-elles apportée à la compréhension de l’effet de l’inflation sur le chômage ? Comment l’aplatissement récent des courbes de Phillips affecte-t-il l’efficacité des politiques monétaires ? Comment le régime de taux de change influence-t-il la relation entre chômage et inflation selon Geerolf ?
- Selon la théorie des anticipations rationnelles (Lucas, école néo-classique), les agents économiques anticipent parfaitement l’inflation future, rendant inefficaces à court terme les politiques inflationnistes sur le chômage.
- L’aplatissement de la courbe de Phillips, observé tant aux États-Unis qu’en zone euro, limite les effets d’une baisse du chômage sur l’inflation et pose des défis à l’efficacité des politiques monétaires contra-cycliques (BdF, La courbe de Phillips existe-elle encore ?, 2018).
- Geerolf soutient que la relation entre le chômage et l’inflation dépend du régime de taux de change : négative sous un régime de taux de change fixe, et positive sous un régime de taux de change flexible. Il propose une nouvelle courbe de Phillips basée sur le taux de change réel, qui établit une corrélation positive entre le taux de chômage et l’inflation des biens non échangeables par rapport aux biens échangeables, offrant un meilleur pouvoir explicatif dans certaines situations économiques (Geerolf, La courbe de Phillips n’est pas celle que vous croyez, 2021).
En quoi consiste l’hypothèse de neutralité de la monnaie à long terme et quelle implication a-t-elle pour la politique monétaire ? Quelles sont les trois composantes de l’indépendance des banques centrales selon Walsh ? Quelle définition Padoa-Schioppa donne-t-il à l’accountability des banques centrales ? Selon la littérature, quels éléments contribuent à la crédibilité des banques centrales dans leur lutte contre l’inflation ? Pourquoi Alesina et Tabellini justifient-ils l’indépendance des banques centrales ?
- Selon l’hypothèse de neutralité de la monnaie à long terme, une augmentation de la quantité de monnaie affecte uniquement les variables nominales (comme le niveau général des prix) et non les variables réelles (telles que la production ou l’emploi). Cela implique que la politique monétaire n’a pas d’effet durable sur la croissance économique, justifiant ainsi une focalisation sur la lutte contre l’inflation.
- Walsh (2005) identifie trois aspects de l’indépendance des banques centrales : l’indépendance des instruments, permettant de choisir les moyens d’action ; l’indépendance des dirigeants, concernant leur nomination sans interférences politiques directes ; et l’indépendance financière, assurant une autonomie budgétaire.
- Padoa-Schioppa définit l’accountability des banques centrales comme la responsabilité de ces institutions devant le pouvoir politique, incluant le droit de nommer leurs dirigeants, d’être informé de leurs activités, de participer à leurs réunions et de les auditionner périodiquement (Padoa-Schioppa, Randzio-Plath et Tommaso, The European Central Bank: Independence and accountability, 2000).
- Plusieurs éléments renforcent la crédibilité des banques centrales : la définition d’une cible d’inflation claire, la nomination de banquiers centraux conservateurs et expérimentés, l’établissement de mandats longs, l’utilisation de contrats incitatifs et la promotion d’une transparence multidimensionnelle.
- Alesina et Tabellini justifient l’indépendance des banques centrales par plusieurs raisons : la nature technique et les effets peu observables de la politique monétaire pour les électeurs, l’existence de préférences sociales stables favorisant une inflation modérée, et la nécessité d’éviter les pressions des groupes d’intérêts sur la politique monétaire (Alesina, Alberto et Tabellini, Bureaucrats or Politicians? Part I: A Single Policy Task, 2001).
Pourquoi une inflation élevée est-elle considérée comme problématique selon O. Issing et W. Tietmeyer ? Quels sont les coûts liés à l’inflation élevée identifiés par Barro ? Pourquoi une inflation trop faible est-elle également problématique ?
- Issing et Tietmeyer mettent en évidence les conséquences négatives d’une inflation élevée, telles que la perte de pouvoir d’achat, qui pousse les agents économiques à adopter des comportements défensifs comme l’indexation des contrats ou la facturation en devises étrangères. Ces mesures créent des rigidités, augmentent les coûts de transaction et peuvent entraver la croissance économique (Issing, The euro: a stable currency for Europe, 2001).
- Barro note qu’un accroissement de 10 points de pourcentage de l’inflation peut réduire la croissance du PIB de 0,3 à 0,4 point. Il évoque différents coûts associés à l’inflation, tels que les coûts de menu (coûts liés à la mise à jour fréquente des prix), les coûts d’usure des semelles (efforts pour minimiser la détention de monnaie liquide), et les pertes liées à l’ajustement retardé des barèmes fiscaux (Barro, Inflation and economic growth, 1996).
- Une inflation trop faible limite l’efficacité de la politique monétaire, surtout lorsque le taux d’intérêt nominal est proche de zéro, car cela réduit les marges de manœuvre pour stimuler l’économie, risquant ainsi de conduire à une trappe à liquidité. Elle peut également compliquer l’ajustement des salaires réels en présence de rigidités nominales.
Pourquoi les économistes préconisent-ils une cible d’inflation positive ? Quel est le consensus des économistes sur la cible d’inflation pour les économies développées ? Comment les objectifs d’inflation sont-ils fixés par les banques centrales ?
- Avoir une cible d’inflation légèrement positive offre une marge de sécurité qui permet à la politique monétaire de jouer pleinement son rôle contra-cyclique. Cela aide également à l’ajustement des salaires réels dans un contexte de rigidités nominales, facilitant ainsi les corrections économiques sans causer de tensions sociales majeures (Akerlof, Dickens et Perry, Near-National Wage and Price Setting and the Optimal Rates of Inflation and Unemployment, 2000).
- La plupart des économistes s’accordent sur une cible d’inflation modérée, généralement entre 2 % et 4 %, pour les économies développées. Ce niveau est considéré comme optimal pour maintenir une croissance économique stable tout en permettant les ajustements nécessaires de la politique monétaire.
- Les objectifs d’inflation sont fixés par les banques centrales en fonction d’analyses économiques et de considérations politiques. Par exemple, la BCE a fixé son objectif d’inflation à un niveau inférieur mais proche de 2 % à moyen terme, tandis que la Banque centrale de Norvège a ajusté sa cible de 2,5 % à 2 %, reflétant une décision politique basée sur les conditions économiques et les objectifs de stabilité des prix.
Quelle est la différence principale entre les règles instrumentales et les règles de ciblage selon Svensson ?
Les règles instrumentales impliquent que la banque centrale ajuste ses instruments politiques, comme les taux d’intérêt, en fonction des variables macroéconomiques observées. En contraste, les règles de ciblage se concentrent sur l’atteinte directe des objectifs d’inflation, indépendamment des instruments utilisés pour y parvenir (Svensson, Inflation targeting: should it be modelled as an instrument rule or a targeting rule, 2001).
Comment la règle de Taylor guide-t-elle les décisions de politique monétaire des banques centrales ? Quels éléments la banque centrale doit-elle considérer pour appliquer la règle de Taylor ? Quel est l’avantage principal de l’utilisation de la règle de Taylor pour les banques centrales ?
- La règle de Taylor aide les banques centrales à prendre des décisions quant à la fixation des taux d’intérêt pour stabiliser l’économie.
- Pour appliquer la règle de Taylor, la banque centrale doit considérer le taux d’intérêt neutre (ou taux naturel, r*), l’écart entre l’inflation observée et l’inflation cible, ainsi que l’écart de production. Les coefficients attribués à chaque variable dans la formule reflètent l’importance relative de ces écarts dans la politique monétaire.
- L’avantage principal de la règle de Taylor est qu’elle fournit un cadre clair et mesurable pour ajuster le taux d’intérêt en réponse aux écarts d’inflation et de production. Cela aide les banques centrales à stabiliser l’économie tout en poursuivant leurs objectifs d’inflation, facilitant ainsi une politique monétaire prédictive et réactive.
it=r∗+πt+0.5(πt−π∗)+0.5(yt−y∗)