IV - 38 Produits sanguins labiles Flashcards

1
Q

produits sanguins labiles

A

-obtenus par séparation des éléments du sang

-plusieurs points en commun
> issus d’un don du sang
> faible risque de transmission virale ou parasitaire mais risque plus élevé de transmission bactérienne
> durée de conservation limitée, variant de quelques jours à un an selon les produits
> règles strictes de conservation, de transport et d’utilisation

-culots globulares (concentrés de GR), concnetrés de plaquettes, plasma frais congelé et les concentrés de granuocytes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

produits sanguins stables = médicaments dérivés du sang

A

dérivés de pools de plasma sibissant un fractionnement physioc-chimique

  • en commun :
  • conservation longe (1 an à 3 ans)
  • inactivation virale pendant le processus de fabrication
  • pas de compatibilité immunologique
  • assimilés à des médicaments donc distribués par les pharmaciens des hopitaux et non par l’EFS
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

concentrés de GB (CGR)

A
  • par unités de 250mL et contiennet chacun 40g d’Hb
  • se conservent 42 jours au maximum, au frais (entre 2 et 6°C)

-plusieurs types de CGR existent :
1) CGR avec TRANSFORMATION
> CGR déleucocytés : cette transformation est systématique et obligatiore depuis 1988. Les autres transformations sont optionnelles et dépendant du type de receveur.
> CGR irradiés : permet de prévenir la maladie du greddon contre l’hôte, donc à réserver aux patients immunodéprimés ou après greffe de moelle ou chimiothérapie.
> CGR déplasmatisés : permet de prévenir certaines réactions lallergiques par élimination des protéines résiduelles. Ces CGR sont utilisés en cas de déficit congénital en IgA, d’hémophilie avec anticorps anti-VIII acquis, ou d’antécédent d’anaphylaxie post-transfusionnelle
> Cryoconservation : permet la conservation à très long terme des CGR (de 4 mois à plus de 20 ans) grâce à une congélation à -80°C. Elle es utlisée pour certains CGR rares.

2) CGR avec QUALIFICATIONS
> CGR standards : détermination uniquement du groupe ABO et du Rh. C’est la procédure systématique de base.
> CGR phénotypés : détermination de 5 Ag en plus du groupe ABO et Rhésus 1 (Rh 2, 3, 4, 5 et KEL 1 [Rh C, c, E, e, et Kell]. intérêt chez le femmes en âge de procréer en prévention de l’allo-immunisation pendant la grossesse ou chez les patients polytransfusés.
> CGR avecphénotype étendu : détermination d’autres antigènes enplus type Duffy, Lewis
> CGR compatbilisés : test de compatibilité au laboratoire entre le sérum du receveur et les hématies à transfuser. Utile pour les patients avec des RAI (recherche d’agglutinines irrégulières) positives ou un antécédent d’hémoyse intravasculaire ou de transfusion inefficace.
> CGR CMV négatifs : le donneur est séronégatif pour le CMV.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Immunologie transfusionnelle concernant les CGR

A

-plusieurs types d’anticorps dirigés contre les antigènes du groupe sanguin
> anticorps réguliers : partagés par toute la population (Ac anti-A ou anti-B)
> anticorps irréguliers : partagés par qq individus seulement (Ac du système de Lewis)
> anticorps naturels : présents naturellement dans l’organisme, après la naissance (Ac anti-A, Ac anti-B)
> anticorps immuns: développés à la suite d’une stimulation antigénique (Ac anti-D recherchés par la RAI)

Système ABO
Tous les patients sont A, B, AB ou O selon le type d’antigènes présentés sur la membrane de leur GR. Un patient développe des Ac contre les Ag qu’il n’a pas.
=> Il faut transfuser du sang ISOTYPE ou n eprésentant aucun des antigènes contre lequel le patient pourrait réagir grâce à ses Ac

=> O est donneur universel (pas d’Ag de surface)
=> AB est receveur universel : ne développe ni Ac anti-A, ni Ac anti-B

Système Rhésus 1 (Rhésus D)

  • 15% de la population n’a pas d’Antigène D (elle est rhésus -) et les 85% restants sont Rh+
  • un patient Rh+ peut recevoir du sang Rh- ou Rh+ car il ne développera pas d’Ac anti-D.-un patient Rh- présente un risque d’allo-immunisation si on lui transfuse du sang Rh+ (risque de fabriquer des anticorps immuns anti-D)

Donc : pas de préoccupation particulière chez le Rh+ mais il faut éviter de transfuser du sang Rh+ à un Rh-. Chez la femme enceinte et la femme en âge de procréer, cela est encore plus vrai car il existe en plus un risque d’allo-immunisation materno-foetale.

En cas de transfusion de sang Rh+ à un Rh- (urgence, erreur) : faire des RAI pour rechercher la présence d’Ac anti-D qui hémolyseraoent les GR transfusées et refaire les RAi après transfusion.

Autres sytèmes à connaitres de nom : Lewis, Kell, Duffy

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Les RAI

A

-utilisées pour rechercher la production d’anticorps irrégulier immuns.

-délai de validité variable selon les patients
> 3 semaines si patients sans antécédents de transfusion ou de grossesse lors des 6 mois précédents
> 3 jours en cas de transfusion ou de grossesse dans les 1 à 6 mois précédents
> 24 h en cas de grossesse en cours ou de transfusion datant de moins de 1 mois

Les RAI doivent être valides lors d’une transfusion.

En cas de RAI positive, il faut que les CGR soient phénotypés et compatibilisés. Une RAI sera refaite au 15e jour après la transfusion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Les concentrés de plaquettes

A

-deux types
> CPS : concentrés de plaquette standard
= issus d’un don de sang total, peu concentré. Plusieurs CPS sont nécessaires au cours d’une transfusion. Les CPS se conservent seulement 5 jours à 20-24°C et sous agitation constante.

> CPA : concentrés de plaquette d’apharèse = obtenu grâce à un séparateur de cellules, il est beaucoup plus concnetré en plaquettes et permet de réduire le nombre de donneurs, donc les risques infectieux et immunologiques

Comme les CGR, ils peuvent être qualifiés ou/et transformés. Comme les CGR, tous les concentrés de plaquettes sont obligatoirement déleucocytés.+++

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Immunologie transfusionnelle concernant les concentrés de plaquettes

A

-plaquettes possèdent des Antigènes également
> antigènes ABO : expression faible donc aucune compatibilié ABO n’est nécessaire
> Rhésus : non exprimé sur les plaquettes mais il y a toujours qq GR dans un poche de CP : injection d’anti d’Ig anti-D en cas de transfusion de poche Rh+ à un Rh-
> Antigènes HLA de classe I : entraînent un risque d’allo-immunisation d’où une possible baisse du rendement transfusionnel. C’est devenu rare depuis la déleucocytation obligatoire
> HPA (Human Platelet Antigen) 1 à 5 : peu entrainer une allo-immunisation car il est présent sur les membranes des plaquettes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Plasma frais congelé PFC

A

prélevé par plasmaphér§se, le plasma permet d’apporter des facteurs VIII de la coagulation

-PFC est toujours :
> déleucocyté
> sécurisé : subit une quarantaine de 120 jours au bout de laquelle on refait un contrôle sérologique chez le donneur
> solidarisé : association à une transfusion de CGR du même donneur

Conservation du PFC se fait à -25°C et elle est de un an maximum

Ces procédures permettent de diminuer les risques infectieux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Immunologie transfusionnelle concernant le PFC

A
  • règles inversées par rapport aux règles concernant les CGR

- en conséquence, le patient = receveur universel de plasma et AB devient le donneur universel

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Concentrés de Granulocytes

A
  • de moins en moins utilisés
  • obtenus par séparateurs de leucocytes
  • concentrés de granulocytes possèdent des antigènes ABO et HLA de lasse I ainsi qu’un antigène spoécifique granulocytaire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

produits sanguins stables

A
  • plusieurs types de produits disponibles
  • fractions coagulantes: facteurs VII, VIII, IX, XI, XIII, complexes pro-thrombiniques, facteurs de Willebrand, fibrinogène
  • immunoglbilines humaines : polyvalentes ou spécifiques
  • albumine
  • colle biologique à base de fibrinogène
  • autres : protein C humaine, inhibiteur de la C1 estérase, alpha 1 antitrypsine, antithrombine
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Indications transfusionnelles de culots globulaires ?

A

-anémie = indication principale
> isolée ou associée à une hémorragie aigue
> selon la rapidiré de son installation, sa tolérance clinique et son évolution immédiate

ATTENTION, l’AHAI n’est en général PAS une indication à la transfusion car les CGR vont être détruits par les Ac. La transfusion sera réservée aux cas d’anémie sévère avec signes de gravité clinique

Indication d’une transfusion en cas d’anémie aigue

  • Hb < 70g/L : transfusion indiquée chez tous les patients
  • Hb entre 80 et 90 g/L : transfusion indiquée en cas de patient avec antécédent cardio-vasculaire
  • Hb < ou = 100g/L : transfusion pour les patients ne tolérant pas cliniquement des concentrations en Hb inférieures ou chez tout patient coronarien ou insuffisant cardiaque

Volume de CGR à transfuser dépend de plusieurs paramètres =
> de la concnetration initiale en Hb du patient
> de la concnetration finale désirée
> Du volume sanguin totale du patient (VST)
> de la quantité d’Hb présente dans chaque CGR

Indication d’une transfusion en cas d’anémie chronique dépend
> de la sévérité de l’anémie
- Hb > 100g/L : transfusion non indiquée
- Hb entre 60 et 100 g/L : indication uniquement encas de défaillance cardio-respiratoire
-Hb w 60 g/L : transfusion indiquée

> de la cause et du mode d’installation
des alternatives possibles à la transfusion
-compensation d’une carence en fer, vitamine B12 ou folates
-arrêt des médicaments hématotoxiques
-EPO en cas d’insuffisance rénale chronique
-traitement d’une maladie inflammatoire

La mesure de l’Hb à 24h permet de juger de l’efficacité d’une transfusion.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Concentré plaquettaire

A

en cas de geste invasif ou chirurgical
> en général : transfusion indiquée en cas de plaquettes < 50G/L
-cas particuliers : transfusion pour plaquette < 100G/L en cas neurochirurgie ou chirurgie ophtalmologique
-accouchement lors d’une thrombopénie avec HELLP syndrome ou pré-éclampsie : si plaquettes < 30G/L pour l’accouchement par voie basse et < 50G/L pour la césarienne

  • en cas de thrombopénie centrale hors geste invasif : transfusion prophylactique pour seuil > 10G/L
  • en cas de thrombopénie périphérique : indications rares sauf en cas de tableau grave avec mauvaise tolérance
  • les CP sont utilisés aussi dans le traitement des hémorragies à risque vital, quelle qu’en soit la cause

Posologie : en général, transfuser une poche par 10kg corporel. Bien préciser la taille et le poids du patient sur l’ordonnace +++

-on utilise essentiellement des CPA (apharèse). Les CPS (standards) sont de moins en moins prescrits.

Efficacité transfusionnelle est évaluée par une numération plaquettaire à 24H

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Plasma frais congelé : indication?

A

anomalie de ‘hémostase associée à une hémorragie

efficacité transfusionnelle est évaluée par le bilan de coagulation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Concentré de granulocytes : indication ?

A
  • très rarement utilisés
  • indication : neutropénie centrale avec polynucléaires neutrophiles < 0,2G/L et infection très sévère, chez un patient dont le pronostic est favorale. Les granulocytes sont utilisés en complément du traitement anti-infectieux.

Il n’y a aucune indication à une transfusion prophylactique de granulocytes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Prélèvements du sang chez le donneur ?

A

-aspect médicaux légaux concernant le donneur
> éthique : anonymat, volontariat, bénévolat, consentement éclairé
> clinique :
- interrogatoire : permet d’écarter les sujets à risque de MST, les sujets avec terrain atopique, les sujets ayant eu une brucellose dans les 2 années précédentes ou revenant d’une zone impaludée

-ecamen clinique : systématique. Permet d’écarter les donneurs de moins de 50kg, présentant des contre-indication au don

-Biologie : réalisation systématique d’examens sanguins permettant de connaitre le statut du donneur
> groupe sanguin, rhésus, RAI
> Hb, Hte, ALAT
>Sérologie : VIH, VHC, VHB, HTLV 1 et 2, et parfois paludisme et/ou CMV

Information au patient : conditions du don, effets indésirables du don, incidents de la chapine transfusionnelle
Après le don, les produits sanguins seront systématiquement déleucocytés et pourront éventuellement subir différents transformations et/ou qualifications

17
Q

Conditions réglementaires du don du sang

A
  • âge : entre 18 et 65 ans
  • patient en bone santé
  • > 50kg
  • ne pas avoir reçu l’un des traitements suivants : transfusion sanguine, greffe de tissu ou d’organe, hormone de croissance, intervention chirigicale récente (1 à 6 mois)
  • ne pas avoir dans sa famille une personne atteinte de la maladie de Creutzfeldt-Jakob
  • ne pas voir subi d’examen endoscopique
  • ne pas voir séjourné, depuis moins de 4 mois, dans un pays où sévit le paludisme ou la maladie de Chagas
  • ne pas avoir séjourné plus d’un an en GB entre 1980 et 1996 (tous séjours cumulés)
  • ne pas présenter de signe d’infection au moment du don ou dans les 6 jours qui précèdent
  • ne pas être séropositif pour le VIH, VHC, le VHB

Relation sexuelle : multiples partenaires, relation homosexuelle masculine, nouveau partenaire depuis moins de 4 mois, d’activité sexuelle en zone d’endémie, de partenaire séropositif (VIH, VHB, VHC)

Drogue

18
Q

Préparer la transfusion

A

-avant la transfusion
> examen clinique médical est réalisé chez le receveur
> interrogatoire : antécédents d’allo-immunisation et de réactions transfusionnelles
> clinique : poids, taille, éléments permettant de définir les indications et modalités de la transfusion

Aspect médico-légaux
> information et recueil du consentement éclairé écrit du receveur avant la transfusion
> compléter le dossier transfusionnel et vérifier qu’il est à jour

Réaliser des examens immuno-hématologiques pré-transfusionnels :
> systématiquement
-groupage ABO : deux déterminations sur deux prélèvements différents recueillis par deux personnes différentes. Pour chaque détermination, deux technqiues différentes doivent être effectuées pat 2 laboratoires différents avec 2 lots de réactifs différents

  • détermination du rhésus et du KELL
  • RAI à jour
  • sérologie pré-transfusionnelles avec accord du patient : VIH, VHC, VHB, ALAT
19
Q

Détermination du groupe sanguin ?

A

Méthode de Beth Vincent = épreuve globulaire
=> on recherche les antigènes présents sur les GR du patient grâce à des sérums contenant des anticorps anti-A et anti-B : il y a agglutination si un complexe se forme entre un anticorps du sérum et unantigène présent sur les G. C’est le test utilisé lors du contrôle ultime au lit du malade

Epreuve de Simonin = épreuve plasmatique : on recherche les anticorps présets dans le sérum du patient en le faisant réagir avec des hématies test B mais pas avec les A, car ce patient présente des anticorps anti-B

Analyses non systématiques
> phénotypage complet en cas de patient allo-immunisé ou polytransfusé, d’hémopathie maligne ou de femme en âge de procréer

-épreuve de compatibilité en laboratoire en cas de RAI positive ou d’antécédant d’hémolyse intravasculaire

20
Q

Prescrire la transfusion

A

rédiger une ordonnance nominative comportant :
-identification du malade
-service demandeur, nom, signature du médecin prescripteur, la date et l’heure de la prescription + heure et date prévues de la transfusion
-nature et nombre demandé
-dernière numération plaquettaire (date, huere) pour une precription de plaquette
indication de la transfusion pour les PFC
degré d’urgence +++
-poids du patient +++

joindre un document de groupe sanguin valide et les résultats RAI

21
Q

réaliser le transfusion

A

après réception des produits sanguins, il est conseillé de transfuser dans les 6 heures

vérification ultime au lit d malade = contrôle de concordance ultime +++
> identité, groupe sanguin du patient et de la poche
> pour les CGR, vérification de la compatibilité du patient et de la poche par épreuve de Beth-Vincent au lit du malade : le sang du patient et celui du malade doiventêtre comparable en termes de réactions avec les sérum test. Au moindre doute, ne pas transfuser.

Surveillance rapprochée de la transfusion pendant la 1ere demi-heure puis régulièreent jusqu’à la fin.

22
Q

après la transfusion

A

-information orale et écrite au patient avec documents spécifiant les produits reçis
-mise à jour du dossier transfusionnel et d’hémovigilance +++
-réalisation d’examens au décours (remettre une ordonnance) au patient
> sérologies : VIH, VHC, VHB à 3-4 mois
> ASTA, ALAT
> RAI de contrôle entre 1 et 3 mois

Les patients polytransfusés doivent si possible être vaccinés contre l’hépatite A et B, et un bilan martial doit être leur être proposé régulièrement

23
Q

Transfusions mal tolérées ?

A

-signes de mauvaises tolérance d’une transfusion mal tolérée sont très variés
> hyperthermie avec ou sans frissons, sensation de chalueur, agitation
> urgence
> arrêt immédiat de la transfusion
> vérification de l’identité du malade, de so groupe et de celui des poches sanguines
> appel du médecin
> examen clinqiue : tépérature, TA, examen des urines, fréquence cardiaque, ausculatation, électrocradiogramme (hyperkaliémie)
> envoie des poches, des tubes de sang et des épreuves au lit du malade au laboratoire: vérification des groupes, Rhésus, RAI de la poche et du malade, réalisation d’un test de Coombs direct
> biologie sur sang du patient : recherche d’hémolyse (haptoglobine, LDH, bilirubine), fonction rénale, bilan d’hémostase pour recherche de CIVD
> hémoculture chez le patient et de la poche
> Traitement
- mesures de réanimation
-remplissage vasculaire, amines si besoin, voire nouvelle transfusion de sang isogroupe isorhésus
-selon la cause : traitement par antibiothérapie, traitement d’une CIVD

Prévenir l’hémovigilanbce et rédiger la FEIR (fiche d’effet indésirable receveur) aussi appelée FIG (fiche d’incident grave)

24
Q

Causes d’accidents immunologiques de la transfusion ?

A
  • Hémolyse aigue intravasculaire par conflit érythrocyaire
  • Oedème pulmonaire lésionnel post-transfusionnel ou TRALI (transfusion related acute lung injury)
  • allo-immunisation anti-leucocytaire ou “syndrome frissons hyperthermie”
  • réactions du greffon contre l’hôte post-transfusionnelle
  • réactions allergiques
  • accidents retardés
  • réactions spécifiques des transfusion de plaquettes
    • purpura post-transfusionnel
    • état réfractaire aux transfusion plaquettaire

1) Hémolyse aigue intravasculaire par conflit érythrocyaire
> incompatibilité ABO, plus rarement incompatibilité Rhésus, Kell, Duffy
> conséquence d’une erreur humaine : absence de contrôle ultime au lit du malade, erreur d’identification des poches///
-clinqiue : survenue de brûlures, céphalées, douleurs lombaires ebn début de trasfusion, avec évolution vers un choc, une CIVD, une insuffisance rénale aigue oligo-anurique. Un ictère hémolytique peut survenir dans les jours suivants.

2) Oedème pulmonaire lésionnel post-transfusionnel ou TRALI (transfusion related acute lung injury)
> survient pendant a transfusion ou dans les 6 heures suivantes
> clinique : toux, dyspnée, hypoxie, hypotension, fièvre. Mise en jeu du pronostic vital
> radiographie thoracique: infiltrats diffus sans signe de surcharge. C’est différent de l’OAP de surcharge post-traumatique
-Physiopathologie : par auto-anticorps anti-HLA1 et 2

3) allo-immunisation anti-leucocytaire ou “syndrome frissons hyperthermie”
- clinique : violents frissons avec fièvre sans hyotension artérielle ni choc
- physiopathologie par allo-immunisation anti-leucoplaquettaire, c’est-à-dire présence d’Ac anti-HLA dirigés contre les plaquettes ou les GR. C’est beaucoup plus rare grâce à la déleucocytation systématique des concentrés
- ce tableau sera confirmé par la recherche d’anticorps anti-HLA. Il faut toujours éliminer une hémolyse aigue ou une infection, principaux diagnostics différentiels

4) réactions du greffon contre l’hôte post-transfusionnelle
- clinique : réaction rare mais grave, mortelle dans plus 90% des cas pour la forme aigue
- physiopathologie: due à la greffe de cellules immunologiquement compétentes apportées par le sang du donneur à un receveur en immunodépressio profonde
- prévention : irradiation des produits sanguins avan transfusion chez un immunodéprimé

5)réactions allergiques
-clinique : variable, urticaire au choc anaphylactique selon les situations
-physiopathologie :
> soit la présence d’Ac anti-facteurs VIII chezun hémophile
> soit par présence d’Ac anticorps anti-IgA chez un patient avec un déficit congénital en IgA
> soit par apport dans le transfusion de molécules impliquées dans les réactions allergiques (histamine)

6) accidents retardés
- clinque : hémolyse avec ictère, frisson fièvre ou inefficacité transfusionnelle
- physioâthologie : présence d’aac irréguliers en faible quantité, qui sont réactivés par la transfusio puis provoquent une hémolyse, un test de Coombs et la recherc d’anticorps irréguliers permettent le diagnotic

7) réactions spécifiques des transfusion de plaquettes
- purpura post-transfusionnel : thrombopénie 5-10 jours parès transfusion de plaquettes, avec purpura. C’est une réaction secondaire à la présence d’allo-ac anti-HPA

  • état réfractaire aux transfusions plaquettaires : persistance d’une thrombopénie malgré les transfusions (rendement < 20% sur deux transfusions successives). C’est dû à une allo-immunisation anti-HLA.
25
Q

Causes d’accidents non immunologiques de la transfusion

A

1) infections bactériennes
2) transmission de maladie virales
3) maladie parasitaire
4) accidents de surcharge
4) autres : hypothermie, hyperkaliémie (par hémomyse), thrombose prévenues par l’utilisation de filtres stoppant les micro-embolies de la poche, troubles de l’hémostase : par dilution des plaquettes et des facteurs de la coagulation

1) infection batérienne = choc septique ou endotoxinique
> URGENCE THERAPEUTIQUE, tableau gravissime, secondaire à la contamination bactérienne du produit sanguin transfusé
-clinique : frissons, myalgies, douleurs abdominales puis choc
-conduite à tenir : envoie de la poche en culture, hémoculturen élimination d’une hémolyse et antibiothérapie enrgence
-prévention ; Ci en cas de fièvren asepsie rigoureuse, surveillance de la transfusion

2) transmission de maladie virale
> virus connus = VIH, VHC, VHB, parvoB19, HTLV: risque extrêmement faible avec les produits labiles, quasi-nuls avec les produits stable depuis les mesures de prévention
> virus émergents type WNV (West Nile Virus) : risque difficile à apprécier, virus pouvant théoriquement être transmis

-maladie parasitaire
> paludisme : risque faible (1/4 cas en France)
-toxoplamose : risque quasi nul, préoccupant uniquement chez l’immunodéprimé

-accidents de surcharge
> oedème aigu pulmonaire : en cas de transfusion trop rapide chez un insuffisant cardiaque
> surcharge en fer des polytransfusés : hématochromatose post-transfusionnelle
> surcharge en citrate : secondaire aux transfusions massoves, dues aux solutions anticoagulantes dans les poches. Peut entraîner une hypocalcémie plus ou moins symptomatique.

26
Q

Hémovigilance

A

ensemble de procédures de surveillance organisée relatives aux incidents indésirables graves ou imprévus survenant chez les donneurs ou les patients, ainsi qu’au suivi épidémiologique des donneurs.

Dossier transfusionnel : obligatoire et fait partie du dossier médical

  • en cas d’incident transfusionnel, une déclaration à l’Hémovigilance est obligatoire. Elle se fait selon les modalités suivantes: avertissement du correspondant local en Hémovigilance de l’établissement de santé et de l’établissement de transfusion sanguine, dans les 8 heures suivant l’incident
  • rédaction par ces correspondants d’une FERIR (fiche d’évènement indésirable receveur)
  • Envoi de la FEIR au coordoniateur régional d’Hémovigilance, à l’AFSSAPS et à l’EFS
  • Analyse des FEIR qui viennent compléter la base de données nationales informatisées de l’Hémovigilance