Infections à Chlamydia trachomatis Flashcards

1
Q

Agent pathogène des chlamydioses

A
  • Bacille Gram négatif, intracellulaire obligatoire, immobile
  • Incubation : qq jrs à qq mois (svt impossible à préciser)
  • Sérotypes D à K, responsables d’infections urogénitales.
  • Sérotypes L1, L2 et L3, responsables de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV), ou maladie de Nicolas-Favre.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Epidémiologie des infections à Chlamydia trachomatis

A
  • 1e cause d’IST bactérienne dans les pays industrialisés (prévalence jusqu’à 10%)
  • Première cause identifiée d’urétrite aiguë, suivie par le gonocoque.
  • Fréquence élevée du portage asymptomatique favorisant la diffusion dans la population générale.
  • Complications chez la femme => pb de santé publique
  • Dépistage systématique par auto-prélèvement vaginal chez les femmes de moins de 25 ans recommandé en France.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Chlamydioses non compliquées chez l’homme

A
  • Incubation variable, de quelques jours à quelques mois.
  • L’urétrite: manifestation la plus fréquente chez l’homme:
    •écoulement urétral présent dans moins de 50 % des cas ;
    •le + svt clair, modéré et intermittent.
  • Des pharyngites et des anorectites sont possibles, mais rarement symptomatiques.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Chlamydioses non compliquées chez la femme

A
  • Cervicite: forme la plus fréquente des chlamydioses urogénitales basses de la femme.
  • Le + svt asymptomatique (50-90 % des cas) :
    •si symptomatique :
    — leucorrhées blanchâtres ou jaunâtres ;
    — cystalgies ;
    — syndrome urétral ;
    — et/ou une dyspareunie.
    •à l’examen :
    — fragilité du col utérin ;
    — et/ou sécrétions mucopurulentes ;
    — et/ou un ectropion friable et hémorragique.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Formes compliquées de chlamydioses

A
  • Chez l’homme: C* locorégionales (dus au caractère asymptomatique)
    •prostatite ;
    •épididymite aiguë.
  • Chez la femme:
    •Endométrite, salpingite, le + souvent subaiguës ou chroniques ;
    •Secondairement, algies pelviennes inflammatoires, stérilité tubaire et GEU
    •Plus rarement : péri-hépatite (tableau de cholécystite alithiasique, dic sous coelioscopie)
    •Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis
  • Dans les deux sexes:
    •Syndrome oculo-uréthro-synovial (Fiessinger-Leroy-Reiter)
    •Kératoconjonctivite.
    •Arthrite.
  • Chez le nouveau-né (en cas d’infection urogénitale maternelle).
    •Kératoconjonctivite.
    •Pneumopathie.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Diagnostic biologique des chlamydioses

A
  • L’amplification génique par PCR souvent dite « multiplex » avec N. Gonorrhoeae (= test d’amplification des acides nucléiques) plus sensible que la culture): examen clé du dic
  • Prlvts bactériologiques pratiqués:
    •chez l’homme symptomatique ou non : sur un 1er jet urinaire (10 à 20 ml), au moins 2 heures après la dernière miction;
    •chez la femme symptomatique : sur un écouvillonnage d’endocol associé au mieux à un prélèvement au pourtour urétral lors d’un examen au spéculum, en réalisant un raclage de la muqueuse ;
    •chez la femme asymptomatique : sur un écouvillonnage vulvovaginal (auto-prélèvement).
    •Prélèvements possibles dans la sphère oro-pharyngée et dans l’anus
  • La sérologie n’a pas d’intérêt dans le diagnostic des infections à Chlamydia.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Règles générales du traitement des chlamydioses

A

•identifier le, la ou les partenaire(s) contaminé(e)s ou contaminateur(trice)s, leur proposer un dépistage, un diagnostic ou un traitement probabiliste ;
•Tjs associer le ttt du gonocoque (10-20 % de co-infection)
•proposer :
— une sérologie VIH,
— un TPHA-VDRL,
— une sérologie d’hépatite B ;
•insister sur les risques de recontamination
•informer le patient qu’il ne doit pas avoir de rapports non protégés pendant la période du traitement ;
•éduquer le patient sur les IST.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Traitement des formes non compliquées de chlamydioses

A

• 1ère intention : azithromycine (prise orale unique d’1 g) ou doxycycline (100 mg/12 heures, per os, 7 jours)
• 2ème intention : érythromycine (500 mg/6 heures, per os, 7 jours) ou ofloxacine (300 mg/12 heures, per os, 7 jours)
• Contrôle PCR systématique entre 1 à 6 mois chez les femmes jeunes!!!!
• Femme enceinte:
- Azithromycine (prise orale unique 1 g).
- PCR systématique à 1 mois.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Traitement des formes compliquées de chlamydioses

A
  • Orchiépididimyte:
    •Doxycycline (100 mg/12 heures, 10 jrs)
  • Nouveau-né:
    •Si pneumopathie ou ophtalmie : érythromycine (12,5 mg/kg/6 heures, per os ou IV, 14 jours).
    •Mère et partenaires de la mère examinés, testés et traités
  • Endométrite, salpingite:
    •Doxycycline (100 mg/12 heures, per os ou IV, 14 jours).
    •Contrôle PCR systématique à faire 2 à 3 mois après le traitement.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Infections génitales hautes chez la femme

A

= endométrite, salpingite, abcès tubo-ovariens et pelvipéritonites d’origine génitale chez la femme

  • Risques au long terme : «stérilité tubaire» (même si antibiothérapie)
  • Bactériologie
    • 3 germes bien définis: C. Trachomatis, N. Gonorrhoeae et M. Genitalium
  • Clinique:
    • Douleurs pelvienne, surtout si augmenté à la mobilisation utérine +++
    • Leucorrhées, saignements utérins, signes urinaires, dyspareunies
    • Syndrome rectal à abcès du Douglas
  • Prvts de l’endocol voire vulvo-vaginaux pour PCR + Culture + ATBgramme
    • Attention, la négativité des prvts n’exclue pas le diagnostic
  • Imagerie:
    • Inutile au dic positif d’IGH mais pour rechercher les complications ou un diagnostic différentiel
    • Ne doit pas faire retarder le début de l’ATB
    • Echographie (ou TDM IV)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter

A

= arthrite réactionnelle 1-4 semaines après une uréthrite à C. Trachomatis, chez le jeune homme +++
ou syndrome oculo-urétro-synovial
- Kératoconjonctivite bilatérale, parfois uvéite
- Oligoarthrites et ténosynovites subaiguës axiales ou des membres inférieurs
- Signes cutanéo-muqueux (> 50 %) : balanite circinée, érosions buccales, lésions psoriasiformes,
KPP volontiers pustuleuse en « clous de tapissier », hyperkératose sous-unguéale
- Signes cardiaques : péricardite, BAV
- Signes digestifs : diarrhées, syndrome dysentérique
- ttt : celui de C. Trachomatis (activité anti-inflammatoire de la doxycycline) + avis du rhumatologue pour les AINS, corticoïdes voire biothérapies
NB. Les autres germes impliqués : entérobactéries GN (Salmonella, Yersinia, Shigella, Campylo- bacter) HLA-B27 (< 80 %)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Syndrome de Fitz-Hugh-Curtis

A

= forme de péritonite à la suite d’une dissémination de germes retrouvés dans les IGH provoquant des adhérences péri-hépatiques chez la femme

  • D’autres causes : tuberculose péritonéale, rupture d’un kyste dermoïde, lupus
  • A la phase aiguë, sensibilité dans l’hypochondre droit voire un syndrome abdominal aigu fébrile (péritonite)
  • Mais passe souvent inaperçu
  • Echographie d’intérêt limité mais parfois : épanchement dans le Glisson, « cordes de violon »
  • Traitement des IGH
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly