Dermite séborrhéique Flashcards
Physiopathologie de la DS
- Prédilection pour les zones séborrhéiques, mais le rôle du sébum n’est pas clairement démontré.
- Rôle de Malassezia (M. furfur, M. globosa, etc.) suspecté en raison de la localisation préférentielle de la DS dans les régions cutanées où la levure atteint sa plus forte densité + efficacité des traitements antifongiques.
- Pas de relation quantitative entre la gravité de la maladie et la densité de la flore levurique.
- Il ne s’agit pas d’une maladie infectieuse à proprement parler et il n’y a pas de contagiosité.
- FF: VIH, syndromes parkinsoniens, exogénose chronique et cancers liés
DS de l’adulte
- Aggravée par les stress émotionnels et s’améliore spontanément en été.
- Atteinte du visage: localisation la + fréquente
- Atteinte du CC: parfois isolée, formes peu sévères (pityriasis capitis) à sévères avec aspect de casque engainant des touffes de cheveux
- Atteinte du tronc: au niveau de la région pré-sternale
DS du nourrisson et du nouveau-né
- Débute après la deuxième semaine de vie de nouveau-nés en bonne santé.
- Forme typique : aspect de croûtes jaunes du cuir chevelu et du visage.
- Dermatite du siège et des squames grasses des plis axillaires possibles.
- Forme étendue et extensive : érythrodermie (dite de Leiner-Moussous) d’évolution le + souvent spontanément favorable.
DS sévère et étendue
Plus fréquente chez :
•les patients atteints de la maladie de Parkinson et de syndromes extrapyramidaux iatrogènes ;
•les alcooliques chroniques ;
•les malades traités pour des carcinomes des voies aérodigestives supérieures ;
•les patients atteints d’infection par le VIH. C’est dans ces formes que le rôle du Malassezia spp. est le plus clairement suspecté. Une dermatite séborrhéique grave et/ou chronique doit conduire à réaliser un test de dépistage du VIH.
Information du patient atteint de DS
Expliquer au patient:
•qu’il s’agit d’une affection chronique et que le but des ttt est l’obtention d’une rémission et non pas la guérison définitive;
•que des traitements itératifs seront nécessaires au long cours ;
•que des effets secondaires peuvent survenir à la suite d’un ttt excessif.
Moyens thérapeutiques dans la DS
- Toilette avec base lavante douce.
- Shampooings à la pyrithione de zinc, à la piroctone-olamine, au kétoconazole ou au sulfure de sélénium.
- Antifongiques locaux contenant un dérivé imidazolé (kétoconazole) ou de la ciclopiroxolamine.
- Gluconate de lithium.
- Corticoïdes locaux d’activité modérée, à n’utiliser que sur une très courte période, en début de traitement.
Indications thérapeutiques dans la DS
Le ttt est presque toujours local et les rechutes sont quasi constantes à son arrêt :
•états pelliculaires simples : shampooings ;
•DS de la face et du tronc :
—dans les formes habituelles : ttt d’attaque par antifongiques locaux ou par gluconate de lithium pendant 2 à 4 semaines, puis ttt d’entretien séquentiel,
—dans les formes très inflammatoires : utilisation première des corticoïdes locaux d’activité modérée pendant quelques jours avec en relais un ttt non corticoïde, mieux toléré et plus efficace,
—érythrodermie de Leiner-Moussous : kétoconazole ou ciclopiroxolamine topique.
Traitements systémiques dans la DS
- Kétoconazole per os: 200mg/j puis relais par ttt topique
- Isotrétinoïne:
+ dans les formes profuses avec séborrhée
+ 5-20 mg/j, max 0,5 mg/kg/j