Infections Flashcards
Un garçon de 6 ans est vu en clinique pour des piqûres de maringouin «infectées» sur le visage et les membres. Il n’est pas fiévreux et se sent bien. Il n’a pas d’antécédents médicaux importants et aucune allergie connue. À l’examen, il a l’air bien?; il présente de nombreuses papules excoriées sur tous les membres et 5 petites plaques de peau érythémateuse recouvertes d’une croûte jaune sur le menton et les bras, qui le démangent. Vous soupçonnez l’impétigo.
- Nommez quatre circonstances dans lesquelles vous prescririez un antibiotique par voie orale plutôt que topique.
- Lésions récidivantes ou étendues (c.-à-d. nombreuses ou de grande taille)
- Infections qui surviennent durant une éclosion
- Symptômes constitutionnels évoquant une bactériémie ou la fièvre
- Lymphadénopathie
- Maladie valvulaire cardiaque
- Patient immunodéprimé
Nommez deux indications pour l’antibiothérapie orale après le drainage d’un abcès.
- Abcès de grande taille (c.-à-d. plus de 5 cm) ou qui ne guérissent pas
- Cellulite étendue ou qui progressent rapidement
- Régions où l’incision et le drainage sont difficiles (p. ex., visage, mains, organes génitaux)
- Symptômes systémiques
- comorbidités substantielles
- immunodéprimés
- très jeunes ou très âgés.
Dans de tels cas, vous prescrivez habituellement la céphalexine ou la cloxacilline. Mais ces antibiotiques n’offrent pas une couverture appropriée contre Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) contracté en milieu extrahospitalier.
Nommez cinq facteurs qui augmenteraient son risque d’infection extrahospitalière à SARM.
- Antécédents de colonisation par Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)
- infection à SARM récente
- Hospitalisation antérieure pour une infection de la peau ou des tissus mous
- Prise d’antibiotiques dans les six mois précédents ; 5. Intervention invasive récente (p. ex., dialyse)
- Usage de drogues injectées
- Traumatisme pénétrant
- Être un athlète, surtout de sports de contact
- Hommes qui ont des relations sexuelles avec les hommes
- Résidence dans un établissement correctionnel
- Être un militaire
- Être un sans-abri
- Résidence dans une région où les infections extrahospitalières à SARM sont endémiques.
Si vous soupçonnez fortement une infection extrahospitalière à SARM, quel serait un antibiotique approprié?? Nommez-en deux.
- Lincosamide (clindamycine)
- Tetracycline (doxycycline)
- Sulfonamide (TMP-SMX)
- Lipoglycopeptides (Vancomycine)
Éléments à l’examen physique pour syndrome du choc toxique
Dermatological (desquamation of the hands and feet, hyperemia of mucous membranes) - GI (diarrhea, vomiting) - CNS (confusion). - Source: Vaginal Symptoms, Hygiene and Infections
Bilan associé à syndrome du choc toxique
AST/ALT aug
Thrombocytopénie
Tx pour C diff possible
- Metronidazole
- Vancomycine
- Rifampin
Complications C diff
Colite pseudomembraneuse
Mégacolon toxique
Étiologie de la bronchiolite
- Virus respiratoire syncitial (+ fréquent)
- Influenza
- Rhinovirus
- Adenovirus
- Parainfluenza
Critères de sévérité (patient-dépendant) de la bronchiolite
- Insuffisance cardiaque ou pneumopathie du prématuré
- Prématurité (moins de 37 sem d’AG)
- Bébé de moins de 3 mois
- Tachypnée à plus de 70
- Désat sous 92%
- Immunodéficience
- Létargie
Traitements de la bronchiolite en général
+ non recommandés
- O2 pour atteindre sat à 90% et plus (1ère intention)
- Réhydratation!! (1ère intention)
Évidences équivoques :
- Épinéphrine en nébullisation
- Succion sécrétions nasales
- Salin hypertonique 3% en nébullisation (surtout si hospitalisation de plus de 3 jours, PAS à l’urgence)
- Combinaison d’épinéphrine et dexaméthasone
Non recommandés :
- Ventolin
- Cortico systémique
- Antibiotiques
- Antiviraux
- '’Cool mist therapies’’
Traitement de la bronchiolite légère
SV normaux, pas d’utilisation muscles accessoires, alimentation N
- Encourager prise de solides et liquides
- Toilette nasale (eau saline)
- Suivi médical q2J
Traitement de la bronchiolite modérée
(RR et FC augmenté, O2 limite 90-95%, utilisation minime muscles accessoires, dim alimentation, déshydratation mineure
- Envoyer à l’urgence si besoin O2 OU alimentation non toléré OU bébé moins de 3 mois avec augmentation du travail respiratoire
- Encourager prise de solides et liquides
- Toilette nasales (eau saline)
- Suivi médical q2J
Traitement de la bronchiolite sévère
(augmentation importante FC et RR, désat sous 90%, utilisation muscles accessoires, BAN, grunting, alimentation impossible, déshydratation marquée, irritable, semble toxique, sudation)
- Donner O2
- Envoyer à l’urgence
Traitement de la bronchiolite menaçant la vie (cyanose, dim effort respiratoire, utilisation maximale muscles accessoires, apnée)
- Donner O2
- Envoyer à l’urgence
Complications de l’Hib
MADO si type invasif
- Méningite bactérienne
- Épiglottite
- Bactériemie
- Cellulite
- Pneumonie
- Arthrite septique
- Décès dans 5% des cas
- Séquelles neurologiques
- Surdité
- OMA
- Sinusite
Complications du zona
- Infection pouvant affecter irréversiblement la vue
- Infection du SNC
- Paralysie de nerf
- Mx neuromusculaire (ex. Guillain-Barré)
- Infection bactérienne secondaire
- Névralgie post-herpétique (surtout pt de plus de 60 ans)
Diagnostic des oreillons
- PCR sur prélèvement buccal
- Recherche d’IgM peu sensible
Ddx des oreillons
- VIH
- Influenza
- Calculs des parotides
- Trouble des conduites alimentaires
- Tumeur
PEC des oreillons
- SMU/DCA
- Sérologie
- Prélèvement pharyngé
- Arrêt d’école/de travail x 5 jours
Atteintes post-infectieuses non suppurées à médiation immunitaire après une infection à (streptocoque bêta-hémolytique du groupe A) SGA?
- Fièvre rhumatismale aiguë
- Arthrite réactionnelle post-streptococcique,
- les affections neuropsychiatriques auto-immunes associées à une infection à streptocoques (PANDAS)
- La glomérulonéphrite post-streptococcique.
Modes de transmission de la poliomyélite
MADO
Contact direct, par mucus et selles (fecal-oral)
Complications de la poliomyélite
- Paralysie irréversible (1%)
- Aspiration
- Cor pulmonaire
- Myocardite
- Iléus paralytique
- Oedème pulmonaire
- Choc
Symptômes de la poliomyélite
- Malaise
- Céphalée
- Fièvre
- Érythème pharyngé
- Vo
- Douleur aux mollets
- Raideur musculaire
- Cervicalgie antérieure
Sévère :
- Difficulté à la miction
- Spasme
- Réflexes anormaux
- Salivation
Tests dx de la poliomyélite
Prélèvement pharyngé et de selle
Symptômes initiaux et lors de la progression de la rage
Initialement :
- Céphalée
- Malaise
- Fièvre
- Fatigue
Lors de la progression :
- Agitation
- Hydrophobie (sensation d’étouffement lors de l’hydratation)
- Aerophobia (sensation d’étouffement lors d’un courant d’air au visage)
- Paralysie flasque progressive
- Encéphalite
- Mort (presque toujours fatal)
Gestion d’une morsure de chien, chat ou furret par rapport au risque d’avoir la rage
1) Animal en santé et pouvant être observé pendant 10 jours
- Traiter la plaie localement
- Si signe de rage, donner des Ig Rab et débuter vaccination contre la rage SAUF si morsure/plaie à la tête ou au cou (à débuter stat)
2) Santé de l’animal inconnue
- Contacter la Santé Publique
3) Rage connue ou suspectée
- Ig Rab + vaccination stat
Gestion d’une morsure de moufette, chauve-souris ou raton-laveur par rapport au risque d’avoir la rage
1) Cas de la chauve-souris
- Doit y avoir un témoin de la morsure ou présence de la chauve-souris sur le lieu avec nouvelle plaie/morsure
2) Considérer ces animaux atteints de la rage sauf si dans une région connue sécuritaire
- Traiter la plaie de façon topique
- Donner Ig Rab et vaccination si région à risque
Gestion d’une morsure de bétail, rat, lièvre ou lapin par rapport au risque d’avoir la rage
- Contacter la Santé Publique (tx selon cas)
Mode de transmission et période d’incubation du Rotavirus
- Route oro-fécal, virus viable pendant plusieurs mois sur les objets inanimés
- Incubation de moins de 48h
Étiologie du Tétanos
- Clostridium tetani
- Infection par une plaie/coupure/ponction de la peau
Symptômes du Tétanos
- Sudation
- Salivation
- Fièvre
- Spasme des mains et pieds
- Difficulté à la déglutition
- Incontinence urinaire et fécale
Prise en charge d’un cas de tétanos
- Penicilline
- Ig tétanos
- Relaxant musculaire (diazépam)
- Sédatif
Mononucleose
- Étilogie
- signes
- Investigations
- complications
- Étilogie
Ebtein Baar virus
Cytomegalovirus
2. sx Adenopathie cervical bilateral Hepatomegalie Splenomegalie 50% Hepatalgie Fatigue Fievre Pharyngite Douleur thoracique Céphalée
3. Investigations Leucogramme AST/ALT serique monotest Recommandations chez le patient avec mononucleose et splenomegalie
Éviter sport d’intensité vigoureuse- modérée durant 3-6 semaines
OU
Examination de la rate avant de retourner aux sports (vérifier si persistance splénomégalie) peut aller ad 8 semaines
- complications rupture de la rate 1-2 par 1000 personnes