Conf De La Fac 7 Flashcards

0
Q

Diagnostic positif de trouble panique

A

. Répétition inattendue d’attaques de panique:
≥ 4 attaques en 4 semaines
. Anxiété anticipatoire +/- agoraphobie
. Crainte permanente de la survenue d’une nouvelle attaque de panique avec chgmt de comportement
. Absence de facteur causal +++
. Conscience du caractère morbide du trouble

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1
Q

Diagnostic positif d’attaque de panique

A

. Anamnèse
- Survenue brutale, caractère paroxystique
- Intensité maximale des symptômes en < 10min
- Pas de facteur déclenchant si trouble panique
- Durée totale brève: en général 10 à 30min
- Progression spontanément résolutive
- Sensation de soulagement et asthénie
- Patient conscient du caractère anormal de ses troubles
. Symptômes psychiques
- Angoisse extrême
- Sensation de mort ou catastrophe imminente
- Dépersonnalisation (du corps) / déréalisation (de l’environnement)
- Peur de devenir fou / de perdre le contrôle
. Symptômes somatiques
- adrénergiques:
* sueurs / bouffée de chaleur / tremblements / lipothymie
- respiratoires:
* dyspnée / sensation d’étouffement / d’étranglement
- cardiovasculaires: tachycardie / palpitations / douleur thoracique
- digestifs:
* nausées / vomissements
* douleur abdominale / diarrhée motrice
- neurologiques: céphalées / vertige / acouphènes / paresthésies
. Symptômes comportementaux
- sidération +/- prostration ou agitation désorganisée +/- fuite
- Risque = raptus anxieux: risque auto ou hétéro-agressif (PMZ)
. À rechercher
- Répétition des attaques -> trouble panique?
- Trouble psychiatrique sous-jacent : trouble phobique, TOC, ESPT
- Pathologie organique ou prise de toxique

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2
Q

Diagnostics différentiels non psychiatriques d’un trouble panique

A
. Tachycardie jonctionelle
. Asthme
. Usage de psychostimulants
. Hyperthyroïdie 
. Phéochromocytome
. Épilepsie temporale partielle
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3
Q

Quelle complication spécifique rechercher devant un trouble panique?

A

. Une agoraphobie, c’est-à-dire :
-> Anxiété liée au fait de se retrouver dans une situation où il pourrait être difficile ou gênant d’être secouru en cas d’attaque de panique : foule, file d’attente, transport en commun…
. Entraînant :
- des conduites d’évitement de ces situations
- une souffrance intense en cas d’impossibilité de s’y soustraire
- ou la nécessité d’être accompagné

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4
Q

Prise en charge non médicamenteuse d’une attaque de panique

A

. Mise en condition
- Isolement du patient au calme / écarter tout élément de stress
. Éliminer une cause organique
- Examen physique complet
- Bilan complémentaire minimal
* Glycémie: capillaire (PMZ)
* ECG de repos + troponine (PMZ)
* TSH / recherche urinaire de toxiques
* Radio thorax +/- gaz du sang artériels
. Réassurance +++
- Attitude calme / compréhensive
explicative / dédramatiser / informative
- Rassurer le patient: examen normal / absence de danger vital
- Détourner l’attention du patient de sa crise
(interroger sur les atcd)
. Relaxation
- Contrôle respiratoire ++ : respiration abdominale lente
→ lutte contre l’hypocapnie secondaire à l’hyperventilation
- Détente neuro-musculaire

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5
Q

Traitement médicamenteux d’une attaque de panique et principales CI

A

. Seulement si persistance de la crise (> 30min) malgré réassurance/relaxation
. BZD de demi-vie courte / PO de préférence /sur 24-48h
- ex: alprazolam: Xanax® 0.5mg
- Surveillance : efficacité / tolérance du traitement
. Principales contre-indications
- Insuffisance respiratoire
- Insuffisance hépatique
- Myasthénie
- Hypersensibilité aux benzodiazépines,
- Syndrome d’apnées du sommeil
- 3ème trimestre de grossesse & allaitement
- Risque élevé de dépendance

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6
Q

Un patient souffrant d’un trouble panique peut-il bénéficier d’une chimiothérapie à long terme ? Si oui, laquelle ?

A

. Oui
. Antidépresseur sérotoninergique per os :

  • ISRS en 1ère intention
    . Traitement anxiolytique court par benzodiazépines
  • paroxétine: Déroxat®
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7
Q

Prise en charge non médicamenteuse d’un trouble panique

A

. Traitement ambulatoire
. Information du patient
. Thérapie cognitive et comportementale :
- relaxation, exposition, restructuration cognitive
. Conseils d’hygiène de vie :
- sport
- éviter excitants : café / tabac
. Suivi prolongé

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8
Q

Diagnostic positif d’épisode maniaque

A

. Présentation et contact : agitation / deshinibition et familiarité / hypersyntonie
. Eléments du syndrome maniaque (3)
- Exaltation de l’humeur
* Euphorie: sensation de joie intense / hyperthymie
* Hypersyntonie: « en résonance » avec les personnes et éléments
* Ludisme: tendance aux devinettes / jeux de mots
* Hyperhédonie: vécu intense de toutes les émotions
* Hyperesthésie affective: hyper-réactivité émotionnelle
* Labilité émotionnelle: variations brusques de l’humeur (« rire aux larmes »), irritabilité
* Expansivité de l’humeur / Elation de l’humeur
* Surestimation de soi, idées de grandeur
* Projets grandioses / achats inconsidérés +++
* Comportements à risque +++ (usage de drogues / risques sexuels)
* Anosognosie / déni du trouble / optimisme / insouciance
* Idées délirante congruentes à l’humeur (mégalomaniaques)
- Excitation psycho-motrice
* Accélération psychique
. Tachypsychie: pensée diffluente (« coq-à-l’âne ») / illogique
. Logorrhée / tachyphémie (discours accéléré) / graphorrhée
. Troubles de l’attention et de la concentration
* Accélération motrice
. Hypersthénie: absence de fatigue (et souvent manque de sommeil) / akathisie
. Hyperactivité non productive / présensation débraillée / hypermimie
. Désinhibition comportementale / multiplication des initiatives
- Retentissement somatique et troubles des fonctions instinctuelles
* Insomnie sans fatigue
* Hypersexualité / libido exacerbée
* Hyperphagie et polydipsie ou anorexie et déshydratation
* Psychique: troubles du contenu de la pensée
. Signes négatifs : examen somatique normal, pas de prise médicamenteuse ou toxique, pas de sevrage
. Persistance des symptômes plus de 7 jours

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9
Q

Un patient se présente aux urgences avec un tableau typique d’épisode maniaque, au cours du bilan vous constatez que son alcoolémie est à 1,2g
Quelles sont les conséquences de cette nouvelle information au niveau diagnostic?

A

. Cela est compatible avec une phase maniaque car il existe souvent
1-une comorbidité addictive chez les bipolaires
2-un excès de consommation de psychotropes en cours de la phase maniaque
. Mais il faut évoquer le diagnostic différentiel
- d’une ivresse alcoolique excitomotrice

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10
Q

Diagnostic de syndrome de sevrage

A

. Dans les 12 heures suivant l’arrêt ou la réduction de la consommation
. L’alcool est la seule substance addictive dont le sevrage peut être mortel
. Sevrage non compliqué
- signes neuromusculaires: tremblements / crampes / myalgies
- signes neurovégétatifs: tachycardie / sueurs / hypotension
- signes psychiques: anxiété / irritabilité / cauchemars / insomnie
- signes digestifs: nausées / vomissements
!! signes négatifs: pas de confusion / pas de délire
. Épilepsie de sevrage
. Délirium tremens (DT) = syndrome confuso-onirique
!! spécifique du sevrage d’alcool / URGENCE vitale et médico-légale
- syndrome confusionnel: inversion nycthémérale / désorientation / vigilance
- syndrome délirant: hallucinations visuelles (zoopsies ++) / thème onirique / agitation / risque de passage à l’acte
- signes végétatifs: [fièvre / sueurs / déshydratation] / [tachycardie / hypertension]
- signes neurologiques: tremblements intenses / généralisés +/- convulsions
- 2 grands risques:
* choc vasoplégique (collapsus) / risque hétéro ou auto-agressif

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11
Q

Un patient vous demande s’il existe des prises en charge pharmacologique pour arrêter de fumer.
Que lui répondez-vous ?

A

. Oui plusieurs techniques sont possibles et peuvent s’associer
. Commencer par expliquer les liens entre dépendance au tabac et alcool
. Rappeler que la prise en charge de l’un facilite la prise en charge de l’autre (meilleur pronostic)
. Evoquez ensuite la plus-value d’être suivi de manière individuelle (tabacologue), ou de son MG, ou de numéro vert
. Les traitements de substitution possibles sont de posologie ajustée en fonction
- du nombre de cigarettes fumées
- du score au test de Fagerström
- des symptômes de sous dosage (signes de sevrage)
- ou de surdosage (insomnie, nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales, pâleur, palpitations, bouche pâteuse…)
. Il existe :
- Traitements substitutifs
* Les systèmes transdermiques
* Les gommes ou pastilles
* L’inhaleur (différent du vapoteur, pas de fumée)
- Traitements d’aide au sevrage (non substitutif)
* Le bupropion (Zyban LP®)
. Ce traitement peut être instauré uniquement au décours d’un sevrage alcoolique (qui ne dure que 3 jours) pour éviter les risques de convulsion.
. Contre-indications +++ : allergie, épilepsie, tumeur du SNC, sevrage actuel d’autre substances telle l’alcool, TCA, insuffisance hépatique sévère, IMAO, trouble bipolaire
. Contrôler fonction hépatique et rénale.
. Surveillance des principaux effets indésirables : fièvre secheresse de bouche, insomnie, dépression, anorexie, urticaire.
* Le Champix® (Varénicline) : en seconde intention…
. +/- Thérapies cognitives et comportementales ou relaxation

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