II- 14 Neurotransmetteur : acétylcholine Flashcards

1
Q

Acetylcholine ?
Voies cholinergiques centrales ?
Rôle de la voie nigro-striee ?

A

Neuromédiateur du SNC

1) Interneurones du striatum
> fonction : contrôle de la motricité posturale

2) Neurones à projections diffuses
- noyau septal median
> projection axonale dans hypothalamus
> mémorisation, apprentissage

  • noyau basal de Meynert
    > Projections axonales dans le cortex
    > éveil, vigilance, cycle veille/sommeil, mémorisation

Voie nigro-striée
Substance noire => striatum : neurone dopaminergique
= Diminution de la libération de dopamine dans le striatum
Interneurone cholinergique stimulé = libération d’acetylcholine

Voie indirecte inhibitrice du thalamus
Thalamus => cortex moteur => muscle strié squelettique
Voie extra pyramidale
Acétylcholine inhibe l’activation de cortex moteur par le thalamus
Donc inhibition du muscle strié squelettique
Donc la voie nigro-striee contrôle positivement le cortex moteur

Si voie n-s activée, libération de dopamine, diminution de l’acetylcholine, donc diminution de l’inhibition sur le thalamus.
Effet positif du cortex moteur

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2
Q

Système nerveux parasympathique

A

Axones longs se projettent au niveau du ganglion parasympathique puis neurone post-ganglionnaire qui sera à axone court

Neurone pré ganglionnaire : corps cellulaire dans le mésencéphale et la moelle sacrée

Neurone post ganglionnaire au niveau de l’organe cible

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3
Q

Où retrouve t on l’Ach ?

A
  • ganglions PREganglionnaires parasympathiques et sympathiques (nicotinique)

par des fibres post-ganglionnaires PARAsympathiques

Deux exceptions au niveau du système sympathique :

  • Glandes sudoripares : fibre post-synaptique libère aussi de l’acetylcholine (muscarinique) alors qu’elles appartiennent au système sympathique
  • Medullosurrenale : Le neurone libère Ach directement sur l’organe, pas de ganglion! (Nicotinique)
  • des voies motrices efférentes (nicotinique)
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4
Q

Biosynthèses et dégradation de l’acetylcholine

A

SYNTHESE
- synthèse dans les terminaisons nerveuses
- acétylcholine = Acétyl CoA+ choline (endogène ou exogène)
- par CAT = choline acetyl transférase
=> Acetylcholine

CATABOLISME
-par AchE acetylcholinesterase et autres cholinesterases moins sélectives
=> Choline + acide acétique

Différence Na et Ach ⚠

  • Ach synthétisée dans le cytosol alors que dans les vésicules pour la NA
  • Ach n’est pas recapturée telle quelle
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5
Q

Étapes de la transmission cholinergique

A

1) biosynthèses de l’Ach : choline est transportée à l’intérieure du neurone par le transporteur membranaire de la choline : ChT

Ach pénètre dans une vésicule par un transporteur qui lui est propre : transporteur vésiculaire de l’Ach : VAchT dont l’énergie est fournir par un gradient de protons maintenu par une pompe H+/ATPase

2) exocytose de l’Ach dépendante du calcium

3) effets de l’Ach par activation des récepteurs cholinergiques
Liaison brève aux récepteurs post-synaptiques avant d’être dégradée
Modulation du phénomène d’exocytose : rétrocontrôle

4) dégradation de l’acetylcholine en acide acétique et en choline par l’acétylcholinestérase puis seoncdairemnet la butyrylcholinestérase.
La choline issue de cette dégradation est citée par les terminaisons synaptiques grâce à un transporteur spécifique (ChT) puis utilisée pour une nouvelle synthèse d’acétylcholine.

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6
Q

Diversité des récepteurs cholinergiques

A

=> deux types de récepteurs, concept de Dale

  • Nicotinique = au niveau du neurone post-ganglionnaire + système nerveux somatique moteur
  • Muscarinique = au niveau de l’organe cible

RECEPTEURS NICOTINIQUES
- Au niveau des muscles squelettiques et des ganglions du SNA (agoniste : nicotine, antagoniste : curare)
- Au niveau de l’hippocampe et du cortex préfrontal
☞ Récepteurs nicotiniques = canaux ionotropes, perméables au Na+ et K+
- post-synaptiques effets modulateurs post-synaptiques excitateurs
- pré-synaptiques : en tant qu’auto et hétérorécepteurs : stimulent la libération d’autres neurotransmetteurs
• SNC : hétéropentamère α4β2 et homo-pentamère α7 : rôle physiologique majeur
• récepteurs centraux n’ont que des sous-unités α et/ou β, contrairement aux récepteurs périphériques
• site agoniste peut être à l’interface de deux sous-unités
• site antagoniste : à l’intérieur du canal = blocage stérique du flux ionique

☞ Activité de récepteur nicotinique :
• stimulation apr l’acétylcholine engendre un changement de conformation d récepteur nécessaire à l’ouverture brève du canal et au passage des ions.
• L’entrée massive d’ions Na+ contribue à la dépolarisation du neurone et à la genèse d’un potentiel post-synaptique excitateur. La transmission est brève rapide de l’information nerveuse.
• En position pré-synaptique, il stimule la libération des autres neurotransmetteurs

RECEPTEUR MUSCARINIQUE

  • Au niveau des organes innervés par PS (ago : muscarine, antagoniste : atropine)
  • AU niveau du cortex, de l’hippocampe, du striatum, …

☞ Récepteur métabotropes :
- 5 sous-types nommés de M1 à M5, composés de 7 domaines transmembranaires disposés en hélice α
• M1, M3, M5 : couplés à Gq associés à l’activation de la phospholipase C
• M2, M4 : couplés à Gi/o associés à l’inhibition de l’adénylate cyclase
- présents en pré et post-synaptique
- action excitatrice ou inhibitrice sur la cellule cible en fonction de la nature de la protéine G et d leur situation subcellulaire.
- M1, M4 et M( sont ces qui prédominent au sein du cerveau et représentent les principaux médiateurs de l’action cholinergique centrale.

☞ Activité des récepteurs muscariniques
- réponse lente et prolongée
- stimulation de M1, M3, M5 = stimulation de la phospholipase C via la protéine Gq
↪ hydrolyse du phosphatidylinositol biphosphate (PIP2) produisant IP3 (inositol triphosphate) et DAG (diacylglycérol)
↪ DAG active la PKC qui va phsophoryler différentes protéines
↪ IP3 diffuse vers le réticulum endoplasmique lisse où il interagit avec les récepteurs iP3 pour stimuler la libération de calcium du site de stockage intracellulaire.
Dans le cas des récepterus M1 et M3, les protéine peuvent interagir directement avec les canaux K+ provoquant leur fermeture et la dépolarisation du neurone.

  • M2 et M4, par interaction avec une protéine Gi/o couplée négativement à l’adénylate cyclase, régulent l’ouverture des canaux K+ et Ca2+ conduisant le plus souvent à une inhibition de la cellule cible.
    Les récepteurs M2 sont retrouvés en position présynaptique où ils inhibent la libération des neurotransmetteurs.

Le système cholinergique est impliqué dans

  • de nombreuses fonctions cérébrales, notamment dans le contrôle moteur
  • et de nombreuses fonctions cognitives telles que l’apprentissage, la mémoire, l’attention et les processus motivationnels ou émotionnels.
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7
Q

Récepteurs nicotiniques
Structure et mode de fonctionnement ?

État conformationnel du récepteur nicotinique ?

Modulation pharmacologique du récepteur nicotinique

A

Récepteurs-canaux à perméabilité cationique

2 types : musculaires et neuronaux

  • Musculaires : muscles striés squelettiques
  • Neuronaux : ganglions du SNA et SNC

Agoniste :
Ach et suxamethonium pour R musculaires
Ach et nicotine pour R nicotinique

Antagoniste :
D-turbocurarine, pancuronium = curarisants pour R. Musculaire
Hexaméthonium = ganglioplégiques

=> Motricité volontaire

✯ État conformationnel du récepteur nicotinique ?

  • État de REPOS : canal fermé
  • cinetique. Rapide*
  • État ACTIVE : canal ouvert, Ach lié
  • cinetique lente*
  • État DESENSIBILISE : canal fermé , ach lié mais pas de passage de Na+, K+ ou Ca2+
✯ Modulation pharmacologique du récepteur nicotinique
- Différents sites de liaison 
-site de liaison de l’Ach 
> agonistes 
> antagonistes compétitifs 

-site modulateur allostérique

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8
Q

✯ RECEPTEURS NICOTINIQUES MUSCULAIRES

A

Récepteur canal à perméabilité cationique
Structure pentamérique
- 5 sous-unités organisées sous forme de rosette
- 17 sous-unités connues (α1-10, β1-4, γ , δ, ε) grande diversité potentielle de R.
- 2 sites de liaisons à Ach

Mode de fonctionnement :
influx de cations (Na+ ou Ca2+)
=> dépolarisation membranaire
“transmission excitatrice rapide”

Localisation : cellule musculaire striée squelettique MSS
Jonction neuromusculaire

→ Rôle physiologique du récepteur nicotinique musculaire
Exocytose d’Ach et fixation au niveau du récepteur :
Passage des Na+ dans la cellule

1) dépolarisation membranaire
2) activation des canaux Ca v 1.1
3) activation des récepteurs de la ryanodine
4) augmentation de la concentration de Ca2+ cytosolique car libération des stocks du RS
5) contraction de la cellule MSS

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9
Q

✯ RECEPTEURS NICOTINAUX NEURONAUX

A

-Ganglions du SNA (OS et PS)
Neurone post-ganglionnaire

  • SNC : neurone pré et post-synaptique
  • Structure: diverses combinaisons des sous-unités alpha 2-7, alpha 9, alpha 10, beta 2-4

→ Rôle physiologique des récepteurs neuronaux
Exocytose et fixation d’acétylcholine :
Passage de Na+ dans la cellule

1) dépolarisation membranaire
2) activation des canaux Na V
3) propagation d’un PA post-synaptique excitateur (PPSE)

Transmission synaptique excitatrice

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10
Q

Récepteurs muscariniques périphériques

A

RCPG
5 types avec des couplages différés
Cellules effectrices du parasympathique
SNC

→ Agoniste : acetylcholine et muscarine
→ Antagoniste : atropine

Sous types de récepteurs
M1 à M5

→ M1, 3, 5 couplés à Gq
Activation de PLC
Augmentation d’IP3 et de DAG

→ M2, M4 couplés à Gi/o
Inhibition de AC et activation de Kach
Diminution de la concentration de AMPc
Hyperpolarisation

RCPG : 7 domaines TM

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11
Q

Récepteurs muscariniques périphériques

A

✯ Structure des RCPG : 7 domaines TM
5 types avec des couplages différés
Cellules effectrices du parasympathique
SNC

→ Agoniste : acetylcholine et muscarine
→ Antagoniste : atropine

✯ Sous types de récepteurs
M1 à M5

→ M1, 3, 5 couplés à Gq
1) activation PLC
2) formation de IP3 
3) récepteur IP3 active : augmentation de calcium intracellulaire 
=> sécrétion

→ M2, M4 couplés à Gi/o
Inhibition de AC et activation de Kach
Diminution de la concentration de AMPc
Hyperpolarisation

Organes innerves par parasympathique

=> R presynaptiques
M1 : rétrocontrôle positif (Gq)
M2 : rétrocontrôle négatif (Gi)

=> R. Post-synaptiques :

M1: augmentation des sécrétions (Gq)
SNC : transmission neuronale excitatrice

M2 : cellules cardiaques, noeud sino-atriale : chronotrope négatif et inotrope negatif (Gi)

M3 : contraction ML et augmentation des sécrétions

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12
Q

Régulation de la sécrétion gastrique acide par le tonus PS

A

Nerf vague : innerve le système digestif

  • Libération d’acetylcholine
  • Effet indirect:
  • Activation du récepteur M1 sur cellule enterochromaffine
  • Sécrétion histamine

Cellule pariétale gastrique a une pompe H+/K+ ATPase
Histamine active récepteur H2 sur la cellule pariétale gastrique qui active la pompe à proton : libération de H+ vers la lumière stomacale et Flux de K+ vers le sang

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13
Q

Récepteur M2 et automatisme cardiaque

A

Couplage du. R muscarinique M2
nerf vague : libération Ach
Activation récepteur M2
Couplage Gi
ACTIVATION du canal potassique : SORTIE de K+
Hyperpolarisation membranaire de la cellule du noeud sinusal

Autre effet : diminution d’AMPc via inhibition d’AC
=> inhibition de canaux Ca_v 1.2, HCN

Effet de la stimulation du nerf vague sur le potentiel d’action sinusal
> stimulation du R M2
> diminution de la pente de dépolarisation diastolique

Signalisation que pour les cellules CARDIAQUES ❤️

Au niveau musculaire, autre effet : inotrope négatif

=> tonus parasympathique bradycardisant

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14
Q

Récepteur M3 et contraction des cellules musculaires lisses

A

Activation de M3
→ Gq (+)
→ Activation de PLC
→ production de IP3
→ Augmentation de Ca2+
→ Activation de la MLCK permettant la Phosphorylation de la myosine
→ Myosine phosphorylée activable par l’actine = contraction

EFFETS
- Contraction et myosis (diminution du diamètre de la pupille)
(Attention : muscles radia ires de l’iris = récepteur alpha du système parasympathique)
- Bronchoconstriction
- Augmentation de la motilité intestinale
- Contraction et vidange urinaire

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15
Q
  • Dilatation des artères, Erection
  • Augmentation de sécrétion gastrique
  • Diminution de la fréquence cardiaque
  • Contraction : myosis et accommodation
  • Salivation
  • Bronchoconstriction
  • Augmentation de la motilité intestinale
A
  • Dilatation des artères, Erection
    Endothelium des artères caverneuses
    M1
  • Augmentation de sécrétion gastrique
    Cellule enterochromaffine like
    M1
  • Diminution de la fréquence cardiaque
    Noeud sinusal, Myocyte auriculaire
    M2
  • Contraction : myosis et accommodation
    Ml circulaire de l’iris
    ML ciliaire
    M3
  • Salivation
    M3
  • Bronchoconstriction
    ML bronchique
    M3
  • Augmentation de la motilité intestinale
    CML intestinale
    M3
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16
Q

Agonistes cholinergiques non sélectifs ?

Propriété pharmacologiques et autres ?

A

ACETYLCHOLINE = endogène

  • agoniste non sélectif : affinité R. muscariniques > R. nicotiniques
  • rapidement dégradée par estérases
  • ne traverse pas BHE

Métacholine, CARBACHOL= analogue de synthèse
-agoniste non sélectif : R muscarinique ≥ R nicotinique
-NON hydrolysable par estérase
-ne traversent pas BHE
Effets : idem Ach mais effets prolongés

17
Q

Effets de l’injection d’agonistes cholinergiques non sélectifs ?

A

acétylcholine = effets périphériques, de courte durée car dégradée par esterase endogene

carbachol ou métacholine = effets prolongés

● effets muscariniques :

  • effets de la stimulation PS
  • cardiaques : M2 : inotrope négatif et baisse de la fréquence cardiaque
  • musculaires : M3 = contraction des ML
  • sécrétoires : M1 (gastrique) et M3 (salivation) : augmentation
  • vasodilatation généralisée: pas d’innervation mais récepteurs muscariniques au niveau des vaisseaux = cellules endotheliales vasculaires => libération de NO endothelial qui agit sur la CML pour induire l’effet relaxant
  • stimulation des glandes sudoripares

● + effets nicotiniques à forte concentration :

  • sécrétion d’adrénaline par médullo-surrénale
  • activation ganglions OS et PS
  • contraction musculaire SQUELETTIQUE
18
Q

Syndrome muscarinique ou sudorien

A

sudation, salivation, rhinorrhée, crampes abdominales, nausées, vomissements, diarrhées, myosis, troubles de l’accommodation, bradycardie, hypotension, bronchoconstriction

19
Q

Indications thérapeutiques des agonistes muscariniques

A

● ophtalmologie : (collyre / sol. inj. pour voie oculaire)

1- induction rapide d’un myosis
Acétylcholine (MIOCHOLE) Carbachol (MIOSTAT)

2- diagnostic de causes de mydriases (augmentation du diamètre de la pupille)
Pilocarpine (PILO, ISOPTO-PILOCARPINE)

3- diminution de pression intra-oculaire
(glaucome chronique à angle ouvert;
crise aiguë de glaucome par fermeture de l’angle)
Pilocarpine (PILO, ISOPTO-PILOCARPINE)

● sécheresse buccale ou oculaire : (voie orale)
Pilocarpine (SALAGEN)

● pneumologie : Explorations Fonctionnelles Respiratoires (EFR) (diagnostic de l’asthme) métacholine / carbachol
(voie locale pulmonaire, nébulisation)
» chez le sujet hyper-réactif, la chute du débit en % du VEMS (volume expiratoire maximal par seconde) est bcp plus importante par un TEST DE PROVOCATION BRONCHIQUE

20
Q

Agonistes sélectifs des récepteurs nicotiniques musculaires

A

Suxaméthonium, Décaméthonium.

analogues de synthèse de l’Ach

Ammonium IV : pas de traversée de la BHE

Site d’action et effet:
= activation des R. nicotiniques de la jonction neuromusculaire
=> dépolarisation PROLONGEE de la cellules MSS
=> blocage de la transmission neuromusculaire
= bloc neuromusculaire
=”curares dépolarisants”

Utilisation thérapeutique: myorelaxant, adjuvant d’anesthésie Suxaméthonium (CELOCURINE) (voie parentérale)

⚠ Curare : Bloque la transmission neuro musculaire
→ peuvent être non dépolarisants ou dépolarisants

21
Q

Agonistes sélectifs des récepteurs nicotiniques neuronaux

A

Nicotine, Lobéline
Propriétés pharmacologiques :
- agonistes des R. nicotiniques neuronaux
- transition vers état désensibilisé (à forte dose, exposition prolongée)

Nicotine :

  • transmission ganglionnaire (OS et PS) et SNC
  • effets complexes biphasiques: activation puis blocage de la transmission

effets stimulants ganglionnaires (PS & OS) et/ou ganglioplégiques + effets centraux

☞ Rôle de la nicotine dans la régulation de la transmission dopaminergique du système méso-limbique (circuits de récompense et dépendance)
→ activation des nAchR = augmentation de la libération de dopamine dans le noyau Accubens

Sevrage nicotinique :
Diminution brutale de dopamine dans le noyau Ac, avec désir obsédant de fumer

Varenicline (CHAMPIX) : agoniste partiel des R nicotiniques alpha4-beta2
Seconde intention, après échec des stratégiques comprenant des substituants nicotiniques
=> À réserver aux sujets ayant une forte dépendance

22
Q

Inhibiteurs d’acétylcholinestérase
mécanisme d’action ?
effets ?

A
✯ Inhibiteurs irréversibles :
→ Organophosphores 
(!) Toxiques 
utilisation comme insecticides (malathion) gaz de combat sarrin 
☞ Très lipophiles donc absorption rapide

✯ Inhibiteurs réversibles
→ Néostigmine, Pyridostigmine
effets périphériques

✯ Utilisation thérapeutiques
Troubles digestifs dyspeptiques, atonie intestinale
Myasthénie
Decurarisation par curare non dépolarisant

  • Rivastigmine, donépézil, galantamine
    Effets centraux
    Déremboursement car SMR insuffisant : médicaments contre Alzheimer
23
Q

Antagoniste de récepteurs muscariniques

A

Atropine, scopolamine
Alcaloïdes naturels isolés des solanacées
Ammonium III : traversent la BHE

Bipéridène, Oxybutynine, Solifénacine, Trihexyphénidyle, Tropatépine, Tropicamide

  • molécules de synthèse
  • ammonium III

Ipratropium, Tiotropium, Tiémonium, Trospium
Molécule de synthèses
Ammonium IV

Propriétés pharmacologiques :
antagonistes compétitifs, non sélectifs des divers sous-types de R. muscariniques

Effets :
périphériques: cardiaques, sécrétoires, ML
tachycardie, palpitations

↪ sécheresse buccale, sécrétions lacrymales, épaississement sécrétions bronchiques

↪ troubles de l’accommodation, risque de glaucome, bronchodilatation, constipation, rétention urinaire

+/- effets centraux :
- selon lipophilie de la molécule
- excitateurs ou dépresseurs
=> excitabilité, irritabilité, confusion mentale, amnésie, voire coma

INDICATIONS
Cardio : médicament d’urgence
Bradycardie BAV malaise vagal

Ophtalmologie : obtention d’une mydriase

Pneumologie : asthme et poussées BPCO (caractérisées par bronchoconstriction)

Digestive, génito-urinaires :
- spasmes et/ou douleurs des sphères digestive et génito-urinaire
Incontinence urinaire

Neurologique
Mal de transport
Maladie de Parkinson et syndrome Parkinsonien sous neuroleptiques

24
Q

Antagonistes des récepteurs nicotiniques musculaires

A
-Tubocurarine
principal alcaloïde du curare
ammonium IV
Toxique 
Présente dans le curare

Atracurium, Cisatracurium, Mivacurium, Pancuronium, Rocuronium, Vecuronium

  • analogues structuraux de d-tubocurarine
  • ammonium IV
    Molécule de synthèse

Site d’action et effet :
antagonisme compétitif des R. nicotiniques de la jonction neuromusculaire
= stabilisation de l’état fermé du canal

blocage de la transmission neuromusculaire
= bloc neuromusculaire
= “curares non dépolarisants”

Utilisation thérapeutique : anesthésiologie
adjuvant pour induire relaxation musculaire lors d’intervention chirurgicale

Dépolarisant ont une action de plus courte durée / moins tardive
Et plus prolongée

Inhibiter acetylcholinesterase pour plus d’acetylcholine qui permet decurarisation

25
Q

Antagonistes non compétitifs des récepteurs nicotinique

A
  • bloqueurs de canal
  • non sélectifs du R. nicotinique

→ Lidocaine
Anesthésique local
Bloqueur des canaux Na VD et K

→ Phencyclidine PCP
anciennement utilisé comme anesthésique général mais délire post-opératoire avec hallucinations
- psychotrope
- bloqueur du canal du R. NMDA, des R. opioïdes

→ Chlorpromazine

  • neuroleptique sédatif (LARGACTIL)
  • effets antidopaminergiques, antihistaminiques, adrénolytiques…
26
Q

Toxine botulique

A

dégradation des protéines SNARE par activité de type endopeptidase

=> inhibition de l’exocytose d’Ach

Site d’action et effet
• Neurone cholinergique moteurs
→ bloc neuromusculaire : effet myorelaxant

 •  Neurone cholinergique post-ganglionnaire  → dénervation cholinergique temporaire

-certains phénomènes spastiques (dystonie cervicale)* - troubles de l’oculomotricité
- hyperhidrose
- correction temporaire des rides inter-sourcilières
- traitement de l’hyperactivité détrusorienne neurologique conduisant à une incontinence urinaire non contrôlée par
un traitement anticholinergique (AMM 2011; injection par voie cystoscopique)

27
Q

Mécanisme d’exocytose d’Ach

A

Mobilisation des vésicules d’exocytose à la membrane neuronale

Interaction entre les membranes neuronale et vésiculaire via des protéines membranaires de la famille SNARE

Fusion des membranes neuronale et vésiculaire dépendant du calcium

Exocytose de l’Ach dans la fente synaptique

28
Q

Rôles centraux de l’acétylcholine

A

• Vigilance et attention
L’acétylcholine est l’un des neurotransmetteurs majeurs du contrôle des processus attentionnels

 •  Mémoire L'acétylcholine est impliquée dans les processus d'apprentissage et de mémorisation à travers la modulation des récepteurs muscariniques M1 et des récepteurs hippocampiques.

 •  Motricité Les inetrneurones cholinergiques jouent un rôle important dans le contrôle de la motricité extra pyramidale en interaction avec la dopamine.
29
Q

Dysfonctionnement et pathologies neurologiques / acétylcholine ?

A

MALADIE D’ALZHEIMER
- dégénérescence des neurones cholinergiques touchant le noyau basal de Meynert et les noyaux du septum médian représente un marqueur précoce
- dégénérescence associée à des lésions caractéristiques de type plaques amyloïdes et dégénérescences neurofibrillaires.
Cette atteinte relativement sélective du réseau cholinergique engendre une destruction des terminaisons cholinergiques innervant l’hippocampe, région fortement impliquée dans les processus de mémoire et d’apprentissage.
Le déficit cholinergique qui en résulte a été corrélé aux symptômes cognitifs des patients et participe à certains troubles comportementaux, comme l’apathie, en bonne concordance avec l’implication dans les processus motivationnels.
Bien que l’expression des récepteurs muscariniques semble épargnée, il y a perte fonctionnelle liée à une altération du couplage avec les effecteurs intracellulaires.

MALADIE DE PARKINSON
Les altérations du système cholinergiques dans la maladie de Parkinson, allant dans le sens d’une hyperactivité, sont la conséquence de la dégénérescence des neurones dopaminergiques de la voie nigro-striée.
La perte progressive du contrôle inhibiteur dopaminergique exercé sur les interneurones cholinergiques au sein du noyau caudé-putamen, engendre une libération accrue d’acétylcholine dans le striatum participant à l’expression des perturbations motrices.
Les troubles du sommeil et les déficits cognitifs apparaissant avec l’évolution de la maladie pourraient également résulter d’altération cholinergiques.

Une réduction de l’enzyme de synthèse de l’acétylcholine au niveau cortical associée à une régulation positive de l’expression des récepteurs muscariniques plaide pour la mise en place d’un mécanisme compensatoire en réponse à la réduction des voies ascendantes cholinergiques corticales.

30
Q

Dysfonctionnement et pathologies psychiatriques / acétylcholine ?

A

SCHIZOPHRENIE

  • corrélation négative entre l’activité de la choline-acétyl-transférase dans le cortex pariétal des patients et la sévérité des déficits cognitifs.
  • densité diminuée des récepteurs nicotiniques α7 dans l’hippocampe (anomalie de filtrage sensoriel ?)
  • sous-expression des récepteurs M1 et M4 au niveau du cortex frontal et de l’hippocampe

DEPRESSION

  • hyperactivité ou hyperréactivité du système cholinergique dans la dépression
  • une hypersensibilité des récepteurs muscariniques chez les patients uni ou bipolaires associée à une diminution de leur expression (sous-type M2 +++)
  • les récepteurs α4 β2 modulent la libération de neurotransmetteurs monoaminergiques, notamment la dopamine, impliquée dans la régulation des émotions, des processus de récompense et de renforcement.- par ailleurs, les récepteurs nicotiniques influencent l’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénalien et certainsprocessus inflammatoire, jouant un rôle dans la physiopathologie de la dépression
31
Q

Modulation pharmacologique cholinergique présynaptqiue

A
  • Inhibiteurs réversibles de l’acétylcholinestérase pour renforcer l neurotransmission cholinergique en réduisant la dégradation du neurotransmetteur• galantamine
    • rivastigmine
    • donépézil
    + antagoniste périphérique afin de pouvoir augmenter les posologies sans majoration du risque digestif
    + méfloquine car a un effet inhibiteur de connexine, qui amplifie la réponse au donépézil

⚠ Il existe aussi des inhibiteurs irréversibles de l’AchE : organophosphorés mais effet toxique mortel (asphyxie)

32
Q

Modulation pharmacologique cholinergique post-synaptique

A

AGONISTE
Agonistes non sélectifs muscariniques ou nicotiniques
- acétylcholine et ses dérivés : métacholine et carbachol

→ Agonistes nicotiniques
- nicotine : non sélectif pour les différents sous-types
- varénicline : agoniste partiel, haute affinité pour le récepteur α4β2 (aide au sevrage tabagique en 2e intention). Double action :
• empêche la fixation de la nicotine
• exerce une action agoniste partielle = activité intrinsèque inférieure à la nicotine

→ Agoniste muscarinique
- muscarine et bétamétachol : non sélectif
- pilocarpine : M3 (en collyre pour les glaucome)
⚠ difficulté de développer des molécules sélectives agissant sur le système central
• effets indésirables m2 : cardiaques, vasculaires, urinaires
• effets indésrables M3 : gastro-intestinaux et visuels
↪ administration un antagoniste périphérique : chlorure de trospium

ANTAGONISTE
→ Antagoniste non sélectif
- bupropion, dérivé amphétaminique (aide au sevrage tabagique)
• effet antagoniste nicotinique non sélectif
• inhibiteur de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (modulation au niveau du noyau accumbens => phénomène addiction)

→ Antagoniste muscarinique
- atropine : peu d’effets centraux à dose thérapeutique mais peut engendrer, à forte dose, un épisode psychotique
• premier traitement de la maladie de Parkinson : ↓ rigidité et tremblements induits par l’hyperactivité cholinergique straitale
• trihexyphénidyle, tropatépine, bipéridène
• peu utilités car effets indésirables nombreux et potentiel mesusage + dépendance élevée
• atropine et tropatépine utilisés en prévention des effets extrapyramidaux provoqués par certains antipsychotiques.

  • scopolamine et dérivés : pas les mêmes effets centraux
    • propriétés hypnotique, amnistiante, sédative
    • patch pour prévenir le mal de transport