La mise en œuvre de la responsabilité pénale Flashcards

1
Q

Les éléments constitutifs de l’infraction

A
  • l’élément légal
  • l’élément matériel
  • l’élément moral
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Q

Classification des infractions

A

=> Les crimes : l’auteur encourt une peine de réclusion criminelle (15 ans, 30 ans, perpétuité) et une peine d’amende ; il sera jugé par une Cour d’Assises.
=> Les délits : l’auteur encourt une peine d’emprisonnement (£ 10 ans) et une peine d’amende ; il sera jugé par le Tribunal correctionnel.
=> Les contraventions : l’auteur encourt une peine d’amende et il sera jugé par le Tribunal de police.

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3
Q

Principe des éléments constitutifs de l’infraction

A

Pour que l’infraction soit constituée, il faut réunir trois éléments constitutifs. Ce n’est que si ces trois éléments sont réunis qu’une peine pourra être prononcée.

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4
Q

Principe de l’élément légal

A

Il n’y a pas d’infraction sans texte ce qui signifie que : seuls sont punissables les faits expressément visés par la loi au moment où ils ont été commis.

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Q

Justification de l’élément légal

A

Ce principe est une garantie pour les libertés : jamais un juge ne peut aller au-delà de ce qui a été décidé par le législateur (principe hérité de la Révolution Française).
Il permet également de prévenir avant de frapper : chaque citoyen doit connaître, avant d’agir, les conséquences que la loi pénale attache à sa conduite.

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6
Q

Principe de l’élément matériel

A

Pour sanctionner une infraction, il faut qu’un comportement répréhensible soit extériorisé.
Il peut s’agir d’une infraction de commission ou d’omission.

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7
Q

L’iter criminis (=le chemin criminel)

A
  • Pas de répression (idée criminelle, résolution criminelle, actes préparatoires, commencement d’exécution)
  • Répression : commencement d’exécution, exécution
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8
Q

Limites de l’élément matériel

A

La simple pensée coupable ne peut faire l’objet d’une répression pénale (les états d’âme ressortent du domaine de la morale ou de la religion).
En revanche la tentative c’est-à-dire la situation dans laquelle l’auteur de l’infraction n’arrive pas jusqu’à la consommation de l’acte est réprimée (comme si l’infraction était constituée) dès lors qu’il existe un commencement d’exécution et un désistement involontaire.

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9
Q

L’élément moral

A
  • l’imputabilité
  • la culpabilité
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10
Q

Principe de l’imputabilité

A

L’infraction doit pouvoir être imputée, mise au compte d’une personne déterminée.

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11
Q

Conséquence de l’imputabilité

A

L’auteur de l’acte doit être majeur, sain d’esprit et en mesure d’exercer librement ses facultés.

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12
Q

Présomption de l’imputabilité

A

Pour des raisons pratiques, on suppose que l’individu accusé est sain d’esprit et libre d’exercer ses facultés. Mais cette présomption peut être renversée par la preuve du contraire.

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13
Q

la culpabilité

A
  • faute intentionnelle
  • la faute non intentionnelle
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14
Q

Faute intentionnelle

A

Le Ministère Public doit rapporter la preuve que la personne avait conscience de violer la loi pénale et voulait commettre l’acte répréhensible. Parfois, il faudra prouver en plus l’intention d’un résultat spécifique

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15
Q

La faute non intentionnelle

A

Dans certains cas, l’auteur de l’infraction a commis une faute d’imprudence, de négligence qui a entraîner la commission de l’infraction.

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16
Q

Les caractères des peines

A
  • principe de légalité
  • égalité des peines
  • individualisation de la peine
17
Q

Principe de légalité

A

Il n’est pas possible pour le juge de prononcer une peine qui n’aurait pas été prévue par le législateur que ce soit dans son quantum ou dans sa nature.

18
Q

Egalité des peines

A

Depuis la Révolution française, plus aucune différence de traitement n’est admise dès lors que les situations sont identiques (Art. 6 DDHC). Il peut y avoir des différences de traitement uniquement en ce que les situations présentent des différences.

19
Q

Individualisation de la peine

A

Le juge a la possibilité d’individualiser la peine en fonction de la personnalité du délinquant.

20
Q

Les différentes peines

A
  • les peines principales
  • les peines alternatives
  • les peines complémentaires
21
Q

Les peines principales

A

=> Pour les crimes, la peine principale est la réclusion criminelle.
=> Pour les délits, c’est l’emprisonnement et la peine d’amende.
=> Pour les contraventions, c’est une peine d’amende.

22
Q

Les peines alternatives

A

Le juge peut choisir (si la loi l’y autorise) une autre peine que la peine principale.
=> Pour les crimes, il n’y a pas de peines alternatives.
=> Pour les délits, elles sont très variées (Ex > Peine restrictive de droit, TIG, jour amende, sanction réparation etc.).
=> Pour les contraventions, il en existe mais seulement pour les contraventions de la 5e classe.

23
Q

Les peines complémentaires

A

Elles sont prononcées en plus de la peine principale ou alternative. Pour les crimes, il peut s’agir de peines d’amende, de peines entraînant l’interdiction, la déchéance ou le retrait d’un droit. Pour les délits, même principe. Il n’y a pas de peines complémentaires pour les contraventions.

24
Q

La mesure des peines

A
  • vocabulaire
  • choix de la peine par le juge
  • aggravation et atténuation
25
Vocabulaire (peine encourue et peine prononcée)
On distingue entre la peine encourue qui est prévue par le Code pénal et la peine prononcée par le juge lors du procès.
26
Choix de la peine par le juge
Le juge est libre de choisir la peine la plus adaptée à l’auteur de l’infraction tant au regard des faits entourant la commission de l’infraction qu’au regard de la personnalité de l’auteur. Il a donc une liberté quant à la nature de la peine (peine principale ou alternative, peine complémentaire ou non) et quant au quantum de la peine (il ne doit pas dépasser le maxima prévu par la loi mais peut descendre en-deçà).
27
Aggravation et atténuation
La peine peut être aggravée en cas de circonstances aggravantes ou en cas de récidive. La peine peut être atténuée en cas de minorité ou d’altération du discernement.
28
Principe des causes d'irresponsabilité pénale
Il arrive que certains faits entourant la commission de l’infraction la justifient et empêchent la répression pénale : ce sont les faits justificatifs. Il arrive également que certains faits propres à la personne du délinquant empêchent la répression de l’infraction ou en minorent les effets : ce sont les causes de non-imputabilité.
29
Causes d'irresponsabilité pénale
- les faits justificatifs - les causes de non-imputabilité
30
Définition faits justificatifs
Ils viennent justifier l’infraction ce qui signifie que l’infraction a été commise mais elle est justifiée par les circonstances de faits qui entourent sa commission. Il s'agit de : - l'ordre de la loi ou le commandement de l'autorité légitime - la légitime défense - l'état de nécessité
31
L'ordre de la loi ou le commandement de l'autorité légitime
la loi autorise ou ordonne la réalisation d’une infraction.
32
Légitime défense
C’est le fait de repousser une attaque par un acte de défense dommageable. Il y a deux types de légitime défense : celle des personnes et celles des biens. Il existe des conditions pour qu’elle soit reconnue : la riposte doit être : => Nécessaire : elle est le moyen de faire cesser l’attaque. => Proportionnée au regard de l’attaque. => Concomitante : elle a lieu dans le même temps que l’attaque.
33
L'état de nécessité
c’est la situation dans laquelle une personne qui, pour sauvegarder un droit, un bien ou plus largement un intérêt supérieur, ne peut faire autrement que d’accomplir un acte prohibé par la loi.
34
Principe des causes de non-imputabilité
1) La contrainte : c’est une force externe ou interne qui a poussé le délinquant à agir comme il l’a fait. Il n’était pas en mesure de résister. Elle doit être irrésistible et imprévisible. 2) L’erreur : nul n’est censé ignoré la loi. En principe donc, on ne reconnaît pas la possibilité de se cacher derrière une erreur mais elle peut être acceptée s’il s’agit d’une erreur de droit, qu’elle est inévitable et que la personne pensait que l’acte commis était légitime du fait de son erreur. => Le trouble mental : il vient abolir le discernement de l’auteur de l’infraction. => La minorité : le mineur de moins de 13 ans est irresponsable pénalement (mais peut se voir prescrire des mesures éducatives). Entre 13 et 18 ans, il est soumis à la justice des mineurs.