CANCERO - IV-29 Hyperlymphocytoses - Lymphomes malins Flashcards

1
Q

Généralités concernant les lymphomes?

A

-hémopathie maligne caractérisée par la prolifération de cellules lymphoïdes
> lignée B : 85% des cas
> lignée T : 15% des cas

La plupart des lymphomes sont développés à partir de tissu lymphoïde ganglionnaire, mais ils peuvent aussi être extra ganglionnaire.

On distingue :
> lymphomes malin non Hodgikinien
> Lymphome de Hodgkin

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2
Q

Lymphome malin non Hodginien : épidémiologie et facteur de risque ?

A
  • 6e rang des cancers les plus fréquents en France et son incidence est en augmentation
  • peut se développer à tout âge (mais âge médian = 64 ans)
  • un peu plus souvent les hommes

-facteurs de risque :
> Antécedents familiaux
> Virus : VIH, EBV, HTLV
> Immunodépression : VIH, immunosuppresseurs et chimiothérapie
> Pathologies associées : LLC, maladies auto-immunes dont la maladie coeliaque (lymphome T du grêle)
> toxiques : dioxine
> environnementaux : alimentation riche en protéines animales

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3
Q

Clinique d’un LMNH ?

A

tableau principaux :
> fièvre au long cours (+ de 38° pendant au moins 3 semaines) inexpliquée
-prurit inexepliqué
-altération de l’état général

> syndrome tumoral :
-adénopathie ASYMETRIQUE, uniques ou non, toute localisation possible :
→ périphériques, superficielle, fermes, indolore
→ profonde : médiastinales : toux, dyspnée, épanchement, compression
-splénomégalie, hépatosplénomégalie

-tuméfactions cutanées, muqueuses ou d’un organe en général

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4
Q

Confirmation du diagnostic

A

-repose sur l’histologie avec étude anatomopathologique d’un prélèvement de tissu lymphoïde

-ponction ganglionnaire à l’aiguille fine :
> moyen le plus rapide d’orienter le diagnostic, mais suffit rarement pour le diagnostic de certitude
> elle peut retrouver des cellules métastatiques de cancer solide ou du pus (diagnostic différenciel à privilégier), des cellules lymphomateuses ou n’être pas contributives
> en cas de ponction ganglionnaire évocatrice de lymphome ou non contributive, il faut réaliser une biopsie-exérèse ganglionnaire.

Biopsie exérèse ganglionnaire
> à réaliser le plus rapidement possible, avant toute corticothérapie (qui modifierait l’aspect du ganglion)
☞ c’est la technique de référence pour affirmer le diagnostic
> prélever le ganglion ENTIER le plus suspect et le plus facile d’aspect
> éviter de prélever des ganglions inguinaux à cause du risque de lymphoedème secondaire
> envoyer le ganglion non fixé en anatomopathologie

> en cas d’adénopathie profonde, on réalisera une ponction guidée sous scanner ou un geste chirurgical, après réunion de concertation pluridisciplinaire.

Quelle que soit la méthode de prélèvement, une analyse complète doit être réalisée
> anatomopathologie : précise la morphologie folliculaire ou diffuse (type d’aggressivité du lymphome) et la taille des cellules
> immunocytochimie : cellule de Reed-Sternberg est CD30+, CD15+, CD45-
> immunophénotypage : précise le type B ou T
> cytogénétique avec caryotype permettent de nuancer le pronostic :
> t(14 ; 18) dans le lymphome folliculaire (activant le gène BCL-2, rendant les cellules résistantes à l’apoptose)
> t(8,14) dans le lymphome de Burkitt
> t(11,14) dans le lymphome non hodgkinien du manteau

-congeler une partie du prélèvement pour la tumorothèque

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5
Q

Bilan biologique du lymphome
> bilan d’extension du lymphome
> bilan d’évolutivité
> bilan du terrain et bilan pré-thérapeutique

A

BILAN D’EXTENSION DU LYMPHOME
> imagerie :
- radiographie thoracique de face : atteinte du parenchyme pulmonaire?
- scanner thoraco-abdomino-pelvien : recherches d’adénopathies profondes
- TEP-scanner : non systématique, à réaliser surtout pour les lymphomes agressifs

> hémogramme : recherche une anémie inflammatoire, une polynucléose neutrophile, une lymphopénie, une augmentation des LDH…
→ Signes d’insuffisance médullaire possible (pancytopénie)
→ Hyperlymphocytose possible
→ Cytopénie auto-immunes possibles
→ LDH: proportionnel à la masse tumorale
→ β2 microglobuline lié à la masse tumorale
→ recherche d’Ig monoclonale, cryoglobuline, déficit Ig
→ parfois syndrome de lyse
→ parfois syndrome d’activation macrophagique (hyperferritinémie, hypertriglycéridémie, cytolyse hépatique, hyponatrémie)

> bilan hépatique : atteinte hépatique ?
BOM à la recherche d’un envahissement médullaire
Ponction lombaire : impératif en cas de lymphome agressif ou touchant certaines localisations comme le cerveau ou les testicules

BILAN D'EVOLUTIVITE
✯ Clinique A( absence) B(Présence)
- amaigrissement > 10% en 6 mois
- sueurs nocturnes
- fièvre > 38°C > 7 jours

✯ Biologie : a (absence) b(présence)

  • VS ↑ (> 40 mm)
  • fibrinogène ↑ (> 5g/L)
  • hyper α 2 globulinémie (> 10g/L)
  • CRP, LDH, fibrinogène, bêta2-microglobuline
  • Electrophorèse des protéines

BILAN DU TERRAIN ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE

  • Bilan préchimiothérapie
  • Ne pas oublier le CECOS (Centre d’Etude et de Conservation des Oeufs et du Sperme) pour les hommes et les bêta-hCG pour les femmes
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6
Q

Classification de Ann-Harbor ?

A

Il existe 4 stades du lymphome, quel que soit son type
→ stade I : un seul territoire ganglionnaire atteint

→ stade II : au moins 2 territoires ganglionnaires atteints du même côté du diaphragme
ou 1 territoire territoire ganglionnaire + 1 ou plusieurs territoires extra-ganglionnaires contigues
ou Atteinte extra-ganglionnaire unique associée à plusieurs atteintes ganglionnaires contigues

→ stade III : atteinte ganglionnaire de part et d’autre du diphragme :

  • III-1 : atteinte sous-diaphragmatique (rate, ganglions spléniques, ganglions coeliaques, ganglions du tronc porte)
  • III-2 : ganglions latéro-aortiques, iliaques, mésentériques avec ou non une atteinte du III-1

> stade IV : atteinte viscérale à distance d’un groupe ganglionnaire OU deux atteintes extra-ganglionnaires non contigues

On rajoute des lettres à ces stades en fonction de la présence ou non de certaines caractéristiques
> A : absence de signe d’évolutivité
> B : présence de signes d’évolutivité parmi :
- fièvre >38°C pendant au moins 8 jours consécuifs
- sueurs nocturnes
- perte de poids > 10% en 6 mois

  • VS ↑ (> 40 mm)
  • fibrinogène ↑ (> 5g/L)
  • hyper α 2 globulinémie (> 10g/L)
> E : envahissement d'un territoire extra-ganglionnaire contigu à u nterritoire ganglionnaire
> X : masse tumorale volumineuse
-ganglion > 10 cm
> rapport médiastin/thorax > 1/3
> S : atteinte splénique
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7
Q

Facteurs pronostics d’un LMNH

A

Immunophénotypage
→ B : atteinte ORL, cérébro-méningées, sous-diaphragmatique
tumeur de Burkitt (EBV), localisation abdominale en Afrique, abdominale en Europe
→ T : atteintes cutanées et médiastinales,mauvais pronostic

-facteurs liés à la maladie
> stade de ANN-HARBOR
> Type anatomopathologique : meilleur pronostic pour les lymphomes foliculaire et indolents (à petites cellules)
> nombre d’atteintes ganglionnaires et viscérales
> masse tumorale volumineuse
> anémie
> LDH élevés

-facteurs liés au malade :
> Score FLIPI (lymphome folliculaire) ou IPI (lymphome agressif)
> comorbidité associée
> signes généraux ; fièvre, amaigrissement, sueurs nocturenes

-facteurs pronostic liés à la réponse au traitement : les facteurs suivants sont de bon pronostic :
> une mise en rémission complète
> normalisation précoce du TEP-scanner après 2 ou 3 cures dans les lymphomes agressifs
> disparition de la maladie moléculaire (bcl1 ou 2)

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8
Q

Les grands de types de LMNH à connaître ?

A

-extrêmement nombreux et recensés dans la classification OMS 2008.
↪ Etude anatomo-pathologique : intérêt pronostic
-histologie : foliiculaire > diffus
-cytologie : petites cellules > grandes cellules

-lymphomes B et T : différenciation grâce à l’immunophénotypage et à la morphologie cellulaire

→ Lymphomes T : mauvais pronostic
-lymphome T du grêle, qui est une complication classique de la maladie coeliaque

→ lymphome B : 85% des LMNH. Différenciation en lymphome indolent ou lymphome agressif
> Exemple de lymphome indolent = lymphome folliculaire
> Exemple de lymphome agressif : lymphome diffus à grandes cellules

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9
Q

Lymphome folliculaire

A

80% des cas de lymphoïdes de bas grade

> Clinique : adénopathies superficielles peu symptomatiques, atteinte splénique et hépatique fréquente avec état général le plus souvent conservé

> Histologie :

  • follicule homogénéisé, non polarisé, manteau atrophie, architecture folliculaire conservée
  • absence de CD5 en immunochimie
  • t(14;18) dans 85% des cas : activant le gène BCL-2, rendant les cellules résistantes à l’apoptose (effet anti-apoptotique) → accumulation cellulaire

> Evolution :

  • lentement progressive, indolente (atteinte étendue au moment du diagnostic),
  • NON CURABLE, avec une médiane de survie de 10 ans environ, mais possibilité d’évolution vers une forme agressive. Le pronostic est corrélé avec la richesse en grandes cellules (péjoratif)
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10
Q

Lymphome diffus à grandes cellules

A
  • 60% des formes agressives
  • 30 à 40% des lymphoïdes de l’adulte = C’est la forme la plus fréquente des lymphomes de l’adulte

-peut survenir de novo ou être la conséquence de la transformation d’une hémopathie moins agressive (exemple du syndrome de RICHTER dans la LLC)

Clinique : atteinte ganglionnaire, atteinte extra-ganglionnaire, dans 30% des cas, altération fréquente de l’état général

Histologie : prolifération de cellules de grande taille à cytoplasme basophile, présence de l’antigène CD45 +++ et parfois CD5-CD10 en immunochimie, anomalies caryotypiques fréquentes +++

Evolution : rapidement progressive mais CURABLE par un traitement agressif

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11
Q

LMNH de l’enfant ?

A
  • forme la plus fréquente = lymphome de Burkitt
  • toujours de lymphomes diffus de haut grade de malignité avec une croissance tumorale rapide et une dissémination précoce.

-différentes présentations clinique peuvent se rencontrer
> lymphome abdominale : 45% des cas, toujours de type B, souvent lymphome de Burkitt. Il peut être révélé par une invagination intestinale aigue, une augmentation du volume abdominale, ou/et une douleur abdominale avec asthénie importante

> lymphome thoracique : 25% des cas, révélé par compression médiastinale, adénopathoes axillaires, voire asphycie aigue

> lymphome ORL : 15% des cas, souvent des Burkitt

> autres localisation : ganglions périphériques, os , peau, rein…

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12
Q

Traitement des LM non Hodgkinien ?

A
  • absolument penser à préserver la FERTILITE : consultation CECOS chez l’homme, quelques protocoles expérimentaux en cours chez la femme
  • le lymphome est très chimio-sensible donc chimiothérapie est la base du traitement.
  • exérèse chirurgicale n’est pas indiquée

✯ BAS GRADE du lymphome B
-abstention et surveilance
-radiothérapie si localisé
-en cas de traitement, immunochimiothérapie par CHOP et rituximab avec éventuellement de la radiothérapie au décours
→ CHOP : cyclophosphamide, hydroxyadriblastine, vinclastine (oncovin), prednisone

-monochimiothérapie :
→ chlorambucil ou cyclophosphamide
-polyochimiothérapie :

✯ HAUT GRADE du lymphome B
☞ Lymphomes folliculaires de stade III-IV
☞ LNMH agressif à grandes cellules B
-radiothérapie si localisé
-immunochimiothérapie : anti-CD20 (rituximab) + CHOP ou ACVBP (Doxorubicine, cyclophosphamide, Vinblastine, Bléomycine, Prednisone)
+ autogreffe de moelle +/- CSH +/- irradiation corporelle totale

• obinutuzumab + bendamustine suivi d’obituzumab
↪ si échec du rituximab pour les lymphoïdes folliculaires
• Zevalin (ibritumomab tiuxetan): anti-CD20 couplé à l’yttrium 90 : irradiation de cellules tumorale

-prophylaxie des rechutes neuro-méningées : injection intrathécale de méthotrexate

☞ lymphome à cellule du manteau en rechute ou réfractaire : Ibrutinib
☞ lymphome folliculaire réfractaire à 2 lignes de traitement : idélalisib

✯ Lymphome T
peu codifié
repose sur une polychimiothérapie sans immunothérapie

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13
Q

Lymphomes hodgkiniens : caractéristiques cliniques

A

Hémopathie lymphoïde, caractérisée par la présence de cellules de Reed-Sternberg ET une destruction de l’architecture ganglionnaire

  • moins fréquent que le LMNH
  • il n’existe pas à ce jour de facteur favorisant clairement identifié, à la différence du LMNH. Le virus EBV pourrait être une étape de la transformation maligne.
  • entre 20-30 ans et après 50 ans
  • au cours d’une infection VIH +++
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14
Q

Différents tableaux cliniques de Lymphome Hodgkinien ?

A
  • adénopathie superficielle isolée, ASYMETRIQUE ferme, de taille > 2 cm, non inflammatoire, non compressive, indolore mais devenant douloureuse après ingestion d’alcool +++
  • prurit persistant isolé
  • fièvre au long cours associé ou non à des sueurs nocturnes +++++ et amaigrissement
  • dans 10% des cas, le LH est révélé par une opacité médiastinale, pouvant entraîner une compression et un syndrome de case supérieur.
  • le LH peut aussi se traduire par des signes généraux, une hépatosplénomégalie, un prurit ou des sueurs nocturnes.
  • à l’examen ORL, on retrouve des anneaux de Waldeyer au niveau de la sphère bucco-pharyngée.
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15
Q

Diagnostic et examens complémentaires /Lymphome Hodgkinien

A

Le diagnostic est posé sur la biopsie-exérèse ganglionnaire avec analyse anatomopathologique, immunophénotypage, cytologie, cytogénétique

> destruction de l’architecture ganglionnaire
présence de cellules de Reed-Sternberg +++ : cellules géantes, polylobées, plurinucléolées, au cytoplasme abondant, exprimant les antigènes CD15 et CD30 +++

Etude anatomopathologique doit classer la tumeur en fonction de sa composition et son architecture
> classification histologique OMS de 2001 (hors programme)
- lymphome de Hodgkin nodulaire à prédominance lymphocytaire
- lymphome de Hodgkin classique
> classification histologique selon Lukes Rye

Bilan d’extension et pré-thérapeutique : c’est le même que pour les LMNH. A la biologie, on retrouve un syndrome inflammatoire, une lymphopénie, une cytopénie si insuffisance médullaire, et fréquemment une éosinophilie. Une endoscopie ORL peut être nécessaire.

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16
Q

Cellules de Reed-Sternberg

A
  • cellules malignes lymphoïdes volumineuses à noyaux symétriques et nucléoles basophiles
  • Origine lymphocytaire B : issu le plus souvent d’un LyB mature ayant subi une maturation post-germinale dont la cause pourrait être une infection à EBV (HHV6)
  • caractère clonal : réarrangement identique des gènes des Ig
  • cellule dotée de capacités prolifératives anti-apoptotiques et d’échappement au système immunitaire
  • phénotype classique : CD30+, CD15+, CD45-, CD20+/-, CD3-, LMP+/- (protéine lalente de la membrane de l’EBV)
17
Q

Pronostic du lymphome hodgkinien ?

A

-sans traitement est toujours mortel
-classification de la maladie de Hodgkin est la classification de Ann-Harbor comme pour les LMNH
-facteurs de mauvais pronostic du LH
> liés au malade : > 60 ans, comorbidité, sexe masculin
> liés à la maladie: signes généraux, stade III-IV de Ann-Harbor, index médiastino-thoracique, LDH élevé, anémie
-lié au traitement : mauvaise réponse au traitement

☞ Stades 1 et 2 : pronostic excellent, sans doute même supérieur à 95 % pour les stades 1 ou 2.
☞ stades 3 ou 4 : l’espérance de vie à 5 ans est proche de 75 % seulement.

18
Q

Traitement de la maladie de Hodgkin?

A
  • évolution longtemps locorégionale, le LH est en général traité par radio-chimiothérapie
  • chimiothérapie de référence actuelle est l’association ABVD en cure mensuelle (doxorubicine, bléomycine, vinblastine, dacarbazine). Il existe également le protocole BEACOPP renforcé avec une meilleure efficacité immédiate
BEACOPP = 
Bléomycine
Etoposide
Doxorubicine (aussi appelée adriamycine)
Cyclophosphamide
Vincristine
Procarbazine
Prednisone
  • en conséquence, certaines complications dues à la radiothérapie dont à prévoir et surveiller de façon rapprochée : pathologie thyroïdienne, notamment hypothyroïdie, sténose des artères coronaires, leucémies aigues et cancer du sein secondaire
  • autogreffe de cellules souches périphériques nécessite un patient en bon état général souvent d’âge inférieur à 65 ans.
  • indiquée dans les rechutes de maladies réfractaire
19
Q

ADRIBLASTINE = doxorubicine

A

agent intercalant de la famille des anthracyclines

EI :
> très alopéciant
> moyennement émétisant
> toxicité hématologique dose dépendante non cumulative (leucopénie, thrombopénie)
> toxicité cardiaque (forme liposomale mieux tolérée que les autres anthracyclines)

Prévention toxicité par dexrazoxane

20
Q

Bléomycine

A

agent scindant, antibiotique radiométique agissant par fragmentation de l’ADN

EI
> hypersensibilité (frisson hyperthermie)
> toxicité pulmonaire (fibrose pulmonaire)
> faiblement émétisant et alopéciant

> surveillance pulmonaire principalement

21
Q

Vincristine ONCOVIN

A

Poison du fuseau alcaloïde de la pervenche se fixant sur la tubuline et bloquant les cellules en métaphase.

Toxicité neurologique et cumulative et réversible
Neuropathies (très fréquentes)
Moyennement alopéciant
Faiblement émétisant
Toxicité oculaire très fréquente (diplople, ptose palpébrale)
Rare toxicité hématologique
Surveillance principalement neurologique, transit intestinal (constipation), si besoin prévention par antiémétique et casque réfrigérant.

22
Q

Dacarbazine (DETICENE)

A
Alkylant, analogue des bases puriques se comportant comme un agent alkylant
Principaux effets indésirables : 
> Moyennement alopéciant
> Très fortement émétisant
> Toxicité hématologique dose dépendante

Prévention par antiémétique, casque réfrigérant, pas d’exposition au soleil (photosensibilisant)

Suveillance principalement hématologique et rénale

23
Q

Lymphome et HIV

A

-essentiellement de phénotype B
• présence de l’EBV dans 60 à 70% des cas
• anomalies moléculaires

  • anormalies moléculaires multiples
  • déficit immunitaires (↓ CD4) favorise l’apparition du lymphoma

-rôle possible des cytokines
↑ TNF α et IL6 par VIH
↑ IL6 et IL 10 par EBV

24
Q

Diagnostic biologique

A

-Biopsie ganglionnaire et examen anatomo-pathologique

→ variété histologique

25
Q

Traitement de la maladie de Hodgkin ?

A
  • Stade 1 : radiothérapie seule
  • Stades 1A, 1B et 2A : 3 cures de chimiothérapie puis radiothérapie
  • Stades 2B et 3A : 3 cures de CT, radiothérapie puis 3 cures CT
  • Stades 3B et 4 : 6 à 12 mois de polyCT, radiothérapie, autogreffe

✯ RADIOTHERAPIE
Champs d’irradiation les plus restreints possibles
Complications possibles : stérilité, péricardite, fibrose pulmonaire, malabsorption digestive, asialie

✯ CHIMIOTHERAPIE : ABVD

  • Doxorubicine (Adriablastine®)
  • Bléomycine
  • Vinblastine
  • Décarbazine (DETICENE)

Il existe également le protocole BEACOPP renforcé avec une meilleure efficacité immédiate

BEACOPP = 
Bléomycine
Etoposide
Doxorubicine (aussi appelée adriamycine)
Cyclophosphamide
Vincristine
Procarbazine
Prednisone

Complications : stérilité (azoospermie, ménopause précoce), leucémie aigues, toxicité cardiaque (anthracycline), pulmonaire (bléomycine), ↑ IDM, cancer pulmonaires à long terme

26
Q

Maladie de Burkitt

A

-enfant +++
-chez l’adulte, lymphome de Burkitt associé au VIH
Le développement du lymphome est notamment la conséquence du traitement antirétroviral associé à l’infection au VIH.

-diagnostic cytologique : cellules de taille moyenne, chromatine hétérogène et nucléoles ++, cytoplasme hyperbasophile et vacuoles ++++

-immunophénotype :
IgM de surface
CD10+, CD5-, CD23-

-t(8;14) dans 80% ou variants : (2;8) et t(8;22)
NB : LAL 3 de type Burkitt : tr(8, 22), t(8,14) aussi

-évolution agressive mais curable si traitement agressif

27
Q

Bilan clinique en cas de lymphome ?

A

Recherche de signes généraux :

  • amaigrissement > 10% au cours des 6 derniers mois
  • sueurs nocturnes +++
  • température > 38°C pendant au moins 15 jours sans infection

-index d’activité : performance status “asymptomatique, symptomatique mais activité ambulatoire normale, debout plus de 50% de la journée, alité ou au fauteuil plus de 50% la journée, alité en permanence)

28
Q

Index pronostiques : FLIPI ? IPI ?

A

FLIPI : Lymphome folliculaire

    • ou - de 60 ans
  • taux de LDH normal ou élevé (N < 248 UI/L)
  • taux d’hémoglobine : < ou > 12g/dl
  • stade (I-II/III-IV)
  • nombre de ganglions atteints

IPI : lymphome à grandes cellules

  • âge : +/- 60 a,
  • LDH : élevé ou normal
  • état général
  • stade
  • nombre d’organes atteints