item 134 : douleur chez l'enfant Flashcards
perception de la douleur en fonction des âges (<2ans, 2-7ans, 7-11ans, > 11ans)
comment se modifie le comportement d’un enfant <2ans en présence d’une douleur
= Age préverbal : identification plus difficile de la douleur et de ses caractéristiques
- Modification des constantes (peu spécifique) : FC, FR, PA
- Modification du comportement :
Pleurs, cris (non spécifiques), enfant inconsolable : trop facilement négligé ou attribué à la peur
. Visage crispé : froncement des sourcils et paupières, accentuation des sillons naso-labiaux, ouverture de bouche (grimace de douleur)
. Corps (signes très spécifiques) : agitation transitoire, crispation des doigts et orteils, raideurs, positions antalgiques, immobilité parfois impressionnante
. Troubles relationnels : désintérêt, refus de communiquer, enfant « lointain », prostré, inexpressif . Troubles du sommeil
échelle douleur aiguë transitoire (comme un soin) enfant <2ans
échelle douleur de base prolongée < 2ans
- Echelle DAN (Douleur aiguë du Nouveau-né)
- Echelle NFCS (Neonatal Facial Coding System) simplifiée
de base : EDIN, EVENDOL
échelle enfant de 2-6ans
EVENDOL +++
à partir de quel âge auto-évaluation ? + quelles échelles/score utiliser
= Enfant capable d’évaluer lui-même sa douleur : proposer l’auto-évaluation, sur 2 échelles différentes à partir de 4ans (et surtout 6ans +++)
- EVA, avec une échelle verticale avant 10 ans
- échelle numérique
- Echelle de visages FPS-R (Face Pain Scale) : 6 visages correspondant à des douleurs d’intensité croissante
- Localisation sur un dessin ou un schéma
caract EMLA, MEOPA, solution sucrée
ttt palier 1 antalgique
posologies des différents antalgiques
caract codéine
- Restriction : chez l’enfant > 12 ans, non autorisé après amygdalectomie/adénoïdectomie
- Posologie : 0,5-1 mg/kg en 4-6 prises/jour, sans dépasser 6 mg/kg/j
- Forme : seul (Codenfan® sirop), associé (Codoliprane®, Dafalgan® ou Efferalgan® codéiné®)
- EI : nausées/vomissements (constant après 2-3 jours d’utilisation), constipation, somnolence, vertiges… risques d’interactions avec les autres opiacés (proscrits) et benzodiazépines
- Contre-indications : crise d’asthme, insuffisance respiratoire ou hépatocellulaire
caract nalbuphine
Nubain® Azerty® = Agoniste-antagoniste de la morphine : utilisé en cas de douleur intense
- AMM à partir de 18 mois, mais couramment utilisé chez l’enfant plus jeune
- Voie IV : 0,2-0,3 mg/kg/4-6h en IVL sur 20 minutes, 4-6/j, avec plafond à 0,3 mg/kg x 6/j Ou 1,2 mg/kg/j en IV continue. Délai 10-20 min
- Voie rectale : 0,4 mg/kg/4-6h, utilisation courante, notamment en urgence. Délai 30 min
- EI : somnolence, vertiges, nausées, sécheresse buccales, céphalées. Risque d’interaction avec les autres opiacés. Possible effet plafond –> si inefficace passer à la morphine
- Contre-indications : hypersensibilité à la nalbuphine
caract morphine
- Utilisable dès la naissance, sans posologie maximale. A associer en général au paracétamol/AINS
- Voie orale :
. LI : buvable (gouttes ou dosettes), gélules. Début à 0,2 mg/kg/4h et augmenter par paliers de 30-50% si besoin (1 goutte = 1,25 mg). Si douleur persistante : interdose de 50% de la dose reçue sur 4h, maximum 2 fois par 4h. Délai 30 min, durée d’action 4h.
. LP : gélules. En relais éventuel après 24h LI si douleur stable persistante. Deux prises LP par jour associées à des interdoses LI si pic de douleur (1/6 à 1/10 de la dose journalière de morphine LP). Délai 2-4h, durée d’action 12h.
- Voie IV : morphine ampoule. En cas de douleur très sévère en urgence, délai de 5 min : dose de charge de 0,05-0,1 mg/kg puis titration (bolus jusqu’au soulagement) puis perfusion continue ou PCA (gérable par l’enfant après 6 ans, l’infirmière avant).
- Surveillance horaire de vigilance/FR/EVA :
si surdosage : somnolence et bradypnée –>Stimulation, oxygène, Naloxone 2-5 µg/kg IV toutes les 3 min jusqu’à récupération
- EI : constipation (macrogol systématique), prurit, nausées, rétention urinaire… risque d’interaction avec les autres opioïdes –> Si besoin : antagonistes de la morphine à très petite dose : naloxone, nalbuphine
- Contre-indications : insuffisance respiratoire décompensée, insuffisance hépatique sévère
ttt douleur neuropathique
- Sur avis spécialisé : antidépresseurs tricycliques et/ou anticonvulsivants.
Hors AMM .
Voie orale : Amitriptyline, Gabapentine. Titration progressive . Voie locale : AL type lidocaïne, emplâtre sur la zone d’allodynie