Conf Psy 2 Flashcards
Examen physique devant une anorexie mentale
- Examen somatique complet +++
- Poids / Taille / IMC / stade pubertaire de Tanner
- FC / TA : bradycardie / hypotension
- Température : hypothermie ?
- Evaluation du retentissement: signes de gravité (PMZ)
- Retentissement somatique = dénutrition et carence
. Carence protéique: oedème / escarres / ID / carie
. Autres signes carentiels: syndrome anémique / phanères fragiles / crampes / hypotrophie mammaire / ichtyose / hypertrichose / lanugo
. DEC / malaise / signes d’I cardiaque
. Examen neuro-musculaire : ralentissement psychomoteur / amyotrophie / hypotonie axiale / neuropathie périphérique
. Examen digestif : hépatite de dénutrition (hépatomégalie, hépatalgie)
. Pour vomissements : lésions oesogastriques, parotidomégalie, signe de Russell
- Retentissement somatique = dénutrition et carence
- Absence d’anomalies évoquant une origine organique
Quel limite inférieure d’IMC dans l’anorexie mentale correspond à un risque important de complications somatiques (= critère d’hospitalisation chez l’adulte)?
IMC < 14 kg/m2
Bilan paraclinique en urgence devant une anorexie mentale
- Iono-urée-créatinine : hypokaliémie, hypochlorémie, alcalose métabolique si vomissements / hyponatrémie si potomanie / IR fonctionnelle
- bilan phospho-calcique : hypophosphorémie , hypocalcémie
- ECG (cf hypokaliémie sur vomissements), QT long, bradycardie
- NFS-P : anémie, leucopénie, thrombopénie
- TP-TCA : troubles de la coagulation par hypovitaminose K +/- insuffisance hépatique
- CRP : complications septiques
- Bilan hépatique (hépatite de dénutrition)
- Glycémie si troubles de conscience
- Lipasémie
Bilan paraclinique à réaliser sans urgence devant une anorexie mentale
- Albuminémie / pré-albuminémie / EPP
- bilan thyroïdien (TSH-T4) si doute diagnostic
- dosage de la 25OH-D3
- EOGD: sur point d’appel clinique
- Ostéodensitométrie: si aménorrhée > 6 mois, puis tous les 2 ans sur point d’appel clinique ou persistance de l’aménorrhée
Signification de “akathisie”
Qui ne tient pas en place / ne peut pas rester assis
Modalités d’hospitalisation sans demande de tiers en cas de péril imminent
. Décision du directeur de l’établissement liée aux avis médicaux
. Pas de demande de soins par un tiers
. Admission : UN SEUL CMI rédigé par tout médecin n’exerçant PAS dans l’établissement d’accueil valable 15j
. OBLIGATION pour le directeur d’informer dans les 24h :
- La famille du malade son curateur ou son tuteur
- Ou toute personne justifiant de relations avec la patient antérieures à la demande de soins et lui donnant qualité pour agir dans l’intérêt de celui-ci
. Le reste de la procédure est identique à celle des soins à la demande d’un tiers
Modalité de mise en place d’une mesure de sauvegarde de justice
. demande par médecin traitant ou par le médecin de l’établissement de santé où se trouve le patient ET confirmée par psychiatre au procureur de la République
. Les demandes des médecins sont adressées au procureur de la République
. Décision du juge des tutelles
. La protection prend effet dès réception
. Effet immédiat pour une durée de UN AN
. Renouvelable UNE fois par le juge des tutelles :
-> au total DEUX ans maximum
3 réflexes devant un trouble du sommeil chez l’enfant
. Évaluer le dvpt psychomoteur
. Évaluer la relation parent-enfant
. Évoquer une maltraitance
Démarche diagnostique devant un trouble du sommeil chez l’adulte
. Antcdts perso et familiaux médico-psychiatriques
. Âge / ancienneté du trouble / sévérité / circonstances d’apparition / évolution
. Évaluation de l’insomnie
- temps de latence de l’endormissement
- durée et nbre des éveils nocturnes
- réveil matinal prématuré
- temps total de sommeil / efficacité du sommeil
- état diurne : fatigue / hypersensibilité diffuse / troubles de l’attention / irritabilité / performances psychomotrices altérées
. Caractéristiques actuelles du trouble
- dyssomnies : insomnie / hypersomnie
- parasomnies
- association à d’autres tbles du comportement, respiratoire / moteur
. Évaluer les facteurs de stress : scolaires / professionnel / familiaux
. Évaluer l’hygiène de vie : facteurs d’hyperstimulation
. Rechercher une pathologie psychiatrique / somatique, la prise de toxique / médicaments
. Évaluer le retentissement et les ttt déjà mis en œuvre
Description syndrome des jambes sans repos
. Syndrome d’impatience des membres inférieurs (= syndrome de jambes sans repos)
!! Fréquent (8.5% de la population) / prédominant à l’âge mûr / F > H
- Critères diagnostiques obligatoires (4)
* Besoin impérieux de bouger les jambes
* Amélioré transitoirement par la marche/étirement
* Survenant ou exacerbé par le repos / inactivité
* Survenant ou exacerbé le soir / la nuit
- Critères diagnostiques associés
* Accompagné de paresthésies (brûlures/fourmillement)
!! mais examen neurologique normal
Description du syndrome des mouvements périodiques des membres
- Mouvements cloniques (sursaut) involontaires des jambes et répétitifs: > 15x/h
- Signes associés: extension de l’hallux / dorsiflexion du pied / flexion du genou / hanche
- Co-existence avec sd des jambes sans repos dans 80% des cas
- Diagnostic par PSG (EMG) / Tt par agonistes dopaminergiques
Hallucinations du réveil = hallucinations “…”
Hypnopompiques
Hallucinations à l’endormissement = hallucinations “…”
Hypnagogiques
Traitement médicamenteux du syndrome des jambes sans repos
(3 médicaments possibles)
. Benzodiazépines : Clonazépam (Rivotril)
. Agents dopaminergiques
. Anticonvulsivants : Carbamazépine
Définition insomnie psychophysiologique
. Dyssomnie de type insomnie chronique primaire
. Début vers 20-30 ans, 2F / 1H, durée > 1 mois
. Insomnie acquise à la suite d’un épisode transitoire par conditionnement négatif paradoxal
-> anxiété anticipatoire entretient l’insomnie: cercle vicieux.
. Impossibilité de faire une sieste / s’améliore si le sujet dort ds un lieu inhabituel
. Retentissement socio-professionnel important
. Pas de pathologie anxieuse ou dépressive