M3S4 HTA Flashcards

Savoir adapter l’alimentation en cas d’hypertension artérielle

1
Q

Pourquoi l’hypertension artérielle est elle un problème de santé publique ?

A

L’hypertension artérielle (HTA) est la plus fréquente des affections cardiovasculaires.

Elle touche environ 20 % de la population adulte.

Son incidence augmente avec l’âge pour atteindre 40 % chez les personnes âgées de 65 ans et 90 % chez celles de 85 ans.

Selon l’OMS, l’hypertension vient en deuxième position, après le tabagisme et avant l’alcoolisme, sur la liste des facteurs diminuant le nombre d’années de vie en bonne santé.

Ainsi, l’HTA pose un véritable problème de santé publique. La prise en charge des patients hypertendus (dépistage, bilan, surveillance et traitement au long cours) est un travail de longue haleine, mais nécessaire.

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2
Q

Définition de l’hypertension artérielle ? (OMS)

A

Une pression artérielle systolique (PAS) supérieure ou égale à 140 mmHg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) supérieure ou égale à 90 mmHg

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3
Q

Classification de l’hypertension artérielle :

A

Systolique / diastolique

Optimale : < 120 / < 80
Normale : < 130 / < 85

Normale haute : 130‑139 / 85‑89

Grade 1 (légère) : 140‑159 /
90‑99

Sous‑groupe : HTA limite
140‑149 / 90‑94

Grade 2 (modérée)
160‑179 / 100‑109

Grade 3 (sévère)
≥ 180 / ≥ 110

Hypertension systolique isolée
≥ 140 / < 90

Sous‑groupe : HTA limite
140‑149 / < 90

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4
Q

Quelle est l’étiologie principale de l’HTA ?

A

95 % des HTA n’ont pas de cause retrouvée.

On parle alors d’HTA essentielle.

Cependant, plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition d’une HTA.

L’HTA peut aussi être (pour 5 % des cas) secondaire à une autre pathologie (rénale, endocrinienne, cardiaque, etc.), à un état physiologique particulier tel que la grossesse, ou encore être d’origine iatrogène (contraceptifs oraux, corticothérapie).

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5
Q

Quels sont les éléments favorisant une HTA ?

A
  • l’hérédité,
  • l’excès pondéral (25 % des sujets en surpoids sont hypertendus),
  • et bien sûr les facteurs nutritionnels ou environnementaux (consommation sodée, alcool, réglisse, sédentarité, stress).
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6
Q

Quelles sont les complications d’une HTA ?

A

L’HTA est l’un des principaux facteurs de risques cardio et cérébro‑vasculaires.

Elle entraîne des anomalies et une rigidification de la paroi des artères du fait de la pression mécanique permanente exercée sur ces dernières.

De plus, elle augmente le risque d’apparition ou d’aggravation de plaques d’athéromes.

Les artères les plus fréquemment touchées sont celles qui irriguent le cerveau (carotide), le cœur (coronaires), les reins ou encore les membres inférieurs.

Par conséquent, l’HTA augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC), de cardiopathie ischémique (angine de poitrine, infarctus du myocarde), d’artériopathie des membres inférieurs, etc.

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7
Q

Quel le premier but d’un traitement d’un patient hypertendu ?

A

Le but premier de tout traitement antihypertenseur est d’atteindre un niveau de pression artérielle (PA) cible qui, chez les patients présentant une HTA essentielle non compliquée, est maintenant bien défini en référence à des recommandations aussi bien nationales qu’internationales.

Les valeurs de la PA doivent être inférieures à 140 mmHg pour la PAS et inférieures à 90 mmHg pour la PAD.

Les niveaux de PA optimale doivent même être plus bas lorsqu’il existe certaines affections à risque telles que diabète ou insuffisance rénale.

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8
Q

Quels sont les régimes à proposés à tous les patients hypertendus ? Pourquoi ?

A

En effet, les études DASH et DASH‑Sodium (Dietary Approach to Stopping Hypertension) permettent de mettre en évidence qu’une alimentation saine, réduite en sel et en matières grasses (cholestérol et AGS), riche en fruits et légumes et en produits laitiers à faible teneur lipidique, peut abaisser la pression artérielle.

Selon la HAS, les objectifs recommandés à tous les patients hypertendus sont des mesures hygiéno-diététiques.

Elles contribuent à la réduction des chiffres tensionnels et font partie intégrante de la prise en charge.

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9
Q

Quelles sont les mesures hygiéno-diététiques à proposer aux patients souffrant d’HTA ?

A

Elles comprennent :

– la pratique d’une activité physique régulière et adaptée aux possibilités du patient (par exemple 30 min/j au moins 3 fois/semaine en endurance) ;

– la réduction du poids en cas de surcharge pondérale ;

– la suppression ou la réduction de la consommation d’alcool : une consommation journalière supérieure à 3 verres chez l’homme et 2 verres chez la femme doit entraîner une prise en charge adaptée ;

– une normalisation de l’apport sodé (6-8 g/j de sel (NaCl) au maximum, il est recommandé de ne pas restreindre l’apport en sel (NaCl) de l’alimentation à moins de 5 g/jour (soit environ 2 g de sodium/j)) ;

– l’arrêt d’une intoxication tabagique (cette mesure n’entraîne habituellement pas directement une réduction de la PA, mais est essentielle pour réduire la morbi-mortalité).

– une alimentation privilégiant la consommation de fruits légumes et d’aliments peu riches en graisse et saturées.

Vous pouvez vous référer à la prise en charge diététique car elle est comparable à celle de la prise en charge de l’athérosclérose.

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10
Q

Avec quelle pathologie l’HTA est elle étroitement liée ?

A

Il est important de rappeler qu’il existe un lien étroit entre hypertension artérielle et obésité.

Lors de cures d’amaigrissement, on note une nette amélioration de la tension artérielle.

Ainsi, il sera indispensable de faire retrouver au patient un poids souhaitable afin de diminuer sa tension artérielle.

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11
Q

Quel sera l’apport en énergie recommandé ?

A

On mettra en place une alimentation normo‑énergétique ou hypo‑énergétique si besoin afin de faire retrouver au patient un poids souhaitable.

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12
Q

Quel sera l’apport en protéines recommandé ?

A

L’apport en protéines sera normal ou légèrement hyperprotidique si l’alimentation est hypo‑énergétique.

Attention à privilégier les aliments protidiques maigres de façon à limiter l’apport en AGS (volailles sans peau, boeuf maigre, poissons, veau, cheval, etc.).

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13
Q

Quel sera l’apport en lipide recommandé ?

A

Limiter l’apport en matières grasses à 35‑40 % de l’AET (recommandations ANSES 2010 et 2016).

Privilégier les lipides riches en AGI et pauvres en AGS (huile d’olive, huile de colza, margarine végétale, beurre allégé, etc.).

Les glucides seront le complément énergétique de la ration.

Veiller à limiter les produits sucrés si le patient présente une surcharge pondérale.

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14
Q

Existe‑t‑il, oui ou non, un lien de cause à effet entre une trop grande consommation de sel et l’hypertension ?

A

Depuis plus de 20 ans, cette question a soulevé de nombreux débats entre les scientifiques.

Il convient donc d’individualiser les prises en charge pour permettre de réduire les apports chez les patients en ayant besoin (sur prescription médicale), et en évitant les « abus » pour le reste de la population.

Enfin, il est à noter que des études et données sont encore insuffisantes pour confirmer l’intérêt d’une réduction de consommation de sel sur la mortalité cardiovasculaire (Cochrane 2014 ; IOM ; Adler et al. 2014 ; ANSES 2016).

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15
Q

Pourquoi y a t-il un débat sur le lien entre l’excès de sodium dans notre alimentation et conséquences néfastes sur la santé, dont l’HTA ?

A

Déjà, il y a 4 500 ans, un médecin chinois avait remarqué l’association entre sel et hypertension : « Si trop de sel est ajouté aux aliments, le pouls durcit… », écrivait‑il.

L’étude épidémiologique InterSalt a comparé en 1988 plus de 10 000 hommes et femmes de 32 pays.

Elle montre qu’une augmentation de l’apport journalier de sodium de 2,3 g mesuré par l’excrétion urinaire est associée à une augmentation des pressions artérielles systolique et diastolique de 4,5/1,5 mm de mercure.

Cependant, Mente et al. 2014 et AFSSA 2001 nous informent que la pression artérielle de sujets normotendus et bien portants ne dépend pas, ou peu, de la quantité de sel ingérée.

Ce qui n’est pas le cas des sujets hypertendus ou sensibles au sel.

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16
Q

Quel minéral apporté quotidiennement ferait diminuer l’HTA ?

A

À l’inverse et de manière indépendante, une augmentation de l’apport quotidien de potassium de 2 g permet une diminution des pressions systolique et diastolique de 3,5/2,0 mm de mercure.

17
Q

Pourquoi l’apport en sodium est il important ?

A

Le sodium est un nutriment essentiel nécessaire pour le maintien du volume plasmatique, l’équilibre acido‑basique, la transmission des influx nerveux et le fonctionnement normal des cellules.

18
Q

Quelles sont les recommandation en sodium ?

A

Les recommandations de 2019 préconisent une normalisation de l’apport sodé à 6-8 g/j de sel (NaCl) par jour maximum.

Il est recommandé de ne pas restreindre l’apport en sel (NaCl) de l’alimentation à moins de 5 g/jour (soit environ 2 g de sodium/j) :

Une alimentation plus restrictive en sel exposant à un risque majeur de dénutrition par diminution de la prise alimentaire en raison du manque de saveur des plats.

19
Q

Que recommande l’OMS concernant la consommation en sel des enfants ?

A

L’OMS recommande d’ajuster à la baisse pour les enfants de 2 à 15 ans la consommation maximum de sel recommandée pour les enfants en fonction des besoins énergétiques par rapport à ceux des adultes ;

20
Q

Que recommande le PNNS concernant la consommation en sel des enfants ? De manière générale ?

A

Le PNNS recommande une absence d’ajout de sel dans l’alimentation jusque 12 mois révolus.

Puis un ajout faible lors de la cuisson.

De plus, il n’est pas recommandé de resaler à table (sel de table ou produits salés).

Le PNNS recommande un objectif de non-augmentation des apports en sodium. La démarche est donc bien « d’éviter les abus » et non de restreindre la consommation (dans l’attente des recherches à venir).

21
Q

Quelles sont les recommandations qualitative en matière de sel ?

A

Tout le sel consommé doit être iodé, c’est‑à‑dire « enrichi » en iode, un composé essentiel pour un développement sain du cerveau du fœtus et du jeune enfant et pour optimiser les fonctions mentales en général.

22
Q

Quel est l’objectif de consommations des pays quant à la consommation de sel ? Pourquoi ?

A

Les États membres de l’OMS ont décidé de réduire de 30 % la consommation de sel de la population mondiale d’ici 2025.

La baisse de l’apport en sel a été identifiée comme l’une des mesures ayant le meilleur rapport coût/efficacité que les pays peuvent prendre pour améliorer la situation sanitaire à l’échelle de leurs populations.

On estime qu’on pourrait éviter chaque année 2,5 millions de décès si la consommation de sel au niveau mondial était ramenée au niveau recommandé.

23
Q

Quel est l’apport de sécurité du Sodium ?

A

Les recommandation d’avril 2021 concernant l’AS en sodium sont :

– 1500 mg pour l’adulte, les femmes enceintes et allaitantes, la personne âgée,

  • 110 mg avant 6 mois,
  • 370 mg entre 6 et 12 mois,
  • 800 mg entre 1 et 3 ans,
  • 1000 mg entre 4 et 8 ans,
  • 1200 mg entre 9 et 13 ans, -1500 mg à partir de 14 ans.
24
Q

Quelle est la consommation en sel des Français ? D’où vient il ?

A

La plupart des gens consomment trop de sel, de 7 à 9 grammes par jour en moyenne (étude INCA 3), soit 120 % de l’apport maximum recommandé.

Dans l’alimentation, le sel peut provenir des aliments transformés (plats préparés, charcuteries, fromages, biscuits apéritifs salés, nouilles instantanées, pain, etc.), mais il peut aussi être ajouté en cours de cuisson (sel de cuisson, bouillon cube) ou sur la table (sel de table, sauce soja, sauce type ketchup, moutarde, etc.).

Certains fabricants reformulent cependant leurs recettes pour réduire la teneur de leurs produits en sel et les consommateurs devraient lire les étiquettes pour choisir des produits contenant peu de sodium.

25
Q

Que pourra t-on conseillé au patient souhaitant limiter la consommation de sel ?

A
  • limiter le sel de cuisson ou ne pas ajouter de sel pendant la préparation des aliments et proposer des solutions alternatives à l’assaisonnement avec le sel ;
  • ne pas disposer une salière sur la table ;
  • éviter ou limiter la consommation des aliments trop riches en sodium tels que la charcuterie, le fromage, les plats cuisinés du commerce, les conserves, les biscuits apéritifs, etc.
26
Q

Quel est le rôle des diététiciens à l’échelle locale ?

A

Au niveau local, votre rôle sera également de former le personnel de collectivité à certaines mesures préventives telles que :

  • intégrer la réduction du sel dans les programmes de formation des personnes manipulant les denrées alimentaires ;
  • enlever les salières et les flacons de sauce de soja des tables des restaurants ;
  • donner des conseils diététiques ciblés aux personnes venant consulter dans les établissements de santé ;
  • plaider pour que les gens limitent leur consommation de produits très salés et pour qu’ils réduisent les quantités de sel qu’ils utilisent en cuisine ;
  • éduquer les enfants et créer un milieu favorable pour qu’ils adoptent très tôt une alimentation peu salée.
27
Q

Quelles sont les mesures prise au niveau national par l’industrie alimentaire ?

A
  • étaler sur un certain temps la baisse progressive des teneurs en sel dans les produits, de façon à ce que les consommateurs s’adaptent au goût et ne les substituent pas par d’autres ;
  • promouvoir les avantages de consommer des aliments moins riches en sel, au moyen d’activités de sensibilisation des consommateurs dans les points de distribution ;
  • réduire le sel dans les aliments et les repas servis dans les restaurants et services de restauration ;
  • « le sel et les sauces (mayonnaises, vinaigrette, ketchup) ne sont pas en libre accès et sont servis en fonction des plats » (arrêté du 30/09/2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas en restauration scolaire) ;
  • indiquer la teneur en sel sur les étiquettes des aliments et des repas (règlement européen INCO concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires n° 1169/2011, entré en application le 13 décembre 2014).
28
Q

Pourquoi faut il être prudent pour toute restriction sodée ?

A

Il faut être prudent avec toute restriction sodée, même mineure, chez certains sujets âgés, dénutris, anorexiques, car il n’existe rien de pire qu’une alimentation fade pour couper d’autant plus l’appétit.

Il faut utiliser les aromates et les épices pour donner de la couleur et du goût !

Il faut également surveiller la natrémie chez les personnes âgées, une hyponatrémie pouvant être responsable de troubles confusionnels et de troubles de l’équilibre.

29
Q

Quel autre nutriment est essentiel pour le volume plasmique ?

A

Le potassium est un nutriment essentiel pour le maintien du volume plasmique, l’équilibre acido‑basique, la transmission des influx nerveux et le fonctionnement normal des cellules.

30
Q

Quels sont les effets du potassium sur la tension artérielle ?

A

Le potassium a plusieurs effets sur la tension artérielle, surtout si l’alimentation est riche en sodium.

  • Il fait diminuer l’importance des œdèmes et permet une fuite du sodium dans les urines. On parle d’effet natriurétique.
  • Il diminue l’influence de l’adrénaline sur la tension.
  • Il a un effet vasodilatateur ; il a un effet relaxant sur les muscles lisses de la paroi des vaisseaux.
31
Q

Quels sont les aliments riches en potassium ?

A

Par conséquent, il faut privilégier les aliments riches en potassium tels que :

  • les fruits (bananes, kiwi, abricots, etc.),
  • les légumes,
  • les légumes secs,
  • les pommes de terre.
32
Q

Quels mode de cuisson devra t-on favoriser pour conserver au maximum la teneur en potassium des aliments ?

A

Attention également à favoriser les méthodes de cuisson conservant au maximum ces minéraux (vapeur, micro‑ondes, etc.).

Il faudra donc limiter les cuissons à l’eau qui augmentent les pertes en minéraux (diffusion dans le liquide de cuisson).

Dans le cas contraire, une consommation du bouillon (liquide de cuisson) pourra être recommandée.

Les légumes en conserve sont à éviter pour deux raisons : le liquide de couverture est riche en sodium et les légumes subissent une perte importante en minéraux, dont le potassium, dans ce même liquide de couverture.

33
Q

Quelle est l’apport en potassium recommandé ?

A

L’OMS recommande un apport sodium/potassium équimolaire.

L’ANSES 2016 retient cette recommandation au niveau national.

L’apport en potassium sera donc lié à l’apport sodique de la ration proposées/ prescrite.

La supplémentation médicamenteuse ne sera envisagée qu’en cas de fuites de potassium, dues à certains traitements antihypertenseurs (diurétiques hypokaliémiants, furosémides, thiazidiques).

34
Q

Pourquoi veillera t-on à un apport suffisant en calcium ? Via quels aliments

A

Il stimule la natriurèse.

Privilégier les eaux riches en calcium et les produits laitiers.

Attention à limiter le fromage riche en sel et en AGS et les laitages sucrés favorisant la prise de poids

35
Q

Pourquoi veillera t-on à un apport suffisant en magnésium ? Via quels aliments

A

Il a un effet régulateur de la tension artérielle.

Ainsi, on pourra préconiser la consommation de :

  • fruits oléagineux (riches en magnésium, mais aussi en oméga 3),
  • de légumes verts (également sources de fibres),
  • de poisson (également source d’oméga 3)
  • d’eau fortement minéralisée (également riche en calcium).
36
Q

Pourquoi veillera t-on à un apport suffisant en fibres ? Quel est l’apport satisfaisant? Via quels aliments ?

A

Elles ont un rôle dans la régulation de la tension à l’effort.

Elles ont un rôle hypocholestérolémiant, préventif dans les maladies cardiovasculaires.

Il faut assurer un apport satisfaisant (AS) de 30 g par jour, dont la moitié sous forme soluble.

Privilégier les fruits, les légumes et les légumes secs.

37
Q

Pourquoi veillera t-on à un apport suffisant en oméga 3 ? Quel est l’apport satisfaisant? Via quels aliments ?

A

Favoriser la consommation de poissons gras riches en AGI et surtout en oméga 3.

Ils ont également un effet hypotenseur et sont protecteurs des maladies cardio‑vasculaires.

Il est recommandé de consommer du poisson trois fois par semaine, dont une fois du poisson gras.

38
Q

Quid de la caféine ?

A

Il est démontré que la caféine provoque une élévation aiguë de la tension artérielle.

À titre préventif, nous conseillerons au patient de boire du café modérément, soit maximum une tasse par jour.

(Source EUFIC, European Food Information Council)

39
Q

Quid de l’alcool ?

A

La consommation d’alcool est corrélée à l’augmentation de la pression artérielle, et, ce, surtout chez les buveurs chroniques.

En fait, il existe un seuil à partir duquel la pression artérielle augmente avec la consommation d’alcool.

De plus, la consommation d’alcool provoque des perturbations métaboliques avec augmentation de la triglycéridémie et favorise la surcharge pondérale.

Par conséquent, il sera fortement conseillé de réduire la consommation de toutes les boissons alcoolisées.