Dépistages chez l’enfant Flashcards

1
Q

Quelle est la proportion d’enfants de moins de 6 ans qui présentent une anomalie visuelle ?

A

20%

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Q

Qu’est-ce que l’amblyopie ?

A

Baisse de la vision unilatérale

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Q

À quelle fréquence est effectué le dépistage des troubles visuels chez l’enfant ?

A
  • Bilan visuel systématique à la naissance, aux 2ème et 4ème mois puis entre 9 et 24 mois
  • Examens de santé à l’école à 3-4 ans et 6 ans
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4
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque de troubles visuels chez l’enfant ?

A
  • ATCD familiaux (strabisme, troubles sévères de la réfraction, maladie ophtalmologique héréditaire)
  • Prématurité, réanimation, PN < 1500 g
  • Embryofœtopathies (infections, toxiques, anomalie chromosomique, dysostose craniofaciale,…)
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5
Q

Quels sont les principaux signes d’appel faisant suspecter des troubles visuels chez l’enfant ?

A
  • Absence de poursuite oculaire

- Retard de développement psychomoteur

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6
Q

Quels sont les principaux diagnostics à évoquer devant une leucocorie (pupille blanche) chez l’enfant ?

A
  • Rétinoblastome

- Cataracte congénitale

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7
Q

Qu’est-ce que le strabisme ?

A

Défaut de parallélisme des axes visuels entraînant une anomalie de la vision binoculaire

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8
Q

Dans quels cas un strabisme est-il considéré comme pathologique chez l’enfant ?

A
  • Strabisme permanent ou divergent quel que soit l’âge de l’enfant
  • Strabisme décelé après l’âge de 4 mois
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9
Q

Quels sont les principaux caractères à préciser à l’interrogatoire devant un strabisme chez l’enfant ?

A
  • Date d’apparition : si précoce, peu de probabilité d’une vision binoculaire normale
  • ATCD personnels et familiaux
  • Sens de la déviation
  • strabismes horizontaux : convergents (ésotropie, ésophorie), divergents (exotropie, exophorie)
  • strabismes verticaux : vers le haut (hypertropie), vers le bas (hypotropie)
  • Caractère intermittent ou permanent
  • intermittent (vision binoculaire souvent conservée) : ésophorie, exophorie
  • permanent (pas de vision binoculaire) : ésotropie, exotropie
  • Dominance ou alternance : risque majeur d’amblyopie si l’œil dévié est toujours le même (œil dominé)
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10
Q

Quels sont les principaux éléments de l’examen ophtalmologique d’un enfant strabique ?

A
  • Examen de la motilité oculaire : distinction entre strabismes paralytiques et strabismes concomitants (plus fréquents)
  • Examen à la lampe à fente du segment antérieur et du FO : recherche d’une perte de transparence des milieux ou d’une pathologie rétinienne (+/- ERG, PEV, IRM des voies optiques)
  • Examen de la réfraction objective sous cycloplégique (collyre paralysant l’accommodation) : recherche d’une amétropie (hypermétropie ++), mesure de l’acuité visuelle avec correction
  • Examen de l’acuité visuelle (à l’âge verbal ++, échelle adaptée à l’âge) : recherche d’une amblyopie
  • Mesures de la déviation et tests de vision binoculaire, sans et avec correction
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11
Q

Quels sont les principes thérapeutiques du strabisme chez l’enfant ?

A
  • Dépistage et TTT d’une éventuelle pathologie organique (cataracte, rétinoblastome,…)
  • TTT médical
  • correction optique totale obtenue après mesure de la réfraction objective sous cycloplégique
  • si amblyopie : occlusion de l’œil dominant par patch collé sur la peau + correction optique, jusqu’à 6-8 ans
  • TTT chirurgical en cas d’angle résiduel avec la correction optique totale, après TTT d’une éventuelle amblyopie
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12
Q

Quelle est la proportion d’enfants de moins de 6 ans qui présentent une anomalie auditive ?

A

5%

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13
Q

Quelle est la première cause de surdité de transmission chez l’enfant de moins de 6 ans ?

A

Otite séromuqueuse (OSM)

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14
Q

Quels sont les différents types de surdité pouvant exister chez l’enfant ?

A
  • Surdités de perception : atteinte de l’oreille interne, du nerf auditif ou des centres auditifs
  • Surdités de transmission : atteinte de l’oreille externe ou moyenne
  • Surdités mixtes : association de pathologies, surdités syndromiques
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15
Q

Qu’est-ce qui définit l’intensité d’une surdité chez l’enfant ? Quels sont les différents niveaux d’intensité décrits ?

A

Perte audiométrique moyenne (PAM) en dB sur les fréquences dites «conversationnelles» (500, 1000, 2000 et 4000 Hz) :

  • Surdité légère : PAM entre 21 et 40 dB
  • Surdité moyenne : PAM entre 41 et 70 dB
  • Surdité sévère : PAM entre 71 et 90 dB
  • Surdité profonde : PAM > 90 dB, dont surdité totale (= cophose) : PAM > 120 dB
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16
Q

Quelles sont les principales conséquences d’une surdité légère chez l’enfant ?

A
  • Défaut de prononciation des consonnes
  • Gêne scolaire
  • Langage oral acquis spontanément, un retard peut exister
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17
Q

Quelles sont les principales conséquences d’une surdité moyenne chez l’enfant ?

A
  • A parlé mal et tard
  • Langage imparfait
  • Nombreuses confusions de voyelles et consonnes
  • Langage oral acquis spontanément, un retard peut exister
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18
Q

Quelles sont les principales conséquences d’une surdité sévère chez l’enfant ?

A
  • Ne perçoit que la voix forte et les bruits

- Langage oral non acquis spontanément, retard majeur

19
Q

À quelle fréquence est effectué le dépistage des troubles auditifs chez l’enfant ?

A
  • Proposé à tous les nouveaux-nés en maternité
  • A l’occasion des examens pour les certificats des 9e et 24e mois + au 36e mois : dépistage des réactions auditives du nourrisson et de l’enfant
  • Dépistage scolaire avant l’entrée au CP
20
Q

Quels sont les principaux facteurs de risque de troubles auditifs chez l’enfant ?

A
  • FDR de surdité congénitale : ATCD familiaux, grande prématurité (< 32 SA), PN < 1800 g, CMV, rubéole, malformations cervicofaciales, atteinte neurologique,…
  • FDR de surdité acquise : otites chroniques, méningite bactérienne, traumatismes craniofaciaux
21
Q

Quels sont les principaux signes d’appel faisant suspecter des troubles auditifs chez l’enfant ?

A
  • Absence de réaction aux bruits
  • Retard de langage
  • Troubles importants de l’articulation
  • Pathologie des interactions
  • Difficultés d’apprentissage
22
Q

Quels sont les principaux moyens de dépistage des troubles auditifs chez l’enfant ?

A
  • En période néonatale : otoémissions acoustiques provoquées (OEAP), potentiels évoqués auditifs automatisés (PEAA)
  • Vers 4 mois (non obligatoire) : étude des réactions auditives aux bruits familiers
  • 9e mois : bruits familiers, jouets sonores divers, calibrés en fréquence et en intensité
  • 24e mois : voix chuchotée, voix haute, jouets sonores
  • Vers 6 ans : audiogramme du médecin scolaire
23
Q

Quelle est la conduite à tenir en cas d’examen anormal de dépistage des troubles auditifs en maternité ?

A

Examen anormal à 2 reprises en maternité -> adresser l’enfant à un ORL pour un contrôle. Si à nouveau anormal -> adresser l’enfant vers un centre d’audiologie pédiatrique pour examens de diagnostic (audiogramme, PEA)

24
Q

Quels sont les différents moyens de mesure de l’audition de l’enfant ?

A
  • > 5 ans : techniques d’audiométrie subjective tonale et vocale de l’adulte -> précisent les seuils d’audition pour chaque oreille et distinguent surdité de perception/transmission
  • 10-12 mois - 5 ans : audiométrie par geste automatico-réflexe ou geste volontaire à but ludique, avec ou sans casque -> permet d’établir un audiogramme pour chaque oreille si casque ou pour la meilleure oreille si champ libre
  • < 10 mois : audiométrie comportementale -> permet d’établir l’équivalent d’une courbe auditive de la meilleure oreille
  • Audiométrie objective (à tout âge) : enregistrement des PEA provoqués, des ASSR et des OEAP
25
Q

Quelles sont les principales étiologies des surdités de l’enfant ?

A
  • Surdités d’origine génétique (50-60%)
  • surdités de transmission : aplasies de l’oreille externe et/ou moyenne par malformation de la première fente et du premier arc branchial, maladie de Lobstein (maladie des os de verre)
  • surdités de perception : syndromes d’Usher, de Wardenburg, de Pendred, d’Alport, de Jerwell-Lange-Nielsen, mucopolysaccharidoses
  • Surdités acquises (40-50%)
  • prénatales : TORCH syndrome (Toxoplasmose / Others: syphilis, VIH / Rubéole / CMV / Herpès), atteintes toxiques (aminosides, thalidomide)
  • néonatales : traumatisme obstétrical, anoxie néonatale, prématurité, incompatibilité Rhésus (ictère nucléaire)
  • postnatales : traumatiques, toxiques, infectieuses générales (méningite bactérienne) ou locales (otites, OSM à tympan fermé ++)
26
Q

Quels sont les principes de la prise en charge des surdités de l’enfant ?

A
  • Surdités de transmission : TTT médical ou chirurgical
  • Surdités de perception : appareillage précoce (dès les premiers mois) + PEC orthophonique systématique
  • appareillage acoustique amplificateur stéréophonique adapté
  • si surdité de perception bilatérale sévère ou profonde avec résultats prothétiques insuffisants -> discuter la mise en place d’un implant cochléaire
  • apprentissage du langage oral faisant appel aux perceptions auditives restantes ou par l’appareillage + soutien visuel adapté (lecture labiale, langage parlé complété)
  • langue des signes proposée en cas de surdité profonde bilatérale sans espoir de réhabilitation auditive efficace par des prothèses adaptées ou choix parental
  • accompagnement parental et de l’enfant jusqu’à l’adolescence afin de maintenir idéalement l’enfant dans son milieu familial puis en milieu scolaire normo-entendant, PEC en institut spécialisé en fonction des besoins (CAMSP, SAFEP, SSEFIS)
27
Q

Quelles sont les principales anomalies orthopédiques à dépister précocement chez l’enfant ?

A
  • Luxation congénitale de hanche
  • Anomalies des axes des membres inférieurs
  • Déformations du rachis (scoliose, cyphose)
28
Q

Quelle est la fréquence de la luxation congénitale de hanche ?

A

3 à 20 enfants pour 1000 naissances

29
Q

Quels sont les facteurs de risque reconnus de luxation congénitale de hanche ?

A
  • ATCD familiaux de LCH (diagnostic confirmé et en ligne directe)
  • Sexe féminin (sex ratio : 4 filles pour 1 garçon)
  • Facteurs géographiques/ethniques
  • Présentation en siège (y compris version tardive), quel que soit le mode d’accouchement
  • Limitation d’abduction uni- ou bilatérale de hanche par hypertonie des adducteurs
  • Bassin asymétrique congénital
  • Anomalies posturales associées témoignant d’une contrainte anténatale importante (genu recurvatum et torticolis)
  • Disproportion fœtomaternelle (macrosomie, gémellité)
30
Q

Quels sont les principes du dépistage de la luxation congénitale de hanche ?

A
  • Systématique, répété lors de chaque examen de la naissance à l’âge de la marche
  • Examen sur enfant déshabillé, calme, relâché, couché sur le dos sur un plan plat
  • Recherche d’une limitation du volant d’abduction
  • normalement : abduction > 60° pour chaque hanche en flexion à 90°
  • si limitation de l’abduction -> imagerie +/- orthopédiste pédiatre au moindre doute
  • Recherche d’une instabilité de la hanche : manœuvre de Barlow (cf. questions spécifiques)
  • Recherche d’une asymétrie des plis et asymétrie de longueur des membres inférieurs (mais la luxation est souvent bilatérale)
31
Q

Quels sont les deux temps de la manœuvre de Barlow réalisée dans le cadre du dépistage d’une luxation congénitale de hanche ?

A
  1. Hanche en adduction, RE, pression axiale sur le genou : ressaut = franchissement par la tête fémorale du rebord cotyloïdien, +/- bien perçu selon l’importance de l’obstacle, sinon absent avec sensation de «piston»
  2. Hanche en abduction, RI, traction axiale et pression sur le grand trochanter : ressaut = franchissement en sens inverse du rebord cotyloïdien par la tête fémorale (retour dans le cotyle)
32
Q

Quels sont les différents cas de figure envisageables lors de la réalisation de la manœuvre de Barlow dans le cadre du dépistage d’une luxation congénitale de hanche ?

A
  • Hanche luxable : hanche en place spontanément, ressaut de luxation + ressaut de réduction (réentrée)
  • Hanche luxée réductible : hanche luxée, aucun ressaut de luxation mais ressaut de réduction
  • Hanche luxée irréductible : hanche luxée, aucun ressaut de luxation ni de réduction
33
Q

Quelles sont les indications et modalités de l’imagerie suite au dépistage d’une luxation congénitale de hanche ?

A
  • L’imagerie n’est pas une technique de dépistage (examen clinique +++)
  • Echographie avant l’apparition des noyaux épiphysaires, radiographie après (environ 4 mois)
  • Indications : anomalie à l’examen clinique ou FDR de LCH
  • Toute anomalie à l’imagerie requiert une PEC spécialisée
34
Q

Quelles torsions osseuses physiologiques des membres inférieurs peut-on observer au cours de la croissance ?

A
  • Antétorsion fémorale de 35° à la naissance (diminue de 1°/an jusqu’à la fin de la croissance, 10-15° à la maturité)
  • Torsion tibiale externe nulle à la naissance, apparaissant ensuite avec une augmentation lente jusqu’à 30° en fin de croissance
35
Q

Quels sont les principaux troubles rotationnels des membres inférieurs observés chez l’enfant ?

A
  • Marche en rotation interne (jeune enfant)

- Marche en rotation externe (enfant plus grand)

36
Q

Quelle anomalie des axes frontaux des membres inférieurs est caractérisée par une distance intercondylienne augmentée ?

A

Genu varum

37
Q

Quelle anomalie des axes frontaux des membres inférieurs est caractérisée par une distance intermalléolaire augmentée ?

A

Genu valgum

38
Q

Quelles sont les différentes étapes de l’évolution du morphotype frontal physiologique des membres inférieurs chez l’enfant ?

A
  • Naissance - 3 ans : genu varum, diminue progressivement pour s’annuler entre 18 mois et 3 ans
  • 2 ans - 10 ans : genu valgum, maximal à l’âge de 3 ans chez la fille et 4 ans chez le garçon, diminue progressivement jusqu’à la puberté
  • A partir de la puberté : morphotype +/- aligné
39
Q

Quelles sont les principales indications d’examens radiologiques/consultation spécialisée dans les anomalies des axes des membres inférieurs chez l’enfant ?

A
  • Déformations observées en dehors des âges de leur normalité
  • Déformations très accentuées
  • Quel que soit l’âge si la déformation est asymétrique et/ou douloureuse
  • Pied plat non souple, non réductible ou douloureux
40
Q

Quelles sont les principales étiologies de scoliose chez l’enfant/l’adolescent ?

A
  • Idiopathique (80%)
  • Scoliose neuromusculaire
  • Scoliose malformative congénitale
  • Scoliose dystrophique de la neurofibromatose ou de la maladie de Marfan
41
Q

Quelles sont les principales complications de la scoliose ?

A
  • Douleurs précoces à l’âge adulte
  • Troubles respiratoires par diminution de la CV et du VEMS
  • Troubles psychologiques liés à la «mal tolérance» d’un aspect dysmorphique
42
Q

Quels sont les principes du dépistage de la scoliose chez l’enfant ?

A
  • Systématique à l’adolescence
  • Enfant examiné en position debout de face, de profil, de dos et en antéflexion
  • Mise en évidence d’une gibbosité (due à la rotation des vertèbres autour de leur axe vertical dans le plan horizontal) : vérifier le bon équilibre du bassin, mais jointes, antéflexion pour toucher ses pieds
  • Mise en évidence d’autres signes : asymétrie de hauteur des épaules, saillie asymétrique des scapulas, déséquilibre du tronc, asymétrie des plis de la taille, déviation de la ligne des épineuses
43
Q

Quelle est la conduite à tenir devant une scoliose diagnostiquée chez un enfant ?

A
  • Déformation de faible amplitude (angle de Cobb < 15°) et enfant encore en période de croissance : réévaluation clinique et radiologique semestrielle, espacée progressivement, recours à l’orthopédiste pédiatre en cas d’évolutivité
  • Scoliose évolutive : PEC toujours orthopédique avec mise en place d’un corset, rééducation (kinésithérapie), pas de CI aux activités sportives
  • TTT chirurgical uniquement si formes sévères de scoliose, diagnostiquées tardivement ou ayant échappé au TTT orthopédique : arthrodèse vertébrale
44
Q

Quelle est la première cause de cyphose de l’adolescent ?

A

Dysmorphie rachidienne de croissance (maladie de Scheuermann)