M2S1.3 Obésité chez la femme enceinte et l'enfants Flashcards

• Savoir prendre en charge un patient en surcharge pondérale

1
Q

Quelle est la prise de poids recommandée pour une femme enceinte ayant un IMC < 18,5kg/m² avant sa grossesse ?

A

12,5 – 18 kg

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Q

Quelle est la prise de poids recommandée pour une femme enceinte ayant un IMC 18,5 à 25 kg/m² avant sa grossesse ?

A

11,5 – 16 kg

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Q

Quelle est la prise de poids recommandée pour une femme enceinte ayant un IMC 25 à 30 kg/m² avant sa grossesse ?

A

7 – 11,5 kg

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4
Q

Quelle est la prise de poids recommandée pour une femme enceinte ayant un IMC > 30 kg/m² avant sa grossesse ?

A

5 – 9 kg

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5
Q

Pourquoi le poids est il surveiller pendant la grossesse ?

A

Les risques de diabète, d’HTA gravidique, de prééclampsie, d’infection urinaire, de thrombophlébites sont significativement accrus chez les patientes obèses ou prenant beaucoup de poids pendant la grossesse.

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6
Q

Quels sont les 2 cas à distinguer de femme obèse enceinte ?

A

L’obésité qui se développe au cours de la grossesse et l’obésité antérieure à la grossesse.

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7
Q

Quels sont les liens entre obésité et fertilité ?

A

Notons que les troubles de la fertilité (syndrome des ovaires polykystiques ou recours à l’aide médicale à la procréation) sont des conséquences de l’obésité

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8
Q

Quel peuvent être la cause d’une obésité se développant pendant la grossesse ?

A

Le bouleversement hormonal que subit la femme enceinte peut induire une modification de la sensation de faim.

Les nausées des trois premiers mois peuvent aussi entraîner une modification des prises alimentaires.

Les changements de comportement général (moins de sport, siestes fréquentes…) et les idées reçues font que de nombreuses femmes adoptent une suralimentation.

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9
Q

Quel est l’objectif diététique pour une femme développant une obésité pendant la grossesse ? Quel est l’apport énergétique recommandé pour une femme enceinte?

A

Dans certains cas, la prise de poids est trop rapide et trop importante dès le début de la grossesse.

L’objectif sera alors de ramener l’AET à ce qu’il doit être, et équilibrer l’alimentation. Il faudra suivre une alimentation classique sans augmentation énergétique le 1er trimestre.

Une augmentation des apports au cours des 2e et 3e trimestres pourra être envisagée en fonction de l’évolution du poids.

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10
Q

Quels son les apports en vitamines et minéraux recommandés chez la femme enceinte et obèse ?

A

Pensez à veiller au bon apport en calcium, fer, et vitamine B9, essentiels chez la femme enceinte

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11
Q

Quel est l’objectif diététique pour une femme ayant une obésité avant la grossesse ?

A

Il est impératif que la prise en charge soit la plus précoce possible ! En effet, une patiente qui stabilise son poids ou amorce une perte de poids avant la grossesse limitera la prise de poids pendant les 9 mois à venir.

Il est même envisageable que la patiente stabilise son poids ou même perde du poids les premiers mois de grossesse sans que le fœtus ne souffre.

En effet, ce dernier puisera dans les réserves énergétiques de sa maman (la maman maigrit, le fœtus grossit, donc le poids se stabilise).

Dans tous les cas, l’apport énergétique total ne devra jamais être inférieur à 6,3 MJ, seuil à partir duquel le fœtus est en danger (risque de cétose).

Pensez à veiller au bon apport en calcium, fer, et vitamine B9, essentiels chez la femme enceinte

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12
Q

Sur quel document s’appuie la PEC diététique d’un enfant obèse ?

A

Les besoins doivent tenir compte de l’âge, du poids, de la pathologie en évolution, de la naissance à la puberté.

La prise en charge diététique s’appuie sur le « Guide du parcours de soins : surpoids et obésité de l’enfant et de l’adolescent(e) » réalisé par la HAS et la caisse nationale d’assurance maladie (consultable dans les ressources complémentaires).

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13
Q

Quels sont les rôles du diététicien dans la PEC d’un enfant obèse ?

A

— l’évaluation multidimensionnelle : il identifie les besoins/attentes du patient et de sa famille, précise la situation selon sa complexité et participe à la construction du projet de soins ;

— la réalisation des soins afin de favoriser des modifications thérapeutiques dans les modes de vie du patient et de sa famille et de les accompagner dans ces démarches

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14
Q

Quel peut être la cause d’une obésité du nourrisson ?

A

C’est une obésité rarissime.

Face à cette pathologie très peu fréquente, il est indispensable qu’un bilan complet soit fait au niveau médical afin de rechercher les éventuelles causes.

Un bilan alimentaire pourra être fait afin de repérer les éventuelles erreurs alimentaires (lors de la reconstitution du lait infantile, nombre de biberons ou tétées, eau sucrée donnée, diversification précoce en particulier avec des farines infantiles…).

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15
Q

Que peut on faire pour prévenir l’obésité chez le nourrisson ?

A

Afin de prévenir ces erreurs diététiques, il est recommandé de promouvoir l’allaitement maternel.

Pour rappel, la promotion de l’allaitement maternel fait partie des objectifs spécifiques du PNNS.

L’OMS et la HAS recommandent un allaitement maternel exclusif pendant 6 mois et au minimum 4 mois.

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16
Q

Epidémiologie de l’obésité chez les enfants et adolescents :

A

En 2017, 18 % des adolescents en classe de troisième étaient en surcharge pondérale et 5 % obèses.

Entre 2009 et 2017, les prévalences de la surcharge pondérale et de l’obésité ont augmenté, en particulier pour les filles (de 17 % en 2009 à 20 % en 2017)…

Ces évolutions sont marquées par de fortes inégalités sociales.

Ainsi, 24 % des enfants d’ouvriers sont en surcharge pondérale et 8 % sont obèses, contre respectivement 12 % et 3 % des enfants de cadres.

Ces disparités peuvent en partie s’expliquer par des habitudes de vie différenciées selon le milieu social.

Les habitudes de vie bénéfiques à la santé sont plus souvent déclarées par les adolescents issus des milieux socialement favorisés : prise régulière d’un petit déjeuner, pratique d’un sport, limitation du temps passé devant les écrans…

17
Q

Comment doit on interpréter l’IMC chez l’enfant ?

A

Chez l’enfant, l’IMC s’interprète à l’aide des courbes de corpulence du PNNS (situées dans le carnet de santé), en fonction de l’âge et du sexe.

L’HAS recommande d’utiliser la courbe d’IMC comme outil pédagogique.

Les seuils recommandés en pratique clinique pour définir le surpoids et l’obésité chez l’enfant et l’adolescent jusqu’à 18 ans sont ceux des courbes de corpulence du PNNS 2010.

18
Q

Qu’appelle t-on le rebond d’adiposité ?

A

Comme vous pouvez l’observer sur les courbes, la corpulence varie tout au long de la croissance.

En moyenne, elle augmente la première année de la vie, puis diminue jusqu’à l’âge de 6 ans. Elle augmente à nouveau jusqu’à la fin de la croissance.

19
Q

Pourquoi est il important de s’intéressé au rebond d’adiposité ?

A

Les études montrent que l’âge du rebond d’adiposité est corrélé à l’adiposité à l’âge adulte : plus il est précoce, plus le risque de présenter un excès pondéral est élevé.

Ces courbes permettent donc de dépister précocement une situation de surpoids et d’obésité.

L’HAS recommande d’utiliser la courbe d’IMC comme outil pédagogique.

Le professionnel devra s’attacher à ne pas culpabiliser l’enfant/adolescent et ses parents, par exemple en expliquant que « ta courbe montre que » ou « la courbe de votre enfant » (selon l’âge) et non « tu es trop gros/obèse/etc. »

20
Q

Quels sont les seuils recommandés pour définir le surpoids et l’obésité chez l’enfant ?

A

Ces seuils sont issus à la fois des références françaises et des références de l’IOTF (International Obésité Task Force).

  • Surpoids (incluant l’obésité) : IMC ≥ 97e percentile des courbes de corpulence de référence françaises.
  • Obésité : IMC ≥ seuil IOTF‑30.
21
Q

Quels sont les objectifs thérapeutiques définis par la HAS chez l’enfant ?

A

Quelle que soit la corpulence, l’objectif principal des soins et de l’accompagnement est de promouvoir la santé et le bien-être grâce à une approche personnalisée multi-composantes et, si besoin, pluriprofessionnelle pour accompagner les changements d’habitudes de vie :

— rééquilibrer l’alimentation en fonction de l’âge et des besoins nutritionnels de l’enfant/l’adolescent(e) ;

— initier, reprendre une activité physique, voire sportive, et la poursuivre sur un mode régulier avec ou sans aide ou mise en lien avec une structure ou un dispositif permettant de pratiquer, accessible géographiquement et financièrement ;

— lutter contre les comportements sédentaires et limiter l’usage des écrans ;

— préserver la qualité du sommeil et garder ou instaurer des rythmes de vie réguliers ;

— accompagner le rapport au corps, surtout chez l’adolescent(e).

22
Q

Qu’en est il de la perte de poids chez l’enfant ?

A

Perdre du poids n’est pas un objectif prioritaire sauf en cas de complications sévères.

Il s’agit d’infléchir la courbe d’IMC, de stabiliser le poids en fin de croissance.

Les pertes de poids trop rapides sont des signes d’alerte ainsi que le phénomène de yoyo qui doit être prévenu par un accompagnement très progressif de la perte de poids.

Lorsque le diagnostic de l’obésité est posé, il est indispensable de le prendre en charge le plus tôt possible dans le cadre d’une prise en charge pluridisciplinaire : médecin généraliste ou pédiatre de l’enfant, diététicien, psychologue, kiné ou APA…

23
Q

Que faudra t-il explorer lors du recueil de données chez l’enfant obèse ?

A
  • les attentes de l’enfant et de ses parents,
  • le contexte socio-économique dans lequel évolue l’enfant et les éventuelles vulnérabilités sociales,
  • les conditions de vie de ce dernier au sein de sa famille et de son entourage (fratrie, grands-parents, milieu scolaire…),
  • les connaissances, représentations et ressenti de l’enfant et de sa famille,
  • la représentation qu’a l’enfant ou l’adolescent de son corps et de son poids et celle qu’en ont ses parents,
  • l’évaluation des compétences dans la pratique de l’activité physique, dans l’alimentation,
  • les perturbations de l’alimentation et les troubles des conduites alimentaires,
  • les difficultés psychologiques (harcèlement, stigmatisation) et les conduites à risque.
24
Q

Sur quoi faudra t-il faire le point lors du recueil de données chez l’enfant obèse ?

A
  • les goûts et préférences alimentaires et les non-goûts,
  • la sédentarité, l’activité physique quotidienne, de loisirs et l’activité sportive régulière,
  • les habitudes alimentaires (relations avec l’alimentation, estimation quantitative et qualitative),
  • les perceptions de faim, de rassasiement et de satiété.
25
Q

Comment doit être réaliser le diagnostic diététique chez l’enfant obèse ?

A

À partir du recueil de données, un diagnostic diététique pourra être fait en accord avec l’enfant et sa famille.

Comme pour les adultes, il sera formulé :

  • le problème alimentaire : apports excessifs en…, apports inadaptés en….
  • en lien avec : repas sautés, consommation de féculents +++, consommation de sodas +++, …
  • comme en témoigne : son IMC à…
26
Q

Quels peuvent être les objectifs diététiques chez l’enfant obèse ?

A

Ils seront définis selon le diagnostic diététique effectué précédemment et seront négociés avec l’enfant et sa famille.

  • Rééquilibrer l’alimentation (afin de ralentir la croissance pondérale en maintenant la croissance staturale).
  • Modifier les habitudes alimentaires non adaptées mises en avant dans le diagnostic diététique : diminuer les grignotages et augmenter et augmenter la consommation de légumes, diminuer la consommation de sodas…
  • Augmenter l’activité physique, contribuer à diminuer la sédentarité (temps d’écran etc)…
27
Q

Quels peuvent être les préconisations de soins diététiques chez l’enfant obèse ?

A

L’HAS recommande de n’interdire aucun aliment.

Aucun « régime restrictif » ne sera prescrit.

Seul un équilibre alimentaire avec correction des erreurs alimentaires sera recommandé.

Il faut prendre en compte que ce sont des enfants fragiles, frustrés, et que les priver ne fera qu’aggraver la situation ou les orienter vers des troubles du comportement alimentaire.

Les objectifs tiendront compte des goûts et des représentations familles de l’alimentation et pourront porter sur :

  • le choix des aliments (qualité, quantité) ;
  • les prises alimentaires (repas/collations/grignotage) : rythme et répartition dans la journée ; nombre ; durée, contexte (maison, cantine, seul ou en famille, etc.) ;
  • les perceptions liées à l’alimentation : faim ; satiété ; envie ; plaisir.
28
Q

En quoi consiste l’éducation thérapeutique chez l’enfant obèse ?

A
  • Soutenir et renforcer les parents dans leur rôle éducatif : éviter les aliments récompense/réconfort, savoir dire « non », adopter un style éducatif cadrant : ni trop permissif, ni trop autoritaire, ni négligent.
  • S’assurer que le comportement des parents, du reste de la famille (grands‑parents, fratrie) et des autres personnes responsables de l’enfant est cohérent avec les objectifs de la prise en charge (achats, contenu des placards et réfrigérateur, quantités préparées, etc.).
  • Voir avec l’enfant et les parents la mise en place de ces modifications alimentaires en milieu scolaire.
  • Préserver l’enfant de toute forme de stigmatisation et s’assurer de l’harmonisation effective des pratiques dans l’entourage. L’enfant ou l’adolescent ne doit pas se trouver mis à l’écart (menu différent, contrainte à manger plus de fruits et légumes, etc.).

Si l’harmonisation au sein de la famille n’est pas effective, l’enfant ou l’adolescent pourra se trouver dans une situation difficile.

29
Q

Que permettent les SMR (ex SSR)

A

Les séjours en SMR peuvent être recommandés dans certains cas.

Ces structures permettent aux enfants et aux adolescents de poursuivre leur scolarité en parallèle des soins éducatifs et techniques qu’ils reçoivent.